Mai / Juin 1941. L’opération Felix
11 impulses de beau temps
La guerre en Europe
L’Allemagne et l’Italie ouvrent le tour avec une impulse navale, voilà qui promet de l’action sur les mers ! Tous les sous-marins et croiseurs auxiliaires allemands partent traquer les convois anglais le long des côtes d’Afrique, sans le moindre résultat cependant. En méditerranée, l’Italie coule l’Emerald, mais c’est la Kriegsmarine qui porte le coup le plus rude : fortement soutenue par la Luftwaffe, elle surgit devant Gibraltar et engage le fer avec les Anglais : des chasseurs Spitfire, le Manchester et, surtout, le Duke of York sont coulés  ! Ce dernier est le premier gros cuirassé envoyé au fond de l’eau depuis le début de la guerre. La riposte anglaise tourne au désastre : certes, les Condor allemands sont abattu, certes les convois italiens à destination de l’Egypte sont coulés, mais en Afrique les U-Boats font un carton plein : 350.000 tonnes de navires sont torpillés !Tous les porte-avions anglais se concentrent au Cap Saint-Vincent, avec un seul objectif : maintenir le ravitaillement de Gibraltar.
Le Reich ne l’entend cependant pas de cette oreille et la Luftwaffe prend la relève de la marine : le Rocher est noyé sous les bombes et des centaines d’appareils partent couvrir la flotte et relever le défi lancé par les porte-avions anglais. En méditerranée, le Duce comprend que ce duel des titans est une aubaine pour lui : la présence britannique est réduite. 100.000 tonnes de navires sont coulés au large d’Alexandrie et, pour la première fois depuis le début de la guerre, c’est le ravitaillement anglais en Egypte qui est coupé ! Seule Alexandrie est cependant concernée, l’armée de Gort reste ravitaillée par la mer rouge. L’Amirauté ne perd pas espoir, rétablit le ravitaillement et riposte en force, mais subit de nouveaux revers : 250.000 tonnes de convois sont envoyés par le fond, des bombardiers sont abattus au Cap Saint-Vincent.
Le Duce se met à rêver et ordonne à son armée de s’emparer une fois pour toute de l’Egypte. Le Tromp et 50.000 tonnes de convois sont coulés et Alexandrie isolée est pilonnée par l’artillerie italienne, avec succès. Graziani n’est pas homme à laisser passer une telle occasion : avec les renforts venus d’Italie, il lance l’assaut, mais des bombardiers anglais tentent d’intervenir. Des escadrilles de B-109 interviennent, Berlin a enfin envoyé des forces en Egypte, mais laissent passer les Anglais. « Pas moyen de compter sur nos alliés allemands  . Tant pis, nous prendrons le grand phare à mains nues et sous les bombes ! ». L’assaut se déroule parfaitement bien et Rome s’empare enfin d’Alexandrie !
Un signal de bon augure pour l’opération Felix, qui atteint son paroxysme : la Luftwaffe et la Kriegsmarine tentent en effet de chasser les convois anglais du Cap Saint-Vincent. Bataille décisive qui tourne à l’hécatombe pour le Reich : des centaines d’avions sont abattus, couper le ravitaillement du Rocher ne semble plus possible. Puisque la subtilité a échoué, place à la force brute  ! Et l’enfer s’abat sur le Rocher : les Stukas bombardent sans répit, l’artillerie fait de même, puis les canons des cuirassés allemands d’un côté, Italiens de l’autre, enfin les fantassins partent au combat alors que des centaines de parachutistes sautent au-dessus du Rocher ! Le Reich ne recule devant rien, le Rocher est désintégré, la croix gammée flotte sur Gibraltar  ! (14 aux dés avec un +9)
Ce triomphe aux accents Wagnérien ne décourage cependant par Churchill, qui, avec flegme, ordonne de tenir solidement Tanger, en vue d’une contre-offensive ultérieure, et Suez, pour maintenir ouverte la méditerranée. Le général Gort l’entend parfaitement et contre-attaque : les dernières unités Italiennes à l’est du Nil sont balayées, Alexandrie est en vue. Une offensive qui vient deux semaines trop tard : lancée plus tôt, le ravitaillement d’Alexandrie n’aurait pas pu être coupé comme il l’a été. En attendant, Gort et Graziani, chacun d’un côté du Nil, se regarde en frères ennemis. Un Afrikacorps viendra t-il assurer la conquête de l’Egypte ? Déjà en effet, des troupes quittent l’Espagne, mais elles s’arrêtent en Hongrie et en Autriche. Les Balkans vont-ils s’enflammer à leur tour ?
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