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Vieux 26/10/2005, 22h32
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Par défaut AAR Brandebourg (par Leiv Torick)

Cette aar a ete trouve sur le cache de google. Il a ete poste sur Benzo par Leiv Torick et lui appartient toujours meme si nous n'avons plus de nouvelles.


Bon, depuis le temps que je fais mon malin a donné des conseils sur les AARs, il fallait bien que je me lance...

Désolé pour le style "spartiate" mais je lis mieux que je n'écris... De plus, le Brandebourg n'est pas forcément un pays qui déborde d'action au début...

Les ambitions

En cet an de Grâce 1419, le roi Frédéric 1er vient de me nommer à la tête de notre grande nation.
Grande est un mot un peu exagérer, puisque nous ne possédons que deux provinces, Küstin et Berlin même. Le roi a accepté la grande stratégie que je lui ai proposée, qui s’étend sur 400 ans, certains de ses aspects sont ambitieux, quant à d’autres il vaut mieux qu’il reste dans le secret du palais car quelques grandes nations ne prendraient aucun risque et élimineraient un voisin par trop ambitieux !

Les trois zones de développement principales sont dans l’ordre :
  • L’Allemagne occidentale, c'est-à-dire nos proches voisins et vassaux de Magdeburg (avec lesquels nous avons un contentieux sévère sur les terres autour de l’Elbe), jusqu’au Luxembourg ; nos objectifs à moyen terme étant de nous implanter sur ces terres allemandes et à empêcher l’émergence d’une nation dominante qui pourraient mettre à mal notre future mais certaine hégémonie.
  • Le Sud : Autriche Bavière et toutes les terres allemandes concomitantes. En ceci, nous devons d’abord nous renforcer pour disputer la souveraineté à l’Autriche qui est fine diplomate comme nous.
  • Enfin à plus long terme, l’extension le long de la Baltique pour remonter jusqu’à Memel, sous domination Prusse mais ces derniers sont vassaux des Baltes de l’Ordre Teutonique. Cet axe est plus lointain car il nous amènera à nous frotter avec des puissances moyennes telles que l’Ordre et les Polonais.


Les débuts de l’Empire 1419-1426 :

Nous voici donc au 1er janvier 1419, je prends mes fonctions en même temps que je prends connaissance de la situation du pays. Aucune relation diplomatique si ce n’est nos vassaux de Magdeburg… 150 ducats dans nos caisses, 15000 hommes dont 5000 cavaliers, et un bon roi, fin diplomate ce qui devrait nous permettre de rapidement nous faire bien voir dans les cours d’Europe.

Mes premières mesures sont législatives et religieuses, je mets les musulmans hors la loi, reste neutre vis-à-vis des chrétiens orthodoxes (après tout, les chrétiens des steppes russes sont des alliés potentiels quand nous partiront pour l’Est), quant aux Catholiques, ne pas l’être équivaut à ne pas faire partie de la société ! Dans le même temps, je demande une centralisation accrue car trop d’argent est dépensé par les nobles locaux qui prennent mal la mesure (-1 en Stab). Je baisse aussi les investissements dans la marine, je ne pense pas que nous serons jamais une puissance navale.

D’un point de vue diplomatique, Frédéric fait des merveilles : Magdeburg se joint à nous pour former une alliance suivi en avril par la saxe. Nous attendons l’arrivée des prochains diplomates quand éclate la première guerre du Nord :
Le Danemark aidé par la Suède et la Norvège, ses vassaux, déclare la guerre au Holstein qui est suivi par ses alliés (Prusse, Ordre teutonique, Poméranie, Brême et le Mecklenburg).
La guerre commence pendant que nous restons à l’écart, attendant de voir ce qui va sortir de ce conflit…
En juillet 1419, le cadre légal est prêt pour que nous puissions promouvoir nos Baillis, en percepteurs, une fois de plus, les nobles se plaignent mais ils semblent cette fois plus résignés.

C’est sur ces entre faits législatifs qu’arrive notre première déconfiture diplomatique, La cousine du frère du duc du Oldenburg Dietrich 1er refuse le mariage avec un cousin du roi ! Comment ce petit duché, menacé par le Hanovre peut-il refuser une telle offre !

La guerre du Nord tourne à l’avantage du Danemark qui réussit à annexer le Holstein, ce qui de toute évidence était son objectif, mais les alliés de ce dernier refuse la paix et redoublent d’ardeur pour faire plier les scandinaves. Et les échauffourées dans le Jütland et le Holstein se multiplient.

Notre nation se désintéresse de cette guerre et durant les 3 années qui suivent, nous ne savons trop que faire, se jeter sur un des pays en guerre, et prendre le risque de voir l’alliance foncer sur Berlin ? Impossible, nos stratèges cherchent donc d’autres voies d’expansion et commencent à faire des plans sur l’Allemagne de l’Ouest…

C’est durant cette attente que survient une crise de folie de notre monarque, celle-ci est totalement inexpliquée et laisse nombre d’experts perplexes ! Mais le fait est là, pendant un an, nous devons gouverner avec un roi qui bave et qui ne cesse de divaguer, il souhaite attaquer la Pologne, nation possédant une armée 5 fois supérieure à la notre ! Nous avons tout le mal possible a calmé ses ardeurs quand survient une guerre qui menaçait depuis que la Bohème était passée aux hérétiques : L’Autriche aider de la Bavière et de Mantoue attaque la Bohème soutenue par la Pologne et la Lituanie ! Nous nous retrouvons encerclés par la guerre !
Fin 1423 voit l’effondrement du Danemark qui est peu soutenu par ses alliés, séparés par la Baltique. Il tente de passer l’hiver pour se débarrasser de ses ennemis mais l’hiver est extrêmement doux cette année ! Les armées de Brême atteignent Copenhague et le Danemark se voit obliger de concéder le Holstein à Mecklenburg et le Jütland a Brême ! La guerre au Sud fait rage et la situation est des plus confuses, chaque nation assiégeant un de ses ennemis. L’Autriche nous demande l’accès militaire et nous lui accordons, nous ne souhaitons pas nous mettre à dos (pour l’instant) une nation si puissante.

En octobre 1425 nous comprenons enfin le calme des nobles : ils exigent le recouvrement de leurs privilèges ! En accord avec Frédéric, je prends une mesure radicale, j’exécute les fauteurs de troubles ! La population réagit assez violemment sur le coup (- 3 en Stab), mais les bourgeois qui sont in fine favorisés les calment rapidement.
C’est quelques mois plus tard en juin 1426 que la Bohème sort victorieuse de la guerre au Sud, cependant l’accord de paix laissent tous les experts sceptiques : alors qu’elle tenait l’Ansbach à la Bavière et l’Ostmarch à l’Autriche, elle accepte 6 minuscules ducats !!! Craignant une manœuvre ou un protocole secret pour prendre possession de nos terres, Frédéric se lance dans un grand jeu diplomatique, mariant cinq proches durant le mois d’octobre : la France, la Castille, le Portugal, la Savoie et Gênes font partie désormais de nos proches.

Durant ces mariages où je suis éloigné de nos terres natales, des missives me sont envoyées me signalant que les plans pour l’Allemagne de l’Ouest sont au point, notre première cible : le Hanovre, allié à la Hesse et à Münster. Alors que je soupèse le pour et le contre de cette offensive, Frédéric m’annonce que sa petite nièce va se marier le 16 octobre avec un Prince de Hesse! Nous ne pouvons que repousser de quelques mois l’attaque, il serait assez malvenu que l’annonce de l’offensive sur le Hanovre survienne au moment où l’on coupe le gâteau des mariés…


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AAR Turquie HoI2 - L'Empire Ottoman est il vraiment mort ?

Malraux et De Gaulle sont dans dans les toilettes de la Comédie Française, durant l'entracte d'une représentation de théatre, chacun face à une pissotière.
Malraux, se tournant vers De Gaulle :
"- Belle pièce hein Mon Général ?
- Malraux, regardez devant vous !"
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Les premières guerres 1427-1434

L'hiver 1426 est rude Nous en profitons pour mettre au point une feinte diplomatique qui, nous l'espérons, portera ses fruits… Nous demandons à Frédéric de resserrer les liens avec le Münster et célébrons un mariage royal.
Le 8 avril 1427, espérant que notre plan fonctionne, nous déclarons la guerre à Hanovre. Le plan diplomatique se déroule exactement comme prévu, la Hesse et le Münster se désolidarisent de leur allié, craignant les troubles provoqués par la populace qui ne comprendrait pas une attaque contre un membre de la famille ; forts de cette situation, nous renonçons à demander l'aide de nos alliés, ce qui du coup protège notre territoire de par la neutralité du Magdeburg !
Après une pause au Magdeburg en avril, notre armée fonce sur Hanovre et le 25 mai, nous chassons les 5000 hommes qui protégeaient la ville, nous perdons moins de 1000 hommes dans cette bataille à 1 contre 3. Les échos de la victoire et le siège de la ville remonte le moral du peuple à toute vi-tesse, celui-ci avait mal compris notre geste, le Hanovre ne représentant pas une menace et étant catholique…
Un moi après le début du siège, un coup de tonnerre dans un ciel bleu : les 2000 Hanovriens restants réussissent à nous faire lever le siège de la ville ! Nous repartons à l'attaque et reprenons le siège le 21 septembre… Le temps joue contre nous, les derniers hivers ont été doux et nous craignions que cette année se termine sur un climat plus froid. C'est ce qui arrive en janvier mais le froid n'est pas trop rigoureux et nous ne perdons que quelques centaines d'hommes…

Le 22 mai 1428, Hanovre tombe enfin ; plutôt que d'annexer purement et simplement le pays, ce qui serait pénalisant pour nous car Hanovre n'est pas relié à nous (encore que Magdeburg est presque une de nos provinces…), nous décidons de vassaliser le pays, et de lui réclamer 25000 ducats.
Dans la même période, nous profitons des bénéfices de la guerre pour nous rapprocher de Magdeburg, nous serions heureux de voir ce vassal intégrer notre empire naissant !

Alors que notre armée rentre tranquillement de la guerre, les nobles (du moins ceux qui restent) tentent une nouvelle fois de recouvrer leurs privilèges !!! Malheureusement pour eux, notre armée arrive durant le soulèvement et exécute les traîtres (encore…), une fois de plus, les bourgeois nous sont redevables de cette position intransigeante.

Il est évident que nous ne pouvons laisser le Hanovre ainsi seul, ses alliés ayant rejoint d'autres alliances ; de plus un vassal est une source de revenu non négligeable, nous décidons donc de renforcer la vassalisation avec une alliance, ce que le Hanovre accepte en novembre 1428.

L'Allemagne et la Pologne à feu et à sang

Les 3 années suivantes se déroulent sans grands évènements notables, quelques guerres lointaines, en France, au Proche-Orient, mais le peuple allemand vit dans la paix…

La Pologne décide cependant de briser cette ère de paix en déclarant la guerre à la Prusse le 19 avril 1431 pour un sombre motif d'accès à la mer via Danzig ; la Lituanie et la Pologne suivent leur allié polonais cependant que l'Ordre teutonique, la Poméranie, le Mecklenburg, Brême et Strasbourg aident la Prusse.
Cette guerre même si elle amène le désordre à nos portes peut être une opportunité pour prendre à la Bohème ses territoires allemands. Cette nation multiethnique possède deux provinces allemandes et il ne serait que justice qu'elles entrent dans le giron de la future grande nation allemande…
Le problème est le mariage que nous avons avec les 3 pays, encore que les mariages avec la Lituanie et la Pologne puissent nous protéger…
Alors que notre état-major réfléchit aux diverses options qui nous sont offertes, la Hongrie déclare la guerre à la Bohème le 8 juin ! La Valachie, la Moldavie, la Serbie et Sieberbrüngen rentrent en guerre contre la triple alliance.
Maudits Hongrois ! Alors que l'armée de Bohème était partie dans le Nord pour attaquer la Prusse, celle-ci revient protéger la mère patrie ! De plus, pour faire front, le pays se met à recruter tant qu'il peut, nos généraux sont effondrés, la Bohème possède 5 provinces alors que nous n'en possédons que 2, autant dire que l'offensive devient impossible…
L'hiver voit la triple alliance enfoncée de toute part, la Lituanie, Bohème et la province de Podolsk sont assiégées, mais les 3 nations possèdent encore de solides armées…
Au printemps, la Hongrie accepte les 90000 ducats de la Bohème, cette dernière possède toujours 19000 hommes dirigés par le général Prokop Holy… Nos 15000 hommes n'auraient aucune chance…

L'espoir renaît en juin, l'armée part pour Riga car la guerre avec l'alliance du Nord continue. L'attrition et la chance jouent pour nous, au retour de l'armée, Holy est tué dans une embuscade des Prussiens. A son arrivée en Bohème, l'armée ne compte plus que 12000 hommes et un général polonais ordonne à l'armée d'aller soutenir la reprise de Poznan (que le Mecklenburg a pris).
Fin 1432, le Danemark essaie de prendre à revers l'alliance du Nord mais la Suède (la Norvège a été annexée par le Danemark), la Suède donc refuse de suivre le pays dans une offensive plus qu'incertaine, la précédente guerre a sans doute échaudé les Scandinaves…

Nous laissons l'hiver passer sur la Silésie et le 11 janvier, nous décidons de lancer l'offensive contre la Bohème ; la situation est plutôt bonne, la triple alliance est embourbée dans sa guerre avec l'alliance du Nord, les Bohémiens sont diminués et occupés à libérer Poznan (sans l'aide de la Pologne !), et notre alliance possède des armées motivées à défaut d'être nombreuses…
Malgré notre bonne position, Frédéric souhaite ne pas prendre de risques, la Pologne et la Lituanie sont entrées en guerre, même si c'est à reculons, et la Pologne peut être un adversaire de taille. Un diplomate part donc dés la déclaration de guerre vers Cracovie pour isoler la Bohème. Dés le 3 fé-vrier, la paix est signée, le malentendu est réglé et la Bohème est techniquement seule (la Lituanie est trop loin…).
Le 2 avril, l'offensive diplomatique reprend, et la Pologne fait de nouveau partie de nos proches, un cousin du roi ayant épousé une fille d'un Duc de Pologne. Le siège de la Silésie et nos excellentes relations avec la Pologne font prendre peur à la Bohème, l'incompréhension est forte entre les deux pays, la Pologne est plus proche de nous que de la Bohème ! Ces derniers essaient donc d'obtenir une paix blanche mais forts de notre position et de l'aide de la Saxe qui assiège les Sudètes, nous refusons.
En juin, Breslau tombe, nous fonçons sur la deuxième province : le Erz ; la Bohème réussit à réunir une petite armée de libération et assiège notre garnison en Silésie, la course s'engage pour savoir qui va prendre la province le premier : la Bohème sait que si Erz tombe, elle devra nous céder une province car la situation deviendra intenable, si nous perdons la Silésie, tout est à recommencer…
En novembre, il devient évident que la Silésie tombera la première, les habitants restent encore pour la plupart fidèles à la Bohème et du coup, des sabotages ont lieu… Notre armée lève le siège de Erz pour libérer Breslau, mais les 7000 Bohémiens réussissent à repousser notre armée, cependant, à un contre deux, leurs pertes ont été énormes alors que nous n'avons perdu que 1000 hommes. Ils ne peuvent plus espérer reprendre la ville. Notre armée passe donc l'hiver à Berlin, et les impôts nous permettent de lever 3000 hommes supplémentaires, qui resteront à Berlin, les 14000 hommes restants partiront dés la fin de l'hiver ôter tout espoir à la Silésie…
Le 30 janvier 1434, Breslau est totalement sécurisée, la Bohème propose 76000 ducats car elle sent l'effondrement proche, nous refusons et réclamons la Silésie, l'ennemi refuse…
Pour asséner un nouveau coup à la Bohème, nous proposons à la Lituanie, dont nous n'avons vu aucune armée, la paix, celle-ci refuse…
Nous partons donc assiéger la Moravie, cette région est plus facile d'accès que le Erz et devrait donc céder plus vite, mais la guerre se termine plus tôt que prévu : le 1er mai 1434, Pilsen dans les Sudè-tes tombe aux mains de la Saxe, anticipant une paix séparée de notre allié, nous réclamons la Silésie. La Bohème ne peut refuser, la Silésie est nôtre !


La Saxe ne nous en tient pas rigueur, nous avons essuyé la totalité des attaques de la Bo-hème et nous avons été les plus actifs.
Deux semaines plus tard le 14 mai, le Hanovre décide d'attaquer le Oldenburg pour l'annexer. Nous déclarons ces prétentions territoriales tout à fait légitimes et espérons la victoire de notre allié. Le Oldenburg est seul et voir le Hanovre devenir un peu plus puissant n'est pas pour nous déplaire… Toute l'alliance suit. Tout le Nord de l'Allemagne est désormais en guerre…


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La drôle de guerre

Contre toute attente, le Hanovre semble regretter son acte ; alors que la Saxe et le Magdeburg fondent sur l'ennemi, le Hanovre ne bouge pas d'un pouce !
La défaite des troupes du Oldenburg est inévitable, le Hanovre ne déplaçant pas ses troupes, l'armée adverse finit par se retrouver à Magdeburg dans un état lamentable. L'hiver 1434 est plutôt rude, 1/3 des armées de Saxe et de Magdeburg qui assiègent le Oldenburg périssent mais les nations ne cèdent pas.
Pendant que l'armée du Magdeburg est éloignée de ses bases, nous investissons toutes nos économies de l'année 1435 dans nos relations avec eux. Leur réaction est très positive, le fait que des bandes de pillards de Oldenburg se promènent sur leur territoire n'est sans doute pas étranger à leur réaction.
Le 23 février 1435, le Oldenburg tombe et devient vassal de Magdeburg. Nous ne pouvons accepter cet état de fait, cette situation compromet de manière inévitable nos chances d'annexion, nous fonçons donc vers Oldenburg pour la prendre puisque Magdeburg a signé une paix séparée ! Au passage, nous écrasons les restes de l'armée du Oldenburg et arrivons le 15 mai aux portes de la ville. Les troupes de Saxe refusent de nous céder la direction des opérations, nous repartons donc pour Berlin, le voyage aller retour nous aura fait perdre près de 3000 hommes dans l'aventure…

Le 12 novembre, la Saxe prend Oldenburg, et l'annexe, la brouille qui survient entre cette dernière et le Magdeburg ne nous dérange pas trop, il n'est pas prévu que celui-ci reste encore longtemps une nation…

Pendant notre "drôle de guerre", la fortune change de camp dans la guerre du Nord : le Danemark qui risquait de faire tomber toute la Poméranie est complètement décimé par l'hiver, Brême en profite pour foncer sur Copenhague et prend la ville !

Le début de l'année 1436 voit une nouvelle offensive diplomatique de notre part envers le Magdeburg ; le 10 février, nous pensons que nos liens sont suffisamment proches pour incorporer le Magdeburg à notre royaume… Nous nous trompons, les nobles locaux font pression sur Gunther Ier pour ne pas être annexés, notre traitement des questions nobiliaires ne semble pas du goût de ces personnes…
Cinq jours plus tard, un événement inattendu bouscule toute la géopolitique de l'Allemagne du Nord : la Lorraine attaque Strasbourg… Comment un événement aussi lointain peut-il bousculer les équilibres en place ? Strasbourg est un allié de l'alliance du Nord, dans les jours qui suivent, toute l'alliance s'effondre, l'Ordre teutonique, Brême et la Poméranie rejoignent la Suède. Le Mecklenburg se joint à nous tandis que la Prusse reste seule… Du coup, ses alliés d'hier partent vers d'autres champs de bataille, laissant le pays seul face à la triple alliance ! La Lituanie en profite et enfonce la Prusse qui le 30 avril lui paie 80000 ducats. Mais le pays reste en guerre contre les autres nations…

Bien que l'alliance du Nord aie disparu, la guerre continue (la paix n'a pas été signée formellement entre tous les participants, et la guerre avec le Danemark touche encore quelques pays), et des révoltes commencent à surgir du fait de la durée de la guerre. Les provinces conquises sont les premières à se révolter : le Jütland et le Holstein essaient de recouvrer leur indépendance et l'état déplorable des deux pays qui les ont envahis leur laisse de bons espoirs…

Le mois de janvier 1437 voit une nouvelle offensive diplomatique contre le Magdeburg, mais celui-ci refuse une fois de plus l'annexion ! Nous nous préparons donc à une nouvelle année sans grande action…

L'Europe centrale en plein carnage

Mais l'histoire va nous donner tort… Le mois de mai est le mois de la guerre :
Le 1er mai, l'Angleterre déclare la guerre à l'Ecosse, ce conflit dans les îles voit une extension sur le continent avec l'entrée en guerre de la Navarre, de la Bourgogne et de la Gueldre côté anglais, et France, Provence et Lorraine côté écossais.
La semaine suivante, c'est la Hongrie qui attaque la triple alliance par la Bohème, suivie de la Valachie, de la Moldavie et de Sieberbrungen, les Polonais refusent de suivre la Bohème ; 3 jours plus tard, le 11 mai l'Autriche déclare la guerre à la Suisse. La Bavière Mantoue et Milan assiste l'Autriche quand la Savoie aide les Helvètes.

Une fois de plus, la guerre contre la Bohème attise notre convoitise, Karlsbad est la dernière province allemande du pays et nous ne serions pas contre une annexion de la province… Nous passons le reste de l'année 1447 à regarder comment la situation évolue. L'armée de Bohème est malmenée et n'arrive pas à s'opposer à la Hongrie. Pour voir La situation chez leur adversaire, un cousin de Frédéric épouse la nièce d'Albrecht, roi de Hongrie. Nous pouvons voir que la Hongrie est dans une excellente position, et nous laissons faire le temps.
Alors que nous nous préparons à l'invasion, les diplomates nous rappellent que les accords de paix avec la Bohème courent jusqu'en juin 1439, nous ne pouvons que patienter encore et espérer que la Bohème ne se relèvera pas trop vite…

La Moravie tombe en mars 1438 mais la guerre se déroulant sur deux fronts (la Moldavie alliée est en contact avec la Lituanie), les armées doivent traverser l'Europe centrale pour aller se battre sur la mer Noire. Heureusement, la Bohème semble avoir du mal à se remettre et ils n'arrivent pas à reprendre la Moravie à la Hongrie. En août, les Roumains viennent achever la Bohème, ils détruisent la faible armée adverse et aider d'une armée hongroise, ils mettent le siège à Karlsbad dans le Erz. Nous nous insurgeons contre cet acte ; les Hongrois n'ont aucune culture allemande et ils n'ont aucun intérêt stratégique à prendre Karlsbad !
Les armées hongroises affluent vers Karlsbad, les armées ne peuvent se maintenir en aussi grand nombre dans les montagnes et les pertes sont énormes, mais Albrecht s'en moque, il veut Karlsbad, et chaque jour, de nouvelles armées arrivent pour remplacer les morts de la veille.

Le 20 juin, la Bohème cède la Moravie, le pays est exsangue et nous nous préparons à foncer quand la nouvelle tombe : la Bohème vient de s'allier à l'Autriche, la Bavière, Milan, le Wurtzburg, le Wurtemberg et Mayence !!!

La seconde guerre de Bohème

Nos généraux sont sous le choc… c'est une chose de s'attaquer à un pays exsangue quand en plus son allié est plus de proche de vous que de lui (c'était le cas de la Pologne), s'en est une autre de s'attaquer à une alliance très puissante !
Après concertation des différentes parties prenantes à la guerre, nous décidons de tenter le coup, l'alliance est en guerre dans le Sud contre la Savoie et la Suisse, et dans une autre guerre contre Venise… Nous espérons que la tension sur les deux fronts nous permettra de rapidement mettre fin à la guerre et de prendre Karlsbad.
Le 28 juillet, notre armée pose le campement sous les murs de Karlsbad. Comme nous n'avons pas les moyens humains de la Hongrie, nous nous contentons de 15000 hommes espérant que la Saxe va suivre la même stratégie que précédemment, c'est à dire assiéger Pilsen…
La guerre se présente bien, le front se rétracte avec l'annexion de Mayence par le Palatinat avec qui le pays était en guerre.
La Bohème quant à elle commence à recruter avec ses maigres moyens… La Bavière ne cesse de harceler la Saxe, et celle-ci ne peut mettre les pieds dans les Sudètes ; mais pendant ce temps, la Bohème recrute lentement mais sûrement…
La veille de Noël 1439, le clergé est mécontent de la position du roi sur certains points liturgiques, nous refusons l'intimidation et subissons quelques remous, mais un clivage semble apparaître entre le peuple et le clergé…

L'hiver passe et fin avril 1440, Karlsbad tombe. La Bohème préfère foncer sur Dresde en Saxe, aidée par la Bavière, plutôt que de nous affronter. Une fois de plus, la guerre va tourner à la course contre la montre, nous fonçons sur Prague, la prise de la capitale forcera la paix !
Deux mois plus tard, l'armée de Bohème, voyant que les Bavarois gèrent bien le siège, revient sur ses terres.
Elle nous force à lever le siège de Prague ce qui repousse la conclusion de la guerre ; mais la Bavière au bord de la rupture nous propose une paix des braves, nous l'acceptons espérant relâcher l'étau sur Dresde. Peine perdue, à peine la paix établie, l'armée du Würzburg et les Autrichiens prennent le relais ! Les 6 mois suivants passent sans évolution notable, Dresde est assiégée et nous tenons le Erz.
Le 21 septembre, Frédéric premier meurt sans voir la Bohème déposséder de ses dernières terres allemandes et c'est son fils Frédéric II qui prend le pouvoir. Bien qu'un peu moins bon que son père, il n'en est pas moins un bon roi…
L'hiver passe et le 10 janvier la Saxe abandonne 28000 ducats au Würzburg… La situation devient tendue, le Hanovre, le Mecklenburg et Magdeburg ne faisant rien… Nous partons lever le siège de Dresde tenu encore par les Autrichiens, ses derniers partent mais la deuxième partie de notre plan qui vise à prendre les Sudètes est bloquée par les Autrichiens qui nous repoussent constamment. Et la Bohème continue de se renforcer lentement…

Le 1er juin 1441 voit le dixième anniversaire de la guerre du Nord ; il ne reste plus que la Pologne face à la Prusse, son ennemie d'origine, Brême et Strasbourg, cette guerre épuise les forces des nations et les manœuvres sont de moins en moins réfléchies…
En octobre, enfin nos alliés viennent nous aider, Magdeburg repoussant les Autrichiens assiège les Sudètes (action que nous attendions de nos alliés depuis 2 ans !). Le 4 février, la Bohème n'est pas en reste et part à l'assaut de Karlsbad.
Le mois suivant, nous nous voyons obligés de lever des contributions de guerre, notre renforcement est bien moins rapide que celui de la Bohème et si Karlsbad venait à tomber, la route de Berlin serait grande ouverte !
La course pour savoir quel pays prendra le dessus tourne court puisque le 26 septembre1442, Magdeburg nous trahit ! Les Bohémiens achètent notre vassal pour 40000 ducats, nous nous retrouvons techniquement seuls, la Saxe n'ayant plus aucune ressource pour nous aider…
Nous proposons une paix des braves à notre adversaire qui sentant que nous sommes au bord de la rupture, refuse ; Karlsbad est sur le point de tomber !

Notre armée part pour Berlin, il ne nous reste que 6000 hommes, l'heure est grave !
Le 10 février 1443, Karlsbad tombe, la Bohème nous réclame la Silésie : nous refusons, notre territoire est encore inviolé, nous ne cèderons pas à Prague.
Heureusement, la Bohème se méprend sur notre puissance réelle, elle nous pense inoffensif pour l'attaque, mais elle craint de s'attaquer à notre territoire, d'autant que malgré la durée de la guerre et malgré les troubles de plus en plus visibles, aucune province n'a encore osé se révolter, pas même la Silésie. L'arme bohémienne part donc pour le Sud, pour prendre Berne. Heureusement, la guerre avec la Savoie et la Suisse se poursuit.
L'automne 1443 nous voit reprendre la guerre au début, nous nous préparons à ré attaquer Karlsbad mais l'hiver nous en empêche. Pendant la trêve hivernale, en accord avec nos conseillers, nous décidons de prendre Prague pour arrêter la boucherie, d'autant que sur le moyen terme, l'avenir est sombre…

Le siège se déroule plutôt bien et nous sommes sur le point de prendre la ville quand le 21 octobre, l'armée de Bohème de retour de Suisse nous rejette ! Durant l'hiver 1444, nous proposons la paix pour 100000 ducats mais la Bohème semble avoir pris conscience de notre faiblesse, elle refuse ! L'Autriche à qui nous faisons la même offre nous fait la même réponse… La situation devient criti-que ! L'armée de Bohème part assiéger Dresde, nous en profitons pour sauter sur Karlsbad, nous formons un détachement pour aller assiéger Prague, espérant qua la multiplication des sièges fera prendre peur à nos adversaires…
Le 25 juillet 1445, la Saxe accepte la paix pour 37000 ducats, nous sommes seuls ! Nous proposons immédiatement la paix espérant que la Bohème se lasse, elle aussi, de cette guerre, contre toute attente, elle accepte !
Après un peu plus de 6 ans de guerre, la paix que nous obtenons est inespérée ! Mais il est vrai que sur les derniers mois nous avons fourni un gros effort de recrutement et nous pouvons aligner 19000 hommes. Le statu quo a tout de même un goût amer…
Le 16 août, la Silésie se révolte mais il est trop tard, la paix est signée et nous pouvons faire porter tout l'effort de notre armée sur les révoltes. Celles-ci ne tardent pas à n'être plus qu'un mauvais souvenir.
Dés le mois de septembre, le ballet diplomatique reprend, nous renouons avec les familles royales d'Autriche, de Bavière et d'Angleterre, la guerre nous ayant isolé quelque peu. Il ne nous reste plus qu'à panser nos plaies et à attendre que le peuple se calme, cette guerre longue et harassante les ayant rendus fébriles.


Suite à la naissance d'une héritière dans la famille royale, je n'ai malheureusement plus trop le temps, c'est fou ce que ça prend comme temps un petit bout comme ça...

Leiv
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Ah lui par contre je sais pas où le trouver désolé

Palpat', il est pas sur un forum de boulistes de Mouhans-Sarthoux que tu frequentes ?
Ou celui sur les fans unijambistes de Jeanne Mas ?
Ou un autre ?
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[20:58:20] Akmar Nibelung, Gott dit:
je m'incruste pour faire genre j'ai des amis autres que les pizzas
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  #5  
Vieux 26/10/2005, 23h03
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Il est modérateur avec moi de la partie Histoire du Forum des sosies ratés de Claude François!
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Bon... J'ai peut-être fait quelques petites concessions...
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