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#20
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Glandeurs, je ne suis pas sûr, vu la vitesse à laquelle ils ont bouffé l'Ottoman...
![]() Notre situation en 1494 : Oh, on dirait du marbre ! ![]() En un peu plus de dix ans, notre territoire s'est agrandi, essentiellement de montagnes et de désert. Mais l'avantage, c'est qu'ils recèlent de l'or. Nous espérons que ce dernier remplira un peu nos caisses... ![]() ![]() Notre Doge est un homme avisé, particulièrement compétent dans les domaines militaires et diplomatiques. Il doit réparer les erreurs de son prédécesseur, qui a permi ceci : ![]() En rose, les limites maximales de la ligue jusqu'à il y a peu, et ce pendant 5 malheureuses années. L'appétit du Doge fut bien trop grand pour les maigres capacités de Gênes : au lieu de se contenter des provinces permettant l'exploitation des mines d'or de Sus, il chercha à étendre la ligue sur l'ensemble du Maghreb. Tout en voulant maintenir les mineurs italiens dans cette même ligue, qu'ils quittaient dès que possible. Il y parvint, mais à un coût proprement exorbitant : les caisses génoises se vidèrent de façon alarmante, et le mécontentement des gueux devint tel que les révoltes se multiplièrent. La guerre dura plus de cinq années, il conquit pratiquement tout le Maghreb, fit rentrer temporairement dans les rangs les récalcitrants italiens, permettant à Gênes de demeurer encore au firmament des nations les plus prestigieuses. Notre situation en 1494? Mais c'est du toc ! Eh oui. Nos revenus sont effondrés : les populations au bord de la révolte pendent nos baillis, des armées de paysans affamés ravagent les campagnes, des hérésies voient le jour en Italie du Nord. Le catholicisme n'est pas encore menacé, mais tout concourt à l'instabilité de nos revenus. Nos armées seront sans doute capables de rétablir lentement l'ordre, sous la sage direction de notre Doge actuel. Mais déjà, le Maroc et la Tunisie ont quitté la Ligue sans que l'on puisse réagir. Notre réputation demeure ternie et nos possibilités d'extension pratiquement inexistantes. Face à nous, Venise pavoise : des navires pleins des taxes anatoliennes et balkaniques enrichissent son trésor dans des proportions que Gênes ne peut même pas rêver. Ses conquêtes sur l'infidèle, bien que foudroyantes, n'inquiètent guère les autres nations. Venise maintenant est assez sûre d'elle pour revendiquer notre âme de commerçants : nos possessions séculaires de la mer noire. Nous ne comprenons d'ailleurs pas cette volonté : les populations qui les habitent sont essentiellement gênoises ou géorgiennes, et, plus que tout, le trafic généré par Gênes (pointillés roses) enrichi considérablement Venise à travers la taxe qu'elle nous fait payer pour traverser le détroit du Bosphore (pointillés verts). De même, nos possessions grecques sont indispensables pour la relâche de nos navires de commerce. ![]() Bref, Gênes estime les prétentions Vénitiennes en Mer noire contreproductive et insultantes. Si Gênes osait se montrer aussi désinvolte, elle réclamerait la souveraineté de Trébizonde (hachures jaunes). Enfin, voici une situation de l'Europe et de ses confins : ![]() Les payas marqués d'un carré rouge sont ceux qui se montrent les plus menaçants pour Gênes : - La Horde d'Or, toujours. Sa puissance semble intact depuis près d'un siècle, voire elle a progressé. - Venise, qui n'a jamais daigné considérer Gênes que comme bonne à ramasser les miettes. Enfin, nous nous consolons en sachant que le centre de commerce de Gênes demeure une référence, même pour Venise, et que notre prestige est toujours au firmament. - La Bourgogne : Un pays qui n'a cessé de s'étendre, sans coup férir. Nous prions pour que nos frontières ne deviennent pas trop proches trop tôt... - la Castille : Son extension en méditerranée occidentale et la faiblesse de l'Aragon est un sujet de préoccupation. Sa flotte est sans doute équivalente à la notre. - Le Timouride : nous avons désormais une frontière avec, et ne savons absolument pas quels projets il peut avoir... Pour finir, je citerai le Royaume uni, qui s'est taillé une bel empire. La taille de sa flotte nous est inconnue, mais nous ne doutons pas de sa puissance. Sa proximité des côtes méditerranéennes pourrait compliquer les choses dans un avenir encore indéterminé.
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"Péricliter = tourner autour du clitoris" d'après "Le Dictionnaire de ceux qui ne savent pas" de Ar Sparfell |
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