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Je fais rien pendant deux semaines qu'ils se sentent abandonnés
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Veni, vidi, loosi - Akmar Nibelung |
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En tout cas l'intro est prometteuse , tu place la barre très haut
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on dirait le recit de la premiere journée dans KOH LANTA
![]() rien ne m'enerve plus qu'un AAR de VON aussitot detecté on est accro !
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Sol Invictus LA LIBERTE OU LA MORT |
#4
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#5
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Les éclaireurs du village eurent tôt fait d'observer les alentours immédiats du lieu de résidence de la tribu. Il semblait y avoir un grand potentiel dans cette région, une telle générosité de la nature n'avait de mémoire d'homme jamais été rencontrée lors des longs errements au Nord. Les premières constructions débutèrent rapidement, et bientôt déjà les tours de garde en bois protégaient les habitants soulagés de toutes les attaques d'animaux.
![]() Au fil des années, les reconnaissances multiples finirent par nous faire découvrir une autre tribu sédentaire : les Romains. Leur chef, Gaius Iulius Caesar, semblait pacifique et accueillit les éclaireurs avec tous les honneurs qui leurs étaient dûs, malgré les difficultés évidentes que posaient nos langues différentes. von Aasen était tout d'abord content, mais dès que des messagers lui rapportèrent que les frontières de l'empire romain étaient très proches de celle de notre empire germanique, il se renfrogna un peu. Il était clair que l'entente pouvait durer quelques temps, mais pas éternellement. Il y avait encore de la place et de la nourriture pour tout le monde, mais il est possible qu'un jour, il n'y en ait plus assez pour tout le monde, et là , il y aura la guerre. Mais von Aasen n'était pas homme à porter les armes en haute estime. Il accordait bien plus de valeur au savoir et à la culture. Il se contenta d'ordonner de former un embryon d'armée permanente, tandis que la majorité des efforts fut concentrée sur le projet d'une nouvelle ville, dans les contrées accueillantes de l'Ouest. Grâce aux sacrifices endurés par la population et le très grand nombre de naissances, ce projet put être mené a bien dans les plus brefs délais. Les ressources qui entouraient la nouvelle ville étaient magnifiques, et von Aasen pensa immédiatement à les utiliser pour construire des monuments dont la splendeur éblouirait toute la race humaine. ![]() La fondation de la nouvelle ville amenait des doutes : le Dieu de la montagne pouvait-il encore protéger la tribu des Allemands si ceux-ci s'éloignaient tant de lui ? Le conseil des sages tenta de trouver une solution, et au cours de ses recherches, se rendit compte que la montagne n'avait aucun pouvoir, mais que c'était aux Veda qu'il fallait devoir la chance qui a auréolée notre tribu. Les habitants de Berlin furent tout d'abord réticents à cette vision des choses, mais les Hambourgeois lui firent tout de suite fête. L'hindouisme était né. ![]() Le dernier sursaut du Dieu de la montagne toucha les éclaireurs de la tribu, engagés dans les lointaines contrées de l'Est. Les quelques survivants rapportèrent que c'étaient des ours qui les avaient surpris pendant leur sommeil et les avaient décimés. Trois jours de deuil pour les morts marquèrent l'affection de la tribu pour les plus courageux d'entre ses rangs. ![]() Mais les choses devaient bien continuer, et cet évènement ne fit que rendre les Allemands plus prudents. Ils développaient avec soin leur culture et ne se laissaient pas troubler pas les échos d'une religion d'un peuple éloigné, nommée "bouddhisme". Ils se réjouirent de rencontrer d'autres gens, à la peau singulière et aux yeux bridés, les Mongols. Eux aussi étaient pacifiques et se déclarèrent près à ne point passer la frontière sacrée de notre Empire. Ils amenèrent un livre qui intrigua von Aasen, car il était question de son peuple dans les termes les plus élogieux, et bien qu'il savait que les Romains l'aimaient bien, il ignorait qu'un de leurs grands écrivains l'honore tant. Ce fut une motivation supplémentaire pour promouvoir encore un peu plus la culture du pays, une politique qui était remise en question par des groupes plus bellicistes. ![]() Mais Jules César était furieux. Il fit limoger Tite-Live de son poste d'historien officiel, et ordonna la colonisation des terres ibériques, alors qu'il savait que von Aasen comptait y envoyer prochainement ses hommes. La très riche terre d'Espagne tomba sous la coupe romaine, dont le pouvoir dans cette région se cristallisait autour de la ville d'Antium. Des marchands de la ville de Hambourg prirent l'habitude d'y commercer régulièrement, et la population se montra ouverte vis-à-vis de la croyance allemande de l'hindouisme. Le succès de cette religion fut si fort que bientôt toute la ville pouvait être qualifiée d'hindouiste. Césat, le despote qui gouvernait depuis Rome, n'eut d'autre choix que de proclamer sa conversion, entrainant avec lui tout son Empire. Tant bien que mal, il était forcé d'être plus amical envers l'Empire Germanique, il y aurait eu beaucoup de mouvement dans la plèbe si on leur avait interdit de visiter la ville sainte de Hambourg, où leur religion avait été révélée. ![]() Une fois que les techniques de l'élevage sont maitrisées, les habitants des villes de Hambourg et de Berlin se rendent compte qu'il y a un bon nombre d'animaux qui vivent dans leurs contrées qui pourraient fournir plus que quelques kilos de viande suite à une éreintante chasse. Même des chevaux sont trouvés à proximité des deux villes, ils sont très prisés sur le marché et amènent beaucoup de revenus. Mais les gens riches se déplacent également beaucoup plus rapidement, et toute la classe éduquée de Berlin prend à l'occasion part à des cérémonies hindouistes à Hambourg. La religion finit par les séduire aussi, et grâce à leur influence et leur argent, ils la font connaitre à tout le peuple, de telle sorte que Berlin se convertit également dans sa totalité à l'hindouisme ! L'essort est assez grand pour que le conseil des sages, qui réfléchissait à la notion de clergé, finisse par évoquer la possibilité de construire de grands lieux de culte, ce qui provoquerait un grand bonheur chez les habitants, mais servirait également à promouvoir la culture. Les colons qui ne pouvaient faire de l'Espagne leur nouvelle patrie furent envoyés à l'Est, une région peuplée de forêts et d'animaux pouvant être domestiqués. Il semblait y avoir beaucoup de rénégats et d'exilés dans cette contrée, aussi von Aasen décida-t-il d'envoyer les archers de la ville de Hambourg protéger les colons. L'Empire Germanique était prospère, et ses habitants goutaient avec avidité les joies de la paix. ![]() |
#6
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une caserne et des cochons !
les éléments moteurs de la civilisation germanique sont déja en place ! Félicitations ![]()
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Sol Invictus LA LIBERTE OU LA MORT |
#7
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Comme dit sur le QG (c'est vrai que c'est chiant le double posting
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Avec des romains aussi proches, tu n'auras pas trop le choix pour l'étendre.
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"Le bon général a gagné la bataille avant de l'engager." Sun Tzu, L'art de la guerre |
#9
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La ville de Berlin était désormais assez grande pour pouvoir envoyer des travailleurs améliorer chemins et mines de l'Empire, et la première chose qu'ils firent fut de construire une carrière de pierre entre Berlin et Hambourg, en vue d'utiliser ces ressources qui promettaient merveilles ! Le marbre proche fut également exploité, et les premières villes de la tribu décidément promise à un bel avenir purent achever les plus beaux monuments que l'humanité avait connue jusque là :
![]() La civilisation des terres d'Europe était unanimement reconnue comme la plus développée, et Allemands et Romains se livraient de farouches combats d'influence pour les villages des montagnes alpines, la grande Rome concourant contre les centres de culture hindoue qu'étaient Hambourg et Berlin. L'oracle de Hambourg, une fois installé, décida de récompenser le peuple des Allemands pour lui avoir construit une demeure digne de son nom, et leur donna le choix de leur offrir une technologie que les Dieux leurs destinaient pour un peu plus tard. von Aasen choisit la monarchie, et une fois son choix fait, il oublia instantanément toutes les autres possibilités que l'oracle lui avait donné à choisir. Le système politique de la monarchie ne lui convenait pas, mais du moins eut-il la révélation que les fruits poussant en France pouvait être pressés pour obtenir un breuvage des plus onctueux. Hambourg devint également un centre de distribution de vin très important. ![]() Des générations plus tard, alors que la culture prospérait dans tout l'Empire, von Aasen reçut des nouvelles alarmantes de la part de ses éclaireurs : une tribu sauvage s'était formée dans le Nord, ses ancêtres semblent êtres les criminels que la tribu des Allemands avait chassé de parmi ses rangs, il y a maintenant des milliers d'années. Avec le temps, ils s'étaient regroupés et s'étaient juré de prendre vengeance des frères qui les avaient abandonnés. von Aasen ternit considérablement à l'annonce des effectifs ennemis : des centaines d'archers et des forces considérables de guerriers marchaient sur Munich. L'heure était grave, l'Empire Germanique avait à faire face à la première attaque d'ampleur sur son sol. Les forces ennemis étaient supérieures à tout ce que von Aasen pouvait leur opposer, mais il ne pouvait même pas tout envoyer à Munich, de peur de la réaction des Romains. Plusieurs dizaines d'archers défendaient la ville, des habitants se mirent à disposition pour les alimenter en flèches, ce qui augmenta considérablement leur efficacité. Le gouverneur avait il y a bien des années en sage prévision de dangers ordonné l'édification d'un rempart de pierre, qui constituait un obstacle de taille pour tout attaquant. ![]() La première vague d'attaquants, composée d'archers, s'approcha des murailles et tenta d'atteindre les défenseurs situés en haut de celles-ci. Cette vague fut impitoyablement décimée, la pierre rendait les archers munichois quasiment intouchables, et les attaquants donnaient des cibles excellentes sur les prairies entourant la ville. Il y avait néanmoins eu quelques pertes, et le gouverneur de la ville attendait avec appréhension le choc de la deuxième vague, également constituée d'archers. Le chef de guerre ennemi ne semblait cependant pas être un fin tacticien, ses troupes tentèrent d'attaquer la ville là où la Duna la protégeait. La majeure partie des agresseurs trouva la mort avant d'atteindre la rive Ouest, et c'était soulagés que les défenseurs pouvaient se tourner vers le dernier ennemi, plus faible celui-là : une centaine de guerriers armés de massues. Réitérant l'amateurisme de leurs prédécesseurs, ils passèrent le fleuve, embrassant les flèches des Munichois fatigués. Aucun d'entre eux ne parvint à forcer la porte de la ville. Il était temps de faire le compte des morts : 18 personnes manquaient à l'appel. von Aasen était content et distribua quelques promotions, louant le zèle de ces habitants qui défendaient leur ville avec honneur. La prochaine fois, ces archers sauront apprécier à sa juste mesure leur force, et défendront la ville bien plus âprement. Cette victoire sans précédent fait envoyer un prophète par les Dieux parmis nos terres, et von Aasen lui réserve un accueil qui était, je vous le dis sans éxagérer, divin ! Il portait un message des Dieux, ordonnant qu'on pose une pierre à un endroit qui en vérité était sacré à Hambourg, pour qu'il y advienne un miracle. L'ordre des Dieux fut exécuté, et tandis que la merveille du Parthénon attirait les yeux du monde sur Berlin, le lieu le plus sacré de cette terre accoucha d'un temple fantastique, apparu en une journée sous les yeux médusés des prêtres de la ville ! ![]() Cumae, et même la lointaine Pasargades se convertissent, devant la preuve irréfutable du pouvoir des Dieux ! De nouveaux travailleurs quittent Berlin, et c'est toute la contrée qui s'enfleurit et s'anime. Du blé, des bovins, des cochons, du marbre, de la pierre, des cheveux, des cervidés, tout ce beau monde remplit de vie les marchés des villes allemandes ! L'abondance de produits aussi diversifiés emplit les coeurs de joie, et quelques barbares du Nord sont allègrement repoussés devant Munich, qui, plutôt que de prendre la main tendue par tout un peuple hindouiste, préfère se joindre au judaïsme, une nouvelle religion apparue dans des contrées lointaines. Soit ! Nous sommes tolérants, et accueillons les nouveaux croyants comme les anciens ! Vu que de nouvelles menaces se profilent à l'Est (certaines rumeurs parlent de plus de 400 archers !), le conseil des sages se penchent sur des projets de nouvelles armes, et finissent par découvrir l'utilité du fer . De nouveaux soldats devraient être armés d'armes de ce matériau dans les plus brefs délais, pour la plus grande gloire de notre Empire. Le prophète Mahâvîra nous rejoint, lui aussi envoyé des Dieux, et fait regorger la ville de Berlin d'artisans et de marchands grâce à son aura divine. von Aasen est fier de son peuple. ![]() |
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