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Chapitre IV. L’opération string
Revigorée, je repars pour les épreuves suivantes : me déguiser en mendiante et duper les gardes de Maître Nathan. Je chope un mendiant et lui offre généreusement dix pièces d’or pour ses haillons. L’immonde refuse, il veut voir mes seins d’abord et n’en démords pas. Tous des porcs ![]() Alicia « Arrière, infâme, c’est là propriété personnelle que je réserve exclusivement à la douce Pia ![]() Résultat, pas de haillons ![]() ![]() ![]() Bon, tant pis, je procède autrement : institut de beauté, robe du soir éclatante et temporaire oubli du dégoût que ce tailleur masculin, donc pervers, m’inspire. Mon sourire le plus radieux suffit amplement, il se met au travail avec ardeur et rapidité : c’est qu’il attend la récompense promise le bougre ! Le vêtement terminé, je lui tape sur la tête et file sans demander mon reste ![]() La garde privée de Maître Nathan se laisse duper par mon habile déguisement ( je me suis bien salie avec de la cendre préalablement, sans parler des bières renversées sur mes nouveaux vêtements) ![]() Amusé, Maître Nathan, au courant de tout semblerait-il, me rappelle qu’il y a comme un tableau dérobé de mon illustre personne qui me pend au nez. Très juste, il est temps d’aller le récupérer. Je pars donc demander poliment aux gardes Dorniens de me laisser entrer dans leur complexe administratif fortifié où ils stockent les objets illégaux récupérés. Les rustres refusent grossièrement, mais mon manège n’est pas passé inaperçu et un magicien me contacte : il peut me téléporter à l’intérieur, mais contre 250 pièces d’or. Vu que je ne dispose pas de la somme ![]() ![]() Payé, le magicien me téléporte à l’intérieur et pour sortir, ben j’improviserai ![]() ![]() ![]() Ah mais, le temps passe et je dois encore sortir d’ici : l’opération string continue ![]() ![]() (ouais ben, l’air de rien, ce n’était pas idiot : on fait beaucoup moins de bruit en string qu’en armure ![]() De pièce en pièce, je me faufile, mais sans jamais trouver de sortie discrète. Dans l’une d’elle, une jeune servante, qui devine aussitôt que je n’ai rien à faire ici : Jeune servante « Jamais les Dorniens n’autoriseraient une femme à circuler ainsi dans leur antre ! » Alicia « Ouais, ouais, et mon épée, elle est pas belle ? Bon, me sortir d’ici tu vas ! » Jeune servante « Je vais surtout hurler pour appeler les gardes je crois. Mais si tu me remets tout ce que tu as dérobé ici, je te fais sortir : il me suffira de te faire passer pour une collègue » Alicia « Quoi ? Abandonner ma nouvelle collection de strings ? Jamais ![]() Et pan, grand coup sur la tête pour assommer l’impudente ![]() A suivre ![]() |
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