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Prémière fois que je parcours ce sujet et je le trouve excellent. Bravo.
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Merci ca fait toujours plaisir
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#3
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Hééé, mais j'ai loupé des épisodes moi!
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"Péricliter = tourner autour du clitoris" d'après "Le Dictionnaire de ceux qui ne savent pas" de Ar Sparfell |
#4
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![]() Citation:
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#5
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non, tu ne peux dignement pas me pardonner un truc pareil...
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"Péricliter = tourner autour du clitoris" d'après "Le Dictionnaire de ceux qui ne savent pas" de Ar Sparfell |
#6
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![]() Citation:
Rectification : t'est un M. Drucker qu'aime bien te faire fouetter ![]() ![]() |
#7
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Après une longue discussion avec le commandement unifié allié, von Aasen décide des objectifs à atteindre pour 1946 :
Objectif I : Atteindre une position de défense idéale dans les régions montagneuses de l'Oural : ![]() Objectif II : Annexer la Scandinavie, en vue de libérer des troupes pour le front de l'Est et augmenter notre capacité de production. Objectif III : Encercler un maximum de troupes soviétiques avant que celles-ci ne se replient en Sibérie. Les services de renseignements estiment que si nous arrivons à prendre tout l'Ouest de la Russie et la Scandinavie, les troupes du Komintern ne seront plus à même de représenter une menace d'ordre offensif dans l'immédiat. Ils pensent également que l'industrie en Sibérie et dans le Nord de la Chine ne sera pas assez puissante pour donner la possibilité à Staline de lever de nombreuses troupes capables de renforcer décisivement l'Armée Rouge en train de se disloquer. A long terme, l'URSS serait donc condamnée, et peut-être que si nous arrivons à nous débarasser de têtes dures comme Staline, le PCUS acceptera un traité de paix largement en notre faveur. Le Royaume-Uni voit que la guerre va durer longtemps, et que le peuple indien, qui contribue fortement à la force de l'armée royale, ne se contentera pas comme pendant la 1ère guerre mondiale de vagues promesses d'auto-gestion dans une durée indéterminée. Le mécontentement croissant en Inde fait prendre la décision au Roi d'Angleterre de donner son indépendance à l'Inde, à la condition qu'elle assiste le Royaume-Uni durant la durée de cette guerre. Les frontières n'étant pas admises par musulmans et hindous, une solution maladroite est trouvée en donnant une partie des terres promises à l'Inde à une autre nation, le Pakistan. Ces évènements font frémir la France, qui redoute un sort comparable quand à ses colonies, mais les Alliés doivent faire preuve d'union dans cette guerre, et après quelques grognements diplomatiques, la France accepte de reconnaître l'Inde et le Pakistan. Les opérations ont considérablement diminuées en URSS depuis le début de l'hiver, empêchant les armées alliées d'exploiter l'énorme avantage qui s'offre à eux, n'ayant plus de résistance organisée devant eux. L'avancée continue, mais le rythme est sérieusement freiné. Deux divisions soviétiques se rendent à Murom, von Aasen pense à réduire également l'armée de Stalingrad à l'état de prisonniers. Pour cela, il déclenche une vaste opération d'encerclement de la ville, une entreprise rendue possible par le surplus de forces dans la région moscovite, surplus qui est transféré au Sud aussi rapidement que les moyens de transports primitifs de la région le permettent. ![]() La STAVKA réagit vite et complète sur-le-champ des divisions presque formées, portant le nombre de divisions de forteresse défendant la ville à 5. Les Alliés progressent sans grandes pertes, mais très lentement. Von Aasen ne se fait pas plus de soucis que cela : le front Sud a besoin d'être réorganisé, 1 mois de plus ou de moins dans la prise de Stalingrad est loin d'être gênant. Il pensait surtout à l'emploi de la 19e armée, composée de 3 divisions mécanisées 44', qui venait d'être complétée. Il décida de redéployer cette troupe d'élite vers Astrakhan, où les Français en sous-nombre avaient du mal à s'imposer face à la milice caucasienne. Le seul grand défi militaire (= qui ne requérait pas une simple attente en vue de réorganiser les troupes attaquantes) dans l'immédiat était le Danemark. Mais comme les armées étaient de part et d'autre momentanément quasiment invincibles en défense, l'impossibilité d'avancer ne signifiait pas une menace d'ordre offensif. Après la prise de la Suède et de la Finlande, les choses devraient se régler d'elles-mêmes. Mais encore fallait-il prendre ces pays à l'infrastructure faible ! Les Anglais décidèrent d'accélerer les choses : après le débarquement de Mourmansk, l'opération "Icewind" comprenait 3 débarquements simultanés, dont deux en Suède et un en Norvège, 7 divisions y participaient : ![]() Mais les choses ne se passaient pas si facilement à Stalingrad, où les Soviétiques avaient encore renforcés leurs positions, cette fois-ci avec la milice des ouvriers. La bataille se tirait en longueur, déjà 3 mois de combats sans relache ! Malgré le renfort de 7 divisions françaises, l'offensive patinait. Toute l'avancée du front Sud était ralentie ! Et pour comble, les faibles troupes soviétiques du Caucase se retranchaient dans les montagnes et résistaient aux troupes tchèques et françaises engagées dans la région ! ![]() Grâce aux débarquements anglais cependant, la 7e armée polonaise, retirée du front d'Arkhangelsk et engagée en Laponie, arrivait avec la 12e armée et l'armée Varsovie à percer la ligne Mannerheim ! Désormais, la Finlande était à notre merci ! Les Anglais n'étaient pas en reste non plus et engagaient les forces suédoises à Lulea avec 20 divisions. La progression polonaise ne s'essoufla qu'en arrivant à l'île de Mariehamn, menant directement à Stockholm, passage obligé si l'on voulait éviter les montagnes de Suède que les Anglais tentaient de prendre. En mars 1946 se déclarèrent les premières grandes opérations de partisans russes, qui touchèrent particulièrement Moscou, Ryazan et Kuybyshev. Une division de cavalerie française fut dépêchée pour remettre ces régions au pas. ![]() La situation au 6 avril 1946 était satisfaisante, malgré la résistance soviétique à Stalingrad et dans le Caucase. ![]() |
#8
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Le 22 avril 1946, Stalingrad cédait enfin au rouleau compresseur allié, après plus d'une centaine de jours de résistance acharnée. Cette expérience désastreuse du combat urbain fit craindre le pire au commandement américain, qui s'apprêtait à envahir les métropoles japonaises après la destruction de la flotte de guerre principale de l'Empire au large des îles Saipan. Le combat urbain moderne devra-t-il se limiter au siège des villes concernées ? Heureusement, les grandes villes soviétiques étaient déjà pratiquement toutes tombées !
En Chine, toute la ligne de front s'était embrasée, et les positions des Rouges fondaient à vue d'oeil. Les régiments de Sa Majesté le Roi d'Angleterre, habitués au climat des colonies de la Couronne, avancent à marches forcées malgré la logistique déplorable et les conditions météorologiques immondes. ![]() La ligne-clé de défense, l'Oural, est bientôt dépassée par les troupes alliées, qui ne rencontrent plus qu'une maigre résistance, principalement composée d'attaques de harcèlement de partisans. Ces attaques épuisent considérablement nos hommes, mais l'avantage qu'elles offrent ne peut être pleinement exploité si des masses de manoeuvre opérationnelles ne se tiennent prêtes à bousculer les envahisseurs malmenés ! Enfin, dans le Holstein, un QG moderne permet aux troupes longtemps peu coordonnées de tenter une percée sur la maigre front danois. Après une préparation d'artillerie intensive, la troupe, parfaitement familiarisée avec le terrain de l'offensive, s'élance baïonnette au canon vers les proches positions défensives ennemies. Pas de casemates en béton, pas d'artillerie sur chemin de fer qui tonne des arrières, mais mines, terrain accidenté par les nombreux barrages , et cela, c'est déjà bien assez pour transformer un paisible no man's land en enfer dantesque ! Mais pas assez pour enrayer une offensive massive et bien organisée : le front danois s'écroule et les Scandinaves ne parviennent à reformer une ligne de défense que bien tard, de telle sorte que Copenhague tombe au cours des opérations annexes. ![]() Tandis que l'intégralité de la Suède tombe aux mains du corps expéditionnaire anglais, les maigres troupes scandinavo-russes du Danemark se voient contraintes de reculer jusqu'a une ultime forteresse, Odense. La finesse tactique des commandants soviétiques rend une percée sans appui massif d'artillerie de marine et d'aviation pratiquement impossible. Malheureusement, la Pologne n'est pas à même de financer pareil matériel, et ses alliés en ont cruellement besoin dans le Pacifique et en Chine. Comme les troupes ne manquent pas, l'Alliance décide de maintenir les troupes ennemies encerclées, mais de ne pas les attaquer. A l'Est, c'est toute la république socialiste soviétique du Kazakhstan qui tombe sous les coups répétés des Polonais sur le flanc gauche et des Anglais sur le flanc droit. Ces énormes territoires, en partie très riches en ressources, auraient pu créer d'excellents points de défense, mais l'Armée Rouge est tellement saignée qu'elle ne peut même freiner l'offensive alliée. Face à cette faiblesse évidente, mêmes les troupes polonaises, pourtant bien installées sur les flancs de l'Oural, passent à l'offensive en Sibérie, bousculant les restes des Régiments de Joukov. Même dans le Caucase, les Russes à bout de souffle et à court de munitions doivent se rendre, faisant migrer 80 000 hommes vers les camps de prisonniers. ![]() dépecée, les territoires ukrainien et biélorusses sont annexés par la Pologne. Ce qui reste à l'Ouest de l'Oural forme la nouvelle république démocratique russe. Enfin, la Sibérie est décolonisée et devient indépendante. La Mongolie et la Chine deviennent colonies anglaises. Ainsi, la puissance russe qui terrorisait la Pologne depuis des siècles est complètement brisée, et l'hégémonie de l'ancien royaume en Europe de l'Est à nouveau rétabli, comme au Xve siècle. Le XXe siècle a vu une renaissance de l'état jadis fondé par la dynastie des Piast et par les courageux hommes qui peuplaient les rivages de la Vistule. La Pologne est de nouveau grande, et capable d'assumer seule la stabilité de l'énorme zone d'influence qu'elle revendique. Elle n'a plus rien à craindre. ![]() |
#9
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Une nouvelle trouble bientôt le travail nouvellement dynamisé des ministères : la Suède, le Danemark, la Norvège et la Finlande ont décidé de s'unir en une nouvelle union scandinave pour faire face à leur faiblesse ! Une nouvelle puissance moyenne émerge donc aux portes de la Pologne, ce qui ne peut qu'inquiéter le ministre des affaires étrangères. Les clauses du traité d'Union semblent vagues, et pourraient mener à tout ... Quel consensus pourrait donc surmonter les antagonismes nationaux de ces régions ?
Avec plus d'un million de kilomètres carrés et 58 PP, cette Scandinavie devient le pays le plus vaste après l'URSS, et bénéficie de possibilités industrielles que nous ne pourrions rattraper qu'avec peine. La suite des évènements trouble particulièrement les officiels polonais : ![]() Les communistes ont pris les rênes de cette union ! Pire, l'aile staliniste du parti a pris le dessus, et menace d'instaurer une dictature comparable à celle en URSS dans les terres du Nord ! Heureusement, les Scandinaves prennent leur courage à deux bras, et s'arment pour déféndre la démocratie dans leur pays à l'hiver si propice aux opérations de guerrilla. La région toute entière ne tarde pas à être embrasée. ![]() Une Pologne décidée ne mettrait-elle pas un terme à cette bataille serrée, n'aurait-elle pas tout à gagner de faire un exemple pour tous les anti-démocrates ? Le ministre des armées se penche sur la question, mais doit rapidement conclure qu'il va falloir rester neutre : les divisions polonaises sont trop peu nombreuses pour pouvoir intervenir en Scandinavie et en même temps sécuriser la frontière avec l'URSS, qui risque fort de tirer parti de l'absence des Polonais et de la guerre contre l'internationale communiste pour mettre ses troupes en marche. ![]() Le mois de juillet voit la Pologne s'enrichir de contributions technologiques de la part de ses meilleures équipes de recherche. La prochaine sera constituée d'une amélioration du système ferroviaire et d'une étude de l'état-major sous la tutelle de Tadeusz Kutrzeba sur le système de combats de tranchée de 1914-1918, que la Pologne n'a pas connu du fait de la grande mobilité de ses opérations pendant la guerre contre les Russes. Tandis que les partisans démocrates gagnent du terrain en Scandinavie, les puissances occidentales commencent à s'intéresser à notre pays au fort potentiel. ![]() Grâce à cette ouverture de notre société, nous disposons d'encore plus d'argent, et commandons donc aux usines de machine-outils de Gdansk les pièces nécessaires pour construire un nouveau complexe industriel sur place. Pendant que nous nous adonnons pleinement à notre folie industrialisante, la Norvège fait sécession et déclare sont indépendance face à la Scandinavie. Pour le nouvel an 1934, le ministre des armées décide de poursuivre les efforts de professionalisation de l'armée. Les Anglais nous envoient une mission militaire qui nous aidera considérablement dans cette voie, doublant les effets de cette réforme. La caste militaire commence à accepter ces changements face à l'action des Anglais, auxquels personne n'oserait faire la leçon. ![]() La synergie des efforts français et anglais modèle notre pays de manière importante, et nous ne sommes pas peu contents de voir notre nation se démocratiser peu à peu. ![]() En juin 1934, les pires prévisions du ministère des affaires étrangères font surface, les nouveaux systèmes de décryptage nous ayant permis d'apprendre la nouvelle suivante : la Scandinavie fait cause commune avec le Komintern ! Particulièrement déçus de cette mise sous la tutelle de Moscou, le gouvernement polonais retire son ambassade des deux pays. ![]() Les efforts de l'année 1933 se font sentir, et la nouvelle vague d'industrialisation nous permet d'engager une troisième équipe de recherche. Celle-ci, composée de spécialistes méthématiciens, nous coûte très cher, et l'influence française qui nous pousse à une ouverture du marché ne fait qu'amplifier l'étendue des dépenses. Le programme d'industrialisation est sévèrement ralenti à la suite de cet évènement. ![]() Heureusement, nos amis britanniques nous introduisent dans les secrets d'un militarisme plus prononcé, ce qui nous permet de réduire les coûts de production, nos ouvriers ayant été influencés par la campagne de propagande du gouvernement, qui les pousse à faire des heures supplémentaires non-payées. Le ministère de l'économie a observé une croissance de la production de 2%, ainsi qu'une affluence renforcée dans les bureaux de recrutement de l'armée. L'année 1935 marque un autre pas en avant en direction du militarisme, ce qui réduit de 5% nos coûts de production et d'amélioration. Le coût d'une refonte de toute l'armée n'est plus que de 160 PP ! Nous apprenons que les Scandinaves ont enfin mis leur pays au pas avec l'aide des Soviétiques, et que les Américains ont inventé les cannettes de bière. Une invention qui aura sa place dans l'histoire, sans aucun doute. ![]() Décidément, ce fameux caporal bohémien, après s'être emparé du pouvoir en Allemagne, après avoir éliminé tous ses opposants intérieurs et renversé la démocratie allemande, s'enfonce de plus en plus. En décretant la réintroduction du service militaire obligatoire chez notre voisin, il accentue la suspicion qui planait à son égard. Il faudra penser à recruter de nouvelles troupes au plus vite, et à équiper les anciennes de moyens plus importants en artillerie. |
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