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Vieux 25/03/2006, 19h57
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Prince-Electeur du Palatinat
 
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La guerre n'en continuait pas moins, mais une facilité supplémentaire s'ouvrait à l'Empire : les universités avaient développées un nouveau concept d'utilisation de la cavalerie, cette fois-ci avec des armes à feu ! L'innovation ne pouvait sûrement n'être opérationnelle avant une ou deux décennies, mais elle améliorait considérablement la puissance de l'armée allemande à moyen terme. Le siège d'Antium, lui, fut encore disputé uniquement à l'aide de grenadiers et d'artillerie. Les concentrations de forces énormes autour de la ville rendirent la prise de ville d'autant plus facile, les Romains se noyant dans leur propre sang, tentant d'opposer archers et hommes d'armes à nos fusils, en ne déployant que quelques centaines d'arquebusiers primitifs, qui ne parvinrent bien sur pas à renverser la situation !


Les nombreux ouvriers ennemis qui furent capturés servirent à construire des routes reliant les nouvelles villes de l'Empire au noyau septentrional de ce dernier. Les Chinois profitèrent de ce que l'attention mondiale soit fixée sur le conflit germano-romain pour déclarer à la hâte la guerre aux Japonais, qui semble-t-il devenaient une gêne considérable pour les projets de colonisation de Qin Shi Huangdi, qui ne se lassait décidément pas de fonder de nouvelles villes, les unes aussi pitoyables que les autres.
Mais un tournant dans la guerre qui inquiétait von Aasen plus que toute autre était survenu ! Les Romains, aidés par la traitrise des Grecs qui laissaient librement circuler les troupes ennemies sur leur territoire, surgirent des Balkans, et menaçaient directement Rome et Berlin ! Il fallait en finir, maintenant que César avait été chassé d'Europe, pensait von Aasen. La ville de Cumae fut prise malgré de grandes pertes, et immédiatement rasée, car son rayon d'influence empiétait considérablement sur celui de Rome, et la ville en soi était d'un point de vue économique très mal placée. Les habitants furent envoyés travailler dans les forêts de Livonie. César écumait de rage, mais il n'avait d'autre choix que d'accepter les conditions de paix exorbitantes de l'Empire Germanique. Une quantité considérable d'or ainsi qu'un tribut annuel devait être versé aux caisses du trésor, et les Romains n'auraient aucun droit de circulation dans leurs anciennes villes. La paix fut ainsi signée en 1684, mettant fin à la guerre la plus sanglante qu'aie jamais connu ce continent. La position allemande s'en trouvait fortement renforcée, et donnait l'accès à de nouvelles ressources.


La ville de Cologne construisait l'Ermitage, qui apportait un avantage non négligeable en terme de culture, et la science ouvrit le chemin de l'industrialisation : le moteur à vapeur était né ! Les géologues du pays, hommes de grand savoir, découvrirent très rapidement plusieurs gisements de charbon, plus qu'assez pour alimenter les usines pendant des siècles ! Mais l'utilisation de ce matériau était encore limitée, seuls les bourgeois se chauffaient grâce à lui. Cependant, les chercheurs travaillaient dur pour mieux l'intégrer à notre économie. Les Chinois eux continuaient leur guerre, et avaient déjà pris 2 villes japonaises.
von Aasen profita de la période de paix pour faire passer de nouvelles réformes dans le pays. Sa popularité acquise au fil des millénaires lui assura une approbation rapide de tous les concernés, à savoir le peuple entier !


Tandis que Jeanne d'Arc illuminait en sa qualité de prophète la ville de Berlin, von Aasen commençait à avoir un sérieux problème : ses villes n'avaient plus rien à produire ! En effet, l'armée allemande était déjà très nombreuse, il n'y avait plus d'édifice à construire, et la seule solution était d'investir avec beaucoup de pertes cette production dans la recherche ! Il fallait songer à mettre un peu d'activité ici, pensa-t-il ! Et c'est là qu'il se souvint que ses espions en Grèce lui avaient rapporté que l'économie grecque était si désastreuse que même Alexandre-le-militariste avait dû se résoudre à ne pas déployer de nouvelles unités ! Et, chose très étonnante, les villes de Sparte et de Pharsalos n'étaient que moyennement défendues, 4 à 5 régiments obsolètes gardant les murs de la ville. "L'occasion rêvée d'en finir avec les Grecs !" s'écria von Aasen, dont l'agressivité avait considérablement augmentée suite aux parades régulières qui se tenaient à la porte du Brandebourg, le monument commémorant la victoire sur les Grecs et les Romains. Suite à ses ordres, plus d'un million de soldats furent déployés légèrement en retrait de la frontière héllène, pour ne pas éveiller immédiatement les craintes de ses voisins. Une note fort peu diplomatique signalant l'état de guerre arriva à la résidence d'Alexandre en même temps que les premiers tirs d'artillerie dévastèrent Sparte. L'année 1738 vit l'Empire Germanique plonger dans un nouveau conflit ...


L'offensive toucha des Grecs complètement surpris. Le siège de Sparte fut décidé en l'espace d'une année, bien avant qu'Alexandre ait pu entreprendre quoi que ce soit. von Aasen comptait bien garder la ville, mais était décidé à raser Pharsalos, qui était trop exposée à l'influence perse. Malgré cette victoire considérable (Sparte était par son nombre d'habitants la 3e ville de Grèce), il fut décidé d'accélérer la production de la Statue de la liberté à Hambourg. En effet, von Aasen craignait que les Indiens ou les Chinois ne terminent leur chef d'oeuvre avant lui, et le trésor regorgeait d'or. Près de 8400 lingots sommeillaient à la banque nationale de Berlin ! L'emploi de nouveaux ouvriers, l'acheminement et l'achat du matériel coûtait l'équivalent de 2500 lingots. C'était cher, mais le jeu en valait la chandelle. C'est ainsi qu'en même temps que la fin du très court siège de Pharsalos, qui tourna à l'avantage du contingent prussien attaquant, Hambourg termina ce merveilleux bâtiment. La liesse de la population n'avait d'égale que la gloire qui accompagnait ces accomplissements !


Les universités du pays ne chômaient pas non plus, et la découverte de la physique nous permis de constater que de l'uranium pouvait être trouvé près de Hambourg. Les descendants des travailleurs romains, maintenant complètement germanisés, y construisirent une mine, qui apportait des revenus considérables à Hambourg, du fait de l'utilité de ce matériau pour la construction de verres. Mais nos scientifiques pressentaient qu'il pouvait y avoir un autre usage pour cette ressource, et travaillaient avec zèlent à le découvrir. En 1754, la capitale grecque, Athènes, tombait sans grand combat aux mains de la cavalerie allemande. La ville fut conservée, mais von Aasen s'inquiétait des influences culturelles égyptienne et perse dans la région, et il pensa que dès que les rebelles qui barricadaient encore certaines rues seraient vaincus, il faudra investir massivement dans l'infrastructure culturelle. Alexandre suppliait l'Empire Germanique de bien vouloir accepter une paix, mais von Aasen restait dur : il voulait éliminer tout l'Empire Grec ! Bien sur, il n'en souffla mot à qui que ce soit, car cela aurait pu motiver la résistance des villes grecques restantes, au nombre de cinq.


L'Empire Perse donna son accord aux troupes allemandes pour passer leur territoire en vue de débusquer les Grecs, mais se refusa à toute autre coopération. Les villes ennemies furent pillées et rasées une par une, n'offrant qu'une maigre résistance. La seule ville qui échappait momentanément à l'offensive massive de von Aasen était Corinthe, située dans le bassin méditérranéen. Car pour l'atteindre, il aurait fallu construire une flotte de transport à Rome, les Romains refusant que les flottes de l'Atlantique passent le détroit de Gibraltar. Cela peinait von Aasen, qui aurait voulu plutôt continuer de construire marchés et bibliothèques à Rome, mais il s'y résigna. Après une contre-attaque rocambolesque de la garde personnelle d'Alexandre, dirigée par son souverain, la ville tomba sans grandes pertes pour les soldats allemands. La ville fut gardée intacte, car non loin d'elle se trouvait une source de pétrole. Il s'en trouvait également une dans la Mer du Nord, mais les ingénieurs impériaux pressentaient qu'il serait plus facile d'extraire cette ressource sous terre que sous mer. De plus, Corinthe offrait une bonne base pour tenir les villes romaines de la côte africaine en respect. L'annihilation des Grecs, après la campagne couronnée de succès contre les Romains, conférait une influence bien plus importante à von Aasen, désormais traité d'égal à égal par les grandes puissances indienne et chinoise, qui craignaient le courroux de ses armées expérimentées.
Les villes anciennement grecques et romaines, après un court intervalle, furent renommées et germanisées.

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