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![]() Chroniques du Sublime Empire 1572-1597 Mehmet III Sultan ![]() En 1572 donc, la guerre faisait rage, encore, dans les balkans. Cette guerre, interminable, allait encore durer 13 ans. Au terme de ce douloureux épisode, la France allait obtenir l'Artois, et nous... l'honneur d'avoir soutenu notre allié Valois jusqu'au bout. Et c'était tout. Nous avions englouti des sommes gigantesques dans cette guerre, mais il avait été impossible, jusqu'au bout, de perçer dans les balkans. Notre espoir avait été d'affaiblir les Habsbourg en les poussant à céder de riches provinces au Nord de la France qui, m'assurait le Roi, était impossible à tenir pour l'hérétique Autrichien. Peine perdue. Nous décidâmes d'effacer de nos registres cet épisode pour n'en conserver que cette modeste trace. La reconstruction: 1585-1594. A ce moment-là, nous consacrâmes nos efforts à la reconstruction du pays. La stabilité intérieure fut enfin obtenue, et nos marchands conquirent de nouvelles places. L'armée fut modernisée, laborieusement. Puis, vers 1590, un vaste effort de recrutement fut entrepris, car une nouvelle géneration de diplomates et de stratéges disposaient enfin d'un plan sérieux; nous y reviendrons. Victoires douloureuses et pertes rapides: 1588-1594. Une partie de l'effort militaire fut investi dans une opération qui allait porter plus tard ses fruits d'un point de vue stratégique: la prise de Rhodes et de Raguse. Rhodes était une épine dans notre pied depuis trop longtemps. Menacant nos effort dans l'adriatique, et donc le succès de notre lutte contre l'Autriche, elle devait tomber. l'Assaut fut entrepris. 60.000 hommes et de nombreuses pièces d'artilleries furent rassemblées pour l'opération. L'assaut initial eut raison seulement de la moitié des défenseurs, mais une planification de guerre rigoureuse et perseverante permit d'amener jusqu'à 200000 hommes en tout contre ces murailles, et Rhodes fut finalement soumise. Ceci, malgré l'entrée en guerre stupide de la Pologne, qui ne fit rien de mieux que du pillage sans lendemain et Thrace et Mer Noire. Mais nous connaissions nos priorités. ![]() L'assaut sur Rhodes. Bien d'autres seront nécessaires ![]() ...avant le dernier assaut. Illustration anglaise. La seconde opération visait Raguse. Cette province pauvre et montagneuse était la clé des attaques maritîmes et terrestres dans la partie Ouest des balkans. Elle allait nous être d'un usage inestimmable par la suite. Un siège bien organisé fut la clé du succès, toujours alors qu'il nous fallait tenir face au Polonais. Ces objectifs atteint, la fin de la régence polonaise signifia la paix. Malheureusement, profitant de notre guerre, ces traîtres D'al AlKonyu renièrent leur vassalité. Le plus grave surtout dans cette affaire était que nous étions dès lors incapables de maintenir l'ordre dans notre lointaine province d'Isphahan, notre joyaux de Perse, qui allait bientôt se déclarer indépendante. La perte fut sèche, et grave. La très grande guerre: 1594-1597. Le reste de l'effort, très important puisque toutes nos ressources y furent consacrées durant 10 ans, était à la préparation d'un plan enfin sérieux pour abattre les Habsbourg: la grande coalition pour la libération de la Hollande. Une diplomatie active et opinatre avait réussi à réunir pour ce plan la Pologne, la Suède, l'Angleterre, et la France. A mesure que s'approchait l'instant fatidique, des nerfs furent prêts à lacher et le plan fut à deux doigts de tomber à l'eau. Mais notre détermination et celle des nations les plus remontées contre la domination insolente des Habsbourg, maintairent le navire à flot. Au printemps 1594, la guerre éclata. Le sublime empire avait fort à faire Il fallait tout d'abord obtenir des succès dans les balkans, à tout le moins y fixer d'importants contingents autrichiens. Mais grâce à Raguse, la situation était moins difficile que du temps du goulet Serbe. Grâce à cette place et à la maîtrise de l'adriatique, une guerre d'usure plus efficace a pu se developper dans cette région. Lala Mustapha y dirige les opérations, car nous ne pouvons risquer une pércée autrichienne. La guerre y est une succession d'attaques et de contres attaques, avec un grignotage stratégique possible car l'Autriche ne peut y consacrer toutes ses forces ![]() Situation typique de la guerre dans les Balkans. Les contre attaques sont usantes pour les autrichiens, en montagne. Le soutien n'est jamais loin. Ils n'ont pas les ressources pour tenter une percée lourde, et surtout ne peuvent se permettre de perdre une armée en Thrace Nous eûmes notre lot de défaites et de lourdes pertes, mais nous se sommes pas insatisfaits de la situtation sur ce front. Dès le début des hostilités, deux autres contingents importants furent déployés.
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![]() A l'heure actuelle, la coaltion du bien, qui ne réclame que la libération de la capitale du peuple hollandais, redresse les choses après avoir frôlé le desastre à Paris. Prions Allah. Voici la situation stratégique du point de vue Ottoman, et les interventions ottomanes principales: ![]() Grand Vizir Al Marca, 1597, pour le Sultan. Dernière modification par Marco Rale ; 05/08/2006 à 02h19. |
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