[Danton]

Overlord

Les flottes Anglo-Saxonnes quittent à nouveau leurs bases d’Angleterre et, cette fois, surgissent le long des côtes Françaises : Sie Komen ! « On commence à avoir l’habitude : ils débarquent, ils prennent une raclée puis ils rembarquent piteusement en criant victoire tels un Marseillais vaincu en GPO » affirment les généraux Italiens. Des renforts aériens partent cependant immédiatement renforcer le front français, sait-on jamais. Sage décision, l’aviation alliée prend à son tour les airs et de sauvages batailles commencent : les parachutistes Américains sont repoussés, mais les Anglais sautent avec succès au sud de Cherbourg. Et des milliers de fantassins débarquent en hurlant : l’opération Overlord a commencé et mobilise des moyens bien supérieurs à tout ce que les Alliés ont jadis mobilisés lors de leurs tentatives d’invasion précédentes.

En Normandie, les Anglais sont à l’honneur : Alexander prend Cherbourg d’assaut, les Marines débarquent plus à l’Est. Les Américains, menés par Mac Arthur, retournent eux en Bretagne et s’emparent déjà d’un port majeur : Brest.



Badoglio contre-attaque immédiatement les parachutistes Anglais qui bloquent l’accès vers la Normandie, mais ceux-ci reçoivent le soutien des bombardiers Alliés : qu’à cela ne tienne, ils sont balayés et les panzers atteignent enfin les plages de Normandie, mais déjà l’avance des alliés se poursuit : Mac Arthur s’empare de Lorient, Alexander avance en Normandie. La Wehrmacht fait venir des renforts de partout et les Panzers se ruent vers les plages Normandes : une fois encore, les bombardiers Anglais se jouent des chasseurs de la Luftwaffe et apportent un vital soutien défensif, qui a tant fait défaut aux alliés lors de leurs débarquements en Espagne. Et les Marines Britanniques résistent, des centaines de carcasses de blindés Italiens et Allemands sont abandonnés sur les plages, la contre-offensive est un sanglant échec (« 3 » aux dés…).

Soutenus par les canons des cuirassés de l’US Navy, les troupes Américaines poursuivent leur avance au sud de Brest, tandis que des centaines de blindés débarquent en Bretagne et en Normandie : la deuxième vague est désormais à terre. On raconte que deux autres sont prêtes à déferler, stationnées pour le moment dans les ports Britanniques… Des troupes quittent le front de l’Est pour colmater la brèche de Normandie et la flotte Italienne, lourdement couverte par l’aviation, surgit au large de Brest : la forteresse Europe est menacée ! Un bref engagement avec l’US Navy n’apporte cependant aucun résultat et les anglo-Saxons repartent à l’assaut : ils s’emparent de Saint-Malo et opèrent ainsi la jonction entre les troupes Américaines de Bretagne et Britanniques de Normandie.

La situation est jugée critique à Berlin et l’on prend la décision d’envoyer le général Kleist, qui a si brillamment repoussé l’invasion alliée en Espagne, renforcer les généraux Italiens Cavallero et Badoglio. A peine arrivé, Kleist apprend l’étonnante nouvelle : Badoglio et ses blindés ont été écrasés par une offensive conjointe Anglo-Américaine. Cette nouvelle défaite scelle les derniers et déjà minces espoirs de repousser les alliés à la mer. Ils sont donc là, soit, mais ils n’en bougeront plus ! Une nouvelle avancée des blindés Canadiens confirme à Berlin que, cette fois, l’invasion est plutôt sérieuse…