[Danton]

La guerre du Pacifique


L’aviation Japonaise bombarde Harbin et Chungking puis repousse avec succès les bombardiers Russes au-dessus de Changchun, où Terauchi coordonne les opérations. Un seul mot d’ordre, tenir le terrain coûte que coûte. Le 6 mai, à l’aube, c’est l’assaut : des dizaines de milliers de fantassins et des centaines de blindés, soutenus par l’artillerie et l’aviation. Joukov a reçu des moyens considérables pour percer (offensive chit) et il les utilise avec brio : le Songhua est franchi. La riposte vient de Chine : le général Morisson ordonne l’assaut contre Chungking, désormais entièrement encerclée. Après de sanglants combats de rue, la capitale des nationalistes chinois est prise d’assaut ! Seule Urumchi reste entre leurs mains, soutenue à bout de bras par les envois de ressources britanniques.

Ce triomphe pour l’Armée Impérial ne peut cependant éclipser la situation désastreuse en Manchourie : les T-34 se ruent dans les plaines et bousculent les débris de l’armée du Kwantung. Le fleuve Lia He est atteint par les avants-gardes de l’Armée Rouge, qui lorgne désormais sur la Chine même. Faute de moyens, Terauchi ne peut contre-attaque et se retranche dans Mukden : la grande ville offre quelques avantages, mais cela sera t-il suffisant quand ni les montagnes de Manchourie ni le grand fleuve Songhua n’ont pu stopper les Soviétiques ? La seule solution se trouve peut-être en Chine : le général Umezu bouscule les communistes dans les montagnes et atteint les faubourgs de Lan-Chow, où s’est retranché Mao !

La course contre la montre reprend et les Soviétiques relancent un violent assaut : Mukden tombe, Terauchi est massacré et la Corée est envahie ! Tokyo n’a plus le choix et doit envoyer en urgence des renforts à Port-Arthur et à Tien-Tsin, la prise de Chungking a heureusement libéré quelques unités et il faut stopper l’avance de l’armée Rouge avant qu’elle ne menace les lignes de ravitaillement nippones en Chine même ! La marche vers l’ouest n’est cependant pas oubliée : Umezu lance l’assaut contre Lan-Chow pour en terminer avec les communistes chinois. C’est un sanglant désastre…

Le destin est cependant capricieux, et c’est ensuite à l’Armée Rouge de subir un désastre devant Port Arthur. Les ressources de Corée et de Manchourie, le grand port excepté, sont cependant toutes contrôlées désormais par l’URSS. Une unité d’infanterie japonaise débarque en renfort à Port Arthur et une nouvelle vague Soviétique vient se briser lamentablement contre les défenses de la grande ville : le dernier rempart de l’Empire du Soleil Levant contre les hordes rouges ?