World In Flames - Côté Axe

[Danton]

Mars / Avril 1945. La chute de Moscou

Le front de l’ouest

Les Etats-Unis et l’Angleterre frappent fort d’entrée de jeux : offensive chit pour une impulse « supercombinée ». Des bombardiers partis du sud de la France surgissent en méditerranée, une première depuis très longtemps, et anéantissent sauvagement 100.000 tonnes de convois : le ravitaillement de l’Axe en Espagne est coupé ! La garnison de Gibraltar est bombardée puis les Marines débarquent, soutenus par les tirs des gros cuirassés de la Royal Navy et les troupes de Tanger. Mais, en face, il y a deux corps d’infanterie de montagne, qui ont eu trois ans pour se retrancher solidement et qui n’ignorent rien de leur mission vitale : ils tiennent les portes de la méditerranée. Les Marines sont massacrés jusqu’au dernier . Plus au nord, les troupes Anglo-Saxonnes débarquent en force à Cadiz et sur les plages au nord de Gibraltar, la garnison Italienne est balayée.

En France, des centaines d’avions s’affrontent, la Luftwaffe sort indéniablement vainqueur de cette lutte des titans et des Stukas pilonnent les blindés Américains sur l’offensive : en vain cependant, Patton franchit la Seine avec succès, tant au nord qu’au sud de Paris. L’étau autour de la capitale Française se resserre. L’OKW estime la situation préoccupante et donne son feu vert à Guderian pour une contre-offensive de grande ampleur : les 2° et 3° panzers SS surprennent les Yankees à l’aube du 12 mars et les repoussent partiellement de l’autre côté de la Seine.





La neige s’abat alors sur le front, à la grande joie de Berlin, qui amène tranquillement des renforts et goûte à une nouvelle sérénité. Frustrés, les Alliés se vengent en Espagne, où le temps est meilleur : Bradley encercle Graziani, le coupe de son ravitaillement puis l’anéantit et perce jusque Saragosse. Montgomery, lui, débarque à Cadiz et lance le siège de Gibraltar, la fière forteresse qui défie Londres sans fléchir. La flotte Italienne rétablit le ravitaillement vers l’Espagne, tout va pour le mieux.





Le front de l’Est


Le général Koniev lance l’armée Rouge à l’assaut de la région Moscovite (offensive chit) : ses troupes balayent la 4° panzer SS au nord de Tula, Timoshenko obtient le même succès contre la 5° infanterie de montagne SS et… Vatutin prend Moscou d’assaut ! Encouragé par ce succès extérieur, le terroriste Tito et son armée de partisans fous tente un assaut contre Belgrade : les SS Croates le taillent en pièces. L’OKH ordonne un repli stratégique sur des positions préparées à l’avance, mais Timoshenko ne l’entend pas de cette oreille : l’infanterie Soviétique repart à l’assaut et arrive à moins de 100 km de Smolensk. L’assaut n’est cependant pas décisif, faute pour le général Bolchevique de disposer d’unités de blindés (c’est le seul point du front où le Russe n’a pas de blindés).

Le repli s’accélère, mais la neige ne semble pas freiner les ardeurs des Soviétiques, bien équipés pour la lutte dans ces rudes conditions : ils s’emparent de Bryansk et Kalinin. La situation est jugée suffisamment sérieuse pour justifier une déclaration du numéro deux du régime, le très illustre RoyalQuiche : « Le Dantonisme est en pleine restructuration en vue d’assurer au mieux sa future victoire, et naturellement l’ennemi en a profité. Feu de paille qui ne saurait même pas retarder la victoire finale désormais inéluctable. Longue vie au Dantonisme ! »



La guerre du Pacifique

Les flottes Alliés cherchent en vain la flotte Impériale ou ses convois en mer de Chine, les amiraux Nippons sont trop habiles pour ces maladroits empotés. Rabaul, Hanoi et Saingapour sont bombardés en vain, mais Rangoon et Mandalay sont sérieusement matraqués. La Marine Impériale reçoit l’ordre d’intervenir et s’avance fièrement, puissamment soutenues par l’aviation Impériale. Deux porte-avions Nippons et un croiseur sont coulés en baie du Bengale, 500 avions et un porte-avion de plus en mer de Chine, mais le ravitaillement est rétabli. Fière de ce succès, la Marine Impériale retourne au Japon fêter sa victoire et les pleutres Anglo-Saxons en profitent aussitôt avec une rare mesquinerie pour couler 250.000 tonnes de convois.

Mountbatten lance l’assaut sur Mandalay, le général Yamashita est sérieusement blessé et rapatrié dans l’Archipel, les Marines US prennent Batavia d’assaut et l’intégralité des Indes Néerlandaises dans la foulée. Le Japon a cependant fortement augmenté sa production de pétrole et n’a plus besoin désormais des ressources des Néerlandais : cette dépendance était inacceptable, le Glorieux Empire sait subvenir seul à ses besoins. La Marine Impériale reçoit ainsi l’ordre de ne plus s’aventurer en mer de Chine, et encore moins en baie du Bengale, le Japon n’a plus rien à faire là bas, ces terres n’offrent plus aucun intérêt pour lui.