Le roller

[jmlo]

C'est le même parcours que pour les bagnoles ? (ou les motos )

[latiatia]

C'est le même que les motos (circuit bugatti).

[latiatia]

Alors, je revient juste du Mans et je vous livre en exclusivité les résultats et impressions.

Après un mois de préparation d'ordre matériel, nous sommes parti vendredi à 14h15 de Bourges, 2h30 plus tard, nous voici au Mans, camping de la Hou ou nous cherchons un bon terrain pour nous poser durant le week end.
Les meilleurs places (les plus proches quoi) étant déjà prise, nou nous posont à une centaine de metres des sanitaires, bien à l'ombre.
En 1 heure, le stand est montée et le repos du guerrier commence enfin , après deux heures de repos, les filles qui nous accompagnent veulent connaitre le chemin à parcourir pour allez jusque dans les boxs écuries, mais la passerelle LE MANS est fermé jusqu'à samedi matin 08h00, a la place nous faisont un tour de circuit extérieur (très long ce tour puisque nous croisont des connaissances de l'année précédente et buvont quelques peu).
Retour au camping vers 23h00 et grosse déconade jusqu'à 02h00 du mat (avec lesmoto qui faisait du stunt juste derrière le mur du camping, sympa à voir).

Après une courte nuit de 5h de sommeil, nous voici debout pour le petit dej, avant le départ de la rando LE MANS, qui cette année était dédié au don d'organe (tous les ans, les bénéfices de la rando sont destiné à une association caritative d'ordre médical).
25 000 persones à la rando (bien pourrie cette année, seulement 5 kms) et un tour de Bugatti plus tard, nous voici revenu au camping ou l'on se dépèche de grailler afin d'allez se poser dans le box 43 qui nous à été destiné.

Le 300M qualifs se passe pas trop mal et nous partont donc de la 180 eme place (sur 652 équipes engagées) Norbert à bien bosser.

L'ordre de départ des dix coureurs de l'équipe est fait, c'est donc Christian, le seul véritable vitesseux de l'équipe qui prendra le départ.

16H: le départ est donc donné, un départ comme pour les motos avec les rollers d'un coté et les concurents de l'autre, c'est donc parti pour deux tours (lors du départ, le premier rellayeur est obligé d'effectuer deux tours afin de ne pas trops engorgé les moquettes lors des passages de témoins).

Après Christian, ce sont Nico, Pierre (le jeune), Jean Marie puis moi même qui couront.

Premier passage de circuit en 9 min 49 sec pour ma part (je m'attendait pas à passez sous les 10 minutes cette année) et je pousse Sophie, la féminine de l'équipe, qui par la même occasion réalise enfin son reve de roulez au Mans (le passage à l'américaine est autorisé), puis ce sont Alain, Christophe (mon frere), Norbert et Pierre (le doyen de l'équipe, 58 ans) qui partent à leurs tours gouter au joies du bitume tout propre (enfin presque, il restait des traces des 24h voitures).
Le temps est idyllique, avec un ciel nuageux jusqu'à 18h30, puis un beau soleil jusqu'à la tombé de la nuit (le seul bémol, c'est le vent qui souffle de face dans la ligne droite opposé des stands, alors si vous avez personnes avec qui courir à ce moment là, vous vous sentez bien seul au monde)

Nous couront dans cette disposition jusqu'à 23H, heure à laquelle nous scindont l'équipe en deux afin de donner un peu de repos aux coureurs.

Je prend la première partie de nuit (23H-4H) avec Nico, Sophie, Norbert et Jean Marie, nous allons faire chacun 6 tours durant cette période, si mes premiers tours de nuit reste sous les 10 minutes, les deux derniers ne sont couru qu'à la force du mental et le chrono s'en ressent, avec un passage en 10'54" et le dernier en 11'25", pendant cette période, nos accompagnatrice ont fait un super travail pour le repas, ou dès la fin de notre tour un bol de nouille chaude nous attendait avec une banane et de l'eau à volonté, ainsi qu'une masseuse au sein de notre équipe, qui nous à fait encore plus de bien.
Le temps de la nuit est parfait, avec 14° au thermomètre et un vent nul.

La seconde équipe à peu pret fraiche et reposé vient nous suppléer et nous partont donc au camping (avec Nico nou decidont de faire la plus grosse partie en roller, il faut croire que l'on avait encore un peu de jus car on c'est taper la bourre sur 2km).

Après une bonne douche et 4h30 de sommeil environ, nous revoila au box circuit ou nous nous dépechons d'avalez un petit dej frugal afin de laissez se reposer un peu les collègues de la seconde partie de nuit.
Ciel nuageux, air frais n'empèche pas une grosse bouffée de chaleurs dès que l'on s'arrète de roulez.

Nous continuons sur ce rythme jusqu'à 15 heures ou la stratégie de fin de course se mets en place.
ce sera Sophie qui prendra le relais de 15H, puis Pierre (le jeune), Nico et enfin moi (un super cadeau de l'équipe).

Je doit donc en théorie prendre le départ vers 15h40 pour boucler mes deux tours de circuit (les relais sont arrêter à 15h50), le timing est pas mal avec une prise de relais à 15h38, comme je ne pense pas pouvoir passer deux tours en moins de dix minutes, je suis confiant.

Je m'élance donc pour mon premier tour et me tape les 600 mêtres de la Dunlop (cote à 4%) et me tape une grosse bourre sur la première descente ou je trouve un compagnon de route pour me suivre.
La descente qui suit est avaler à la même vitesse (environ 55 km/h) pour atteindre la ligne droite de la passerelle où le vent de face fait des ravages parmit de nombreux coureurs, mais le binome que nous formont est plutôt bon et nous bouclons ce tours en 9'47", là, première crainte, vais-je réussir à gravir cette fichu cote Dunlop après un tel rythme, la réponse est oui, et je trouve un ami de Narbonne avec qui je fait la descente et le reste du tour, mais cette fois ci, point de binome en ligne, c'est une grosse bourre à deux de 3 km que nous faisont à la jolie vitesse de 30km/h sur le tour, et le chrono ne rate pas, un tour bouclé en 9'27", me voici donc reparti pour un troisème tour (chose que je ne pensait pas faire), qui lui sera bouclé à une vitesse inconnu puisque non mesuré.

Ce dernier tour, je l'effectue au pas léger et ne m'éclate que dans les descente et j'arrive enfin sur la ligne droite des stands.
La chose que l'on ne percoit pas avant d'y arriver, c'est le bruit que font 25 000 spectateurs amasser sur les tribunes qui vous prend vraiment au tripes et donne la chair de poule.
Galavanisé par une telle ivresse populaire, je trouve la force de me faire un sprint avec 2 autres coureurs avec qui je me bat pour le général, sur ces 400 dernier mêtres, j'arrive à en distancer un, mais pas le second qui me prend l'aspi et finit par me doubler 50 mêtres avant la ligne d'arrivé.

Au général, l'équipe termine 219 eme au scratch et 188 eme au général.
Une expérience humaine formidable ou les moment de doute qui nous prennent au début de cette fichu cote (qui est situé juste après la ligne droite des stands) sont vite balayé par le plaisir que j'éprouve dans les 2 descentes qui suivent.

Une expérience que sera donc reconduite dans un an, avec pour objectif de descendre sous les 9 minutes et de monter au dessus des 60km/h dans la descente.

En direct du box 43, a vous Franconaute.





ps: j'écrit seslignes à une heure très tardive et avec un degré de fatigue tel, que mon francais aura sans doute de grosse lacune.
pss: je n'ai pas les photos pour le moment, mais elle seront mise dès que je les auraient reçu.
psss: si vous avez des questions, je suis là.

[jmlo]

Déjà bravo ça représente combien de km en tout ?

(le passage à l'américaine est autorisé),

ça veut dire quoi ?

[latiatia]

Alors, pour ma part, 19 tours de bouclé (j'ai prit des relais qui ne m'était pas destiné) et 4080 mètres le tour, je te laisse calculé (et environ 200 minutes sur le bitume).


La course à l'américaine, c'est quand tu reçoit le témoin (qui est juste la pour faire beau, car tu a une puce transpondeur à la cheville) et que le coureur qui à fini son tour, te pousse le plus fort possible pour t'aider à t'élancer sans que tu grille trop de jus.

[latiatia]

En exclu, la photo finish (quand je me fait cramer)