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Chroniques Autrichiennes 1631 – 1640
Venise, essouflée par sa dernière guerre avec l’empire de la sublime porte ; la France, se préparant à une confrontation avec l’Espagne ; la Pologne, désorganisée par une longue période de régence. L’occasion était trop belle pour ne pas la saisir, de récupérer ce qui nous avait été volée 20 ans plus tôt (Hesse et Nassau). Dés 1630, le projet d’attaque était élaboré, mais c’est en 1631 qu’il démarra. Toute notre armée envahit le duché de Frise. L’empereur avait embauché pour l’occasion, un Pasteur Hollandais, évincé du pouvoir par la confrérie des moines d’Euhutrois, un dénommé Ric Grossach ![]() La campagne fut donc menée tambour battant par Grossach, et rapidement les deux tiers du duché Frison étaient occupés. Alors que les vestiges de l’armée ennemie, faisaient la navette entre la Flandre et Zeelande, c’est le moment que choisit la France, pour voler au secours de son allié. Personne ne lui reprochera de respecter ses engagements, mais était-ce opportun ? Dieu seul le sait. Toujours est-il que cette intervention brisa l’élan de Grossach, et une guerre de position s’instaura, sans que personne ne put savoir jusqu’à quand elle aurait duré. Fort heureusement, l’Espagne, éternel ennemi et rival français, sauta sur l’occasion pour déclarer une guerre qui était déjà imminente, avant l’assaut Autrichien sur Frise. Cerise sur le gâteau, la Sérénissime république de Venise, fort mécontente de l’attitude Française au sujet de la Savoie, se joignit à la fête. Grossach, dans un ultime effort, profita de la confusion et enrôla moults mercenaires, qui délogèrent les français de leurs positions récemment acquises. L’état major Français, devant se couper en trois fronts, jugea bon de jeter l’éponge, laissant à Frise le soin de payer seule, la note. Hesse et Nassau, revenaient dans le giron Autrichien. Messages diplomatiques A Venise Cher ami, nous avons le même objectif : la défense de la chrétienté. Puisse Milan revenir dans le droit chemin de l’église catholique, sous votre autorité. A la France Mon cousin, nos affaires ne s’arrangent décidément pas. Votre politique « pragmatique », comme vous vous plaisez à la qualifier, reste hélas à nos yeux, …nébuleuse. A la digne et fière Angleterre Notre porte vous est toujours ouverte…
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on peut caresser des idéaux sans s'éloigner d'en bas... En France, on n'a ni pétrole, ni idées. Mais on a des taxes... ![]() Dernière modification par vince ; 19/11/2007 à 12h48. |
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