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Vieux 26/10/2005, 20h24
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Par défaut AAR Saint Empire Romain Germanique (par Dede)

Cet aar a été écrit par Dede sur le forum de Benzo. Je l'ai retrouvé dans le cache de google. Il n'appartient qu'a Dede de decider de ce qu'il veut en faire.
En attendant sa reponse, je vous soumet ce superbe aar :






Je m’appelle Dédé Von Roppweiller. J’ai la chance d’appartenir à une famille noble de Lorraine. Etant le deuxième fils, je suis tout naturellement entré dans les ordres, à Trèves. J’ai eu l’occasion de connaître le prince évêque de Trèves pour lequel j’ai effectué quelques voyages diplomatiques à la cour impériale. Je suis ensuite retourné en Lorraine, où j’ai été appelé par le Duc pour entrer à son service. Il m’a demandé de suivre la cour impériale et de lui rapporter ce qui s’y passe.
Je suis donc partis en ce froid hiver 1149 en direction de Cologne où la cour s’est établie pour l’hiver. Faisant étape dans des monastères, j’ai profité de leurs scriptoriums pour rédiger un rapide état de l’Empire.


1er janvier 1150

L’Empire est en paix. La querelle des investitures et le conflit qui opposa différents Papes à plusieurs Empereurs a laissé néanmoins de profondes marques et la stabilité s’en ressent (niveau 0). Mais les nobles semblent désirer l’apaisement. Son altesse, bien que n’ayant jamais reçut les insignes impériaux, Konrad III a su se faire respecter. Les finances sont correctes (+ 19 par mois), et les impôts et la bonne volonté des nobles permettent d’entretenir une armée permanente de 3 000 fantassins et de 2 000 chevaliers. Des membres de la famille des Hohenstaufen sont mariés avec les nobles des Royaumes d’Arles-Bourgogne et d’Italie. Nous avons d’ailleurs une alliance avec ces deux Royaumes qui font, théoriquement, partie intégrante du Saint Empire. La Frise et Gueldres sont vassaux de l’Empire.

La volonté de Sa Majesté est de réaffirmer la puissance impériale en tant que bras armé de l’église et protecteur de la chrétienté. Sa Majesté tient également à réaffirmer la primauté de la dignité Impériale en Occident.

Au cour de l’année 1151, des mariages royaux sont conclu avec les Royaumes de Bohème et de Pologne. Cela permet à l’Empire de se garantir contre des agressions venant de l’Est, seul véritable point vulnérable à nos frontières. Ceci peut également servir de base à une future alliance militaire élargie….
Le Royaume Germanique et l’Empire n’ont pas de volonté d’expansion territoriale. Depuis le concordat de Worms de 1122, les relations se sont améliorées avec la Papauté. De nombreux appels à la croisade contre les sarrasins résonnent dans les églises. Mais Konrad n’a pas l’intention de s’aventurer dans une expédition alors que sa santé décline et que quelques nobles commencent à s’agiter (stab toujours à 1). De plus, les souvenirs de la précédente croisade et la cuisante defaite des troupes de Konrad devant Damas ne poussent pas sa majesté à refinancer une éxpedition.
Il préfère employer ses moyens financiers à mettre en place une meilleure administration de collecte de l’impôt, suivant en cela les conseils de l’Archichancelier d’Empire. La diète accepta donc un la mise en place de baillis dans les provinces les plus riches de l’Empire, à savoir Köln, Mainz, Baden, Sachsen, Schwyz et Bayern. A terme, Sa Majesté entend implanter des baillis dans toutes les provinces du Royaume Germanique (car il n’a pas de contrôle direct dans les deux autres royaumes de l’Empire, Arles et Italie). La diète accepte également la levée de 5 000 hommes en Saxe.
Religieusement, la tolérance de Son Altesse est totale pour les catholiques, grande pour les Orthodoxes, mais le paganisme et l’islam ne méritent que châtiment (tolérance 0).
Commercialement, l’Empire n’entretien que quelques relations commerciales avec la riche République de Venise, dont les revenus sont au minimum (1 marchand COT Venise). Sa Majesté entend essayer de développer le commerce vers l’ouest, dès que cela sera possible.
Sa Majesté se porte de plus en plus mal en ce début de printemps 1152. De plus, les dernières tractations en vue d’obtenir une union avec les comtes de Champagne et le Brabant n’ont été que des échecs cuisants.

Avril 1152 : Election de Frédéric Barberousse.



Sa majesté Frédéric 1er Barberousse


Seine Kaiserliche und Königliche Apostolische Majestät Frédéric 1er Barberousse monte sur le trône en ce beau mois d’avril 1152. La Constitutio de Tenenda Pace que promulgue l’Empereur est censée apporter la paix dans l’Empire en limitant les petites querelles des féodaux qui ensanglantent l’Empire. (+1 de Stab). Un des premiers actes de Barberousse et de renforcer notre alliance et nos liens avec nos vassaux. C’est ainsi que la Frise rejoint notre alliance militaire.
Tout semble aller pour le mieux jusqu’à ce que les membres de la famille des Welf demandent des droits exorbitants pour leurs possessions. Après beaucoup d’hésitation, Frédéric refuse de céder à l’ensemble de leurs demandent. Cela affaiblirait trop l’Empire et entraînerait un début de démantèlement de celui-ci. L’Empereur est garant de l’unité de l’Empire et notamment du royaume Germanique. Mais la puissance des Welf leur permet d’obtenir l’autonomie de leurs possessions (province Welfen indépendante mais vassales de l’Empire, Stab – 3, risque de révolte à +8 dans certaines provinces du nord). Cela a entraîné de nombreux remous à la cour. Beaucoup de nobles, jaloux et envieux des Welfs espèrent obtenir les mêmes avantages. Cela créé beaucoup de troubles dans les provinces du nord, sans pour le moment aboutir à des révoltes ouvertes contre l’autorité impériale.
Mais Barberousse est inquiet et craint des soulèvements. Il prévoit de très prochainement demander à la diète de lever de nouvelles troupes pour qu’elles se tiennent prêtes à mater d’éventuelles rebellions qui, selon les bruits qui courent à la chancellerie, ne sauraient tarder….
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AAR Turquie HoI2 - L'Empire Ottoman est il vraiment mort ?

Malraux et De Gaulle sont dans dans les toilettes de la Comédie Française, durant l'entracte d'une représentation de théatre, chacun face à une pissotière.
Malraux, se tournant vers De Gaulle :
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En octobre 1152, ce que sa majesté craignait arrive : des révoltes paysannes éclatent à Münster. Des bandes de paysans se serraient spontanément révoltées contre les collecteurs de taxes. Aussitôt, Frédéric envoie Ludwig Von Panzer, Comte Von Blockhaus mater la révolte avec les 5000 hommes qui viennent d’êtres levés. Le comte fait merveille et après avoir écrasé dans le sang la révolte des gueux, avoir brûlé quelques villages et pendu quelques meneurs, le calme revient. Le comte fait un retour fêté comme il se doit à la cour qui, pour l’occasion, avait rejoint Brème. L’hiver se passe paisiblement entre banquets et chasses.

1153

Dans le cadre de sa politique d’union de la chrétienté et de sécurité de l’Empire, deux jeunes damoiselle, proche de la famille des Hohenstaufen, sont unies aux familles régnantes de Poméranie et de Danemark, en août et septembre 1153. Plusieurs châteaux forts sont construis dans les provinces qui n’en avaient pas encore.

1154

Mars 1154 voit la révolte de Brème. Les bourgeois se plaignent des trop importants frais qu’on fait peser le séjour de la cour sur le budget de la ville. C’est une insulte directe à sa Majesté. Ces bourgeois n’ont qu’à travailler plus ! Que sont quelques Thaller face à l’honneur d’un séjour impérial ? Il faut punir ces insolents ! Frédéric fait appel au fidèle Comte Von Panzer qui règle rapidement la situation en faisant écarteler le Bourgmestre.
Avril 1154. L’arrière petite cousine par alliance de Frédéric (12 ans) est mariée dans la joie au cousin du comte de Champagne. Frédéric tient beaucoup à cette union qui peut augurer d’un rapprochement futur de cette –riche- région avec l’Empire.
Gueldre, un de nos vassaux, accepte de rejoindre notre alliance. Ainsi, nos deux vassaux du nord, Frise et Gueldre sont chargés de la protection du nord ouest de l’Empire.
Juin 1154 voit la mariage de Gudrun Von Apfelstrudel avec un des descendants de ces Huns qui règnent maintenant sur la puissante Hongrie. Ce mariage permet d’assurer la sécurité des marches d’Autriche.
Décidément, les familles Allemandes sont prolifiques. Cela sert notre Empereur qui décide de marier deux des plus hautes filles de la noblesse d’Empire avec des membres des familles régnantes du Comté de Toulouse et, surtout, de l’Empire Romain d’Orient, normalisant ainsi la situation entre les deux descendants de l’Imperium Romain (septembre et octobre 1154).

1155

Ce début d’année 1155 voit l’Aquitaine devenir vassale de l’Angleterre, qui possède déjà l’Anjou. Nous devons rester vigilants à l’Empire des Plantagenets qui se développe à grand pas à l’ouest.
Suite à des demandes répétées, le Royaume d’Italie accorde le libre passage de nos troupes sur son sol. Cette nouvelle nous rempli de joie car nous pourrons défendre plus efficacement la Papauté si elle venait à être menacée, par un ennemi extérieur ou par elle même…..(mars 1155).
Le mois de mai voit l’union entre une noble dame de l’Empire et un fils des Plantagenets. Cela donne lieu à de multiples fêtes, fort agréables ma foi.

1156

Janvier 1156 trouve Frédéric à Dijon pour l’union entre la fille d’un de ses proches conseiller et d’un jeune noble du duché de Bourgogne.
C’est en rentrant de Dijon, le 19 janvier, que Frédéric apprend la nouvelle. Le Welf demande la succession de la Bavière et des possessions en Autriche ! Il en est hors de question. Les Welf bénéficient déjà d’un statut exceptionnel dans l’Empire, ils ne sauraient agrandir leurs possessions. Frédéric refuse de dépecer le royaume Germanique. (Stab –4 !).
La Bavière se révolte en mars 1156. Frédéric se rend personnellement sur place pour écraser la révolte, fomentée par la noblesse locale appuyée par les Welf. La révolte est écrasée, les nobles félons exécutés, leurs biens confisqués au profit de la couronne. Le message est clair : le Royaume Germanique restera uni et l’Empire également.
Suite à cette révolte, Frédéric convoque la Diète sur les bords du Rhin. Après plusieurs jours de festivités bien arrosées, il obtient de la Diète de lever 15 000 hommes repartis en 3 secteurs de l’Empire : Autriche, Saxe et Brème. Ils serviront à maintenir l’autorité Royale et Impériale en cas de problèmes.

1157

Décidément, l’Autonomie des Welf fait des émules, malgré les messages adressés en 1156 par Frédéric : plus de concession ! C’est le Brandebourg qui se voit donc refuser sa demande d’autonomie en juin 1157. (Stab –1).
Le 15 juin 1157, la Pologne nous offre 10 000 Thaller (100) pour que Frédéric ne soutienne pas Wladyslaw l’exilé. L’Empereur accepte. Il est encore trop tôt pour nous mêler des affaires des pays de l’Est. L’objectif est plus que jamais de renforcer la cohésion de l’Empire.
Juillet voit le mariage entre une fille de l’Empire et un fils de Bretagne, alliée de l’Angleterre.
C’est début août que nous arrive la terrible nouvelle : un tremblement de terre a durement touché Chypre, le Duché d’Antioche et le Comté de Tripoli. Beaucoup disent à la cour que c’est un signe et que les royaumes latins d’orients ont été avertis d’un péril bien plus grand. Frédéric décide d’y dépêcher un ambassadeur chargé de présents royaux, afin de marquer le soutien de l’Empire aux défenseurs de la Terre Sainte.
Le 25 octobre 1157, Arles nous accorde l’autorisation de faire transiter nos troupes sur son sol.

1158

Le 16 janvier 1158, la Bohème choisit spontanément de se mettre sous la protection impériale et de devenir notre vassale. Nous progressons sans coup férir vers l’Est. Frédéric est ravis ! Sur toutes ses frontières, le Royaume Germanique est entouré d’états soit vassaux, soit alliés, qui lui assurent une sécurité exceptionnelle (sauf au nord, mais nous ne craignons pas grand chose du Danemark et de la Poméranie).
En septembre, Frédéric assiste au mariage d’une grande de l’Empire avec un membre de la famille régnante d’Aragon, poste avancé de la chrétienté dans la péninsule ibérique.
Un mois plus tard, le 10 octobre, le Royaume d’Italie accepte le statut de Roncaglia affirmant la puissance impériale sur les villes d’Italie du Nord. Le Royaume d’Italie devient notre vassal. Frédéric espère ainsi mieux tenir les cités italiennes aux forts désirs d’indépendance….Comme Milan qui, quelques jours après, déclare son indépendance du Royaume d’Italie tout en restant son vassal. Frédéric fulmine contre la cité lombarde. L’occasion de la punir arrive le 16 octobre lorsque les bourgeois de Milan dénoncent leur vassalité vis-à-vis du Royaume d’Italie. Allié à celui-ci, Barberousse déclare la guerre à Milan.
Le 02 décembre, 10 000 hommes marchent sur l’orgueilleuse cité. Bien que les conditions climatiques soient extrêmes, l’host met le siège de Milan le 25 décembre 1158, jour de Noël. Ce sera le cadeau de Barberousse aux milanais.

1159

Les troupes milanaises tentèrent de briser le siège mais elles durent refluer à l’intérieur de la cité. Isolée, sans soldats aguerris, la ville est un fruit mur qui tombe le 25 mai 1159. Milan offre les clés de la ville à l’Empereur. Elle paie un fort tribu au Royaume d’Italie, 2 000 Ducats (20) et lui accorde un droit de passage. (en fait, je suis dégoûté, j’avais réussi à prendre facilement Milan et juste au moment ou j’allais poser mes conditions – annexion pure et simple- Paf ! le royaume d’Italie signe la paix avec Milan avec ces conditions bidon….re-dégoûté !).
Alors que Frédéric repasse les Alpes, il apprend que Arles est en guerre contre la Bourgogne et Toulouse (1er juin 1159). Le temps de rassembler l’armée (25 000 hommes commandés par Frédéric lui même), la guerre est déclarée à la Bourgogne et à Toulouse (-2 de Stab pour cause de mariage…).
Le premier objectif est de vaincre les 20 000 bourguignons qui assiègent Montbéliard. Le 15 août, ceux-ci sont mis en déroute par l’Empereur qui décide de poursuivre les fuyards.



Les troupes de Frédéric devant Dijon

Le 14 septembre, Frédéric bat de nouveau les bourguignons et les Toulousains sous les murs de Dijon, ville qu’il n’assiège pas, décidé à poursuivre l’armée ennemie qui se replie sur le Lyonnais.
Le 30 septembre, les restes de l’armée Bourguignonne est soit morte (pour sa piétaille), soit prisonnière (pour ses chevaliers, qui serviront de monnaie d’échange).
L’hiver arrivant, Frédéric décide de porter la guerre dans des contrées plus clémentes. Il continue donc sa chevauchée victorieuse en Languedoc.
Le 05 novembre, Von Panzer arrive avec des renforts et met le siège sous les murs de Dijon. Pendant ce temps, Frédéric détruit les restes de l’armée Toulousaine. Le 06, le comte de Toulouse demande la paix, qui lui est accordée sans contrepartie, car pour le moment, seule la Bourgogne intéresse Barberousse.

1160

L’Empereur remonte donc vers le nord et assiège Lyon. Malgré le froid, le siège de la ville dure tout l’hiver et c’est seulement le 16 février 1160 que Lyon tombe. Barberousse épargne le pillage à la ville. Il veut remonter rapidement pour aider Von Panzer dans le siège de Dijon.
Le 01er mai 1160, le Duc de Bourgogne lui même vient demander la paix devant la tente de l’Empereur. Celui-ci accepte aux conditions suivantes : la Bourgogne rendra désormais hommage à l’Empereur et de fait, sera sa vassale. Elle doit en outre accorder le libre passage sur son sol aux troupes impériales. Le Duc, vaincu, n’a guère le choix et accepte les conditions.

1161

Après ces années mouvementées, Frédéric voyage en son royaume. L’année 1161 voit des unions avec Léon, Portugal et Ecosse.
Cette année est également l’année des baillis. Toutes les provinces du royaume Germanique en ont un désormais.

1162

Le 28 mars 1162, une nièce de l’Empereur se marie avec un proche du Roi de Jérusalem. Cela marque un rapprochement très fort de l’Empire avec les latins d’Orient, perpétuellement menacés par les mahométans. Barberousse espère se poser ainsi en garant des lieux saints. Il fera d’ailleurs parvenir à ces royaumes de nombreux subsides qui leurs permettront de créer des forts et lever des troupes.
Le 06 avril 1162, l’archevêque de Mainz se voit refuser (brutalement, une cuisse de poulet heurtant violemment son œil gauche) l’autonomie qu’il réclamait. (Stab –2).

D’avril 1162 à novembre 1163, le temps s’écoule entre révoltes paysannes, bourgeoises et nobiliaires, toutes écrasées rapidement. Les pendaisons, écartèlements, emprisonnements et autres ne semblent pas dissuader ces gueux….serait-ce la bonne méthode ? Le Comte Von Panzer soutient que oui et continue tranquillement à pourfendre des crânes de croquants révoltés, sans empêcher de nouveaux soulèvements, réguliers mais sans réelle gravité pour l’Empire.
Barberousse lui, s’intéresse plus à son prestige. Il dépêche de nombreuses ambassades auprès de ses alliés, des royaumes latins d’orients, de l’Empereur Romain d’Orient, de Sa Sainteté le Pape, pour leurs offrir de très nombreux présents royaux, sonnants et trébuchants. Ceci fait que l’Empire acquiert un grand prestige auprès de nombre de cours européennes.

1163

Le 17 novembre 1163, suite au retour d’un moine ayant fait un voyage dans les steppes d’orient, Frédéric conclu un mariage avec le prince de Kiev. L’Empereur entend ainsi étendre son influence bien à l’est, même si c’est en terre orthodoxe.

1164

Cette union s’avère d’ailleurs profitable puisque le Prince de Kiev fait parvenir plusieurs cartes et descriptifs des pays entourant sa principauté (grosso modo, de Novgorod à la Géorgie), jusqu’à présent encore très mal connus en occident. Frédéric en se faisant lire ces descriptifs s’aperçoit que nombre des contrées nordiques sont païennes…..ce pourrait être des terres de missions pour la chrétienté……
Le 19 septembre 1164, ce maudits milanais signent un traité militaire avec les états du Pape. L’expédition prévue contre la ville n’aura donc pas lieu, Barberousse ne voulant pas rentrer en conflit direct avec Sa Sainteté. Mais Milan ne perd rien pour attendre !
Cette fin d’année 1164 est bien triste. Nous apprenons que le 20 novembre, le Duché d’Antioche est tombé aux mains des musulmans, et ce malgré les nombreux subsides envoyés…..


Prise d’Antioche

1165

Presque six mois plus tard, c’est au tour de l’Arménie d’être annexée par les Rum Seldjuks ! L’Islam après avoir été stoppé reprendrait-il sa route conquérante ?
(le 01er août 1165, niveau 2 en Infrastructure).
Le 23 septembre, c’est au tour de mon vieil ami, l’évêque de Trèves, de se faire brutaliser par Frédéric (petites baffes suivies de grappes de raisins appliquées de force dans la bouche et les oreilles) lorsqu’il réclame l’autonomie de son évêché par rapport à l’Empire. (-1 de Stab).

1166

Le 27 mars 1166, Münster demande également son autonomie. Frédéric refuse une fois de plus (Stab –1). Mais cette fois, l’affaire est plus grave car la ville expulse les représentants de l’Empereur et ferme ses portes….



(Pour information, le premier dessin représente en fait le Siège de Damas par les armées de Baudouin III, Louis VII et Conrad III en 1149 (Miniature de S. Mamerot, BN, Paris) et le deuxième dessin représente la Prise d'Acre en 1291 et fin des États latins (BN, Paris)
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Le 30 mai 1166, Barberousse se présente devant la ville, la sommant de se rendre. Face au refus des bourgeois, le siège est mis devant la ville. L’Empereur est surpris par la résistance de la cité, il pensait qu’elle se rendrait à l’automne…..

1167

Le 30 janvier 1167, la ville se rend. Frédéric se fait remettre les clés de la ville et les têtes des meneurs de la révolte. Le siège est levé et sa Majesté fait son entrée dans la ville affamée. Il décide d’y rester quelques temps, aux frais des habitants, afin de prévenir tout retour de flammes…..
Il se trouve toujours à Munster lorsque l’envoyé de l’évêque de Mainz apporte le message demandant l’autonomie de la ville. Frédéric décide de renvoyer le messager de Mainz sans ses bras, afin de dissuader quiconque de lui apporter d’autres messages de ce genre. (Stab –2…)
Le 28 novembre, l’arrière belle sœur par alliance du parrain du petit neveu de Barberousse est mariée au prince de Perejaslavl, contrée lointaine de la steppe au nord du Pont Euxin, et dont nous ne savons que peu de choses. Mais c’est l’occasion de rapprocher l’Empire et les schismatiques orthodoxes, dans le but, inavoué, de peut être les ramener dans la fois catholique. Quelle victoire cela pourrait être pour l’Empereur !

1168

Les premiers mois de cette année 1168 sont consacrés à des unions entre des familles de l’Empire et des princes de l’Est, notamment avec les principautés de Volhyna, Polotsk, Novgorod et Vladimir. Nous contons ainsi étendre notre influence sur ces contrées peu connues et contrecarrer l’influence de l’Empire Romain d’Orient dans ces contrées. Frédéric, malgré son rapprochement avec le Basileus, estime au fond de lui qu’il ne peut y avoir deux Empereurs dans la chrétienté…..
Le 14 novembre 1168, Frédéric administre de sévères paires de baffes et fait jeter l’évêque de Mainz dans du purin après que celui-ci ai demandé, de nouveau, son autonomie. (Stab –2, relation avec le Pape – 50). L’affaire eu pu faire beaucoup de tort à l’Empereur si il n’avait pas entretenu d’aussi bonnes relations avec Sa Sainteté (cadeau royal, faisant remonter les relations à +200).

1169

L’année 1169 est celle des révoltes paysannes. Le printemps et l’été ont été mauvais, suivis de pluies diluviennes qui ont entraînées des inondations et des crues. Les récoltes s’en sont ressenties. Lorsque les collecteurs de l’impôt ont essayer de le percevoir, ils furent reçus par des fourches. D’août à novembre, le mécontentement paysan se manifesta violemment dans les provinces de Pfalz, Mecklembourg, Bayern, Bremen, Austria. Toutes ces révoltes furent cependant matées facilement et cela nous a montré la nécessité de maintenir au moins 20 000h près à intervenir.

1170 – 1172

Septembre 1170 : technologie terrestre au niveau 2.
Le 12 octobre 1171, la nouvelle de la chute du Conté de Tripoli est un choc. Ne reste plus en Orient que le Royaume de Jérusalem ! C’est décidé, Frédéric va tout mettre en œuvre pour faire reculer l’Islam ! Des subsides seront envoyés à Jérusalem et aux Royaumes chrétiens d’Espagne. Une flotte sera construite afin d’acheminer nos croisés en orient, des négociations seront entreprises pour permettre à nos bateaux de faire relâche dans les ports des pays chrétiens. D’autres croisades seront organisées afin de convertir les païens des tribus baltes, nous devons sauver leurs âmes (avant que les orthodoxes ne le fasse…). Le Pape, dans son infinie sagesse, nous accorde son total soutient il nous souhaite bonne chance et va jusqu'à bénir l’expédition!
L’Empire étant en bonne santé et n’étant point menacé par ses voisins, il est temps de poursuivre la politique de prestige de Barberousse : sauver la terre sainte, évangéliser à l’est, aider les chrétiens à repousser les mahométans ! (tout en continuant à ne rien céder sur les tentatives de sédition au sein de l’Empire et en essayant d’en étendre l’influence….).
1173

L’année 1173 voit la mise en œuvre des projets impériaux : construction d’un flotte dans nos ports du nord et envoi de subsides au Royaume de Jérusalem.
Au début de mai, le Royaume d’Italie déclare la guerre à Milan. En effet, il est clair que la cité état se cache derrière les nombreuses révoltes qui se déclarent à Mantoue (et qui sont à chaque fois écrasées par l’armée impériales). Nous honorons bien sur nos engagements vis-à-vis de notre vassal et allié. L’occasion est trop belle de régler une bonne fois pour toutes leur sort à ces roturiers insolents.
De plus, l’allié de Milan, le Pape, ne réagit pas, empêtré dans un conflit avec les normands de Sicile.
10 000 hommes franchissent les alpes et mettent le siège sous les murs de la ville. Frédéric les rejoins rapidement avec 15 000 hommes. Il fait beau et les quelques troupes milanaises sont facilement mises en déroute. La cour rejoint l’Empereur devant Milan et le siège (pour les assiégeants) est une promenade militaire.
Début octobre, la ville accepte la capitulation mais elle ne veut se rendre qu’aux représentants du Royaume d’Italie. Frédéric, voulant en finir rapidement et repasser les Alpes avant l’hiver accepte. Milan paie donc une indemnité de 2 500 Ducats (25 !….). L’Empereur, bien que déçut par ces négociations et estimant qu’on lui avait volé sa victoire repasse les Alpes, en se promettant que le troisième siège de cette maudite ville serait aussi le dernier…..

1174

L’Empire continue a envoyer des subsides à Jérusalem et au Pape. Des nefs sont construites pour acheminer nos chevaliers en terre sainte alors que des galères sont construites pour envoyer moines et piétaille à l’assaut des terres baltes afin d’évangéliser ces barbares païens.
Tout cela coûte très cher et ces expéditions ne pourront être entreprises que d’ici quelques années.
En attendant, nous entretenons de bonnes relations avec la chrétienté.
A la mort de Boleslaw III Krzywousty - Bouche Torse, Roi de Pologne, le pays a été divisé entre ses fils. La Pologne, naguère unie est puissante, n’est plus qu’un petit état (2 provinces autour de Cracovie) dont dépendent deux duchés, celui de Silésie et celui de Grand Pologne. La ville libre de Dantzig est, elle, indépendante.
C’est une occasion rêvée pour nous d’étendre notre influence à l’Est et également une leçon : ne rien céder en ce qui concerne l’unité du Royaume Germanique et de l’Empire !
Nous envoyons donc des ambassadeurs en Silésie et à Dantzig. Un mariage est noué avec la ville libre et des accords de libre passage en Silésie, Poméranie et Dantzig sont conclu. Ces pays serviront d’axe de progression pour l’étendue de notre influence à l’Est….
23 fevrier 1174. Magdebourg demande son autonomie, qui lui est séchement refusée par l'Empereur.

Les années 1175 et 1176 sont consacrées à la construction d'une flotte pour transporter les futurs croisés. Quelques révoltes paysannes sont facilement écrasées.

1176

Coup de tonnerre en Europe Occidentale : les royaumes de France et d'Angleterre passent une alliance militaire avec la Champagne et la Flandre!
Le 16 aout, l'Archeveque de Salzburg se voit refuser brutalement toute autonomie...-2 de stab.....

1177

Le 17 février, Aragon réussi à arracher la province de Valence à l'Emirat de Murcie. Le monde musulman est ausi divisé que la chretienté, et cela prouve qu'ils ne sont pas invincibles!
Le 13 septembre, le petit royaume de France devient le vassal de la puissante Angleterre (!!!!!!) qui confirme son expansion continentale.

L'année 1178 est particulièrement calme. Elle est consacrée à la levée de la sainte armée chargée d'aller évangeliser l'Est....

1179

Le 3 juin, après avoir été bennis par l'Archevèque de Salzburg (en quète de pardon impérial), 25 000 hommes prennent la direction de l'est. Ils traversent la Poméranie et la cité libre de Dantzig (avec lesquels nous avons un accord de passage) pour aller convertir les paiens prussiens. Ils battent facilement les faibles tribus prussiennes puis mettent le siège à leur principale cité, dont le siège s'anonce asse long....

1180

Le 1er février, le Portugal déclare son indépendance du Royaume de Léon.
Le 5 mai, le camp fortifié prussien tombe entre nos mains. Les prussiens se placent sous la protection de l'Empire. La Prusse est intégrée au Royaume Germanique et un marquis est nommé pour représenter sa majesté. Les 10 000 rescapés de la Sainte Armée restent sur place pour faire face à tout soulévement. Des moines sont immédiatements envoyés pour y fonder des monastères et évangéliser les paiens.

1181

Les début de l'année est marqué par des révoltes en Prusse. Les habitants marquent beaucoup de reticences à la foi catholique et beaucoup de nos missionnaires sont retrouvés mutilés...Mais nos soldats mettent rapidement fin à ces jacqueries impies.
Les efforts de conversion redoublent et les moines de la Congégration de la Sainte Bouteille mettent beaucoup de coeur à l'ouvrage.
Le 17 mai, un courrier du marquis de Prusse nous annonce que la Prusse est convertie! (event la prusse se convertit à la religion officielle). Nous levons de nouvelles troupes en prusse pour poursuivre notre objectif de conversion des tribus baltes...

1182

Le Royaume d'Italie déclare une nouvelle fois la guerre à Milan. L'Empreur envoie 10 000 hommes pour soutenir son allié et vassal.
En plein hiver et après une traversée des Alpes arrassante, notre armée met, de nouveau, le siège sous les murs de la ville détéstée....
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Le 3 juin 1183, Milan tombe. Le Royaume d’Italie négocie la paix et demande un tribut de 1400 Ducats (14…..). Sa majesté qui n’est entrée en guerre que pour aider son allié n’est pas intervenue dans les négociations de paix. Elle interviendra personnellement à Milan quand elle le désirera.
La paix est de courte durée car, le 26 août, le Royaume d’Italie déclare la guerre à l’Emirat des Baléares. En effet, le royaume ne supporte plus la présence des pirates musulmans le long de ses cotes. L’archipel sert de repaire à nombre de pirates maures. Il est temps d’intervenir ! Nous nous joignons à notre allié avec joie et ferveur. D’autant plus que l’Emirat des Baléares et déjà en guerre contre l’Emirat Almohade….Mais nous ne pouvons intervenir immédiatement. Notre flotte n’est pas terminée et nous n’avons pas encore réussi à lever suffisamment d’hommes. Mais nous envoyons de nombreux subsides à nos alliés. Mais la Diète émet des réserves et il a faut tout le talent de sa majesté pour la persuader de lever de nouveaux impôts pour financer nos croisés. Cela entraîne également de nombreuses révoltes de gueux de par l’Empire qui sont écrasées facilement.

1184

Le mois de février voit le départ de nombreux émissaires de son altesse en direction de la Sardaigne, de Léon et de Jérusalem afin de négocier des accords de passage de nos troupes sur leurs sols. Ces accords sont assez facilement acquis, car nos relations avec la plupart des états de la chrétienté sont excellents.
Le 3 avril, nous apprenons que le Portugal est obligé de céder la province de Tago au puissant émirat des Almohades. L’Islam européen est encore très puissant. Que cela nous serve d’avertissement…..
Le 18 novembre 1184, après une grande messe et une bénédiction de la flotte et de l’armée, 45 000 croisés embarquent sur une gigantesque armada à Brème en direction du Levant. La traversée est dure et éprouvante pour nos preux combattants. Sur sa route, la flotte fait relâche en Leon, où les croisés vont se recueillir à Saint Jacques de Compostelle. Elle reprend ensuite la mer, essuie une violente tempête au large du Portugal et passe le détroit de Gibraltar, tenu de part et d’autre par les musulmans, mais, heureusement, elle ne croise aucune flotte barbaresque.

1185

L’Armada fait de nouveau escale en Sardaigne afin de faire le plein de vivres et d’eau douce. L’Empereur avait au préalable payé ce ravitaillement aux souverains sardes. Après quelques jours de repos, c’est de nouveau le départ pour le Royaume de Jérusalem. De nouveau, une tempête frappe durement la flotte au large des cotes égyptiennes….
C’est seulement le 17 septembre 1185 que 30 000 croisés atteignent la Samarie, exténués.

Arrivée de la flotte en Samarie

Un quart des hommes a disparu pendant la traversée, morts de faim, de maladie, des tempêtes…..
Après un pèlerinage sur les lieux saints et une messe ou l’évêque de Jérusalem béni les croisés, la guerre est déclarée à l’Emirat Ayyubids qui a conquis il y a quelques années le comté de Tripoli. Le temps de la vengeance a sonné. Les croisés sont divisés en deux armées de 15 000 hommes. Une foncera vers Damas, capitale des Ayyubids, l’autre ira délivrer le comté de Tripoli. Le 9 octobre, une première bataille a lieu sous les murs de Damas. Tripoli est atteinte le 13 du même mois et les combats font rage aux abords de la ville. Malgré la fatigue et la maladie, les croisés remportent deux brillantes victoires (les 14 et 21 octobre) et mettent en fuite les sarrasins. Damas et Tripoli son maintenant assiégées par les croisés impériaux!
Mais le 27 décembre, les mahométans se résaissisent et contre attaquent notre camp aux portes de Damas. Les 13 000 hommes qui ne s’y attendaient pas fuient d’abord puis, sous le commandement énergique de Gunther Von Blitkrieg, notre cavalerie stoppe nos fuyards puis les sarrasins. En fin de journée, le champ de bataille est recouvert de corps ennemis.

1186

Les sièges des deux villes continuent. Avec le printemps, la chaleur monte constamment. La dysenterie fait des ravages dans nos rangs. Mais malgré tout, les croisés tiennent bon. Certains bruits annoncent que de nouveaux combattants de l’Empire sont en train de passer les Alpes pour embarquer dans les ports du Royaume d’Italie pour venir également combattre les Ayyubids….
Le 13 mars, une nuée de cavaliers sarrasins fond sur nos troupes qui assiègent Damas. La surprise est totale et cette fois ci, point de miracle ! Le salut réside dans la fuite. Nos soldats se replient en désordre vers le Liban. L’ennemi les poursuit mais est défait devant Tripoli par la cavalerie du Duc Von Angriff. Les poursuivants deviennent poursuivis et les croisés qui avaient été chassés de Damas en reprennent la route.


es siège et la prise de Tripoli

Le 21 mars, Von Angriff fait sont entrée dans Tripoli ! Les minarets sont abattus et des messes célébrées par la population majoritairement catholique de l’ancien comté. Nous envoyons des propositions de paix mais l’émir fait décapiter nos envoyés, ce qui prouve une très mauvaise volonté. Von Angriff prend donc la direction de Damas, de plus en plus affaiblie…
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PS 1 : les gravures : en fait la première est une Vue du port d'Alexandrie, Codex Maggi (Voyage de Charles Magius), 1578. Manuscrit à peintures. BnF, Estampes et Photographie (Rés. Ad 134 fol. 8)

La deuxième représente la Ire croisade : attaque d'Antioche par les croisés qui escaladent les murs, Sébastien Mamerot, Les Passages d'outremer faits par les Français contre les Turcs depuis Charlemagne jusqu'en 1462. Manuscrit enluminé sur parchemin (287 feuillets, 32 x 23 cm). Bourges, Jean Colombe, 1474-1475 . BnF, Manuscrits (Fr 5594 fol. 59v)
Ouala. Faut bien rétablir la vérité.

PS2 :
Je trouve effectivement le mode Mongolian très réussi, chapeau aux concepteurs. Mais il parait qu'il est encore en développement et que les event deviennent de plus en plus rare à partir de 1300. Mais c'est tout de même très sympa et ça change! En attendant CK

1187

Le 6 avril, nos bateaux, en route vers le port de Gènes, sont surpris par une flotte barbaresque de l’émirat des Baléares. Surpris, ils se font durement étriller. Profitant du crépuscule, notre flotte réussit à se désengager et à rejoindre le port ami de Florence. L’avertissement est sévère : les maures ont encore de bons marins. Notre armée en Palestine devra attendre un peu ses renforts. Car, partout dans l’Empire, à l’invitation des moines et des curés, de nombreux fidèles se portent volontaires pour aller guerroyer contre l’infidèle. 20 000 hommes attendent à Gènes pour rejoindre le levant.
Nos hommes présents au Liban doivent d’ailleurs faire face à plusieurs tentatives des Ayyubides pour reprendre Tripoli. Mais bien enfermés derrières les murailles de la ville et face à une contre attaque de notre chevalerie, les mahométans doivent rapidement battre en retraite, après avoir laissé nombre des leurs sur le terrain. Nous les poursuivons devant Damas.

Le 30 octobre, la Pape, à la suite de demandes insistantes de notre part, lance son appel à la croisade, la troisième. Aussitôt, le Royaume de Jérusalem déclare la guerre aux Rum Seldjouks et aux Ayyubids. De nombreux rois chrétiens, sans entrer officiellement en guerre, envoient des hommes et des bateaux en soutien à Jérusalem.

Le 18 décembre, Damas tombe entre nos mains. C’est un coup dur pour les Ayyubids. La ville infidèle est mise à sac. C’est une bonne nouvelle pour nos troupes qui ont accès aux immenses magasins de la ville , remplis de nourritures. Les troupes du royaume de Jérusalem poursuivent l’ennemis. Avant la fin de l’année, les Ayyubids auront demandé, et obtenu, la paix avec Jérusalem après le versement d’un fort tribu (114 000 dirams d’or).

Siège de Damas

Pendant ces glorieuses batailles, nous continuons a entretenir de bonnes relations avec les états chrétiens, même schismatiques, l’union chrétienne doit dominer face au péril commun. Aussi, pour nous remercier de nos cadeaux, le basileus de l’Empire Romain d’Orient nous envoi quelques uns de ses meilleurs géographes pour nous faire partager leurs cartes de l’Est de l’Europe, nous apprenons ainsi la localisation du Kurdistan, des tribus des Alains, des Bulgares, et du mystérieux royaume du prêtre Jean, autrement appelé Abyssinie.
Quelques jours avant Noël, nous apprenons l’élection d’un nouveau Pape, Clément III. Nous lui faisons parvenir notre message : l’Empereur est l’avoué du trône de Saint Pierre et il défendra la chrétienté partout ou elle est menacée. L’Empereur fait également parvenir au nouveau souverain pontife quelque argent, afin que nous partions sur de bonnes bases et l’aider dans ses incessants combats contre le royaume normand de Sicile.

1188

Le 8 janvier, la moitié de nos troupes en orient mettent le siège sous les murs de Nuyssaybin. L’ennemi, en complète déroute, privé de sa capitale et d’une bonne partie de ses ressources, est à genoux. Nous pourrions imposer dès à présent nos conditions, mais l’Empereur exige une victoire totale, retentissante, afin de montrer que la période des revers du monde chrétien est terminée. Le siège commence….

Le 27 décembre, après avoir reçut des renforts, les nouveaux croisés, ayant répondus à l’appel de la IIIème croisade, attaquent la Jordanie et assiègent les villes de la province.

1189

C’est en rentrant de la chasse, ce 17 juillet, que Frédéric a appris la nouvelle : la succession d’Aquitaine échoit à Richard Cœur de lion, roi d’Angleterre. Toute cette région tombe donc dans l’escarcelle anglaise. Cela n’est pas une source particulière d’inquiétude, vu nos bonnes relations avec ce royaume, mais l’Empereur tient –secrètement – à rester le plus puissant souverain d’occident. C’est pourquoi il veille à ce que l’Angleterre ne s’étende pas trop à l’est, en direction des frontières de l’Empire…..

Le 27 juillet, la Jordanie est sous notre contrôle. Les Ayyubids sont en pleine déconfiture. Des messes sont célébrées partout en Europe pour soutenir la 3ème croisade. Le 08 septembre, c’est la province de Nuyssaybin qui tombe entre nos mains. Le 09, des émissaires du sultan se présentent devant le camp de Karl Friedrich, chef des croisés, et demandent la paix.

Le 11, la paix est signée avec les Ayyubids : leur sultanat est réduit à la province de Damas. Les provinces de Nuyssaybin et de Jordanie sont placées sous la protection de l’Empereur et directement administrées par lui. Un marquis est nommé dans chacune de ces provinces, avec chacun 8 000 hommes pour faire respecter l’ordre face à une population hostile et humiliée. Des missionnaires sont également envoyés dans chacune de ces deux provinces, afin d’y rependre le message de notre sauveur Jésus Christ. Au Liban, l’Empereur ,recrée le comté de Tripoli qui devient un de nos vassal. Ainsi, l’Islam recule, le royaume de Jérusalem se voit débarrassé d’un de ses ennemis à ses frontières et le Comté de Tripoli renaît, de nouvelles provinces sont en cour de conversion, la victoire est totale ! Cette 3ème croisade est un franc succès.

L’Empire est cependant toujours en guerre, contre l’émirat des Baléares. Nos fiers croisés, après avoir pris un peu de repos, rembarquent bientôt à bord de la Sainte Flotte : direction les Baléares !
De même, sa Majesté pense également à continuer l’œuvre d’évangélisation à l’Est, en direction des tribus baltes…

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L'image représente en fait la Ire croisade : siège de Jérusalem

Roman de Godefroi de Bouillon et de Saladin...
Manuscrit enluminé sur parchemin (300 feuillets, 40 x 30 cm).
Paris, 1337. BnF, Manuscrits (Fr 22495 fol. 69v)

La Carte est une Carte de la Turquie, de la Mer Noire et de l'Ukraine.
(BNF, ESP 30)
Atlas catalan
Espagne, Majorque XIVe s. Visible sur l'excellent site "http://www.bnf.fr/enluminures/manuscrits/man6/i8_0000o.htm"


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AAR Turquie HoI2 - L'Empire Ottoman est il vraiment mort ?

Malraux et De Gaulle sont dans dans les toilettes de la Comédie Française, durant l'entracte d'une représentation de théatre, chacun face à une pissotière.
Malraux, se tournant vers De Gaulle :
"- Belle pièce hein Mon Général ?
- Malraux, regardez devant vous !"

Dernière modification par Dandy ; 26/10/2005 à 20h34.
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1190

Le 1er janvier, alors qu’il traversait l’Asie mineure pour se rendre en pèlerinage à Jérusalem et rejoindre ses croisés, l’Empereur a fait une chute de cheval dans une profonde rivière. Il fut aussitôt entraîné dans les flots par le poids de son équipement et le fait qu’il ne savait pas nager……Les grands de l’Empire, qui accompagnaient l’Empereur, élirent immédiatement Henri VI (Heinrich VI) nouveau souverain. Celui-ci jura de poursuivre l’œuvre du défunt, qui, selon la légende, n’est pas mort mais attend dans une grotte de servir à nouveau….
Pour le moment, Henri VI décide de retourner dans l’Empire. Il ordonne à ses croisés d’embarquer rapidement et de prendre la direction des Baléares pour vaincre l’Emirat de pirates.

Portrait officiel d'Henri VI éxécuté par Hadalbert l'Aveugle, peintre de la cour.

Le 15 février 1190, à Majorque, 18 000 croisés débarquent de l’armada qui les amènent de Terre Sainte. Après s’être heurtés à quelques cavaliers mauresques, ils assiègent la capitale de l’Emirat.

1191

Le 05 mars, profitant de la mort de Frédéric, l’archevêque de Mayence demande officiellement l’autonomie de ses possessions. Mais Henri, qui a juré de maintenir l’unité de l’Empire, lui fait savoir qu’à l’avenir, toute nouvelle demande sera sanctionnée par la confiscation de ses états. L’Archevêque repart, bougon. (Stab –2) Quelques jours plus tard, des troubles éclatent à Mayence. Nous soupçonnons le Saint Homme d’y être pour quelques chose…Des troupes sont envoyées pour mater, facilement, l’insurrection.

Le 30 mars, Celestinus III monte sur le trône de Saint Pierre. Nous lui dépêchons un messager chargé de lui remettre un présent afin d’entretenir de bonnes relations avec l’évêque de Rome.

De plus en plus de révoltes paysannes éclatent dans l’Empire et dans le Royaume d’Italie. Ces révoltes, nous en sommes surs, sont fomentées par des nobles qui veulent saper l’autorité de l’Empereur et ainsi, déclarer être « Empereur en leur pays », ce qui n’a pas de sens aux yeux d’Henri. Sa majesté écrase d’ailleurs chaque révolte avec la plus grande fermeté. Il n’est pas question de remettre en cause son autorité. Cela coûte cependant très cher à la cassette impériale, car de nombreuses troupes doivent etres en permanences envoyées pour ramener l’ordre, principalement dans le royaume Germanique, mais aussi dans le royaume d’Italie (le Royaume d’Arles reste fidèle à l’Empereur).

Malgré tous ses efforts, après l’apparition des états des Welfes et du duché de Milan, véritables plaies dans l’Empire, le 12 mai, le peuple de Gènes proclame la République mais, pour éviter toute intervention, se déclare vassal du Royaume d’Italie (lui même vassal de l’Empereur). Henri accepte cet état de fait et accepte l’existence de la République de Gènes. De toute façon, il n’avait plus de troupes pour intervenir, entre les multiples révoltes dans l’Empire, la croisade contre l’émirat des Baléares, les coûts engendrés par le maintien de troupes importantes (70 000 hommes, du Levant, à la Prusse, en passant par les Baléares…). Et puis, cette nouvelle république peut être une concurrente de la Sérénissime, qui ferme régulièrement ses portes à nos marchands. Tout compte fait, cette République sera la « capitale » marchande de l’Empire.

Le 20 juillet, un messager arrive, exténué, des Baléares : le Duc de Mantoue, qui commande les croisés à Majorque à reçut la capitulation de l’Emir. Celui-ci à 24 heures pour quitter l’archipel. Les îles sont érigées en duché des Baléares sous l’autorité du Duc de Mantoue (et donc de l’Empire). 15 000 hommes resteront avec lui, afin de prévenir tout retour des maures, dans cet avant poste de la chrétienté. L’Empereur décide d’envoyer des moines de la congrégation de la Joyeuse Conversion sur l’archipel afin de convertir les mauvais croyants.

1192

Les nobles continuent de comploter et de soulever leurs gueux contre le pouvoir impérial. Sa majesté est obligée de mater sans cesse des insurrections, mais l’Empire conserve –presque- son intégrité.

Le 18 septembre , le Pape proclame la fin de la 3ème croisade. Celle-ci a été une franche victoire pour la chrétienté, avec la quasi disparition de l’émirat Ayyubide, la destruction de l’émirat des Baléares, l’évangélisation en cour de trois provinces musulmanes, et la renaissance du Comté de Tripoli.

1193

Le 20 mai, l’Archevêque de Salzbourg se voit opposer une fin de non recevoir à sa demande d’autonomie au sein de l’Empire. Cela entrain de nouveaux troubles intérieurs (Stab – 2).
1194

Décidément, de plus en plus de nobles veulent leur part du gâteau……Dans les deux empires d’occident, des révoltes éclatent et la sécession couve. Si notre Empereur réussit à –presque- maintenir l’unité, dans l’Empire Romain d’Orient, les Bulgares des Balkans créent leur propre royaume, aux dépends de Constantinople. Une guerre sanglante déchirera longtemps les Balkans…..
Henri recentre son action sur l’Empire : rétablir la sécurité, diminuer l’influence des nobles (Stab à –2…), maintenir l’unité, renflouer les caisses (remboursement d’un prêt de 200, inflation à 30%)….et préparer les prochaines actions d’évangélisation. (concrètement, investissements en stab au maximum, démobilisation d’une partie des troupes –20 000h -, réorganisation en petites troupes de 5 000 h répartis dans tout l’Empire, mesures d’économies).

1195

Le 10 janvier, un noble, de retour de pèlerinage du Levant, nous apprend que toute la province de Nuyssaybin a été évangélisée et soustraite à l’influence de l’Islam. Henri s’en réjouis, mais ce n’est qu’un début et la tache est immense.
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L'image est tirée du site "http://www.nithart.com/imagesma.htm" et est extraite de l'ouvrage "Codex MARESSE" aussi connu sous le nom de "KLEINE HEIDELBERGER LIEDERHANDSCHRIFT"

1195

Le 30 juillet, les normands de Sicile annexent Milan. Cela tracasse l’Empereur, car les normands sont des adversaires autrement plus coriaces que les milanais ! Bien que nous entretenions de bonnes relations avec le Royaume de Sicile, nous devrons rester vigilants.

1196

Sa majesté refuse de répondre à l’appel de la 4ème croisade. Les troubles qui agitent l’Empire, notre manque d’argent ne nous permettent pas de nous joindre à cette cause sacrée. D’ailleurs, l’Empire a déjà fait un énorme effort lors de la 3ème croisade.

1197

Henri meurt en début d’année. Ce souverain aura eu un règne difficile : maintenir l’unité de l’Empire tout en poursuivant l’œuvre du grand Frédéric. Son frère cadet, Philippe, est désigné par la plupart des grands pour lui succéder. Mais un concurrent, de la famille des Welfs, Otton, propose sa candidature à la charge impériale et royale. Les électeurs sont divisés et la Pape apporte son appui à Otton. Après quelques empoignades mémorables, Philippe est désigné Empereur par les Princes. Mais le Pape, pour montrer sa désapprobation, refuse de le couronner officiellement. Cela n’a cependant pas de graves conséquences sur notre politique.
Le 06 juin, le Royaume de France rompt ses liens de vassalité avec l’Angleterre. C’est le début d’en redressement spectaculaire.

1198

Le 09 janvier, Innocent III est élu Pape. Nous lui faisons parvenir quelques cadeaux en espèces sonnantes et trébuchantes, comme le veut la coutume….

1199

Le 02 février, en représailles à notre soutien à Gènes, Venise déclare un embargo vis-à-vis des marchands de l’Empire qui se rendent encore dans la sérénissime. L’Empereur prend acte de cette décision et interdit de commercer avec la République. Désormais, nos commerçants sont incités à se rendre, soit en Champagne, soit à Gènes.
Malgré le mauvais état de nos finances, son altesse tient à être présente sur la scène internationale. Philippe décide d’intervenir, discrètement, dans les affaires Romaines (d’orient) en soutenant financièrement les Bulgares. Il estime en effet que les schismatiques de Constantinople sont trop puissants et qu’il n’y a pas de place pour deux Empereurs en Europe…..Mais comme nous devons faire face à des troubles incessants en Germanie et Italie, nous ne pouvons nous permettre le luxe d’une confrontation frontale avec Constantinople. C’est pourquoi nous choisissons de soutenir les états –chrétiens- en guerre contre les romains d’orient.
Le 28 juin, la France obtient la vassalisation de la Bretagne et continue ainsi son redressement aux dépends de ses anciens suzerains anglais.

1200

Le 18 mai, Venise lève son embargo à notre égard. Mais Philippe n’envoi plus de marchands là bas. Cet affront sera réglé, plus tard. d’ailleurs, pour l’instant, Venise a fort à faire face aux attaques incessantes des hongrois.…

Pendant toutes ces années, et pour les années à venir, l’Empire sera tour à tour, victime de demandes de sécessions de territoires, refusées par l’Empereur, de vagues d’obscurantisme, de mauvaises récoltes, de pestes et d’inondations. Sans menacer la survie de l’Empire, ces calamités nuisent à son développement sur la scène internationale, affectant ses ressources et obligeant ses armées à faire du maintien de l’ordre, à grands frais. (difficulté à faire repasser la Stab au dessus de 0…).

1202

Le 21 juillet, la France met la main sur l’ensemble des possessions des Plantagenêt sur le continent (mis à part l’Aquitaine et Calais). Un péril disparaît (« l’ Empire » Plantagenêt) et un autre naît (le Royaume de France)…
Le 17 septembre, Arles déclare la guerre au Comté de Toulouse, celui-ci étant infesté d’hérétiques contre lesquels le comte est accusé de ne rien faire. Etant alliés à Arles, nous nous retrouvons en guerre aux cotés de l’Italie, de la Frise et de Gueldre
contre Toulouse, allié à la France, l’Angleterre et la Bretagne. Mais les combats ne commencent pas pour autant, chaque camp ayant besoin de temps pour lever des troupes, et surtout, attendre le printemps, saison plus propice à la guerre.

1203

Pendant ce temps, au Levant, Jérusalem a décidé d’assurer son territoire en supprimant un de ses ennemis : le 18 mars, Damas et le Califat Ayyubide sont annexés au royaume de la ville sainte ! Malgré ses divisions, la chrétienté continue de gagner du terrain sur les infidèles.
Mais, enivré par ses victoires, le roi de Jérusalem attaque notre vassal, le Comté de Tripoli………..Philippe, trop occupé à lever des fonds et des troupes contre Toulouse décide de ne pas soutenir son lointain vassal : après tout, il vaut mieux que le Royaume de Jérusalem soit le plus puissant possible pour mieux résister aux attaques des musulmans. Aussi, l’Empereur décide de ne pas soutenir Tripoli, qui, de toute façon, tombera aux mains des chrétiens.
Le mois de juin voit les premiers affrontements entre les impériaux et les armées françaises et anglaises qui assiègent Arles. C’est d’ailleurs à la suite de cette défaite que Arles obtient la paix avec la France et la Bretagne.
Le 21 octobre, notre chevalerie taille en pièce les mercenaires anglais qui s’étaient aventurés à travers la Lorraine et le Palatinat. Nos preux se lancent à la poursuite des soldats ennemis et les écrasent définitivement devant les murs d’Arles le 10 décembre. Les loups rodent sur les champ de bataille enneigé…..

1204

L’Ost impérial arrive dans le Comté de Toulouse, dans les Cévennes plus exactement, le 20 janvier. La région est pillée et incendiée par nos soldats, qui cherchent à se nourrir et se loger. Le 11 février, le comte de Toulouse s’engage à poursuivre ses hérétiques albigeois et à verser un tribu de 1 000 livres au Royaume d’Arles. Tout aurait pu aller bien et la paix revenir si le 02 février, la Bourgogne (notre vassal) n’avait déclaré la guerre au Royaume d’Arles (notre fidèle allié)…………..
Que faire ? attaquer notre vassal avec notre allié ? rester neutre et rompre notre alliance, ce contre tout sens de l’honneur ? soutenir la Bourgogne ?
Le 16 février, à contre cœur, l’Empereur déclare la guerre à la Bourgogne, l’agresseur, et soutient donc son allié, le Royaume d’Arles, l’agressé. (Stab –3 ! ! ! Arf).
Immédiatement, l’Ost, qui remontait des Cévennes, met le siège sous les murs de Lyon.
Le 23 mars, d’autres troupes, venant de Lorraine, défont les Bourguignons et assiègent Dijon. 5 longs mois plus tard, le duc de Bourgogne ouvre les portes de la ville et demande nos conditions à la paix. Nous exigeons que 2 000 livres soient versées au Royaume d’Arles en dédommagements. Le Duc accepte et la paix revient.
Entre temps, le 1er mars, le Royaume de Jérusalem a annexé notre vassal, le Comté de Tripoli. En moins de trois mois, nous avons perdus deux de nos vassaux (Bourgogne et Tripoli).

L’année 1205 est marquée par des troubles en Germanie et Italie, dus à des bandes de mercenaires non employés qui sèment le trouble dans les campagnes et à de mauvaises récoltes.

1206

Suite à des querelles familiales, l’Italie déclare la guerre au souverain Polonais. Son altesse n’a guère le cœur à guerroyer, ni les moyens, aussi, dès notre déclaration de guerre signifiée au roi de Pologne, nous signons, discrètement, un armistice avec ce dernier. Ce conflit restera d’ailleurs verbal, aucune confrontation directe n’ayant lieu.

1207

L’Empire continue son effort pour redresser sa stabilité intérieure et limiter les révoltes. (Stab à 1).

1208

Le 29 juillet, Italie et Pologne signent la paix.

1211

Frédéric II, élu Roi des Romains il y a peut, a été élu Empereur le 1er septembre de cette année. Il entend continuer l’œuvre de stabilité de ses prédécesseurs, et jure de défendre la croix.

1212

Son règne commence bien mal : le 11 janvier, la Bohème romps ses liens de vassalité avec nous. L’Empereur, qui sent qu’il ne peut demander à la diète de l’argent pour faire appel à des mercenaires et châtier la Bohème, se résout à ne rien faire….

De 1212 à 1216, son altesse œuvre à rétablir la paix au sein de l’Empire (révoltes sur révoltes, pffff).

1216

Honorius III monte sur le trône de Saint Pierre.

1217

Dans le but de resserrer les liens entre les royaumes de l’Empire (et de compenser les pertes fiscales dues à la perte de deux vassaux), Frédéric essaye de manœuvrer afin que le Royaume d’Arles devienne le vassal du Royaume Germanique. Mais les grands d’Arles s’opposent brutalement à cette initiative et le font savoir à sa majesté dans une déclaration, respectueuse mais fière, le 29 mars. Frédéric n’insiste pas.

1219

Malgré notre fidèle soutien financier, le 09 novembre, l’Empire Romain d’Orient annexe la Bulgarie. Une de nos pièces maîtresse contre Constantinople disparais. C’est un nouvel échec pour l’Empereur…..

1224

Le 15 février, l’orgueilleuse Venise devient la vassale du puissant royaume Hongrois. Bien que nos rapports soient excellents avec ce dernier, nous devons nous méfier de son expansion future….

1227

Le 24 janvier, nos moines nous font savoir que la population des Baléares a été convertie dans l’allégresse.
Grégoire IX, qui succède au Pape Honorius III le 20 mars, nous félicite pour cette nouvelle avancée de la chrétienté.
Le 13 avril, Frédéric créé le Duché des Baléares, qui devient notre vassal. Cela nous rapportera de l’argent et les soldats que nous entretenions sur l’île sont rendus à leurs occupations civiles.
Après une période de revers, Frédéric estime qu’il est temps de redorer le blason Impérial….

Le 17 mai, en cette saison propice à la guerre, le Royaume d’Italie, suite à une querelle entre nobles, déclare la guerre au Comte de Toulouse, ainsi qu’à son allié, l’Angleterre. Le temps que la nouvelle parvienne à l’Empereur, le 24, et le Saint empire en entier se retrouve en guerre contre Toulouse et l’Angleterre.
Ce sont ces derniers qui engagent les hostilités en débarquant le 10 juin sur les cotes du Mecklembourg. Les bourgeois et villageois de cette province s’enferment dans leurx cités en attendant l’arrivée d’une armée de secours……qui, le temps de recruter des mercenaires, arrive sur place début octobre et défait les troupes anglaises, à moitié mortes de faim et de froid.

1229

Le 5 janvier, la Bourgogne déclare la guerre au Royaume d’Arles. Aussitôt, le jeu des alliances fait que l’Aragon, la France et son nouveau vassal, le Comté de Blois-Champagne se joignent à la guerre.
Après avoir beaucoup tergiversé, l’Empereur se joint à ses alliés et déclare la guerre à la Bourgogne, le 12 mars. Ainsi, c’est à une guerre Occident/Saint Empire à laquelle on assiste. (STAB –3….à cause de mariages avec France, Aragon….)
Le 19 avril, les champenois, bientôt rejoins par des français, mettent le siège sous les murs de Nancy et de Metz. Le 15 juin, l’armée impériale arrive en Lorraine et engage un combat à forces égales. Les batailles se succèdent, les assauts de cavalerie se succèdent, mais finalement, le 24 juin, notre armée est mise en déroute et doit évacuer la Lorraine. Cette bataille n’est pas de bonne augure pour nous. Mais, heureusement, le 14 juillet, les deux principaux protagonistes de la guerre Arles/Bourgogne décident de se rencontrer et de signer une paix blanche, mettant fin prématurément à un conflit qui aurait pu mettre l’Europe à feu et à sang pour longtemps. Cette nouvelle n’est pas pour déplaire à son altesse.
Mais la guerre continue contre Toulouse et l’Angleterre…



Malheuresement, je n'ai pas la suite...

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AAR Turquie HoI2 - L'Empire Ottoman est il vraiment mort ?

Malraux et De Gaulle sont dans dans les toilettes de la Comédie Française, durant l'entracte d'une représentation de théatre, chacun face à une pissotière.
Malraux, se tournant vers De Gaulle :
"- Belle pièce hein Mon Général ?
- Malraux, regardez devant vous !"
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Vieux 26/10/2005, 20h54
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Ouah, je savais pas qu'on pouvait retrouver des fossiles de feu benzo sur Google! Y a d'autres trucs de benzo dispos sur Google? Comment tu as fait?

(les nouveaux ils doivent quand même tous se demander qu'est-ce qu'on a tous à parler de Benzo!) Laissons les chercher...
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Allez les Cajuns!! http://www.youtube.com/watch?v=0dglMqP_zEI
Parleeeez-nous à boire....

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  #7  
Vieux 26/10/2005, 21h03
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En fait tu tapes quelques mots clefs dans google (ici par exemple aar benzo serg dede) et tu vois ensuite que quelques pages benzo s'affichent (generalement 2) tu peux alors les consulter en cliquant sur cache : c'est une veille version de la page enregistre par google qui reste consultable pendant un certain temps telle qu'elle etait. Si jamais tu trouve des trucs qui t'interressent, alors tu demande a voir plus de pages du meme type, et la tu fais le tri et voila !
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AAR Turquie HoI2 - L'Empire Ottoman est il vraiment mort ?

Malraux et De Gaulle sont dans dans les toilettes de la Comédie Française, durant l'entracte d'une représentation de théatre, chacun face à une pissotière.
Malraux, se tournant vers De Gaulle :
"- Belle pièce hein Mon Général ?
- Malraux, regardez devant vous !"
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