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  #21  
Vieux 21/03/2006, 14h10
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Envoyé par Tzarkubis Troyp
Je ne connais pas CIV IV, j'me suis arrêté au 2 Test of Time, mais j'aimerais bien reprendre avec le IV, s'il ne bug pas trop . Mais il y a quelque chose qui me chagrine : la carte du monde paraît bien petite, 3 villes de construites et ça y est toute l'Europe semble colonisée C'est une idée ou c'est la vérité? A moins que tu n'as pas pris la taille maximal de la carte...
Depuis le dernier patch le jeu marche bien , pas de bug à part quelques bricoles de traduction fr. Pour la carte ça peut venir du scénario choisi mais de toute façon la taille réel n'apparait qu'après la découverte de la tech calendrier. Les grandes cartes sont au moins aussi grandes que dans le 2
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  #22  
Vieux 22/03/2006, 11h46
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Envoyé par jmlo
Dit donc Von Aa ? ton peuple fait un peu la gueule quand même ...

c'est le rond rouge sur la carte genre :
Oui msieur C'est parce qu'y a eu 200 ans de guerre msieur Pis aussi parce qu'avec les pillages des méchants romains ils ont été pas mal privés de produits de luxe msieur Pis ptête aussi parce que les femmes allemandes elles se sont fait violer pendant un certain msieur

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Envoyé par Manu Militari
48 heures d'attente et je suis déjà en manque

Comme disais Griffon, "le Von Aasen est une drogue profondement addictive"

On attend impatiement la suite
On va essayer de faire ça pour aujourd'hui ou demain
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  #23  
Vieux 23/03/2006, 00h22
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Plein d'espoir et fort d'une expérience guerrière sans commune mesure, le peuple allemand se préparait à une nouvelle période de paix, chèrement payée. Ils furent tout d'abord déçus d'entendre que d'autres hommes avaient construit la Chapelle Sixtine dans leur capitale, mais ils prirent bien rapidement cette claque à leur honneur comme raison de redoubler d'efforts dans la reconstruction du pays. La Grande Bibliothèque attirait les savants de tout le monde connu, et ce ne fut pas un grand sujet d'étonnement lorsque Alhazen, un fameux mathématicien venu des lointaines terres du Moyen-Orient, annonça qu'il joindrait le peuple allemand dans sa quête au savoir. Il put avec l'autorisation de von Aasen, qui ne demandait pas mieux, fonder une institution s'adonnant à la recherche dans la ville de Munich. Il était si doué et si apprécié de ses élèves qu'avec une célérité insoupçonnée , la réputation de son école atteignit celle du Lycée et de l'Académie. Les sciences qui y furent approfondies servirent à édifier à Cologne un fantastique monument, le Colosse :


Tous ces gens pacifiques et industrieux qui formaient l'intelligentsia de l'Empire apprirent avec tristesse que le despote de l'Empire du Milieu, Qin Shi Huangdi, avait débuté une guerre sans merci contre ses voisins les Mongols. Les quelques exilés qui arrivèrent jusqu'a nos terres nous certifièrent que c'était parce que Qin Shi Huangdi convoitait les riches gisements d'or mongols qu'il avait agi ainsi. Cette guerre dépassa de loin ce que les Allemands avaient eu à subir en Europe, car bientôt parvint aux oreilles du monde une nouvelle qui devait l'entacher pour toujours : les Chinois avaient mis à feu et à sang la ville de Samarkand, à point tel qu'il fut rapporté qu'il n'y avait plus une pierre debout.


Les ducs de Pologne donnent eux un peu plus de panache à l'humanité qui a maintenant tant besoin de redorer son blason. Ils envoient à Cologne un de leurs plus fabuleux scientifiques, Nicolas Copernic, et lui confient la tâche d'établir une école pouvant rivaliser aves celles d'Aristote, Xi Ling Shi et Alhazen. Celui-ci fit merveille et atteignit ces audacieux objectifs. Toutes les villes de l'Empire Germanique étaient désormais des lumières incontestées en matière d'éducation sur la terre entière, et c'était avec peine qu'une capitale impériale étrangère, aussi grandes que soient les terres que son suzerain administrait, puisse se mesurer à ne serait-ce que l'une d'entre elles. La science était devenue une spécialité allemande, et von Aasen mettait toute son ardeur à ce que cela reste ainsi. Les frontières entourant ses villes étaient grandes, mais il semblait que les frivoles moeurs des pays l'entourant renforçaient la domination que ceux-ci exercaient sur leur environnement.


Mais telle était l'arrogance des Grecs, qu'ils ne purent se voir tolérer si grande puissance sur leur continent, et jurèrent, encouragés par le féroce Alexandre, de mener les Allemands à leur perte, en rasant leurs villes à l'image des Chinois. En l'an de grâce 1150, ils franchirent la frontière, et seule l'énorme influence culturelle, qui avait repoussé les frontières loin des centres urbains d'où émanait toute la puissance de l'Empire, put sauver les citadins allemands d'un attaque dès la première saison de guerre ! Car les Grecs disposaient d'archers montés de Thrace, et ceux-ci étaient plus rapides que l'éclair. Mais en s'attaquant à Munich, Alexandre le Grand avait fait preuve de bien beaucoup d'impatience et de sottise, car la ville avait eu à subir de longs et douloureux sièges, sa garnison était en conséquence expérimentée et nombreuse, ses murailles solides et les obstacles qui en rendaient l'approche difficile disposés avec beaucoup de génie. Après quelques malheureuses tentatives visant à prendre la ville, les Grecs dépités s'en tournèrent vers Berlin. La capitale était pauvrement défendue, mais Hambourg y envoya ses redoutables phalanges, qui firent peu de cas de la cavalerie héllène.



Mais cette fois-ci les Grecs, avides de vengeance après leur défaite au côté des Romains, s'étaient bien préparés, et disposaient d'unités en foule. La défense allemande, qui n'avait pas été renforcée singulièrement en temps de paix, menaçait d'être submergée par le nombre. Car les spadassins et les phalanges de Sparte étaient des ennemis à prendre au sérieux, et la cavalerie ennemie causait des ravages dans les campagnes qu'ils battaient du lever du jour jusqu'a qu'ils soient rassassiés de sang et de pillages tard le soir. von Aasen supportait avec peine ce triste spectacle, il réunit ses amis et leur parla ainsi : "Si nous voulons sauvegarder notre culture et nos sujets, il nous faudra recourir à des mesures extrêmes. D'ici une semaine, vous reviendrez tous couverts de lourdes armures et armés de longues épées que vous êtes habitués à manier quand vous menez vos troupes. Vous trouverez quand vous reviendrez les chevaux solides qu'il vous faudra, et vous affronterez ainsi l'ennemi. La noblesse de notre pays ne doit point se contenter de diriger quelques compagnies, elle sera la force incarnée quand elle sera regroupée !"
Ainsi fut fait, et la première bannière de chevaliers quitta le palais royal de Berlin pour aller affronter les brigands grecs dans les forêts livoniennes.


Le choc fut terrible, les Grecs durent laisser le champ libre aux Teutons, abandonnant un grand nombre de morts sur les lieux de la bataille. Alexandre croyait à un sursaut momentané, et ne permettait à aucun diplomate allemand de l'approcher pour négocier une quelconque paix. Mais von Aasen n'en restait pas là, et lançait les mêmes appels dans les autres villes de l'Empire, de telle sorte que les Grecs durent bientôt abandonner tous villages qu'ils avaient conquis en Silésie et dans le Brandebourg. Les intrépides travailleurs sortirent des villes sitôt la menace ennemie à distance respectable, et les coûts de la guerre purent en être compensés rapidement, car bien vite ils reconstruisirent vignes et mines ! von Aasen se permettait même le luxe de construire de coûteux édifices en pleine guerre :


Mêmes les anciens alliés des Grecs, les Romains leurs voisins, leurs déclaraient maintenant la guerre. La puissance offensive d'Alexandre avait déjà été réduite à néant, mais la défense des villes frontalières était bien organisée. von Aasen décida qu'il était temps de conclure la paix, et que les nombreux morts ennemis seraient déjà assez de punition pour ceux-ci. De toutes manières, l'Empire Grec n'avait pas grand-chose à offrir, et les affaiblir de trop n'aurait fait que profiter aux Romains, qui avaient déjà pris Delphes. Maintenant qu'une nouvelle guerre sanglante avait pu être surmontée, la noblesse mobilisée pouvait s'en retourner à des projets autrement plus édifiants pour la culture du pays. L'année 1245 qui s'ensuivit allait faire date dans l'histoire de la civilisation germanique :

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  #24  
Vieux 23/03/2006, 17h18
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La science devenait maintenant quelque chose de plus sérieux, et l'énorme besoin en maîtres de grand savoir fit prendre une grande décision à von Aasen : tous les projets de l'Empire seront repoussés, car d'abord devront être construits des lieux où les plus grands penseurs pourront librement enseigner leur précieux savoir à des élèves digne de l'apprendre. Ainsi fut fait, et les premières universités du monde firent leur apparition en terre allemande :


Rien n'arrêtait le progrès de la science, et une telle concentration intellectuelle fit avancer les recherches à un rythme fulgurant. Les universités ne tardèrent pas à développer le concept de libéralisme, rapidement suivi de l'astronomie et des sciences économiques. von Aasen sentait que son peuple était prêt pour plus de responsabilités, et il décida de leur accorder une liberté dont ne pouvaient que rêver les peuples opprimés d'Asie, d'Afrique et également d'Europe, s'ils avaient le malheur de vivre en-dehors de l'Empire Germanique ! Des forces conservatrices et réactionnaires élevèrent leurs voix contre les réformes transcendantes que von Aasen promettait d'engager, mais tous durent se taire face à l'énorme popularité des sciences et des idées nouvelles qui s'était établie au fil des siècles dans les coeurs allemands.


La culture en prit un essor énorme, car chacun avait maintenant le droit d'exposer ses idées sans avoir aucunement à craindre de quelconque représaille à son égard. Les religions elles aussi fleurissaient plus librement qu'auparavant encore, car la diversité religieuse était encouragée par l'état, si bien qu'il ne pouvait plus être question d'une religion d'état ! Mais ces réformes coincidèrent étrangement avec un évènement qui marqua profondément la population : un nouveau continent avait été découvert à l'Ouest ! Un galion de l'Empire avait été envoyé en exploration, cherchant à vérifier la thèse de nos scientifiques selon laquelle la terre était une sphère, et quelle ne fut la surprise du commandant du vaisseau lorsqu'il trouva terres et hommes aussi éloignés ! Malheureusement, il n'y avait pas grand monde à bord, et une exploration plus en profondeur de ce continent ne put être entreprise, et il fallait se contenter des quelques rencontres de matelots avec les indigènes, qui ne tardèrent pas à rapporter leurs histoires en Europe !


La maitrise allemande de l'économie attire bon nombre de pionniers des affaires, le plus célèbre d'entre eux étant Aretas III, venu à Berlin proposer ses services à von Aasen. Celui-ci l'affecta à la capitale, lui enjoignant de faire fleurir commerce comme agriculture, une tâche dont le fier marchand s'acquitta avec grand succès ! Grâce à lui, de nouvelles structures purent être mises en construction, renforcant de plus en plus la productivité de l'Empire. Ces lieux nommés "banques" contribuèrent leur part à la croissance du trésor, que von Aasen faisait croitre en prévision de nouvelles armes dont il aurait à équiper ses troupes à grand frais si l'Empire Germanique se trouvait une fois de plus entrainé dans un conflit voulu par ses voisins. Mais alors qu'une nouvelle figure de génie, Antoine Laurent Lavoisier, montrait son savoir-faire à Hambourg, Gaius Iulius Caesar fut repris de folie et oublia la sanglante défaite que lui avait infligée le peuple allemand il y a près de cinq siècles. Il lança ses troupes, bien plus nombreuses que jadis, et nouvellement équipées, à l'assaut de Hambourg et de Berlin. La première Légion s'approcha très vite de Hambourg, qui n'avait pas encore eu le temps de renforcer sa garnison depuis la fin de la deuxième guerre hélléno-germanique.Même les chevaliers, qui avaient joué un rôle si décisif contre les envahisseurs du Sud, ne pouvaient rien contre cette légion, car César avait équipé force troupes avec de longues piques, qui au combat prenaient facilement à parti les chevaliers et leurs lances fatalement plus courtes.


Les troupes allemandes durent faire merveille à cette bataille, car s'ils la perdaient, nul doute que César n'aurait fait aucun prisonnier ! La ville de Hambourg put être sauvée grâce à une nouvelle arme, l'arquebuse. Les hommes furent cependant entrainés dans une telle hâte, qu'ils périrent tous au combat sans exception, mais non sans emporter dans leur mort de très nombreux soldats romains, à un point tel que la défense de la seconde ligne de fortifications, assurée par des archers, ne fut plus que formalité. Pendant que les hommes d'armes défendaient les couleurs germaniques sur terre, von Aasen apprit que les marins de l'Empire avaient également apporté la gloire à la patrie, en accomplissant le premier tour du monde ! La marine de guerre allemande était la première au monde, et bien des galères romaines en firent les frais ! Mais malheureusement, il ne pouvait y avoir de bataille décisive sur mer, et d'atroces combats déchirèrent pendant des décennies les terres de France, où se livraient sauvagement bataille Allemands et Romains. Les réserves romaines semblaient inépuisables, pour chaque tête coupée, il en revenait dix ! La cavalerie ennemie était décimée par la chevalerie allemande, et les archers ennemis pliaient pourtant vite sous les armes des Landsknechten !


Le combat restait longtemps indécis, et von Aasen réfléchissait déjà à signer la paix, quitte à verser quelques centaines de pièces d'or à Caesar. Mais la science le sortit de cette réflexion, car l'université de Munich venait de développer une tactique révolutionnaire, rendue possible grâce à l'amélioration notable de la technologie ! von Aasen était tout d'abord sceptique par rapport à ces guerriers en dentelle, mais une démonstration sur un terrain d'exercice l'encouragea à faire le nécessaire pour que ces nouvelles possibilités soient exploitées. Les premiers grenadiers quittaient leurs centres d'entrainement en 1505. C'était là une bien grande innovation dans l'art de la guerre, mais les Romains étaient décidés à ne pas se cantonner dans la défensive, redoublèrent d'efforts pour empêcher le siège de la ville de Rome, et défiaient les troupes allemandes en Provence. von Aasen réalisa que cette fois-ci, la technologie seule ne sauverait pas son peuple. Il ordonna une mobilisation massive des hommes en état de porter les armes, et toutes les villes forgèrent les instruments de mort nécessaires à armer les bras qui allaient défendre la patrie. Jamais l'Empire Germanique n'avait eu à mettre tant d'efforts à vaincre leurs ennemis, la taille de l'armée allemande s'accroissait de manière fantastique.


Les Romains se défendaient farouchement, mais inexorablement, le nombre d'hommes qu'ils pouvaient jeter à la bataille diminuait, les réserves se tarissaient, et leurs villes archaïques ne pouvaient comparer avec le rythme de production des artisans allemands, dotés d'outils dignes des Lumières de ce temps ! Avec une fureur bestiale, César et ses hommes empêchaient l'approche de la ville de Rome. Ce ne fut qu'après un siècle de combats incessants, et la mobilisation de plus de 700 000 Grenadiers à la fois, que von Aasen put s'installer avec ses armées sur les collines donnant sur Rome. A temps pour le début du siège, que les Romains n'étaient plus en mesure de briser, venait la découverte d'un processus qui rendait les métaux beaucoup plus solides : l'acier. Des canons chargés par la culasse furent fondus, et les défenses de la ville de Rome furent réduites en cendres en peu de temps :


Après cette préparation qui transforma la ville en enfer, les grenadiers de la guarde rapprochée de von Aasen brisèrent le cordon de sécurité des défenses ennemies, avant de s'élancer dans le combat pour chaque quartier, faisant couler le sang à flots. Le commandant de la forteresse, Quintilius Varus, dût se résoudre à capituler, contre la promesse des Allemands de ne pas raser la ville. von Aasen n'y pensait même pas, une si belle ville, pourquoi la raser, si elle pouvait rentrer sous la tutelle de l'Empire Germanique ? Il occupa la ville promptement, y laissa une très forte garnison, et s'en fut vers les autres centres de peuplement romains en Europe : Cumae, au Sud de Rome, et Anitum, en Espagne. Il commença le siège des deux villes en même temps, s'occupant de l'une avec les renforts qui arrivaient toujours massivement du Nord, et l'autre avec une partie des troupes qui avaient pris Rome. Les nécessités de la guerre poussait le peuple à des efforts inhumains, et fit germer dans bien des têtes les idées les plus ingénieuses pour produire plus efficacement ce dont nos soldats avaient besoin. Tant de génie fit qu'une nouvelle ère s'ouvrait sur l'Empire Germanique ...

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  #25  
Vieux 24/03/2006, 16h19
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ça me donne envie de faire un scénar !
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  #26  
Vieux 25/03/2006, 12h25
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ah c'est sur qu'avec Von la qualité de l'iconographie

est au top !

mais ou va t'il donc chercher tout ca ?
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Sol Invictus



LA LIBERTE OU LA MORT
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  #27  
Vieux 25/03/2006, 16h54
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Sur le net Vive google images
Même s'il faut beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup de patience (et d'imagination pour des mots-clés alternatifs)

Si j'étais pas aussi flemmard, je scannerais plein d'images à partir de livres, mais ho hein, on va pas me faire bouger de mon siège non plus
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  #28  
Vieux 25/03/2006, 19h57
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La guerre n'en continuait pas moins, mais une facilité supplémentaire s'ouvrait à l'Empire : les universités avaient développées un nouveau concept d'utilisation de la cavalerie, cette fois-ci avec des armes à feu ! L'innovation ne pouvait sûrement n'être opérationnelle avant une ou deux décennies, mais elle améliorait considérablement la puissance de l'armée allemande à moyen terme. Le siège d'Antium, lui, fut encore disputé uniquement à l'aide de grenadiers et d'artillerie. Les concentrations de forces énormes autour de la ville rendirent la prise de ville d'autant plus facile, les Romains se noyant dans leur propre sang, tentant d'opposer archers et hommes d'armes à nos fusils, en ne déployant que quelques centaines d'arquebusiers primitifs, qui ne parvinrent bien sur pas à renverser la situation !


Les nombreux ouvriers ennemis qui furent capturés servirent à construire des routes reliant les nouvelles villes de l'Empire au noyau septentrional de ce dernier. Les Chinois profitèrent de ce que l'attention mondiale soit fixée sur le conflit germano-romain pour déclarer à la hâte la guerre aux Japonais, qui semble-t-il devenaient une gêne considérable pour les projets de colonisation de Qin Shi Huangdi, qui ne se lassait décidément pas de fonder de nouvelles villes, les unes aussi pitoyables que les autres.
Mais un tournant dans la guerre qui inquiétait von Aasen plus que toute autre était survenu ! Les Romains, aidés par la traitrise des Grecs qui laissaient librement circuler les troupes ennemies sur leur territoire, surgirent des Balkans, et menaçaient directement Rome et Berlin ! Il fallait en finir, maintenant que César avait été chassé d'Europe, pensait von Aasen. La ville de Cumae fut prise malgré de grandes pertes, et immédiatement rasée, car son rayon d'influence empiétait considérablement sur celui de Rome, et la ville en soi était d'un point de vue économique très mal placée. Les habitants furent envoyés travailler dans les forêts de Livonie. César écumait de rage, mais il n'avait d'autre choix que d'accepter les conditions de paix exorbitantes de l'Empire Germanique. Une quantité considérable d'or ainsi qu'un tribut annuel devait être versé aux caisses du trésor, et les Romains n'auraient aucun droit de circulation dans leurs anciennes villes. La paix fut ainsi signée en 1684, mettant fin à la guerre la plus sanglante qu'aie jamais connu ce continent. La position allemande s'en trouvait fortement renforcée, et donnait l'accès à de nouvelles ressources.


La ville de Cologne construisait l'Ermitage, qui apportait un avantage non négligeable en terme de culture, et la science ouvrit le chemin de l'industrialisation : le moteur à vapeur était né ! Les géologues du pays, hommes de grand savoir, découvrirent très rapidement plusieurs gisements de charbon, plus qu'assez pour alimenter les usines pendant des siècles ! Mais l'utilisation de ce matériau était encore limitée, seuls les bourgeois se chauffaient grâce à lui. Cependant, les chercheurs travaillaient dur pour mieux l'intégrer à notre économie. Les Chinois eux continuaient leur guerre, et avaient déjà pris 2 villes japonaises.
von Aasen profita de la période de paix pour faire passer de nouvelles réformes dans le pays. Sa popularité acquise au fil des millénaires lui assura une approbation rapide de tous les concernés, à savoir le peuple entier !


Tandis que Jeanne d'Arc illuminait en sa qualité de prophète la ville de Berlin, von Aasen commençait à avoir un sérieux problème : ses villes n'avaient plus rien à produire ! En effet, l'armée allemande était déjà très nombreuse, il n'y avait plus d'édifice à construire, et la seule solution était d'investir avec beaucoup de pertes cette production dans la recherche ! Il fallait songer à mettre un peu d'activité ici, pensa-t-il ! Et c'est là qu'il se souvint que ses espions en Grèce lui avaient rapporté que l'économie grecque était si désastreuse que même Alexandre-le-militariste avait dû se résoudre à ne pas déployer de nouvelles unités ! Et, chose très étonnante, les villes de Sparte et de Pharsalos n'étaient que moyennement défendues, 4 à 5 régiments obsolètes gardant les murs de la ville. "L'occasion rêvée d'en finir avec les Grecs !" s'écria von Aasen, dont l'agressivité avait considérablement augmentée suite aux parades régulières qui se tenaient à la porte du Brandebourg, le monument commémorant la victoire sur les Grecs et les Romains. Suite à ses ordres, plus d'un million de soldats furent déployés légèrement en retrait de la frontière héllène, pour ne pas éveiller immédiatement les craintes de ses voisins. Une note fort peu diplomatique signalant l'état de guerre arriva à la résidence d'Alexandre en même temps que les premiers tirs d'artillerie dévastèrent Sparte. L'année 1738 vit l'Empire Germanique plonger dans un nouveau conflit ...


L'offensive toucha des Grecs complètement surpris. Le siège de Sparte fut décidé en l'espace d'une année, bien avant qu'Alexandre ait pu entreprendre quoi que ce soit. von Aasen comptait bien garder la ville, mais était décidé à raser Pharsalos, qui était trop exposée à l'influence perse. Malgré cette victoire considérable (Sparte était par son nombre d'habitants la 3e ville de Grèce), il fut décidé d'accélérer la production de la Statue de la liberté à Hambourg. En effet, von Aasen craignait que les Indiens ou les Chinois ne terminent leur chef d'oeuvre avant lui, et le trésor regorgeait d'or. Près de 8400 lingots sommeillaient à la banque nationale de Berlin ! L'emploi de nouveaux ouvriers, l'acheminement et l'achat du matériel coûtait l'équivalent de 2500 lingots. C'était cher, mais le jeu en valait la chandelle. C'est ainsi qu'en même temps que la fin du très court siège de Pharsalos, qui tourna à l'avantage du contingent prussien attaquant, Hambourg termina ce merveilleux bâtiment. La liesse de la population n'avait d'égale que la gloire qui accompagnait ces accomplissements !


Les universités du pays ne chômaient pas non plus, et la découverte de la physique nous permis de constater que de l'uranium pouvait être trouvé près de Hambourg. Les descendants des travailleurs romains, maintenant complètement germanisés, y construisirent une mine, qui apportait des revenus considérables à Hambourg, du fait de l'utilité de ce matériau pour la construction de verres. Mais nos scientifiques pressentaient qu'il pouvait y avoir un autre usage pour cette ressource, et travaillaient avec zèlent à le découvrir. En 1754, la capitale grecque, Athènes, tombait sans grand combat aux mains de la cavalerie allemande. La ville fut conservée, mais von Aasen s'inquiétait des influences culturelles égyptienne et perse dans la région, et il pensa que dès que les rebelles qui barricadaient encore certaines rues seraient vaincus, il faudra investir massivement dans l'infrastructure culturelle. Alexandre suppliait l'Empire Germanique de bien vouloir accepter une paix, mais von Aasen restait dur : il voulait éliminer tout l'Empire Grec ! Bien sur, il n'en souffla mot à qui que ce soit, car cela aurait pu motiver la résistance des villes grecques restantes, au nombre de cinq.


L'Empire Perse donna son accord aux troupes allemandes pour passer leur territoire en vue de débusquer les Grecs, mais se refusa à toute autre coopération. Les villes ennemies furent pillées et rasées une par une, n'offrant qu'une maigre résistance. La seule ville qui échappait momentanément à l'offensive massive de von Aasen était Corinthe, située dans le bassin méditérranéen. Car pour l'atteindre, il aurait fallu construire une flotte de transport à Rome, les Romains refusant que les flottes de l'Atlantique passent le détroit de Gibraltar. Cela peinait von Aasen, qui aurait voulu plutôt continuer de construire marchés et bibliothèques à Rome, mais il s'y résigna. Après une contre-attaque rocambolesque de la garde personnelle d'Alexandre, dirigée par son souverain, la ville tomba sans grandes pertes pour les soldats allemands. La ville fut gardée intacte, car non loin d'elle se trouvait une source de pétrole. Il s'en trouvait également une dans la Mer du Nord, mais les ingénieurs impériaux pressentaient qu'il serait plus facile d'extraire cette ressource sous terre que sous mer. De plus, Corinthe offrait une bonne base pour tenir les villes romaines de la côte africaine en respect. L'annihilation des Grecs, après la campagne couronnée de succès contre les Romains, conférait une influence bien plus importante à von Aasen, désormais traité d'égal à égal par les grandes puissances indienne et chinoise, qui craignaient le courroux de ses armées expérimentées.
Les villes anciennement grecques et romaines, après un court intervalle, furent renommées et germanisées.

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  #29  
Vieux 28/03/2006, 20h09
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Notre victoire fantastique nous propulsa dans une nouvelle ère, qui réservait bien des surprises à nos chercheurs ! La paix se faisait sentir dans tous les coeurs, et libéraitt une créativité nouvelle. von Aasen se donna pour tâche d'assurer à nouveau la supériorité technologique et culturelle absolue à son peuple, qui était mise en danger par les esclaves chercheurs indiens si nombreux qu'ils menaçaient de surpasser les académiciens allemands. La reprise s'amorça par la construction de Broadway à Berlin :


Elle continua avec tout autant de dynamisme par l'invention d'un instrument de guerre révolutionnaire, la mitrailleuse, dont les premières troupes furent équipées à Munich, parant ainsi à une éventuelle attaque surprise perse (qui était improbable vu nos relations). La construction de la Tour Eiffel à Cologne et l'apparition des premiers chemins de fer marqua l'industrialisation croissante du pays, dont le paysage se transformait à un rythme fou ! Ce n'étaient plus les chants des oiseaux qui réveillaient les Allemands le matin, mais le poste radio des voisins ! Berlin-Munich était l'affaire d'un voyage d'une dizaine d'heures, et l'exposition industrielle de Hambourg ravissait le monde entier, accouru en paquebot !


Les usines étaient si performantes, et les ouvriers si zélés, qu'une fois de plus la production dépassa rapidement la demande. Le budget de l'armée fut accru, mais bientôt von Aasen était débordé par les nouvelles unités et ne savait pas vraiment quoi en faire. Il fallait également occuper les vétérans de la dernière guerre, nombreux et expérimentés. Bien bête aurait été celui qui gaspille tant de bonne volonté et de savoir, pensa von Aasen, et en observant Hanovre (l'ancienne Corinthe, la seule ville allemande du continent africain), il s'aperçut que la ville était trop faiblement développée pour assurer la souveraineté allemande dans les régions pétrolifères de l'Algérie. Les Romains avaient réussit à faire passer les habitants dans leur camp, et Hatchepsout faisait défiler ses unités à la frontière germano-égyptienne. Il fut décider d'écraser ce qui restait des Romains (3 villes), dont on ne pouvait attendre ni bonnes intentions, ni grande résistance ! La guerre débuta le 25 avril 1820, et les Hussards sa Majesté se mirent en devoir d'assiéger Pisae et Delphes en même temps.


Malgré de puissantes contre-attaques de la chevalerie romaine à Delphes, les deux villes côtières de l'Empire Romain purent être prises dans un espace de temps plutôt court, grâce au soutien décisif de la Kriegsmarine, qui aidait de son artillerie à affaiblir les défenses ennemies. La supériorité quantitative et qualitative de l'armée allemande eut raison de son ennemi en l'espace de 6 ans.
Pendant que von Aasen organisait la logistique immense requise par un voyage de 2 000 km à travers le désert pour atteindre la nouvelle capitale romaine, il apprit que les Chinois avaient déclarés la guerre à Ashoka, président des Indiens. La soif de sang chinoise ne pourra donc jamais être apaisée ! Cette guerre arrangeait von Aasen, qui voyait ses deux principaux concurrents s'entretuer, sans que l'un ou l'autre n'arrive à une victoire décisive. Lui-même vendait des comédies musicales aux deux, ainsi qu'au reste du monde, sans distinction particulière, engrangeant ainsi un grand profit, qu'il injectait dans de nouvelles merveilles, sans que le trésor impérial ne chute en-dessous de la barre des 4000 lingots d'or.


En 1858, la dernière ville romaine, Ravenna, tomba. César fut pendu au mât d'un des bâteaux de pêcheurs de la ville par ses propres sujets, pour bien signaler son manque d'importance. Les Romains sont écrasés, et le monde entier tremble devant ce peuple qui a lui seul en a déjà balayé deux autres ! Mayence (ex-Pisae) et Lübeck (ex-Ravenna) sont intégrés à l'empire, et les foreurs se pressent en Algérie pour y construire les installations qui permettront d'y récuperer le précieux pétrole. L'uranium est également exploité autant que possible, et von Aasen signe un accord très lucratif avec les Chinois qui n'en possèdent pas. Tokugawa Ieyasu, lui, profite du vent qui tourne en défaveur d'Ashoka, qui perd de plus en plus de villes, pour déclarer la guerre à ce dernier. La traitrise japonaise est sans limites, et von Aasen est bien tenté d'envoyer sa flotte de destroyers, qui dépasse en puissance de loin les anciens bâtiments en bois d'oeuvre. Il lui donne l'ordre de se mettre en route pour Delhi, mais n'entreprend aucune autre action belliciste pour l'instant. Des sous-marins de la base navale de Cologne viendront assister cette flotte, et espionner les agissements ennemis. Entretemps, le peuple allemand édifie de nouvelles merveilles, qui apportent des avantages de plus en plus grand à l'état, régisseur incontesté des terres d'Europe.

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Vieux 01/04/2006, 16h50
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L'armée se professionalisait, car Cologne avait après qu'Hambourg ait ouvert l'Académie de Westpoint, construit un centre de coordination très important : le Pentagone. Désormais, les troupes allemandes se mesureront à leur ennemi après avoir acquis 3 fois l'expérience des recrues adverses ! Mieux encore, ces mêmes académies ont profité de l'avance technologique, pour produire ce que l'on nomme des Panzers. Regroupés en divisions, ces machines de guerre ne se laissent pas comparer en capacité à tuer à quoi que ce soit. Un éléphant fait mine de lapin à côté d'un de ces engins ! Leur production en masse est annoncée, alors que Berlin produit les premiers missiles nucléaires comme force de dissuasion, et que Cologne termine une centrale nucléaire qui lui fournira de l'électricité.


Face à une telle démonstration de force, Chinois et Japonais acceptent sur-le-champ de laisser en paix Ashoka, très sérieusement affaibli par la perte de près de 75% de ses villes. Sa capitale néanmoins est un centre de culture sans concurrence dans la région, et semble alimenter bien des révoltes parmis les indiens habitant maintenant des villes sous contrôle chinois. L'entrée en guerre aux côtés de l'Inde n'aura donc pas à avoir lieu. Les troupes qui s'étaient déjà déplacées vers les lieux de débarquement furent envoyées en Mer du Japon. von Aasen souhaitait en effet punir le shogun Tokugawa pour l'arrogance extrême qu'il avait affichée depuis les plus timides lueurs de l'humanité sur cette terre. Tout d'abord, von Aasen l'enjoignit de lui faire parvenir 4,7 Milliards de Marks-or, tout ce que la trésorerie japonaise avait en surplus ! Et les Japonais cèderent, affolés par les récits des voyageurs qui venaient d'Europe, et avaient pu assister à des parades de blindés à Berlin. Mais cela ne suffit pas à calmer von Aasen : il déclara la guerre au Japon, engageant les opérations sur l'île mère avec 4 divisions blindées, 3 cuirassés et une flotille de sous-marins.


Mais les défenses ennemies étaient mieux développées que prévu, et la guerre sur terre tourna en catastrophe, les 4 divisions débarquées furent rapidement annihilées par les Japonais. La guerre sur mer, elle, fut vite décidée en faveur de l'Empire Germanique, la puissance des cuirassés était vraiment énorme ! von Aasen se résigna bien vite à signer un traité de paix avec le Japon, lui extorquant encore quelques concessions financières, et laissant les côtes japonaises ravagées par les bombardements derrière lui.
La défaite fut bientôt oubliée, car la nation allemande venait de construire les premières machines qui permettaient à l'homme de voler. von Aasen décida de ne pas construire ces machines pour l'armée, et de plutôt se concentrer sur le projet du Barrage des Trois Gorges, qui aboutit le 6 février 1930, une véritable merveille technologique, un projet colossal, une installation qui fournissait de l'électricité à toutes les villes allemandes ! Peu après, Hambourg atteignait un niveau de culture véritablement légendaire ! Son rayonnement était tel que chaque être ayant reçu un strict minimum d'éducation savait localiser la ville, et connaissait les grandes lignes de son histoire ! Le monde entier se pressait aux portes de Hambourg !



Berlin et Cologne travaillent dur pourr atteindre ce même niveau de culture, et von Aasen calcule que d'ici 1988, ce sera chose faite, et il n'y aura pratiquement plus d'autre culture au monde que celle de l'Empire Germanique, où celles qui en sont directement inspirées. Il semblerait qu'alors, l'Empire serait protégé jusqu'a la fin des temps, et sa domination sur ce monde définitivement affirmée. Les Chinois peuvent faire ce qu'ils veulent, il leur faudrait prendre au moins une de ces trois villes pour stopper l'ascension allemande. De toutes façons, von Aasen a un deuxième plan. Il compte transgresser le pouvoir que lui ont donné les Dieux, et devenir un Dieu lui-même, en outrepassant les limites de la Terre, en colonisant une nouvelle partie de l'univers ! Le programme Apollo était destiner à réaliser ce fou projet ...


La défaite d'Ashoka rendait possible la reprise du combat en termes de recherche, et l'Empire Germanique ne tarda pas à dépasser ses anciens concurrents. La fusion nucléaire, la robotique, les satellites, les matériaux composites, toutes ces recherches extrêmement couteuses furent entreprises et accomplies en très peu de temps ! Ces recherches permettaient le déploiement de nouvelles forces extrêmement puissantes, et un système de bouclier antimissiles, qui était réputé pouvoir intercepter 75% des missiles qu'il détecterait, fut établi. L'invention d'un réseau informatisé d'échange d'informations, l'internet, accéléra considérablement le développement du savoir. En 1970, Qin Shi Huangdi termina la construction de sa propre base spatiale, située à Pékin. De vaisseau, il n'y avait encore qu'un cinquième du fuselage ! von Aasen, lui, avait poussé ses ouvriers à un travail extrême pour arriver à finir son vaisseau dans les plus brefs délais. Les villes qui ne participaient pas à la construction de parties du vaisseau renforcaient l'armée de terre et la Luftwaffe.


En 1978, Berlin atteint également un niveau de culture légendaire, les Perses et les Chinois s'efforcent comme ils peuvent de construire un vaisseau à la va-vite, mais il n'y a rien à faire, leur technologie est tout simplement trop peu avancée. A quoi leur servent maintenant leurs hordes de fusiliers, de cavalerie, maintenant qu'ils ne peuvent défier les Léopards de l'armée impériale, que leurs villes se feraient réduire en cendres par nos missiles, que leurs chefs seraient tués par nos bombardiers furtifs ? von Aasen goutait ce moment, il était très proche de la victoire totale. Encore plus proche que ses ennemis ne le pressentaient, car ce n'était pas une victoire d'ordre culturel qu'il se réservait ...
Il tenait à être le premier astronaute.
2 décembre 1980 :
9 , 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1 .... propulseurs activés ! Dans un bruit tonitruant, von Aasen décolle. En franchissant l'atmosphère, il se sent libéré. Incroyable, il se sent d'une légèreté .... divine ! Il aperçut avec surprise tous ceux auxquels ses sujets avaient rendus hommage dans leurs temples au fil des siècles ... il l'accueillirent à bras ouvert, lui disant : "Tu as trouvé ta place parmis le Panthéon des Dieux, von Aasen. Maintenant, il est temps que tout retourne à la normale ... jusqu'a ce que qu'une civilisation franchisse à nouveau les limites de la divinité ! Ne sois pas triste de quitter ton monde, oublies-le ! Et fais en sorte qu'avant des milliers d'années, personne ne puisse réitérer ton geste ..."

Von Aasen obéit. Il avait emporté avec lui les codes d'activation des missiles nucléaires, et fit en sorte que le bouclier antimissiles ne soit pas actif. Quelques boutons pressés plus tard, la terre se transformait en Enfer, l'Apocalypse débutait ...



Quelques humains purent survivre, c'étaient les rénégats, vivant loin des centres de population, refusant la culture qu'ils considéraient comme astreignantes pour leur liberté. Ce furent eux qui purent envisager la survie à l'hiver nucléaire, car l'Apocalypse avait exterminée pratiquement toute l'humanité.
Des tribus de nomades se reformèrent vite, pour se protéger contre les animaux sauvages, et migrer vers des lieux qu'ils sentaient moins radioactifs. von Aasen, lui, regardait du haut des cieux avec grand plaisir tout ce spectacle, en compagnie de ses nouveaux amis divins. Qui sait, peut-être allaient-ils faire exactement la même chose que lui, ceux-là ?

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