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Je précise que les drones aériens sont de plus en plus chers, du fait de leur sophistication extrême. On est loin des premieres grosses maquettes en plastique seulement équipées d'une caméra. Mais il est vrai qu'ils ne sont pas comparables aux machines pilotées : le cout de la formation des équipages et surtout le cout humain de la perte de ceux-ci, fausse toute comparaison.
Il existe une longue tradition dans l'aviation russe de s'appuyer sur les modèles déja existants pour commander des améliorations. Cela n'a pas empéché une impressionante créativité des ingénieurs de l'exURSS, mais il semble que les stratèges soviétiques étaient très attentifs aux délais opérationnels. Peut être faut il y voir la conséquence de la sclérose qui frappait le régime en technologie, comme dans d'autres domaines. Je citerais les sagas du mig 15-19 ; Mig23-27 ; Su 7-17 ; Su 9-11 ; Su 27-37 etc... Les gros programmes franco-francais en matière militaire comme le Rafale et le char Leclerc ont été initiés au milieu des années 80. Ils sorrespondent donc à une doctrine stratégique héritée de la guerre froide. Celle ci est en majeure partie dépassée : actuellement les menaces sur la sécurité nationale sont plus diffuses. Pis la défense des interets nationaux passe par la constitution de groupes de combat réduits, mais extrêment mobiles, disposant non seulement d'une grande puissance de feu, mais surtout d'une capacité de reconnaissance accrue. Outre le coût enorme du Rafale et son délai de mise au point, (le developpement du programme a duré 20 ans) la principale interrogation concerne le retard pris dans les technologies sans-pilotes en France comme en Europe. Au vu de l'inflation des cahiers de charges sur la question, seule une coopération européenne (avec un marché captif attenant) peut permettre de faire face aux défis de la cyber-guerre.
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~EMMERDEUR [n.m.] : Personne qui vous emmerde. Vous en connaissez sûrement une... |
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