GPO13 - AAR & Diplomatie

[Danton]

La miraculeuse guérison d'un mourant



Le pauvre mais courageux peuple d’Angleterre saignait et pleurait abondamment : le premier ministre de Sa Majesté, le fort renommé Lord Danton, était mourant, ses forces déclinaient à vue d’œil sans qu’on ne sut quoi faire pour le sauver . Un individu aussi illustre ne pouvait disparaître agonisant lamentablement dans son lit : il fallait que ce fut en plein triomphe. Il fallait donc une guerre et vite. Malheureusement, la France, contre laquelle nous avions une revanche (et un cot ) à prendre était en ce moment fort occupée ailleurs (invasion autrichienne).


Il ne restait plus que l’alliance Ibérique et une missive diplomatique leur fut envoyé : ils avaient une année entière pour se préparer à la guerre, après quoi ce serait le déluge. On raconte que l’espoir de remporter un nouveau succès (et d’effacer la honte de la défaite précédente contre Paris) redonna quelques forces au mourant premier ministre d’Angleterre.


La guerre fut déclarée en 1702 et la première mesure des Ibériques fut de nous frapper d’un injuste embargo . Voilà qui n’avait rien d’une action de gentleman et Lord Danton, quand il apprit la nouvelle, en fut fort attristé : voilà comment on remerciait sa bonté, à lui qui avait laissé un an de préparatifs aux Ibériques. Un blanc Paladin au milieu d’une bande de chevaliers noirs, l’aurore au milieu des ténèbres, un Juste parmi des loups, un humble débutant parmi des vétérans avides… Naturellement, aucun embargo ne fut décrété en représaille : noblesse oblige !


Lord Marlborough débarqua à Lisbonne et repoussa facilement les hordes ennemies. Le siège de la capitale Portugaise se menait vite et bien. Hors europe, le sud de l’Argentine fut conquis, mais un débarquement contre Shangai se solda par une lourde défaite. Les flottes Ibères déployèrent beaucoup d’efforts pour se faire les plus petites possibles, tant elles tremblaient devant la Royal Navy . Chaque fois qu’un affrontement avait lieu, elles fuyaient en hâte, pleurnichant de désespoir.


Moins d’une année après la déclaration de guerre, le monde émerveillé apprit la grande nouvelle : Lisbonne venait de tomber !





De violentes contre-offensives Ibères furent menées, avec du trois contre 1, pour tenter de nous déloger, mais toutes échouèrent et Marlborough pris ensuite le centre de commerce d’Andalousie. Chaque fois que les Ibériques pensaient tenir la victoire, un corps d’armée venu d’Angleterre débarquait et venait renforcer Marlborough, qui emportait alors la bataille.


Les tentatives de livrer bataille sans lui menèrent par contre à la défaite.


L’unique défaite Anglaise en Espagne…



Hors Europe, si nous avions été chassé d’Argentine, le siège de Kutch avançait bien.


Tout allait cependant se jouer en Europe et, malgré leur immense supériorité numérique, les Ibères n’arrivaient à rien et Lord Danton utilisait ses dernières forces d’agonisant pour envoyer sans cesse des renforts sur le front. Une telle abnégation tenait du sublime et toute l’Angleterre priait non pour la victoire mais bien pour la survie de son premier ministre…


Finalement, la chute d’Oporto décida les Ibères à tenter l’ultime bataille avant que les lois du droit internationale ne les contraignent à signer la paix en vaincus : le centre de commerce de Kutch était tombé peu avant. Ils rassemblèrent plus de 110.000 hommes, dont la moitié de cavalerie, et se précipitèrent contre les 55.000 soldats de Marlborough, qui reçu au cours de la bataille un renfort de 20.000 hommes.


Lorsque la bataille se termina, l’Angleterre avait perdu 4000 hommes… Les Ibères, eux, étaient anéantis ! 110.000 tués contre 4000 !


Marlborough après sa plus grande victoire




Cette fantastique victoire eu deux conséquences merveilleuses : d’une part, elle redonna vie au Premier Ministre d’Angleterre, loué soit le Seigneur de l’avoir ainsi sauvé de son tragique destin , d’autre part elle convaincit les Ibères que la guerre était perdue. Des négociations commencèrent, Londres devrait obtenir le centre de commerce de Kutch…