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  #221  
Vieux 25/09/2006, 12h33
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Envoyé par Schnick
Dans le cas de Dune, même tout au bout du cycle, y a toujours des trucs que je comprends pas bien mais je me dis que cela fait partie du charme
Rassure toi... moi aussi
Et ça fait bien partie du charme
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Ce sont les événements qui commandent aux hommes et non les hommes aux événements.
Hérodote

Rien n'arrête le progrès. Il s'arrête tout seul.
Alexandre Vialatte
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  #222  
Vieux 25/09/2006, 16h43
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Envoyé par Schnick
Dans le cas de Dune, même tout au bout du cycle, y a toujours des trucs que je comprends pas bien mais je me dis que cela fait partie du charme
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Rassure toi... moi aussi
Et ça fait bien partie du charme
Moi j'appelle ça du foutage de gueule de la part de l'auteur, chacun sa vision des choses !
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  #223  
Vieux 25/09/2006, 17h32
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Envoyé par jmlo
Moi j'appelle ça du foutage de gueule de la part de l'auteur, chacun sa vision des choses !
Discussion qu'il me semble avoir déjà eu sur Benzo (?)

L'action de la série des Dune se déroule dans des dizaines de millénaires.
Imagine un homme du néolithique débarquant chez nous : n'aurait-il pas quelques difficultés à saisir tous les aspects de nos sociétés actuelles, même en lui expliquant bien... Je me vois bien expliquer ce que sont les intérêts composés, le fonctionnement du Parlement ou le principe d'Archimède à un Cro-magnon
Ce n'est pas un problème d'intelligence mais il n'aurait tout simplement pas les outils conceptuels pour me comprendre.
Herbert nous met dans la même position face à l'avenir lointain, et n'est-ce pas justement un des intérêts de la SF de nous confronter à des concepts, des technologies, des civilisations, des valeurs, des difficultés... différentes.
Evidemment, j'ai une formation d'historien et je vois le gouffre psychologique qu'il y a entre nous et nos ancêtres récents (disons, par exemple, le Moyen Age). Or, la plupart des récits de SF ne font que transposer les problématiques actuelles dans l'avenir ou reprendre des genres actuels (policier, aventure, guerre, etc...) en rajoutant une sauce futuriste.
C'est vouloir nous faire croire que nos descendants (s'il en reste ) nous ressembleront, ce qui est à la fois nombriliste et irréaliste.
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  #224  
Vieux 25/09/2006, 19h21
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vu comme ça, évidemment ... moi j'ai une formation plutôt scientifique , j'aime les histoires avec un début , un milieu et une fin et j'aime également tout comprendre et tout savoir (ça me change des maths ou je ne comprenais pas tout ! )

D'ailleurs "foutage de gueule" c'est pas vraiment le terme qui convient concernant Herbert j'ai posté vite

Neanmoins j'ai lu 2 romans de Vernor Vinge (je chercherai les titres ) qui se passait dans futur lointain et déroutant et il n'y avait pas ce coté mystique que je trouve soulant dans Dune (et dans d'autre roman de SF en général)




Sinon pour en revenir au sujet en se moment je lit ça :



Pas mal , très détaillé avec des citations en vieux françois , mais l'auteur prends aussi de la distance pour expliquer le déroulement de son règne , c'est gros mais ça se lit bien

Citation:
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Le jeune Charles de Valois a tout connu : un père fou, Charles VI ; une mère réputée traîtresse, Isabeau de Bavière ; l'exil, de Paris à Bourges ; le crime, avec l'assassinat du duc de Bourgogne Jean sans Peur ; les désastres militaires. Il lui fallut sept terribles années, 1422-1429, pour recevoir la légitimité du sacre et il eut encore la contrariété, à la fin de son long règne, d'avoir son fils et héritier Louis XI comme principal adversaire.
De plus, ce sont d'autres qui en son temps captent la lumière, et lui font de l'ombre encore aujourd'hui : Jeanne d'Arc, naturellement, pour laquelle l'auteur ne nourrit guère d'admiration, Dunois, Gilles de Rais, Jacques Coeur... Pourtant, ce roi mal connu et peu populaire mérite d'être revisité. Son entêtement, sa lucidité, sa culture aussi, l'ont conduit à construire patiemment un nouveau type de royauté, et à poser les bases d'un Etat moderne. A sa mort en 1461, les Anglais ont évacué la totalité du royaume, sauf Calais, le duc de Bourgogne s'est soumis, les grands féodaux, comme le duc d'Alençon et le comte d'Armagnac, ont été liquidés, la France est redevenue la première puissance du monde. Dans une société où la superstition, la folie et le crime sont à l'oeuvre comme rarement, où la vieille chevalerie s'achève en extravagances, le roi Charles garde la tête froide. Son esprit inquiet, son coeur malheureux, en dépit de ses douze enfants nés d'avec Marie d'Anjou, trouvent le réconfort et le plaisir dans la jeunesse aimante d'Agnès Sorel, la Dame de Beauté, première maîtresse royale officielle de l'histoire de France.
un extrait de chronique :
...Autres y avoient qui affermoient et disoient plusieurs raisons au contraire, et que c'estoit grandement à l'avantage dudit roy de France plus que du roy d'Engleterre, par ce que, durant le temps d'icelles treves, les marchans, bourgeois et autres de la ville de Rouen, et autres bonnes villes et pays de l'obéissance des Anglois, qui iroient et repairroient de pays à autre , comme de Paris autres villes des Marches de France, aveuc les franchois, ...

Dernière modification par jmlo ; 01/10/2006 à 00h00.
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  #225  
Vieux 26/09/2006, 00h24
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Effectivement Charles VII nous est toujours présenté comme un pauvre type à vue basse et la goutte au nez, dominé par ses favoris ou favorite...
En attendant, il a trouvé la France au plus bas, lui même déshérité par son père, renié par sa mère qui le déclarait bâtard, ne tenant plus que quelques provinces et talonné par le bourguignon qui voulait lui faire la peau suite à l'affaire de Montereau, et il est mort le roi le plus puissant d'occident, dans une France réunifiée et sur le chemin de la prospérité.
Il ne devait donc pas être si nul que ça.
Tant est que le bon peuple veut du brillant et du médiatique, sans se rendre compte que le vrai travail est celui qui ne se voit pas... (aucune allusion, bien sûr, à une quelconque actualité, messieurs les modos ).
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  #226  
Vieux 26/09/2006, 21h43
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Dernièrement:



Citation:
In Fahrenheit 451, Ray Bradbury's classic, frightening vision of the future, firemen don't put out fires--they start them in order to burn books. Bradbury's vividly painted society holds up the appearance of happiness as the highest goal--a place where trivial information is good, and knowledge and ideas are bad. Fire Captain Beatty explains it this way, "Give the people contests they win by remembering the words to more popular songs.... Don't give them slippery stuff like philosophy or sociology to tie things up with. That way lies melancholy."

Guy Montag is a book-burning fireman undergoing a crisis of faith. His wife spends all day with her television "family," imploring Montag to work harder so that they can afford a fourth TV wall. Their dull, empty life sharply contrasts with that of his next-door neighbor Clarisse, a young girl thrilled by the ideas in books, and more interested in what she can see in the world around her than in the mindless chatter of the tube. When Clarisse disappears mysteriously, Montag is moved to make some changes, and starts hiding books in his home. Eventually, his wife turns him in, and he must answer the call to burn his secret cache of books. After fleeing to avoid arrest, Montag winds up joining an outlaw band of scholars who keep the contents of books in their heads, waiting for the time society will once again need the wisdom of literature.

Bradbury--the author of more than 500 short stories, novels, plays, and poems, including The Martian Chronicles and The Illustrated Man--is the winner of many awards, including the Grand Master Award from the Science Fiction Writers of America. Readers ages 13 to 93 will be swept up in the harrowing suspense of Fahrenheit 451, and no doubt will join the hordes of Bradbury fans worldwide. --Neil Roseman --This text refers to an out of print or unavailable edition of this title.
Citation:
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif.

Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé. --Ce texte fait référence à l'édition Broché .

L'auteur vu par l'éditeur
Né en 1920, Ray Bradbury s'impose à la fin des années 40 comme un écrivain majeur, avec la parution d'une série de nouvelles oniriques et mélancoliques, plus tard réunies sous le titre de Chroniques martiennes. Publié en 1953, Fahrenheit 451, qui finit d'asseoir la réputation mondiale de l'auteur, sera porté à l'écran par François Truffaut. --Ce texte fait référence à l'édition Broché .
Un classique, excellent et bien écrit !!
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"I think Han Solo is the character we wish we were but we aren't, while Jar-Jar is the character we wish we weren't, but we are."
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  #227  
Vieux 01/10/2006, 00h44
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Envoyé par jmlo

Je l'ai fini et c'était vraiment bien De loin la meilleur bio de roi de France que j'ai lu.
Si la fin du moyen-age vous intéresse précipitez-vous sur ce bouquin !

Je vous met un extrait de la fin du bouquin pour vous en donner une idée

Tous les chroniqueurs ont souligné le contraste entre la france dont a hérité Charles VII et celle qu'ils lègue à son fils. Quel règne peut se prévaloir d'une réussite aussi éclantante ? Mais cette réussite n'a pas valu au roi la réputation à laquelle il pourrait prétendre. c'est qu'il lui a manqué ce qui dans l'opinion publique fait le héros, le grand homme : le spectaculaire, le pittoresque, le panache. Il reste dans l'ombre, tandis que sur le devant de la scène s'agiteent jeanne d'Arc l'illuminée, Jacques Coeur le brillant capitaliste, Richemont, La Hire, Xaintrailles les gerriers balafrés, Gilles de Rais le diabolique, Dunois l'étincelant batard, Philippe le Bon le magnifique, René d'Anjou le splendide perdant, Yolande d'Aragon l'autoritaire et la toute belle Agnès Sorel. Charles VII, dans le tableau de Fouquet, semble regarder tous ces comédiens, de son air las et désabusé. Il fait pâle figure à coté de chacun d'eux, et pourtant il les dépasse tous , car beaucoup mieux qu'eux il a discerné dans quelle direction se situe l'avenir, quel est le sens ou plutôt le non-sens de toute cette agitation. Et confusement il a conscience de vivre un age de transition, de mutations, le passage de l'ère médiévale à l'ère moderne. Charles VII incerne véritablement cette époque tragique qui marque le crépuscule du Moyen Age.
... Le roi est toujours là, mais derrière, en retrait, spectateur de son propre règne, et il est très difficile d'evaluer la part personnelle qui lui revient dans ses réussites.
Roi étrange, qui reste une énigme, et là réside justement son intérêt. Ce personnage a su préserver son mystère, son intimité. c'est ce qui le rends fascinant et très humain. Dès sa jeunesse il a appris à dissimuleret à prendre ses distance avec la comédie humaine.Septique, timide et indécis, il est naturellement opposés à tous les matamores qui l'entourent, et ne peut avoir qu'un face aux enthousiasmes inspirés du genre de Jeanne d'Arc. Terne dans un âge de flamboyance,hésitant dans un âge d'exaltation, prudent dans un âge de témérité sceptique dans un âge de certitude, il est sans cesse en décalage avec son époque. Il n'est pas fait pour séduire ses contenporains, ni pour enflammer l'imagination des générations futures. Charles VII ne sera jamais considéré comme un "grand homme". il serait plutot l'anti-héros. par là même ilest très moderne, et devrai séduire notre époque désenchantée. il n'a aucune illusion sur la nature humaine, et sa mélancolie lucide est sa plus grande qualité. Agnès Sorel fut sans doute la seule personne qui illumina son existence.
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  #228  
Vieux 01/10/2006, 00h49
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je suis en train de lire :

Mefiez vous des parachutistes de Fouad al Aroui .
Le pain nu de Mohamed Kabbaj .

le Dernier c'est
Au bonheur des Dames de Emile Zola .
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  #229  
Vieux 01/10/2006, 21h55
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Citation:
Présentation de l'éditeur
En 2070, la Terre vit dans la prospérité et le bonheur grâce à la Pompe à Electrons, qui fournit une énergie illimitée et gratuite. Une découverte extraordinaire, à moins que...
A moins que cette invention miraculeuse ne constitue à plus ou moins longue échéance une menace imparable pour notre Univers ; un piège tendu par une civilisation parallèle pour annihiler notre réalité.
Seules quelques personnes ont pressenti la terrible vérité : un jeune physicien marginal, une Lunarite intuitionniste, un extraterrestre rebelle vivant sur une planète qui se meurt.
Mais qui les écoutera ? Qui les croira ? Contre la stupidité, les Dieux eux-mêmes luttent en vain.
Avec ce roman ambitieux et captivant qui marquait son retour à la science-fiction, Isaac Asimov a obtenu le prix Nebula 1972 et les prix Hugo et Locus 1973.
Etonnant que ce livre soit l'un des plus récompensés parmi les oeuvres d'Asimov, car je ne m'étais jamais autant ennuyé en lisant cet auteur.

Au-delà d'une réflexion intéressante sur le progrès et la stupidité des hommes qui les pousse à massacrer leur environnement pour leur confort à court terme, le livre est plein de longueurs inutiles et franchement, intenable quand l'on rentre dans les dialogues entre physiciens, très récurrents dans le livre et ridiculement "réalistes". On a envie de sauter des pages tellement c'est compliqué.... ce qui n'était pas le cas de l'ensemble des oeuvres d'Asimov que j'ai eu l'occasion de lire auparavant. Et dire que ces passages contiennent, j'en ai bien l'impression, l'une des seules saveurs du livre pour qui sait les apprécier...

Bref, je retiendrai le raisonnement sur l'environnement, etc, autrement dit le fond; mais, pour la forme, qu'est-ce qu'on s'emmerde...
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  #230  
Vieux 25/10/2006, 11h39
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Envoyé par Chazam
Non non, "Dans le sens du vent", c'est le 6ème paru. Après "Escession" (une histoire d'IA longuette et pas folichone), y'a "Inversion", une histoire dans un monde médiéval-antique, avec des gens du service Contact. Du coup, y'a des passages savoureux au milieu du reste qui est excellent.
Pourquoi je le trouve pas ? Parce que " La plage de verre ça me branche moyen .



A oui , sinon j'en suis au 4ème tome des "Maitres de Rome" c'est toujours aussi captivant !
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