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#1
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Déclaration de l'empereur Rudolf II, empereur machin tout ça, archiduc bidule, et tout le toutim !!!
![]() A la reine d'Angleterre Monsieur (oui, d'abord j'te dis monsieur si ca me chante ![]() Vous êtes un rustre !! A quoi rime cette déclaration de guerre qui nous est parvenue il y a peu ? Celle-ci a eu un lourd préjudice, puisque la bataille de Paris perdue, il nous faut reprendre le siège depuis le début, les trous dans les fortifications ayant été colmatés entre temps. Tout ceci pour se voir proposer une paix blanche, trois mois plus tard ? Ce sont des manières de voleurs !! L'autriche demande une compensation financière, pour le préjudice subit, sous peine de nous voir vous tirer la langue depuis Calais pendant encore un bon moment. A bon entendeur... Aux traitres d'Espagne et du Portugal Messieurs, Vous voulez la paix ? Vous aurez la guerre !! Soit vous terminez ce que nous avons entrepris ensemble, soit c'est nous même qui vous déclarons la guerre, sur le champ. On verra si elles soufflent vos économies... Nous irons même jusqu'à faire la paix avec l'Angleterre (en espérant qu'elle nous verse une indemnité), qui elle pourra jouIr d'un certain calme, et respirer voire se renforcer. Notre pays sera peut-etre ravagé, mais de toute façon, abandonnée, seule contre 4, l'Autriche n'a plus rien à perdre...
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on peut caresser des idéaux sans s'éloigner d'en bas... En France, on n'a ni pétrole, ni idées. Mais on a des taxes... ![]() |
#2
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Missive espagnole urgente
Nous demandons au diplomate débutant, actuellement en poste interimaire à Vienne, en replacement de son homologue nommé actuellement en vacances, de modèrer ses propos. L'Espagne et le Portugal ont dépensé sans compter pour protèger vos interets dans les Pays Bas. Nous sommes intervenus immédiatement aprés la DoW française à votre encontre, sans même que vous l'ayez demandé, ne l'oubliez pas! Mais il faut savoir accepter de reconnaitre ses erreurs. Et plonger l'Europe dans le sang pour quelques milliers de réformés sataniques hollandais est ridicule. Aussi, nous demandons à Vienne de libèrer la Hollande et d'en faire son vassal. L'Europe n'en sera que plus pacifique, et les requetes de la coalition seront satisfaites. La Turquie vient d'ailleurs de le confirmer.
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Allez les Cajuns!! http://www.youtube.com/watch?v=0dglMqP_zEI Parleeeez-nous à boire.... |
#3
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Rudolf II, machin tout ça, parle!!
Des négociations de paix ont été entamées dans notre dos, et sans nous consulter aucunement. Aujourd'hui l'autriche se retrouve seul face à 4 adversaires, du jour au lendemain !! L'autriche peut accepter la défaite. La trahison, jamais. ! Nul besoin d'être diplomate débutant, confirmé, titulaire ou remplaçant pour comprendre ça. Nous maintenons nos précédentes déclarations en l'état. ![]() Quitte à se faire ramoner le vide-ordures, autant que ce soit jusqu'aux amygdales.
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#4
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![]() Chroniques du Sublime Empire 1572-1597 Mehmet III Sultan ![]() En 1572 donc, la guerre faisait rage, encore, dans les balkans. Cette guerre, interminable, allait encore durer 13 ans. Au terme de ce douloureux épisode, la France allait obtenir l'Artois, et nous... l'honneur d'avoir soutenu notre allié Valois jusqu'au bout. Et c'était tout. Nous avions englouti des sommes gigantesques dans cette guerre, mais il avait été impossible, jusqu'au bout, de perçer dans les balkans. Notre espoir avait été d'affaiblir les Habsbourg en les poussant à céder de riches provinces au Nord de la France qui, m'assurait le Roi, était impossible à tenir pour l'hérétique Autrichien. Peine perdue. Nous décidâmes d'effacer de nos registres cet épisode pour n'en conserver que cette modeste trace. La reconstruction: 1585-1594. A ce moment-là, nous consacrâmes nos efforts à la reconstruction du pays. La stabilité intérieure fut enfin obtenue, et nos marchands conquirent de nouvelles places. L'armée fut modernisée, laborieusement. Puis, vers 1590, un vaste effort de recrutement fut entrepris, car une nouvelle géneration de diplomates et de stratéges disposaient enfin d'un plan sérieux; nous y reviendrons. Victoires douloureuses et pertes rapides: 1588-1594. Une partie de l'effort militaire fut investi dans une opération qui allait porter plus tard ses fruits d'un point de vue stratégique: la prise de Rhodes et de Raguse. Rhodes était une épine dans notre pied depuis trop longtemps. Menacant nos effort dans l'adriatique, et donc le succès de notre lutte contre l'Autriche, elle devait tomber. l'Assaut fut entrepris. 60.000 hommes et de nombreuses pièces d'artilleries furent rassemblées pour l'opération. L'assaut initial eut raison seulement de la moitié des défenseurs, mais une planification de guerre rigoureuse et perseverante permit d'amener jusqu'à 200000 hommes en tout contre ces murailles, et Rhodes fut finalement soumise. Ceci, malgré l'entrée en guerre stupide de la Pologne, qui ne fit rien de mieux que du pillage sans lendemain et Thrace et Mer Noire. Mais nous connaissions nos priorités. ![]() L'assaut sur Rhodes. Bien d'autres seront nécessaires ![]() ...avant le dernier assaut. Illustration anglaise. La seconde opération visait Raguse. Cette province pauvre et montagneuse était la clé des attaques maritîmes et terrestres dans la partie Ouest des balkans. Elle allait nous être d'un usage inestimmable par la suite. Un siège bien organisé fut la clé du succès, toujours alors qu'il nous fallait tenir face au Polonais. Ces objectifs atteint, la fin de la régence polonaise signifia la paix. Malheureusement, profitant de notre guerre, ces traîtres D'al AlKonyu renièrent leur vassalité. Le plus grave surtout dans cette affaire était que nous étions dès lors incapables de maintenir l'ordre dans notre lointaine province d'Isphahan, notre joyaux de Perse, qui allait bientôt se déclarer indépendante. La perte fut sèche, et grave. La très grande guerre: 1594-1597. Le reste de l'effort, très important puisque toutes nos ressources y furent consacrées durant 10 ans, était à la préparation d'un plan enfin sérieux pour abattre les Habsbourg: la grande coalition pour la libération de la Hollande. Une diplomatie active et opinatre avait réussi à réunir pour ce plan la Pologne, la Suède, l'Angleterre, et la France. A mesure que s'approchait l'instant fatidique, des nerfs furent prêts à lacher et le plan fut à deux doigts de tomber à l'eau. Mais notre détermination et celle des nations les plus remontées contre la domination insolente des Habsbourg, maintairent le navire à flot. Au printemps 1594, la guerre éclata. Le sublime empire avait fort à faire Il fallait tout d'abord obtenir des succès dans les balkans, à tout le moins y fixer d'importants contingents autrichiens. Mais grâce à Raguse, la situation était moins difficile que du temps du goulet Serbe. Grâce à cette place et à la maîtrise de l'adriatique, une guerre d'usure plus efficace a pu se developper dans cette région. Lala Mustapha y dirige les opérations, car nous ne pouvons risquer une pércée autrichienne. La guerre y est une succession d'attaques et de contres attaques, avec un grignotage stratégique possible car l'Autriche ne peut y consacrer toutes ses forces ![]() Situation typique de la guerre dans les Balkans. Les contre attaques sont usantes pour les autrichiens, en montagne. Le soutien n'est jamais loin. Ils n'ont pas les ressources pour tenter une percée lourde, et surtout ne peuvent se permettre de perdre une armée en Thrace Nous eûmes notre lot de défaites et de lourdes pertes, mais nous se sommes pas insatisfaits de la situtation sur ce front. Dès le début des hostilités, deux autres contingents importants furent déployés.
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![]() A l'heure actuelle, la coaltion du bien, qui ne réclame que la libération de la capitale du peuple hollandais, redresse les choses après avoir frôlé le desastre à Paris. Prions Allah. Voici la situation stratégique du point de vue Ottoman, et les interventions ottomanes principales: ![]() Grand Vizir Al Marca, 1597, pour le Sultan. Dernière modification par Marco Rale ; 05/08/2006 à 02h19. |
#5
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1588 – 1597. La danse macabre
L’année 1588 commence par un heureux événement : la conversion de notre province de Finnmark. La Suède est désormais un royaume à 100% protestant ![]() ![]() La Suède, nation pacifique et affamée, fortifie ses provinces, mais cela ne fait guère reculer les ténèbres et la menace se précise : l’Europe va sombrer dans la démence, la boucherie est imminente ![]() La Poméranie entre en guerre contre le Hessen et, via le jeux des alliances, cela conduit à une guerre Autriche-Pologne… Le Tsar sournois et lâche fond alors brutalement contre la Pologne : une brèche s’est ouverte, le barbare en profite aussitôt et les forces du malin attaquent la civilisation ![]() Notre armée met cependant presque une année avant de rejoindre le front est et, déjà, la province de Smolensk est tombée. Klas Flemming, encore lui, contre-attaque immédiatement : les Russes sont écrasés, mais l’hiver, particulièrement rigoureux et précoce, nous empêche de poursuivre sur notre lancée. 1496, Smolensk est reprise et le Russe, qui a pourtant déclaré la guerre, ne bouge plus de chez lui : le barbare démontre ainsi au monde l’étendue de sa lâcheté. Le mécréant espérait peut-être obtenir des gains juste en se montrant ? Il fait erreur, il n’aura rien, nous y veillerons. Les Vikings entrent en frénésie et, flambeau de la lumière et de la justice, pénètrent au cœur du mal : les ténèbres reculent ! Une triple offensive est menée en Russie : Klas Flemming écrase les Cosaques à Tula, Karl Horn parade un moment devant Kursk avant d’effectuer un « repli stratégique sur des positions fortifiées préparées à l’avance » ![]() L’axe du bien victorieux se replie alors, l’hiver étant terrible : après tout, nous sommes l’agressé, pas l’agresseur. Le Tsar lâche poursuit Karl Horn et le rattrape au Welikia : la bataille est acharnée, et l’arrivée inopinée de Flemming permet à la Suède de remporter une nouvelle grande victoire ![]() ![]() |
#6
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La guerre de Hollande
A peine la précédente campagne en France était-elle terminée, que nos espions nous informèrent d’un plan réunissant une coalition de 5 nations visant à nous dépouiller de nos provinces du nord. « Allons-bon !!» s’écria l’empereur. Décidément, en ce bas monde, il n’y avait plus moyen d’opprimer, de spolier et de martyriser en paix. Il fallait donc reformer une armée (grosse de préférence), pour parer à cette menace. Le temps de mettre au pas quelques électeurs allemands au pas (vassalisation du brandebourg), et tout le budget impérial se tourna vers l’effort de guerre. En quelques mois, 180 000 fiers autrichiens attendaient, l’arme au poing, que les hostilités commencent. Pour changer, c’est la France qui nous attaqua la première. L’empire ottoman lui emboîta le pas. La Suède et la Pologne, par le jeu des alliances étaient déjà en guerre avec nous, mais se montraient prudentes. Les Français envahirent nos provinces frontalières (Calais, Lille, Bruxelles). Le cœur lourd, nous les laissâmes faire. La guerre sera longue. Gardons nos forces pour le vrai enjeu de cette guerre, les provinces à culture batave. ![]() Au sud, les turcs longent la côte adriatique, en même temps qu’une tentative en bosnie. Ils envoient des petites unités assiéger les villes, avec des grosses unités attenantes en renfort. ![]() A ce petit jeu là, malgré une sévère défaite en bosnie et la perte de la dalmatie, ils sont contenus. Mais pour combien de temps ? L’occupation de Calais, Lille et Bruxelles accomplie, nous nous attendions à voir les armées Françaises poursuivre sur leur lancée. Que nenni ! Il faut préciser que les ibériques remontaient dangereusement par le sud, et que Paris n’était pas à l‘abri. Le status quo au nord, prévalut quelques mois. Mais nos alliés dispensaient d’énormes efforts, et ils insistèrent lourdement pour que nous lancions la contre-attaque au nord, afin de prendre les armées Françaises en étau. L’empereur restait perplexe. Il craignait un débarquement des armées anglaises et suèdoises en hollande. Si tel était le cas, c’est bien nous qui serions pris à revers. Mais des nouvelles faisaient état de combats entre anglais et ibériques aux quatre coins du monde, du Mexique au Sri lanka. Un peu partout sauf en hollande… De la même manière, nous apprîmes que les Suédois étaient aux prises avec les russes, dont l’intervention fut saluée partout dans le Saint-Empire. Gloire et honneur seront rendus au tsar. Nous n’oublierons pas son soutien. L’empereur se décida donc à envoyer ses troupes dans la bataille. ![]() Après un assaut avorté en Brabant ou stationnait la première armées Française, où les pertes furent équivalentes de chaque côté, l’empereur dispersa ses armées pour prendre les Français en tenaille, et forcèrent le passage à Arras, puis se lancèrent à l’assaut de Paris où ils remportèrent une grande victoire. ![]() Le siège de Paris dura de longs mois, et il fallut une miraculeuse intervention anglaise pour déloger les impériaux qui étaient près de toucher au but. Fin du premier round…. En coulisses, les diplomates s’activaient. L’espagne et le Portugal, alors qu’elles remportaient de brillantes victoires au sud de la France, annoncèrent brutalement et sans nous consulter auncunement qu’elles se retiraient du conflit, immédiatement, avec tous les coalisés. L’empereur ne put croire à une telle trahison, mais pourtant il devait regarder la réalité en face : ses alliés le lachaient au beau milieu du conflit, le laissant seul face à la coalition… ![]()
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on peut caresser des idéaux sans s'éloigner d'en bas... En France, on n'a ni pétrole, ni idées. Mais on a des taxes... ![]() Dernière modification par vince ; 07/08/2006 à 19h17. |
#7
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DE LA GUERRE….
En 1560, la France est secouée par de graves émeutes au sein du royaume. Les Protestants sont de plus en plus nombreux au sein du royaume, et les extrémistes de chaque partie montent les communautés les unes contre les autres. Profitant donc de cette faiblesse, l’Autriche, sans aucune déclaration, agresse la France, sans aucun doute poussée par des courtisans viennois en manque de sensation. Le premier choc est terrible, et nos armées, non préparées, doivent battre en retraite. Cependant, notre cause est ralliée par le Sultan. L’Empire Ottoman fidèle en amitié lance ses troupes contre les austro-hongrois et leurs alliés, assisté par un corps expéditionnaire français de 10.000 hommes dans les Balkans. La guerre s’installe, et au fil du temps, la France reprend le dessus et repousse l’envahisseur, et à notre tour nous occupons les territoires autrichiens au sud de l’Escaut. Mais la France est exsangue dans ce conflit, affaiblie également par les nombreuses révoltes religieuses. De plus, l’Autriche est soutenue financièrement par l’Espagne, toute heureuse de voir l’Autriche et la France se déchirer, pendant que de nombreux royaumes et provinces succombent sous la diplomatie ibérique. La Lorraine, la Savoie, Genes sont vassalisés sous le joug de Madrid. Mais empêtrées dans la guerre, ni la France, ni l’Autriche ne peuvent s’opposer à l’Espagne. Après plusieurs années, l’Autriche est à genou, mais encore motivée par des pressions espagnoles, l’ennemi lance une dernière offensive d’envergure qui sera finalement repoussée. Lasse, l’Autriche offre l’Artois pour la cessation des hostilités, ce que nous nous empressâmes d’accepter. La France a besoin de souffler… ![]() Victoire francaise sur l'Autriche - on remarquera les 37.000 espagnols en cantonnement aux Pays-Bas matant les révoltes hollandaises pour le compte de Vienne... En 1585, l’Espagne déclare la guerre à l’Angleterre pour préserver sa domination des mers. La France s’interroge sur la suite des évènements. Il est évident qu’il faut donner un coup d’arrêt à l’attitude espagnole, mais fatiguée par des années de guerre contre l’Autriche, les armées françaises ne sont pas au mieux pour un nouveau conflit majeur. Aussi nous prenons contact avec Londres pour savoir si l’Angleterre va résister aux ibériques. Mais nos ambassades se perdent dans une série de communication, et sans doute incertaine de notre attitude, l4angleterre cède aux pressions espagnoles. Cependant, dans cette affaire la Lorraine, bien que vassale de Madrid, a quitter l’alliance ibérique. Certains à Paris voient l’occasion de reprendre la main sur cette province de culture française qui a rejeté la protection de Madrid. Mais vexée l’Espagne, détourne ses armées destinées à l’invasion de l’Angleterre pour débarquer en France, prétextant la protection de la Lorraine, qui avait pourtant dénoncé ses relations avec Madrid. Aigri de revanche, l’Autriche se joint à la curée et déclare également la guerre à la France, s’enfonçant dans le nord du royaume. Les armées françaises sont défaites et balayées, et l’ennemi s’installe en France…. Le jeune Henri de Navarre sera gravement blessé lors de la bataille de Calais et devra abandonner le champ de bataille. Battue, la France cède Calais aux exigences autrichiennes… La valse espagnole... La paix revenue, la France panse s’est plaies, mais se prépare à la revanche. Toute puissance étrangère occupant une province française se doit de sentir notre courroux royal. Henri IV accède au trône et parvient à mettre fin au tensions religieuses en France, réconcilliant, ralliant l'ensemble de la population sous son panache blanc. ![]() Le bon Henri IV... En Europe, après les cuisantes défaites subies par tous, une coalition se forme pour lutter et combattre les aspirations hégémoniques autrichiennes et ibériques. Aux Pays Bas autrichiens, le peuple hollandais hurle sa douleur de subir le joug de Vienne. L’Europe se met en branle et presse l’Autriche à libérer ce peuple, mais reste sourde à nos ambassades. Pendant ce temps, les diplomates français et espagnols devisent ardemment. Une nouvelle ère s’annonce, la France est prête à oublier ses sentiments de vengeance. Mais si les desseins de l’Espagne semblent honorables, ses attentes sont bien trop contraignantes. L’Espagne attend de la France une attitude hostile contre l’Angleterre, ce que nous refusons, bien que la promesse nous soit faite, une nouvelle fois de la rétrocession du Roussillon, ainsi que de son éventuel soutien si la France reprenait les armes contre l’Autriche. En 1593, date à laquelle le Roussillon devait nous être rendu, l’Espagne se dédie de parole une première fois. Une première fois car ensuite, et malgré ses précédents engagements, l’Espagne rejoint le parti autrichien, bien que toutes les garanties demandées pour écarter l’Angleterre de la coalition soient données. La guerre de libération des Pays Bas En 1594, l’Autriche occupant toujours les Pays-Bas, la France, l’Empire Ottoman, la Pologne et la Suède déclare la guerre à l’Autriche. La Russie rejoint le parti autrichien. A Madrid, c’est la panique. Pour la première fois depuis longtemps, l’Espagne a perdu l’initiative en Europe. Dans un nouvel élan belliciste, les armées espagnoles entrent en France, poussant finalement l’Angleterre à rejoindre la coalition. L’Europe est à feu et à sang ! Les armées françaises occupent rapidement les provinces de Calais, Flandres et Brabant s’arrêtant sur les rives sud de Escaut Au nord du fleuve, l’armée autrichienne campe sur ses positions et les 2 armées s’observent... ![]() Avancée francaise au nord.... Au Sud, les espagnols avancent rapidement, aidés par les Portugais et les Savoyards. Mais bien que nos provinces méridionales tombent sous la coupe espagnole, les ibériques, ne peuvent remonter vers le nord du royaume, suite à plusieurs batailles d’où aucun vainqueur n’est ressorti. ![]() Dans le Sud... Au Nord, les autrichiens décident de forcer Escaut et sont repoussés après une épique bataille au Brabant. ![]() La Bataille du Brabant ![]() La Bataille du Brabant, le 27 septembre... ![]() La Bataille du Brabant, le 8 OCtobre... Quelques heures avant la victoire francaise. Des milliers de morts des deux camps jonchent le champ de bataille... Mais la succession des batailles a amoindris les rangs des armées françaises qui finissent par être en sous nombre par rapport à leurs ennemis. Dans le Nord, les autrichiens reprennent l’offensive et battent les Français en Champagne, puis se regroupent pour mettre le siège à Paris. Heureusement, un fort Corps expéditionnaire anglais à débarquer sur le continent, et défait les espagnols dans le Sud. Mais à Paris la situation est alarmante. Les murailles des remparts commencent à céder sous les tirs d’artillerie autrichienne. Les anglais remonte à pleine vitesse pour passer la Loire. Une course contre la montre s’engage. Les anglais arriveront ils avant que Paris ne capitule ? Afin de gagner un temps précieux, les armées françaises se sacrifient en chargeant les rangs autrichiens. Les pertes sont lourdes, mais le résultat est atteint. Les anglais arrivent enfin à Paris, et parviennent à mettre en déroute les autrichiens. L'avenir... Essoufflée, exsangue, l’Espagne demande alors la paix. Certes, elle a honoré ses engagements envers l’Autriche, mais ses intérêts ne sont plus à soutenir une cause perdue et injuste. La France accepte donc la main tendue d’un valeureux adversaire. Quant aux craintes de Madrid au sujet du Roussillon, la France se souvient pourtant distinctement que la cession de cette province avait été annulée par la seule volonté de l’Espagne, malgré leur engagement préalable. Mais la France privilégiera toujours la diplomatie à la guerre, et si l’Espagne se montre un partenaire fiable et constant, alors la paix perdurera…. |
#8
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1597 – 1606. Le doux parfum de la victoire
La guerre reprend, mais avec de profondes modifications: l’alliance Ibérique, écrasée au Mexique par l’Angleterre, mais victorieuse en France, demande une paix blanche généralisée. Abandonnée à son propre sort, l’Autriche refuse tout compromis ![]() ![]() La Suède, elle, a complètement retiré ses armées du front est, qui est stable depuis longtemps, et se précipite à l’ouest, où les coalisés restent fort affaiblis, le miracle de la bataille de Paris ne va sans doute pas se répéter à l’infini : il faut réagir et reprendre l’initiative ![]() L’armée française, qui connaît parfaitement le terrain (elle s’y est si souvent battue ![]() Des cors de guerre retentissent alors et figent les deux armées, la terre tremble, un violent bombardement commence et s’abat sur les lignes autrichiennes : le Peuple Libre vient d’arriver ![]() ![]() La bataille de Bruxelles: ![]() Le soir de cette terrible journée, l’alliance peut festoyer : l’armée autrichienne n’existe plus ![]() ![]() Karl Horn, le vainqueur de Bruxelles, repart alors pour Amsterdam, qui tombe en 1600. Notre engagement, décisif, à l’ouest est sans conséquence néfaste pour le front est : nos alliés Polonais infligent en effet défaites sur défaites au Tsar, qui peut pleurer sa décision de rester en guerre… La barbarie sera repoussée ![]() A l’ouest, nos armées vont adopter une attitude plus prudente désormais : elles se tiennent prête à débarquer le long des côtes Hollandaises, avec les anglais, pour repousser toute contre-offensive autrichienne, mais l’Empereur devine le danger et ne se risquera jamais en Hollande : la France va ainsi pouvoir conquérir très facilement l’intégralité du territoire hollandais. Paris repoussera aussi les dernières grandes offensives impériales en France même : la guerre est gagnée à l’ouest, les objectifs de la coalition sont atteints. En 1603, l’Empereur se rend à la raison et rend leur liberté aux fiers Hollandais ! La paix est immédiatement signée avec Vienne et le calme revient en Europe… A un petit détail près : le Tsar se fait toujours ridiculiser à l’est. Son peuple, rendu enragé par son incapacité à vaincre, se soulève massivement : c’est le temps des troubles en Russie ![]() Terrifié, paniqué, vaincu, le Tsar se rend à son tour à la raison et achète la paix auprès de Varsovie pour 250 ducats. Comme il est loin le temps où, nullement vainqueur, il avait le culot d’exiger deux provinces pour sortir de la guerre ![]() En 1604, la Courlande hargneuse attaque une fois encore la Prusse, notre vassal bien aimé ![]() Dernière modification par Danton ; 09/08/2006 à 18h15. |
#9
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La Guerre des sabots
Une super production hollywoodienne, qu’à la fin c’est les gentils qui gagnent…. ![]() C’était la dernière séance, c’était la dernière séquence….. M’sieur Eddy : Ce soir, dans la dernière séance, nous allons voir ‘Les Sabots de la Liberté’, un film historique qui retrace la guerre qui libera la Hollande en 1603… M’zelle Cindy : « M’sieur Eddy qu’est ce que vous êtes fort en histoire… » M’sieur Eddy : « Et oui, ma p’tite Cindy, on peut mélanger Histoire et cinéma de qualité. Alors, dans ce film de 1948 tourné par Raoul Walsh, Errol Flynn tient le rôle du Connétable Elvis, qui saura donner la liberté au peuple hollandais, et sauver sa belle des griffes du méchant. D’ailleurs, Errol se blessera pendant le tournage, car il vouliat toujours faire ses cascades lui-même, et on ne peut pas dire que le Connétable Elvis avait une vie des plus calmes… » M’zelle Cindy : « Ce n’était pas trop grave au moins m’sieur Eddy ? » M’sieur Eddy : « Mais non ma petite Cindy, d’ailleurs quelques jours plus tard, Errol Flynn donnait une réception dans sa villa de Malibu une soirée qui est restée une légende dans les frasques des stars d’Hollywood… Mais bon trêve de bavardage et voyons ce chef d’œuvre » ![]() L’action débute alors que le Méchant Duc Don Cypho, manœuvre en coulisse tel un marionnettiste, et pousse le vieil Empereur autrichien à la guerre pour conserver la main sur les pays bas. L’Empereur usé par des années de règne est étourdi par les fieles paroles du Duc Don Cypho, et conduit son pays dans un conflit long et douloureux. ![]() Errol Flynn dans le rôle du Connétable Elvis A Paris, le gentil Connétable Elvis courtise la jeune comtesse de Bellemaison. Les deux jeunes gens vivent un amour passionné, mais la France a besoin des services du Connétable Elvis qui doit partir combattre les impériaux. ![]() Connétable Elvis saluant la comtesse Bellemaison avant de partir à la guerre Pendant ce temps le fourbe Don Cypho, assisté de son servile acolyte Dao Come, un noble portugais déchu, ne sont plus à une traîtrise près. Ils s’échappent dans la nuit, laissant seul le jeune général Von Vince conduire les armées autrichiennes à leur funeste destin. Le Connetable Elvis s’est entouré de ses amis, Sir Aedan, Dantonssen et Ali Marco pour le seconder dans sa noble tâche. ![]() Sir Aedan, ![]() Dantonssen, ![]() Ali Marco, Après un combat épique, les autrichiens finiront par céder, et se résigner à une défaite dans une guerre inutile et coûteuse pour l’Empire ![]() Victoire !!! Pendant ce temps, le duc Don Cypho pillait l’Europe et soumettait les peuples lorrains, savoyards, et riche génois à son bon vouloir. Mais lorsque la guerre en hollande fut finie, le jeune Connétable Elvis revient plein de gloire à Paris. Il sera d’abord reçu au Louvre par le bon roi Henri IV, et lui racontera les forfaitures du vil ibérique qui avait été enfin démasqué. Se sentant découvert, Don Cypho fait enlever la jeune comtesse de Bellemaison par Dao Come. Elvis est également capturé par les hommes de mains du portugais. ![]() Elvis et sa promise entre les mains de Dao Come Mais grâce à un habil subterfuge, il parvient à échapper à ses assassins. Notre héros se lance alors à la poursuite des mécréants. Enfin, retrouvant leur trace, Connétable Elvis parvient enfin à rejoindre Don Cypho et Dao Come dans leur château du Vieuxcochon. Dans un duel haletant, à un contre deux, il finira enfin par se défaire de ses ennemis et à délivrer sa bien aimée. ![]() 1 contre 2, ahh les lâches… De retour au Louvre, le roi Henri IV bénira leur mariage. Dans un carrosse aux milles dentelles, les jeunes époux partent vivre heureux et longtemps dans leur nouvelle demeure….. ![]() un peu d'amour dans ce monde de brutes... THE END La lumière revient dans la salle….. M’sieur Eddy : « Mais vous pleurez ma p’tite colombe ? » M’zelle Cindy : « Oui, m’sieur Eddy, je suis émue, c’est une belle histoire d’amour » M’sieur Eddy : « Allons, allons, tenez, prenez ce mouchoir » M’zelle Cindy : « M’sieur Eddy, dans la réalité, cela c’est passait de la même façon ? » M’sieur Eddy : « Mais bien sûr ma p’tite Cindy, bien sûr…. » Toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé n'est pas du tout une coîncidence.... |
#10
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Histoire de l'Espagne
Son Altesse Royale Felipe III, Roi d'Espagne ![]() Début XVII ème, la paix, enfin ! Aprés un siècle d'engagements aux côtés du Portugal et de l'Autriche, et aussi de la Russie fin XVI ème, l'Espagne, meurtrie par d'innombrables guerres, menées presque partout sur la planète, peut enfin bénéficier d'une periode de paix pour penser ses plaies. L'or des Amériques, que tout le monde en Europe craignait fut en fait un cadeau empoisonné pour le Royaume espagnol... son arrivée massive et incontrolée en métropole provoquant une première banqueroute... et les spécialistes en prédisent une autre pour bientôt, pire encore. Les réformes économiques étaient donc vitales pour assurer au payx un avenir. Celles ci peuvent enfin commencer, la paix étant assurée. En effet, nul conflit n'est à prévoir. Mis à part le Roussillon et la Franche Comté, aucune source de querelle n'est possible. Mieux, l'Espagne a reglé, certes de façon brusque, la question de Savannah, petite colonie française située en plein dans notre zone du Traité de Tordesillas. Seules les zones de colonisations Hispano-françaises pourraient poser problèmes si elles ne sont pas rapidement délimitiées. Aussi, Madrid panse que des discutions entre la France et l'Espagne sont plus qu'rgentes pour règler une fois pour toutes les problèmes que posent le SUD de l'Amérique du Nord, et les quelques terres espagnoles en Europe peuplées à majorité de français. Prise de Savannah: Le problème trainait depuis fort longtemps. Savannah étant légitimement demandée par l'Espagne. Constant l'absence de réaction française et, pire, une défense de la province sans cesse plus forte, nous décidâmes d'intervenir une fois pour toutes. Nos navires de reconnaissance et nos espions sur places estimaient la présence française sur place à 12.000 hommes. Ils étaient en fait 16.000 au moins. Décision fut prise de frapper vite et trés fort. Une armée de prés de 60.000 hommes fut transportée depuis la métropole par la marine Royale espagnole. Cette armée accompagnée de Canons et de cavaliers devaient balayer les troupes françaises. Et ce fut facile. Les français furent tous tués en une seule bataille, menée dans les champs de coton, nombreux dans la province. La ville, modestement fortifiée, tomba en un seul assaut généralisé de notre corps expéditionnaire. Ainsi le litige de Savannah, néfaste aux bonnes relations franco espagnoles, était reglé! Les canons espagnols installés en batterie devant Savannah: ![]() Soldat français défendant la colonie: (16.000 comme celui ci furent tués) ![]() Bataille finale, dans la ville... les derniers combattants français tombèrent ici: ![]()
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