L'épopée d'Hallistra Montargent

[Danton]

Acte III de la campagne




Chapitre XIV. Hallistra Montargent, Chevalier et Neuf de Padhiver




A peine rentrée au Fort de La Croisé, je dois repartir immédiatement pour Padhiver : Fort Locke est tombé, le Roi d’Ombres est sur l’offensive .



(Hallistra Montargent, moqueuse) « Alors, vieux débris, tu admets enfin que JE suis indispensable pour la survie de Padhiver ? »

(Le Seigneur Nasher) « En raison de vos exploits, Capitaine Hallistra du Fort de la Croisé, j’ai décidé de vous adouber Chevalier de Padhiver. Le Fort de la Croisé vous appartiendra réellement de ce fait. Votre fief »

(Hallistra, interloquée) « Kwaaaa ? Il ne m’appartenait pas déjà ? Après tout ce que j’ai fais ! Ingrat ! Escroc ! »


: Entrainée de force en dehors de la salle du trône par le Chevalier Nevalle :


(Hallistra) « Mais enfin, c’est scandaleux ! Honteux ! »

(Nevalle) « Mais… Le Seigneur Nasher vous nomme Chevalier ? »

(Hallistra) « Ben oui, n’est-ce pas la moindre des choses ? Mais c’est un peu maigre je trouve »


A ce moment, avant que Nevalle n’ait pu répliquer vertement, des ombres et des morts-vivants surgissent de partout : le Roi d’Ombre attaque le cœur même de Padhiver ! Naturellement, c’est une fois de plus moi qui doit TOUT faire : même mes compagnons ne sont pas là, ils sont resté au Fort de la Croisé .



10 contre moi, bande de lâches, mais vous ne m’aurez pas, ah ah ah






Les lieux nettoyés, je retrouve Nevalle qui m’implore d’aller aider le Seigneur Nasher. Ce gros stupide n’a cependant rien trouvé de plus intelligent à faire que déclencher un système de protection qui bloque tous les accès à la salle du trône, où il s’est réfugié en attendant que je vienne le sauver. Je devrais le laisser pourrir dans son coin, mais il doit encore m’adouber Chevalier .


Suivant les instructions de Nevalle, qui se garde bien de m’accompagner naturellement, je passe alors par les catacombes du château, où ma loyauté envers Padhiver est sans cesse mise à l’épreuve ( des statues qui posent des questions et s’irritent si l’on répond mal ). Je croise aussi quelques prêtres de l’ombre, qui attaquent dès qu’ils disposent de la plus grande supériorité numérique.







Enfin, après m’être tracée un chemin sanglant, je parviens à la salle du trône, où le Seigneur Nasher allait succomber aux coups d’un Ravageur de l’Ombre.


(Hallistra) « Bon, et maintenant, je suis enfin adoubée Chevalier ? Il était temps »

(Le Seigneur Nasher) « Relève toi, Chevalier Hallistra ( ah bon, je m’étais agenouillée ? La vue de ce vieux débris baisse de plus en plus )… Aaah, tu serais même digne de faire partir des Neufs de Padhiver, l’élite de l’élite devant lesquels tous plient le genoux »

(Hallistra) « Kwaaaa ? Mais voilà une bonne idée ! Allons, zou, nommez moi aussi Neuf de Padhiver »

(Le Seigneur Nasher) « Soit. Tu fais désormais partie de cette élite. Relève toi, Capitaine Chevalier Neuf de Padhiver Hallistra (encore ? Mais je suis toujours restée debout ) »

(Hallistra) « Hein hein, mais c’est la gloire ici »



Retour dans mon fief, le Fort de la Croisé, où Cara, mon intendant, se jette à mes pieds, éperdue d’admiration et de respect : servir un Neuf de Padhiver, quel honneur pour elle !


(Cara) « Mon Seigneur, j’ai un cadeau pour vous ! Amenez le colis ! »


4 de mes gardes pénètrent alors dans ma salle de réception en tirant une cage montée sur roulette.



(Hallistra, rayonnante) « Ooooh, mais c’est ce bon vieux Pentin ! Comme c’est gentil à vous, Cara ! Alors, vieil escroc, tu pensais vraiment pouvoir m’échapper ? »

(Pentin, fou de rage) « Je n’ai jamais volé votre or, ce n’est que pur mensonge ! »

(Hallistra, souriante de plus en plus et se rapprochant tout près de Pentin) « Et tu penses vraiment que je l’ignore ? «

(Pentin) « …. »

(Hallistra) « Allez, au travail, tu seras à mon service gratuitement pour les dix prochaines années ! Surveillez le bien, Cara, ce petit filou est indigne de confiance et Justice doit être rendue, telle est ma devise »



(Voix intérieure exaltée) « Bravo Hallistra, nous sommes fier de toi ! Tu nous fais honneur ! »

(Hallistra) « Je sais, je sais, je suis formidable »



Bon, seul problème, un manque toujours criant de liquidités : les ruines d’Ilefarn et le sanctuaire d’Ammon Jerro ne contenaient guère d’or et le vieux débris nommé Seigneur Nasher ne m’a rien donné non plus .


(Neeshka ) « Peut-être pourrais-tu revendre une partie des 150 armes magiques que tu collectionnes ? Il y en a pour une fortune ! »

(Hallistra) « Kwaaaa ? Mais cela pourrait servir un jour ! »

(Neeshka) « Il y a notamment six épées bâtardes magiques que personne ici ne sait utiliser faute de disposer de l’entraînement spécifique »

(Hallistra) « Oui, mais imagine que je rencontre un jour un compagnon qui sache utiliser ces épées ? »

(Neeshka) « Tu pourrais alors peut-être en garder une, la plus puissante ? »

(Hallsitra) « Mais si je rencontre un jour SIX compagnons sachant utiliser ce type d’épée »

(Neeshka) « … »



La mort dans l’âme, je finis cependant par vendre une petite partie de ma collection, oh pas grand-chose, juste de quoi recevoir pas moins de 260.000 pièces d’or ( il était vraiment temps que je fasse un peu le tri parmi mes biens )


Cet afflux de capitaux ne me fait pas oublier l’essentiel : je dois agrandir et fortifier mon fief, nouer des alliances pour contrer les armées du Roi d’Ombre, trouver un moyen de vaincre définitivement ses Ravageurs d’Ombre, qui reviennent toujours à la vie une fois vaincu et, enfin, pénétrer dans la forteresse même du Roi d’Ombre pour lui régler son compte une bonne fois pour toute. Vaste boulot en perspective .