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Vieux 02/07/2007, 14h44
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Chroniques Autrichiennes 1453-1465



"Non non non, l’archiduc il est pas mort !! Non non non, l’archiduc il est pas mort !! Car il bande encore !! Car il bande encore !!!"



Telle était la chanson à la mode, à la cour de Vienne, il est vrai animée par un bande de joyeux drilles, spécialement convoquée pour le 56e anniversaire de l’Archiduc(et empereur) Ladislas Postumus.



Après un bonne quinzaine de jours d’orgies en tous genres, il fallut non sans mal se ré-atteler à la tache de direction de l’archiduché. Et quoi de mieux qu’une bonne petite guerre pour se remettre dans le bain ? Ca tombait bien, l’alliance fraîchement créée avec la bohème voisine était mise à l’épreuve. Au menu : du Saxon. En deux temps, trois mouvements ( en fait 2 bonnes années…), ces gueux étaient vassalisés, tout comme leurs bouffons de Halle-Magdebourg (Anhalt). Deux années sans fêter dignement l’anniversaire de l’archiduc… quelle frustration (bon faut dire, on avait fait fort la dernière fois).



En 1460 (environ… en fait on ne sait plus, les scribes étaient tous imbibés de shnaps), une missive de notre province de Fribourg(Breisgau) faisait état de difficultés d’approvisionnement (Non, pas en shnaps… !!! m’enfin??? )… en bière.

Cette province isolée du reste du royaume posait problème. Un tel manque en matière liquide, risquait de provoquer des révoltes, voire une sécession. Une campagne envers la Suisse était donc envisagée. Objectif : capturer la province adjacante pour relier le duché à la province orpheline et déshydratée. On tacha d’évaluer les effectifs adverses, et l’archiduc contacta le gouverneur, Petrus Von Vulla :

« Ouuuuuuiiiiii….eh bieeeennnn, ici à Breisgau, nous faisons face à environ, 9000 soldats helvétiques, dont 1000 cavaliers… commandés par le suisse d’origine bulgo-finlando-allémanique, Tchernieniy Aleksykov, un capitaine, ma fooiii…d’uuunnn fort beau gabarit ! »

Il nous fallut du coup emmener nos plus vaillants cavaliers, pour emporter la décision (beh oui, on n'a pas d'éléphants hélas.. parait que c'est pratique dans les alpes).


1463 (environ..en fait on ne sait plus, les scribes en étaient à leur 5e cirrhose), l’archiduc se prit colère contre le petit voisin de Salzbourg, qui malgré moults dons de bariques en tous genres, refusaient obstinément une alliance militaire. Dipo-Vassalisation, on osait du coup même pas y penser(on n’ était pas assez bien pour eux qu’ils disaient… non mais comment qu’il se la pêtent, ceux-là ??). C’est alors que miraculeusement, un casus belli tomba du ciel. Une distillerie impériale avait fait l’objet d’une malveillance (Za-bo-ta-cheuu !!) et nos services secrets eurent tôt fait de faire porter le chapeau à nos pompeux voisins. Et Hop !! on entre dans Salzbourg( au son des « Jai deux Amouuuuuurrrsss : le Whisky et Salzbououuurggg ») où seul l’archevèque tenta de nous bloquer le passage... On ne retrouva que ses sandales…



Hélas cette affaire remonta jusqu’à la Curie de Rome, et l’archiduc eut droit à des remontrances de sa sainteté en personne. Il fallait faire pénitence(sobriété pendant 1 semaine, quel calvaire), et si possible retourner dans les bonnes grâce du pape (on est l’empereur quand même !!). Un pot de vin(c’est le cas de le dire) fut versé au cardinal espagnol (dont le penchant pour la bouteille était connus de tous), et Hop !! nous voila conseiller officiel du Pape !!





Diplomatie of..hips..ficielle :



A Venise : Santé !!



A la France : on nous vante les mérites de votre vinasse. Pouvez-vous nous envoyer quelques échantillons ? Sinon, nos vœux vous accompagnent pour vos campagnes contre la bourgogne et la Castille



A l’Angleterre : Mon ami, prenez soin de vous. Nous vous envoyons quelques bariques de bromure pour contenir la libido de Lord Buckingham.



A la Castille : Désolé pour votre cardinal. On l’a pas fait exprès. Vous êtes toujours le bienvenu à Vienne. Prenez garde, la France arrive !! On vous meuble un palais d’hiver.



A la Suède : Tenez bon !!!



A la Pologne : euh… rien.
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Vieux 02/07/2007, 20h51
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Chroniques du Royaume de Pologne

C'est en l'an de grâce 1453 que Kazimierz IV, roi de Pologne et prince de Lituanie me confia a moi, Jan Leazewsk le titre d'archiduc de Pologne en charge des affaires polonaise.

La Pologne était alors un petit royaume d'europe centrale. Loin de la richesse de nos voisins d'occident les revenus tirés des terres polonaise sont maigres. Seuls la cavalerie Polonaise est reputée par delà nos frontières. Ces fiers chevaliers, défenseur du Christ mandaté pour évangelisé les terres d'Orient et défaire l'héresie Orthodox et les impies Musulman forment un rempart invincible lorsqu'ils sont sur le champs de bataille.

Le destin de la Pologne est d'être un grand royaume, mais tout grand royaume doit disposer d'un accés a la mer. Malheuresement au sud le Khanat de Crimée sous protection de la horde d'Or reste toujours un énemis de taille a abattre. Sans compter que l'Empire des Ottomans qui a porté la guerre jusque chez nos voisins Hongrois veille sur cette partie du monde. La seule solution residait alors a reprendre les terres que les chevaliers Teutoniques nous ont volés.



Voici une carte du nord de la Pologne et des territoires Teutoniques longeant la baltique.
L'armée est renforcée petit a petit, a la hauteur de nos faibles moyens, et seuls la révolte des Ruthènes en 1454 puis en 1457 viens troubler la quietude et le calme en Pologne.

En 1458 le grand commandeur Teutonique va prendre une décision qui coutera trés cher a son cher ordre. Il décide d'attaquer la principauté de Pskov dans le grand Nord, ce faisant les grandes armées qui étaient massés a la frontière Polonaise remontent vers le Nord en diréction de ce nouvel énemis.

Le moment était revé pour intervenir, et la guerre fut déclarée. Rapidement nos armées prennent position des terres séparant la Pologne de la baltique, et remontent vers la capitale. La Lituanie, royaume soeur nous suis dans cette guerre et envois ses armées au centre de l'ordre.



Rapidement nous prenons l'avantage et la guerre n'est dés lors plus qu'une formalitée. Les armées de l'ordre sont diserpsées et vont de déroute en déroute. Tout les provinces tombent les unes aprés les autres et le commandeur acculés est obligé de signer l'offre de paix que nous lui faisons.

Varmia et Danzig iront a la Pologne, offrant ainsi un large debouché sur la Baltique, la Lituanie héritera de Memel et du Courlande. L'ordre divisié en deux ne sera désormait plus une menace, mais a l'ouest et au sud grandissent des enemis bien plus redoutables..

Le roi m'a par ailleurs chargé de délivrer plusieurs messages dans ces chroniques :

- Au duc d'Autriche : Votre alliance avec la Bohème est bien menaçante, de même que votre absence de remarques vis a vis de la Pologne qui forme pourtant la marche Orientale du Saint Empire, le protegeant des invasions des barbare de l'Est.

- Au roi de France : L'influence Française en europe est forte et même a la cour de Pologne nous pouvons croiser des marchands et des artistes Francs. Nous aimerions connaitre un peu mieux ce brillant royaume.

- Au Sultan Ottoman : Votre déclaration de ne pas vouloir vous étendre en Hongrie a était trés appreciée en Pologne, mais nous surveillons attentivement l'évolution des choses. L'avancée des mahometans a notre porte ne peut être tolérer.

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Vieux 02/07/2007, 21h33
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Réponses diplomatiques françaises :



A notre ancien adversaire et cousin, le roi d'angleterre : sachez qu'aucun prince dans ce monde n'a la légitimité, l'autorité ou le pouvoir de nous dicter notre politique intérieure et/ou extérieure. De ce fait, nos frontières, et leur possible évolution, ne regarde que nous et nous seul. Que diriez vous si je vous avertissais de ne pas modifier vos frontières sur votre île ? Mis à part cette faute diplomatique de votre part, nous sommes satisfait de la paix entre nos deux royaumes.

A l'empereur du Saint Empire Romain Germanique : nous sommes heureux de voir que vos affaires se portent bien, ainsi que votre santé malgré votre train de vie......arrosé. Nous espérons et soutenons l'empereur dans sa politique de défense de la Chrétienté. Toutefois, cette politique ou une autre, ne justifierai en rien la disparition d'Etats indépendants allemands. Sachez que votre attaque contre la Suisse pendant notre maladie (absence IRL) ne va pas vraiment dans le sens d'un resserement des liens entre nos deux maisons. C'est malgré nous que nous sommes contraint de vous prévenir que la Suisse est dorénavant sous notre protection. Toutefois, comme vos raisons étaient peut être légitimes (nous les ignorons. HRP : je peux pas considérer au 15e siècle le rattachement de terres isolées comme une raison d'époque c'est pour ça que je dis ça) nous souhaitons maintenir le contact et vous offrons gracieusement ces 2 caisses du meilleur vin de notre royaume.

A notre cousin, le roi de Pologne : c'est toujours avec plaisir que les hommes de mon royaume oeuvrent à l'essor du vôtre ou servent dans votre maison. Nous louons votre vigilance vis à vis de ces Infidèles pourfendeurs de femmes et d'enfants. Sachez que votre ambassadeur a très bien été reçu et jouit d'une bonne place lors de mes interventions.

A notre féal, le duc de Bourgogne : ce n'est pas sans une certaine surprise que j'ai appris que vous aviez escompter aggrandir votre duché en terre d'Empire par la force et contre notre vouloir. Sachez, mon amé féal, que profitez de ma maladie pour passer outre mon autorité et mettre en péril l'honneur de ma maison dans le Saint Empire Romain Germanique est un grave crime contre moi, contre l'Etat. Osez prétendre que vous agissiez avec ma bénédiction n'est pas digne de mon sang ni d'un prince. En conséquence de quoi, je vous somme et commande de mettre immédiatement fin à vos entreprises belliqueuses, de restituer aux ducs, barons et comtes les terres usurpées par la force et qui ne vous ont pas été transmises par héritage ou don de ma personne. Je vous prie d'agir en toute diligence et de prendre garde de ne pas aller contre ma volonté car ainsi est mon plaisir.
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Dernière modification par lemarseillais ; 02/07/2007 à 21h40.
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Vieux 02/07/2007, 22h37
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Portugal 1453- 1465





La route des Epices.



La politique Portuguaise en 1453


Le budget de départ


Choisir ses conseillers en début de partie : pire qu'un départ de formule 1

Les expéditions pour trouver la route des Epices sont lançées mais déjà les difficultés commencent, car Alfonso V (6/5/5), qui n’était pas un très bon monarque, était tout de même meilleur que la Régence(4/3/3) qui suit sa mort en décembre 1459.

Les explorateurs sont en mer, longeant l’Afrique. Le 1er point d’ancrage est l’île de Madeire, puis l’île du Cap Vert, puis beaucoup plus loin à l’est, une île baptisée Fernando Po.
Tout se déroule comme prévu jusqu’à ce que Bartolomeu Dias, cherchant à s’éloigner des rives africaines, et profiter des alizés de l’atlantique sud , essuie une tempête d’une extrême violence au large du Cap Vert.

Il découvre une terre nouvelle, celle là même qui semble être indiquée sur la carte de Piri Rei.
Ces terres se trouvent être très riches, et les premiers efforts de colonisations seront fait à Pernambouco, qui deviendra la 1ère ville coloniale.


Pernambuc, symbole du renouveau portuguais


Joao II (5/3/4), roi chétif et peu enclin à diriger, règnera à peine plus de 2 ans, de décembre 59 à février 62, avant de mourrir d’une fièvre étrange sans doute rapportée des expéditions d’Afrique ou du nouveau monde.

Ainsi, de 1456 à 1462, l’administration dont j’ai besoin pour coloniser aura été particulièrement nulle. J’ai donc concentré mes efforts sur quelques colonies accueillantes, notamment en Afrique du Sud, en attendant un monarque plus compétent.


Un lieu bien accueillant...




Des colonies éparses en amérique du sud



Le budget du royaume très faible ne donne droit ni à l’erreur, ni aux extravagances, et malgré la pression des royaumes coloniaux concurrents, je rechigne encore à engager le combat avec le richissime Empire Inca, nouvellement découvert, et ainsi passer d’une logique marchande à une logique de conquête. Il est encore trop tôt…



En 1462, Alfonso VI (7/7/5) monte sur le trône.

Une politique de colonisation plus audacieuse va pouvoir être mise en place, d’autant que Bartolomeu Dias vient de réussir son expédition aux Indes. Pendant ce temps, Caetano Dias au sud, et Teodosio de Sousa au nord continuent d’explorer les immenses terres de l’ouest.



En Europe, les choses semblent plutôt calmes. La Castille est allée s’emparer d’un immense royaume, celui des Aztèques, et d’ailleurs à cette occasion nous n’avons pas suivit notre allié de peur que la guerre ne fusse trop longue, et ne nuise au commerce.

Mais peu de temps après, je m’embarquais dans une autre guerre, avec l’Angleterre et contre l’alliance bourguignonne. Pur prétexte au départ pour imposer des impôts de guerre et accélérer la colonisation, je pourrais peut-être le regretter car l’ennemi est puissant, et le Portugal absolument pas préparé à la guerre.


Pour la plaisir, une carte d'Europe en 1465
__________________
Un AAR de Axis and Allies en jeu de plateaux:
http://www.franconaute.org/forum/showthread.php?t=5248
Un AAR sur Tide of Iron :
http://www.strategikon.info/forum2/v...ic.php?t=15706
Un AAR sur Europe Engulfed :
http://www.franconaute.org/forum/sho...577#post142577

Dernière modification par ciirse ; 02/07/2007 à 22h53.
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Vieux 03/07/2007, 12h06
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Chroniques Ottomanes

La pacification des Balkans

Après la chute de Byzance, il restait une lourde tâche au Sultan.
Il fallait pacifier l'Ouest de l'empire ou les Principauté
Chrétiennes de Serbie, de Transylvanie s'agitaient aidée par
le Roi de Hongrie.

Le Sultan entra en Force sur le terre Serbe et pris le commandement
de l'Assaut sur Belgrad qui tomba en quelques jours devant la Puissance
Ottomane. La Serbie fut vassalisée de force et le Prince Serbe reconnu
l'autorité du Sultan. Les batailles qui suivirent furent plus difficiles
pour le Sultan et ses troupes les terrains montagneux de Transylvanie
et János Hunyadi le redoutable général Hongrois obligèrent le Sultan à de
nombreux aller et retour afin de contrer les Pugnaces forces Hongroises.


Le siège de Belgrade

Néanmoins, en 1457, et après plusieurs défaites consécutives, le Prince de
Transylvanie rejeta la Suzeraineté Hongroise. Il n'en fallu pas plus au
Souverain Hongrois dont la Capitale était tenue par le Sultan, il sorti de la
guerre par une paix blanche et un profond respect réciproque avec son adversaire
turque. Le Prince fou de Transylvanie ne pu alors que pleurer sur les restes
de son armée détruite dans la province de Banat avant de perdre définitivement
la tête par le Sabre du Sultan. Son Frère fut installé sur le Trône et la
Transylvanie devint a son tour vassal de l'Ottoman.

A la mort de Mehmet II, son second fils, Ahmet I, monta sur le Trône Ottoman.
Le fils de Memhmet s'il était moins porté sur l'art de la guerre que son père
n'en était moins un redoutable diplomate et un Musulman très pratiquant.
Les première années de son rêgne virent apparaître au sein de l'Empire l'idée
selon laquelle l'Islam devait prédominer et les premières campagne eurent lieu
avec peu de succès auprès des minorité Albanaise de la péninsule Greque.
Ahmet continua l'ouvre de pacification des Principautés Belliqueuses entourant
l'Empire.

Il conitnua les opérations guerrières guerre contre les principauté de Karaman et
Dulakir et en 1459 ces 2 principauté reconnaissaient la Suzeraineté du Sultan
Ottoman et perdaient chacune la moitié de leur possession Anatoliennes.
Aussitôt cette affaire conclue, Ahmet profita du désordre au sein de l'Alliance
balkanique des Chevaliers De L'Hopital pour fondre sur les Principauté Chrétiennes
qui avaient accueilli les descendant des Despotes Byzantins.

En moins d'une année, l'Albanie et les Chevalier de l'Hopital entraient dans le giron
Ottoman par la force ainsi que les Iles Ionniennes fraichement annexées par le Duché
d'Athène.

L'An 1460 vit ainsi s'imposer sur les régions exangues de Grêce et l'Anatolie la Paix
Ottomane. Ahmet s'attelant durant les 5 années suivante à construire un Empire solide
capable de résister au poid du temps.
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Vieux 07/07/2007, 23h45
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Chroniques Anglaises 1466- 1474



Suite à d’habile manœuvres diplomatiques , l’Angleterre, via ses cardinaux, prend le contrôle de la Curie Romaine, et c’est par le biais de celle-ci qu’elle envoi une légitime proposition de paix blanche à la Bourgogne : deux nations chrétiennes ne peuvent ainsi continuer à se faire la guerre pour des raisons aussi futiles que le pucelage de la belle Hélène . Las, le Duc de Bourgogne refuse d’entendre raison et calomnie grossièrement le Roi d’Angleterre. Puisque c’est ainsi, nous le faisons excommunier .


Malheureusement, le scélérat pervers, loin de devenir plus raisonnable, poursuit alors toujours plus loin sa folie : non seulement il recrute des dizaines de milliers de soldats, mais en plus il ne cesse de construire des navires de guerre . Sur les côtes de Hollande, ceux-ci poussent comme des petits pains et la menace se fait toujours plus grande. Il faut finalement se rendre à l’évidence : le Duc de Bourgogne est tellement fou qu’il prépare une invasion de l’Angleterre , uniquement pour capturer le Duc de Buckingam.



La marine de guerre Anglaise est rassemblée et part affronter les Bourguignons qui se concentrent dans la manche : la bataille est violente et acharnée. Des centaines d’hommes périssent ce jour là, tout cela pour les beaux yeux de la belle Hélène…






La flotte de Bourgogne est écrasée , mais le Duc refuse toujours la paix et mobilise à nouveau : l’Amirauté devra remettre les couverts en 1469, écrasant une nouvelle fois la flotte de Bourgogne mais non sans y laisser des plumes…

Excédé de voir les fonds Royaux mobilisés pour développer la flotte nécessaire pour contrer celle de Bourgogne, Lord Macbeth décide de se rappeler au bon souvenir de Londres en attaquant les Iroquois d’Amérique. Le rude Ecossais et ses frères balayent les sauvages, qui sont annexés pour la plus grande gloire du Royaume d’Angleterre.


Mais le peuple gronde et des révoltes éclatent : la guerre de Troie n’a que trop durée ! La flotte part établir le blocus total des ports de Bourgogne, mais le Duc fou refuse toujours de négocier la paix . Enfin, en 1471, la France attaque ce royaume si pénible et le déferlement des chevaliers Français est comme un coup de massue pour le Duc fou, qui redevient brièvement lucide et offre enfin la paix blanche à l’Angleterre. 7 longues années de guerre pour la belle Hélène, il était vraiment plus que temps d’en terminer.


Pendant que France et Bourgogne s’étripent joyeusement, l’Angleterre panse ses lourdes plaies et se demande qui elle pourrait bien excommunier maintenant…




Déclarations diplomatiques



Au Portugal. Cher ami, votre alliance fut tel un baume guérisseur pour notre cœur meurtri mais néanmoins aimant.


A la Castille. Mon pauvre ami, mais avec qui donc pensez-vous faire la course ? Votre boulimie sans limite apaise t-elle au moins votre sommeil agité ? Si non, à quoi bon toutes ces conquêtes qui foulent aux pieds les droits humains les plus sacrés ? Reprenez-vous que diable, le Très Haut vous regarde et vous juge !


A l’Empire Ottoman. Nous louons votre pacifisme, continuez ainsi sans quoi nous décréterons une croisade sainte contre vous .


A la Suède. La tête hors de l’eau, enfin, cela vous rendra peut-être l’usage de la parole.


A l’Autriche tant aimée. Santé !


A la France. Vos dernières propositions au sujet de Calais nous ont faire rire aux éclats . Reprenez-vous enfin et n’oubliez pas ceci : la Bourgogne n’a pas pu nous vaincre, la France n’a pas pu vaincre la Bourgogne, donc la France ne pourra pas nous vaincre .


A la Bourgogne. Misérable excommunié bâtard, l’heure de votre châtiment viendra et la belle Hélène sera amenée à Londres .

Dernière modification par Danton ; 07/07/2007 à 23h51.
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Vieux 09/07/2007, 12h26
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Histoire de France (1466 - 1474)

Cinq ans ! Cinq longues années s'écoulèrent avant que le jeune roi, Louis XI, monte sur le trône. La peur avait été grande dans le royaume de que le prince souffre souffre du même mal que son gand-père et que son père. En effet, le souvenir de la folie de Charles VI était encore bien présent dans les esprit, encore plus les malheurs que cela avait permis. Aussi, lorsque le roi Charles VII, après seulement quelques mois de règne, connu le même mal, le peuple redouta le pire. Beaucoup pensèrent que Dieu ne faisait que punir le royaume pour ses péchés. Viscéralement attaché à leur souverain, la maladie du roi ne pouvait qu'augurer une horizon noire à la France. Les Français ne furent sans doute jamais aussi pratiquant et aussi inquiet de leur avenir.

C'est pourquoi l'arrivée du jeune roi Louis XI était tant attendu. Pendant toute son enfance il n'avait montré aucun signe de ce fléau qui semble s'acharner sur la dynastie royale. Son grand-père, Charles VI, n'avait eu sa première crise qu'à 24 ans ; son père a 19 ans. Personne n'était donc rassuré qu'en, à l'âge de 13 ans, Louis XI était couronné en 1470. C'est avec une certaine anxiété latente que le peuple suive la vie de leur roi. Priant chaque jour que Dieu fait pour que le Seigneur accorde son pardon au royaume et épargne leur roi. Depuis ce jour quatre année se sont écoulées sans la moindre alerte.

Le jeune Louis apprend au fur et à mesure son métier de roi. Conseillé par le sage comte de Luynes, déjà au service de la monarchie au temps de Charles VII, il s'efforce de gommer les dernières années où l'absence d'une autorité souveraine s'est faite sentir. C'est dans cet esprit que le roi, en 1470, somme son oncle le duc de Bourgogne de s'acquitter de ses erreurs et de relâcher les ducs, barons et comtes emprisonnés en les restituant dans leur honneur et dans leurs biens. Pour réponse, le duc s'enferma dans ses terres et leva des troupes.

Le jeune roi allait très vite apprendre ce qu'était l'art de la guerre mais aussi combien son issue est aléatoire et peut être périlleuse. Se pensant fort de son armée de 25000 hommes à pieds et 20000 cavaliers, Louis XI entra en guerre contre la Bourgogne, alliée à la Lorraine, la Cologne et Trêves. Dans les premiers temps, la déesse Guerre semblait avoir fait de la cause française la sienne. Très vite la Lorraine fut acculé à une paix blanche, le roi n'avait aucun grief contre ce seigneur. Déjà les terres françaises bourguignonnes étaient tombées sous la contrôle des armées françaises et la Picardie, Valenciennes et l'Artois étaient en état de siège.
Hélas, les armées royales s'épuisaient petit à petit alors que celle de l'ennemi ne faisait que gonfler et revenir toujours plus forte en homme. Surtout, le commandement bourguignon était sans commune mesure meilleur que celui français. De fait, ils multiplièrent les exploits en infériorité numérique, là où les troupes françaises à deux contre un perdaient une fois sur deux.
Très vite, plus de 50000 soldats bourguignons faisaient face aux armées royales. Le roi entreprit alors un important effort qui greva lourdement l'économie du royaume (+2 en infla). Pendant que 10000 hommes à pieds étaient démobilisés ou regroupés avec d'autres pour reformer des corps entier, 10000 cavaliers supplémentaires furent levés et équipés aux frais du roi (on avait en effet dû faire appel aux jeunes nobliaux ayant fait leurs armes mais n'ayant les moyens de se payer l'équipement du chevalier).
Rien n'y fit inexorablement, progressivement, le commandement bourguignon redressait la situation. Déjà la Champagne et Caux étaient tombés, les armées royales ne faisant plus que défendre au Nord du royaume. La guerre durait depuis plus de trois ans.

Conscient des souffrances de son peuple et des risques qu'il coure, le jeune roi décide alors d'accepter la paix blanche proposée par le duc. Un constat s'imposait : les armées du duc de Bourgogne ne sont plus celles d'un simple duc mais bien celle d'un empereur (le duc est empereur depuis les années 1460).



Déclaration :

- A la reinette d'Angleterre : Vous feriez mieux de sérieusement réfléchir à ma proposition plus qu'honorable pour Calais. Sachez que je ne payerais pas pour retrouver la possession de ma terre.

- A l'archiduc : Méfiez vous de la Bourgogne !

- Au doge : Nous ne comprenons toujours pas pourquoi vous avez voulu nuire à nos bonnes relations. Prendre le Roussillon, une terre française que nous avons publiquement réclamé, a suscité énormément d'interrogation à la cour. Déjà que votre politique annexioniste suscite quelques mécontentements, nous avons très mal pris la proposition que vous nous avez faîtes.

- Au roi de Castille : C'est avec tristesse que nous avons constaté que la cupidité est un trait de votre personnalité. Vous semblez penser que le nouveau monde vous appartient. Vos conquêtes brutales et indignes d'un chrétien ont jeté le trouble dans les colonies d'amérique. Puisque la raison semble aussi vous échapper, puisque vous semblez apprécier les coups sournois (en vous goinfrant quand ceux qui pourraient réagir sont occupés ailleurs), nous n'hésiterons pas à utiliser les mêmes armes que vous. Cela vous apprendra peut être qu'on ne peut montrer patte blanche d'un côté et agir comme le pire des manants sans honneur.
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Chroniques Anglaises 1475 – 1483


Acte I. Le baril de poudre explose


L’Angleterre se remettait péniblement de sa trop longue guerre de Troie et n’aspirait qu’à la paix… Hélas, hélas, trois fois hélas, les actions de nos voisins allaient faire voler en éclat notre pieuse volonté pacifiste . Difficile et semé d’embûches est le chemin du Juste et du Vertueux.


Tout commence en 1475, avec l’attaque de la France contre l’Aragon : jusque là, rien qui ne nous concerne. Mais, moins de 12 mois plus tard, la Castille entre dans la danse et ne se contente pas de voler au secours de l’Aragon : ses troupes marchent sur les colonies Françaises d’Amérique. A Londres, c’est aussitôt l’effervescence : la boulimie Espagnole serait-elle donc sans limite ? Madrid souhaite t-elle contrôler les côtes d’Amérique du Mexique au Canada ? Londres ne peut pas accepter la domination exclusive d’une quelconque puissance en Amérique. Déjà, 1/3 des colonies Françaises sont tombées et le moment où les Espagnols avides seront nos voisins directs en Amérique se rapproche à grands pas. Contrainte et forcée, l’Angleterre entre à son tour dans la guerre…


Acte II. La débacle

La France nous accord prestement l’accès militaire et nos régiments franchissent la frontière pour, douce ironie, défendre les colonies Françaises . Surpris, les Espagnols reculent brièvement, mais ce n’est que pour mieux sauter… Ils concentrent leurs forces et s’apprêtent à déferler : le nombre de leurs soldats est tel que, à Londres, l’on ne peut s’empêcher de se dire que tel était leur but depuis des années… Un corps expéditionnaire Anglais est envoyé distraire l’attention des Espagnols : leurs colonies de Cuba sont prises et rasées , puis nos soldats lancent des raids en Floride.


Malheureusement, cela ne ralentit guère les Espagnols, qui lancent 30.000 soldats sur l’empire colonial Français, défendu exclusivement par des régiments Anglais … Qui se replient immédiatement, incapables de stopper cette avalanche. Des renforts arrivent d’Angleterre et une ligne de défense est rapidement mise en place, mais le désastre nous colle au nez . Tout l’empire colonial Français tombe en effet entre les mains Espagnols et ce sont désormais les colonies Anglaises qui sont directement menacées. Plus de 25.000 soldats Espagnols, commandés par de redoutables vétérans des guerres Indiennes, s’élancent en hurlant : du Mexique au Canada, l’Amérique sera-t-elle Espagnole ???


Avertie du redoutable danger, la France avoue son impuissance : elle est entièrement concentrée sur l’Europe et ne peut rien envoyer en Amérique. Lord Macbeth serre les dents et le rude Ecossais entame un combat désespéré pour défendre l’œuvre de sa vie. Déjà, deux villes coloniales Anglaises tombent, mais nos régiments se battent avec une furie incroyable et s’accrochent sans fléchir à nos colonies menacées. De nouveaux renforts arrivent d’Angleterre, où l’on dépense sans compter pour défendre la Macbethie, tout en maudissant la France qui nous a plongé dans cette situation si précaire .


Acte III. La contre-offensive victorieuse de Lord Macbeth

Les combats incessants et les marches forcées usent de plus en plus les soldats Espagnols, qui ne sont plus que 18.000 lorsqu’ils lancent un nouvel assaut contre nos colonies : leur marche est difficile, ils doivent explorer le terrain et, derrière chaque arbre, se trouve un soldat Anglais . Lord Macbeth rassemble enfin ses troupes, encore renforcées par des chevaliers venus d’Angleterre, et tend une embuscade réalisée de main de maître dans la province de Lenape. Ce sera la plus grande bataille de toute la guerre et elle se soldera par un véritable triomphe Anglais , tout comme elle marquera l’échec définitif des Espagnols.


Vaincus et traqués, les Espagnols, après la bataille de Lenape, tenteront vainement d’échapper à nos soldats victorieux : des 25.000 soldats partis pour conquérir nos colonies, aucun n’est revenu en territoire Espagnol … La victoire acquise en Amérique l’est aussi en Europe, où la France est victorieuse, ce qui lui permet de débarquer quelques centaines d’hommes en Amérique pour rapidement conquérir une grosse partie de l’empire Espagnol, désormais sans défense. Curieuses méthodes en vérité … Les troupes Anglaises, qui ont mis à bas les Espagnols, sont quasi systématiquement devancées par des Français qui arrivent à point nommé pour rafler quasi toute la mise… Des ambassadeurs partent à Paris pour tenter de trouver une solution à ce problème tragique, Londres attend toujours leur retour…


Acte IV. La guerre reprend

Cette guerre terminée, nos régiments repartent plein nord, où les Hurons ont profité de l’éloignement de nos soldats pour lancer d’incessants raids meurtriers contre la Macbethie. Ils sont châtiés et annexés, cela leur apprendra .



La paix, enfin ? Malheureusement non, toujours pas : le Roi d’Ecosse, à moitié fou, revendique à son tour notre Empire colonial, sous le prétexte particulièrement ridicule qu’il a été lancé par Lord Macbeth, un Ecossais exilé et fidèle à la couronne Anglaise. Contrainte et forcée, l’Angleterre est une fois de plus obligée d’entrer en guerre. Mais quand donc pourrons-nous goûter à cette paix délicieuse à laquelle nous aspirons tant ?

Dernière modification par Danton ; 14/07/2007 à 15h18.
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