Pertes du tour. France Libre 1 BP, Italie 3 BP, Chine 12 BP, URSS 24 BP (dont 15 pour l’offensive chit), Japon 34 BP et Angleterre 51 BP !
Les Etats-Unis, de plus en plus préoccupés par la situation en Europe, décident d’augmenter enfin leur production. Le Reich, lui, soutien à bout de bras son allié Italien : envoi de 3 ressources, 2 pétrole et 3 BP !
Des négociations de paix commencent entre Tokyo et Moscou, mais les conditions sont lourdes : outre la Corée, le port de Wensan excepté (encore occupé par une garnison Japonaise), toute la Manchourie doit être cédée, Port Arthur inclus. L’ensemble représente 25% du potentiel de production actuel du Japon. Le débat est houleux : céder ou poursuivre le combat ? Les partisans de la lutte à outrance avancent principalement deux faits en leur faveur : le Reich a commencé à se redéployer vers l’est et la Chine est écrasée, réduite à deux villes. Les partisans de « la paix » ont d’autres arguments, révélateurs de l’absence totale en réalité de camp de la paix au Japon : il faut céder aux exigences de l’URSS car lui résister obligerait l’armée à un désengagement massif de Chine d’une part et, plus grave, retarderait d’autant les préparatifs de guerre contre les occidentaux.
L’Empereur finit par trancher : il a encore besoin de temps avant de se décider. La guerre se poursuit donc pour le moment, Tokyo vise en réalité deux objectifs avant de céder éventuellement : d’une part reconquérir la Corée, d’autre part ralentir le redéploiement de l’armée rouge vers l’ouest. La proximité de la Wehrmacht à ses frontières décidera peut-être le camarade Staline à se montrer plus souple.
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