AAR Sicile

[athax]

CHAPITRE XXII : Le lion d'azur couronné sur fond d'or. (Janvier 1114 - janvier 1116)

Je pousse à deux mains la porte de la grande salle du château de Tunis.
1 000 comtes, barons, seigneurs et chevaliers m'acclament alors : "Hauteville ! Hauteville ! Hauteville !"
Je remonte lentement la salle, ceint de mon épée, faisant claquer mes éperons sur le dallage. Je porte une tunique simple mais de bonne facture, celle que j'ai portée au cours de ces campagnes militaires ; je porte la barbe, plus pratique en période de guerre.
Je me retourne, faisant face aux seigneurs réunis en ce jour. Le légat du Pape s'avance, il porte une couronne qui repose simplement dans un petit plateau en bois. Je saisis cette couronne et la dépose sur ma tête : je suis Roi ! Roi d'Afrique.


Les évènements s'étaient enchaînés rapidement : mes projets sur l'héritage de Roger Borsa étaient compromis. (J'avais dans l'idée, dès la mort de ce dernier, de revendiquer pour la moi les titres de Pouille, Calabre et Salerne, de faire de mon neveu le Duc de pouille après m'être proclamé Roi de Sicile. Ca n'était plus réalisable.

Je décidais donc de tourner mes ambitions ailleurs : dans cette terre d'Afrique sur laquelle j'avais solidement pris pieds.

De janvier à septembre 1114, je commençais un solide travail diplomatique auprès de sa Sainteté : je portais le glaive du Christ en Afrique et en échange, il m'accorder le titre de Roi d'Afrique : il n'était que temps que mes états soient érigés en un Royaume.

En novembre 1114, mon épouse, Giselle, accoucha d'une fille : Emma. Pris que j'étais par mes préparatifs de guerre à Tunis, je n'eu même pas le loisir d'aller les voir.


En deux batailles, la victoire est remportée, les provinces de notre adversaire sont peu fortifiées, les sièges se déroulent rapidement. En février 1115, La province de Kairwan est annexée, les Sheiks de Gabes et de Djerba acceptent de prêter allégeance.

Au cours de cette guerre, une épidémie de dysenterie s'est déclarée à Messina.

En avril 1115, la stabilité de mon état passe à +1 (je ne sais pas encore quelle est l'influence de la stabilité mais ça doit être bien )

Un nouveau programme de construction est lancé ; il faut dire que les caisses sont pleines à craquer, cette courte guerre a coûté moins que les revenus :
de belles églises orneront bientôt les provinces de Kairwan et de Trapani. Une scierie est construite à Reggio, une mine à Palerme et un réseau routier étendu à Syracuse.

Dès alors, je repars dans mes projets militaires : un souverain doit aller au bout de ses décisions.


La campagne est rude, elle débute en même temps qu'un été brûlant ; beaucoup de mes 7000 hommes résistent mal à la chaleur. Heureusement, en face, il n'y a que quelques troupes éparses de cavaliers et chameliers qui sont vites écrasés, d'autant plus qu'ils agissent sans concertation.

Plus d'homme seront mort dans les sables que sur le champs de bataille au cours de cette camapgne. Qu'importe : la province de Benghazi est annexée, les sheiks de Leptis Magna, Syrte, Senoussi et Cyrenaica se soumettent à ma suzeraineté.

Cette campagne prend fin en janvier 1116.
Le légat du Pape est déjà à Tunis, je n'ai plus qu'à m'y rendre afin de me faire couronner.

Je dirigeais désormais un Royaume, je pouvais parler avec les autres Rois en égal !