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#1
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Le Roi Coton règne mais ne gouverne pas.
La deuxième décennie d'indépendance de la Confédération avait vue la plus grande participation de cette dernière sur la scène mondiale, ou à tout le moins, dans l'hémisphère Américain. La Confédération avaient maintenant des intérêts non seulement dans les Caraïbes, mais aussi dans le Pacifique, et il n'est guère surprenant que la politique de colonisation à travers l'Océan devint une priorité pour le gouvernement de Richmond. Au mois de septembre 1883, les Etats Confédérés annoncèrent leur souveraineté sur les îles de Wake et de Midway. ![]() Prise de Possession de Wake. Une telle expansion était en effet de la plus haute importance pour le gouvernement Confédéré. La possessions des îles du Pacifique permettrait de couvrir les Philippines d'une agression quelconque (bien évidement Yankee) venant de l'Ouest en formant autant de postes avancés. Le mois suivant, les navires Confédérés arrivèrent en vue de l'archipel Hawaï, n'ayant guère le choix, le gouvernement du Royaume de Hawai céda aux marins Confédérés. Sur Hawaï, possession stratégique faisant façe aux côtes Californiennes, flottait à présent le State Flag Confédéré. ![]() La prise de Hawaï marqua la fin temporaire de la prise de possession Confédérée d'îles du Pacifique afin de sécuriser la route des Philippines. L'extérieur n'était pas tout, et la Confédération se faisait alors remarquée par la vivacité de sa vie intellectuelle. Le développement de la philosophie analytique et de tous les développements l'entourant entrainèrent un accroissement remarquable du prestige de la Confédération aux yeux du monde. Et rapidement, ce dynamisme intellectuel se répandit dans les domaines littéraires ou encore artistiques: la Confédération fut le berceau de la philosophie individualiste, du rationalisme ou encore de la Littérature et de la musique impressionniste. Le tout en quelques années. ![]() Aperçu du dynamisme intellectuel de la Confédération. Et le dynamisme n'était pas qu'intellectuel. Hanté par la crainte d'une vengeance de l'Union, le gouvernement du Sud encourageait toujours le développement de l'industrie. Le terrifiant retard en voies ferrées qui était celui des Etats Sudistes à l'indépendance tendait à se combler. Tout au long des décennies 1880 et 1890, l'un des principaux postes de dépenses du gouvernement confédéré fut l'amélioration technique du réseau ferré, ainsi que l'expansion du kilométrage. Cette révolution du transport permit une bien plus grande production, et donc un accroissement des revenus de la Confédération. Cette tendance gouvernementale à l'interventionnisme ne fut guère troublée par la perte du pouvoir par le parti Whig aux élections de janvier 1886, sous le président George Washington Custis Lee, ancien général pendant la guerre d'indépendance. En effet, le parti "democratic", représentant privilégié des employés et autres classes symboliques de la société industrielle chassa le vieux parti whig, représentant les intérêts ruraux. Une page politique se tournait, ce qui amenait certains, tel un candidat whig battu, à se demander "où est donc passé l'esprit si caractéristique du Sud?". ![]() Le président Curtis Lee, sous lequel eu lieu le tournant politique. A l'étranger, l'Union était toujours en guerre au Mexique et semblait s'y enliser, non du fait de la résistance Mexicaine mais du fait des distances et de l'obstination Mexicaine a refuser la Paix. Inquiet d'une éventuelle prise de contrôle totale du Mexique par les Nordiste, ce qui eut été une catastrophe stratégique pour la Confédération, le gouvernement de Richmond forma le projet de prendre pied en Amérique Centrale, afin de prendre à revers un éventuel Mexique nordiste. En même temps, la Confédération décida enfin de se donner les moyens de ses ambitions navales et étrangères. Le premier chantier naval moderne, pour Vapeurs, ouvrit au Texas. ![]() Le 11 octobre 1886, sous un prétexte falacieux, le gouvernement Confédéré décida d'intervenir au Nicaragua. ![]() Le gouvernement du Nicaragua ne tenta guère de résister, seule une tentative eut lieu, au mois d'avril 1887, qui fut rapidement balayée par les soldats en gris. Le Nicaragua dut accepter les conditions Confédérées: l'ensemble du pays, à l'exception de la capitale et de sa région qui devenaient une "ville libre", passa sous le contrôle politique des Confédérés et immédiatement, fut admis en tant qu'Etat au sein de la Confédération. La colonisation dans le pacifique repris d'ailleurs en cette fin de décennie 1880, avec l'acquisition des îles Polynesiennes ainsi que de Tahiti. ![]() Ce nouvel accroissement de l'activité Confédérée ne fut sans doute pas sans influence sur la décision des Etats-Unis de signer la paix avec le Mexique et de laisser ce dernier se débattre dans les affres de la guerre civile. Quoi qu'il en soit, une voix se fit entendre une dernière fois en 1889. Avant de mourir, le Président Jefferson Davis mis en garde la Confédération contre l'aventurisme à l'étranger et conseilla vivement de protéger avant tout ce qu'il y avait de plus cher: l'indépendance de la Confédération. Jefferson Davis s'éteignit le 8 décembre 1889. ![]() La tombe du Président Davis Comme lors de la mort de Lee, dix ans plus tôt, l'émotion populaire fut immense. Une foule innombrable accompagna le président dans sa dernière demeure. ![]() Le cortège funèbre, à travers la nouvelle Orléans, du Président défunt. Malheureusement, si une partie du message d'adieu du président put être respecté (celle relative à la prospérité), celle relative à l'étranger ne pourrait guère l'être. Alors que la Confédération enterrait Jefferson Davis, comme par bravade, les Etats-Unis renversèrent le gouvernement du Salvador et en firent un Etat client. L'engrenage de la lutte d'influence était lancé. Quelques semaines plus tard, au mois de février 1890, la Confédération appliqua la recette qui fit ces preuves au Nicaragua contre le Honduras. Au mois de Juillet, l'ensemble du pays, à l'exception de la capitale et d'une province cotière, fut rattaché à la Confédération. La riposte du Nord ne tarda guère: à l'automne de la même année, ce qui restait du Honduras devint un Etat Satellite des Etats-Unis, assorti d'une alliance défensive. Indéniablement, le mouvement était lancé. Dans le courant de l'année 1891, le président Curtis Lee encouragea la politique d'expansion en Amérique centrale: une bonne partie du Guatemala et le Costa Rica devinrent, bon gré-mal gré des Etats Confédérés, tandis que la capitale du Nicaragua fut absorbée. En même temps, la Confédération, souffrant toujours d'un complexe d'infériorité vis à vis des Etats Unis, se lança dans une politique de rapprochement avec l'Empire Britannique dont l'alliance permettrait de compenser le déséquilibre économique régnant entre les deux républiques américaines rivales. Le président Augustus Emmet Maxwell, succédant à Curtis Lee, était par contre désireux de calmer le jeu en Amérique Centrale. De toute façon, la situation était à présent bloquée: à son tour, le Guatemala devint un Etat fantoche des Etats Unis. Un changement de la situation politique dans le région entrainerait la guerre, ce que ne voulait pas Maxwell. Avec la finalisation de l'expansion dans le Pacifique, le développement économique et militaire redevint la priorité. De nouveaux centres industriels apparaissait au sein de la Confédération, telles que les Aciéries du Kentucky, les distilleries de Floride ou encore les chantiers naval de Caroline du Sud. ![]() Aciérie au Kentucky La décennie 1890, et le mandat du Président Maxwell, fut celle de la montée en puissance de la Confédération. Les effectifs terrestres augmentèrent de près de 90 000 hommes, tandis que les chantiers naval du Texas et de Caroline du Sud tournaient jour et nuit: à la pointe de la technologie, la Confédération, en avance même sur l'Angleterre, se constituait une flotte ultra moderne de Cuirassés renforcés de Destroyers. ![]() Le CSS Jefferson Davis, premier Dreadnought Confédéré. L'armée de Terre, elle, découvrait les mitrailleuses, les fusils à culasse mobile ainsi que les pièces d'artillerie à tir rapide. De son côté, la diplomatie Confédérée réussit à se gagner les bonnes grâces de l'Angleterre. En 1893, cette dernière signa avec la confédération une garantie en cas d'agression. Deux ans plus tard, ce fut une alliance en bonne et dûe forme. Le mandat du président Maxwell, calme sur le plan extérieur fut malgré tout bien rempli sur le plan militaire et diplomatique. Sans oublier que la Confédération continuait son développement économique, se hissant à la place de troisième puissance économique mondiale. Loin derrière, cependant, le grand voisin du Nord. Le successeur de Maxwell, le Texan John Edwin Reagan put à loisir continuer la politique de son prédécesseur. ![]() Le président Reagan. A nouveau, la Confédération connaissait un boom intellectuel et économique. L'expressionisme se lançait à l'assaut de la Confédération et du monde, tandis que la deuxième révolution industrielle se profilait. Les premières raffineries ouvraient au Texas. ![]() En Virginie, une usine d'armes ouvrit, afin d'offir à la Confédération une source propre d'approvisionnement, tandis qu'en Louisianne, les premiers jalons d'une industries menant à la fabrication d'artillerie lourde furent crées avec l'ouverture d'une fabrique d'engrais. La prospérité économique Confédérée était alors suffisante pour que le gouvernement tente de mettre en oeuvre des prémices de redistribution, afin d'alléger la vie des plus démunis et aussi, objectif non avoué, d'attirer -enfin- un nombre important d'immigrants au dépends des Etats-Unis. ![]() Lois Sociales de 1904 -et possessions Confédérées en Amérique Centrale- Et pourtant, les nuages s'ammoncelèrent d'un coup. Depuis l'ouverture du Canal de Suez, l'idée d'effectuer le même genre de travaux dans l'isthme de Panama progressait. Au début de l'année 1904, les Etats-Unis encouragèrent une rébellion dans cette région, puis firent pression sur la Colombie pour que cette dernière accorde l'indépendance au Panama. Elle n'eut d'autre choix que de se soumettre. Pour la Confédération, ce changement était inacceptable. En tenant le Panama et son futur Canal, les Etats-Unis faisaient peser une menace intolérable sur les possessions Confédérées dans le Pacifique. Rapidement, le Président Reagan - et son successeur Beckinridge- préparèrent un coup d'Etat au Panama: il s'agissait de chasser les gouvernants inféodés aux Yankees et de les remplacer par des hommes dignes de confiance. ![]() Ce fut chose faite début décembre 1904. Les Etats-Unis ne l'entendaient pas de cette oreille et lancèrent un ultimatum au gouvernement de Richmond: il exigeait le retour à la situation antérieure. Inacceptable pour le gouvernement de Richmond qui répondit par une fin de non recevoir. En effet, il était devenu évident pour le gouvernement Confédéré que la guerre devait éclater, sans quoi la Confédération perdrait le Panama, mais aussi la face. Le 3 décembre 1904, l'état de guerre devint officiel entre les Etats-Unis d'Amérique et la Confédération. ![]() La Confédération au déclenchement de la Guerre pour le Panama. ![]()
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Bon... J'ai peut-être fait quelques petites concessions... |
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And conquer peace for dixie!
Southrons, hear your country call you! up! Lest worse than death befall you! to arms! To arms! To arms! In dixie! lo! The beacon fire's lighted! let our hearts be now united! to arms! To arms! To arms! In dixie! Chorus advance the flag of dixie! hurrah! Hurrah! for dixie's land we'll take our stand to live or die for dixie! to arms! To arms! and conquer peace for dixie ![]() La crise du Panama avait été soudaine pour un public non averti. En quelques jours, les Etats Unis et les Etats Confédérés étaient passés du statut de voisins s'ignorant superbement (il n'y eut aucune relation diplomatique significative entre les deux Etats entre l'indépendance Confédérée et l'affaire du Panama) à celui d'ennemi. Au Sud, la pensée de certains selon laquelle "Le Panama ne [vallait] pas une guerre" fut vite remplacée par le patriotisme. La Guerre n'était pas pour le canal, c'était la revanche Yankee tant redoutée, il fallait aller se battre pour la Confédération une nouvelle fois. Les choses étaient pourtant bien différentes, et la simple étude des forces à la déclaration de guerre démontre bien que les craintes Sudistes de revanche qui avaient notamment conduit à la politique d'expansion des forces militaires sous le Président Maxwell étaient peu fondées. ![]() L'Armée Confédérée pouvait en ce mois de décembre 1904 aligner près de 500 000 soldats de métiers, dont une majeure partie au sein des "Etats historiques", directement en mesure d'affronter l'ennemi. Le potentiel mobilisable s'élevait à près d'un million cinq cent milles hommes. En trois mois, la Confédération pouvait donc aligner deux millions de Soldats. De leur côté, les Etats Unis disposaient de 100 000 hommes certes remarquablement entrainés, mais dispersés le long des frontières. Le potentiel mobilisable devait tourner aux alentours de deux ou trois cent-milles hommes. Rapidement, le gouvernement confédéré fit le choix de ne pas recourir à la mobilisation. Il semblait inutile de convoquer sous les armes deux millions d'hommes, deux millions de travailleurs qui manqueraient cruellement à la Confédération. L'Etat-major Confédéré avait un plan: offensive à outrance afin de gagner le plus d'avantages possibles avant que l'Union ne puisse réunir trop de forces et repousser les Confédérés ou à tout le moins, stopper leur avance. Sur le plan militaire, le Johnny reb de 1903 ne diffère guère (tout comme Billy Yank) de son père de la Guerre d'Indépendance. L'uniforme est resté le même (conservatisme et admiration pour le glorieux vainqueur/vaincu aidant), tout comme souvent les conceptions tactiques. Par contre, fusils à culasse mobile, mitrailleuses et canons à tir rapides ont remplacés les armements de la guerre de Sécession et promettent des combats d'une violence inouïe. Les premiers combats terrestres vont se dérouler, une fois de plus, sur le vieux champ de bataille de Manassas. Les Yankees, ayant franchi la frontière, vont y être rejoins par les 60 000 hommes stationnés en Virginie. ![]() En quelques heures, la division Nordiste malgré tout son courage va être anéantie, et déjà, les forces Confédérées peuvent avancer sur Washington qui tombe le 7 janvier 1905. ![]() A l'est aussi, courageusement, les Nordistes lancent aussi leurs troupes à l'assaut de la Confédération. Les Sudistes sont certes moins nombreux sur ces frontières, mais tant à Kansas City qu'à Santa Fe, Billy Yank ne pourra vaincre des Confédérés retranchés et, la plupart du temps, plus nombreux. Sur mer, les marins Confédérés prirent rapidement l'avantage et purent ainsi mettre le blocus devant les côtes Yankees. La situation était l'inverse de celle de la guerre d'indépendance pendant laquelle les forceurs de blocus devaient éviter une marine Yankee toute puissance. La montée en puissance de la marine Confédérée grâce à ses Dreadnought s'avérait être une réalité. ![]() Bataille navale au large du Maryland. Malgré leur infériorité numérique, les navires Confédérés anéantissent la flotte ennemie sans dommages majeurs. Au nord Est, la prise de Washington avait ouvert les portes du Coeur des Etats Unis: la Nouvelle Angleterre. A l'Ouest, si les Confédérés progressaient vers l'Illinois, ils échouèrent à percer les lignes, parfois avec de très lourdes pertes comme à la bataille d'Albuquerque. Après deux mois de combats, la victoire sur le sol des Etats Unis pour les Confédérés était évidente. ![]() Situation après deux mois de guerre. Les troupes Confédérés progressent dans le Nord et le Nord Est sans rencontrer de résistance. Sur le théatre des Caraïbes et centre-américain, ce mois de février se remarqua par la première victoire politique sur les petits alliés des Etats Unis: les troupes Confédérées avaient pris le contrôle de ce qu'il restait du Guatemala, rattachant ces territoires à l'Etat du Guatemala, membre de la Confédération. ![]() Dans le même temps, les divisions Sudistes progressaient au Honduras, s'emparant de la capitale de ce satellite des Etats-Unis. A Haîti, les forces Dominicaines de la Confédération engagaient le combat contre une armée Haîtienne solide et entrainée par les Etats-Unis. ![]() Sur la frontière nord, la progression continuait en ce mois de février: Cleveland et Springfield tombaient sans résistance, tout comme Indianapolis ainsi que la Virginie Occidentale. Les avant-gardes de la Confédération approchaient de même de la grande ville du Nord Ouest: Chicago. Seul point noir sur ce tableau, les Yankees résistaient toujours avec acharnement dans l'ouest, usant à merveille le terrain et leurs officiers compétents. L'Etat-major conçut alors un plan déstiné à progresser sur ce terrain: un débarquement sur les côtes Californiennes en profitant de la supériorité maritime totale des Etats Confédérés ainsi que des nombreuses troupes basées dans le Pacifique. Par contre, la progression continuait dans le nord Est: harrisburg, Philadelphie, Pittsburgh passent au mois de mars sous le contrôle de la Confédération. Ce même mois, les forces Haïtiennes, magré leur courage, sont vaincues. Haïti rejoint à son tour la Confédération; tandis que Chicago tombe tout comme Cincinnati et que New york est atteinte par les avant garde de la Confédération. ![]() Soldats Confédérés, en marche dans le Nord Est. New York tombe le 3 avril. Quelques jours plus tard, le débarquement sur les côtes Californiennes débute. ![]() La marine de l'Union va lancer une dernière sortie, un chant du cygne, en ce printemps 1905. Malgré leurs nombres, les bâtiments Yankees, surclassés technologiquement sont tous coulés. ![]() Rien n'arrête l'armée Confédérée dans le Nord est: Boston est atteinte. Et pourtant, un événement militaire passé inaperçu ve changer le visage de la guerre. Le 14 avril, des francs tireurs attaquent une colonne Confédérée Binghamton. Rapidement défaits, ils n'en donnent pas moins le signal de la guerre populaire. Partout, de nombreux maquis s'organisent. New York, Philadelphie, Cincinnati suivent rapidement l'exemple. Les forces confédérés se trouvent avec plus de 50 000 hommes sur leurs arrières, les cavaliers chargés de maintenir l'ordre sont débordés, d'autant plus que nombre de ces insurgés sont des soldats de métiers. La progression doit être stoppée afin de pacifier les territoires occupés. Heureusement, la progression en Californie et la conquête du Honduras masquent ces échecs. ![]() Non seulement l'armée Confédérée doit affronter des soulèvements massifs, mais en plus ses espions confirment la montée en puissance de l'armée de l'Union, malgré les nombreux territoires passés sous contrôle Confédéré. 50 000 hommes se forment dans le Maine et se préparent à attaquer les Confédérés en Nouvelle Angleterre. ![]() Soldat Confédéré au repos. Des premiers contacts diplomatique sont pris: la Confédération offre la paix contre une indemnité de guerre et la Virginie Occidentale. Les Etats-Unis refusent, espérant non seulement l'épuisement de l'armée Confédérée, mais aussi le succès de leur offensive vers New York lancée fin Juin. Les 60 000 hommes du général Henry vont affronter les six divisions affaiblies par plusieurs mois de campagne du général Confédéré Robe. ![]() Première bataille de grande échelle de la guerre, la bataille de New York fut terriblement sanglante (de part les tactiques employées par les deux camps, inadaptées aux armements modernes) et longtemps indécise. ![]() Situation militaire à l'été 1905 ![]() Devant la fin de l'offensive et le soulèvement massif du Nord Est, l'Etat major se pose la question de la mobilisation, mais le gouvernement refuse catégoriquement. Les contacts diplomatiques vont reprendre de plus belle, tachant de venir à bout de l'obstination Yankee. A l'ouest, le statut quo est de mise, même si les forces débarquées en Californie progressent sans rencontrer de résistance. Ailleurs, les Confédérés doivent faire façe aux soulèvements. ![]() Soldats Confédérés affrontant des partisans. Fin aout, des insurgés, conjuguant leurs efforts avec l'armée Nordiste parviennent même à reprendre New york, le Nord Est est à feu et à sang. ![]() New York doit être reprise, après une sanglante bataille. ![]() Ce début d'automne n'est donc pas reluisant pour la Confédération. Certes, elle tien toujours d'importantes parties du territoire de l'Union, mais cette dernière oppose maintenant une résistance conventionnelle et insurectionnelle terriblement génante. Il devint évident que la situation ne pourra pas être débloquée sans le recours à la mobilisation, que refuse le gouvernement Confédéré tant que la Confédération ne sera pas menacée dans son intégrité. De même, l'opinion au départ enthousiaste n'aurait guère compris le recours à la conscription alors que les Soldats du Sud occupaient autant de territoires. Heureusement, la lassitude s'installe aussi chez l'Union. Les milieux d'affaires veulent mettre fin à une guerre visiblement perdue. Seuls les militaires et une partie de l'opinion refusent toute concession aux Confédérés. Rassemblant leurs forces, les Confédérés lancent quelques offensives dans la Nouvelle Angleterre, parvenant à reprendre Boston et Concord aux Nordistes. Dans le Nord Ouest, Chicago a été repris par les insurgés Yankees, assistés là aussi des soldats de métiers et des conscrits de l'Union. ![]() Nouvelle offensive en Nouvelle Angleterre. Les positions des deux armées se figent peu à peu. L'Union ne parvient guère à reprendre ses territoires. La Confédération, de son côté, ne pourra pas obtenir plus que ce qu'elle tient déjà sans recourir à la Mobilisation, ce qui serait économiquement et politiquement particulièrement difficile. Le 30 novembre, une nouvelle ouverture est envoyée à l'Union. ![]() De façon surprenante, les Yankees acceptent les propositions Confédérées. Après quasiment un an de guerre, les armes se taisent. La victoire Confédérée dans la guerre du Panama (ce dernier est d'ailleurs totalement resté à l'écart des combats. De même, le surnom de "2ème guerre d'indépendance" fut vite abandonné vue la facilité de la progression Confédérée) est indéniable. La Confédération gagne la Virginie Occidentale et une partie des provinces Californiennes de l'Union, sans oublier la reconnaissance du changement au Panama et de l'annexion des Satellites des Etats-Unis. ![]() Le retour des troupes (épuisées...) est triomphal, même si c'est plus le retour à la paix qui est célébré. Les Etats-Unis ont été humiliés et la Virgine Occidentale récupérée (c'était oublier que cette partie de la Virginie fut ignorée pendant les 40 ans d'indépendance précédent la guerre; ce fut se rappeller bien opportunément les "provinces perdues"). Mais l'important était sauf: la Confédération était toujours là, et victorieuse! If the loved ones weep in sadness, victory shall bring them gladness; to arms! To arms! To arms! In dixie! exultant pride soon banish sorrow; smiles chase tears away to-morrow. to arms! To arms! To arms! In dixie! ![]()
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La Fée électricité.
![]() La Confédération s'était donc sortie victorieusement de la guerre du Panama, ayant réussie sans se mettre en danger à assurer son contrôle sur le futur canal du Panama et donc à protéger ses possessions Océaniques. Sur le Continent américain, la défaite de l'Union avait été totale, cette dernière devant même céder la Virginie Occidentale (autrefois partie de l'Etat de Virginie mais ayant ralliée l'Union au moment de la Secession) et les provinces Californiennes, sans oublier une domination maintenant incontestable en Amérique Centrale et dans les Caraïbes. N'ayant pas mobilisé, la Confédération n'eut guère à souffrir des conséquences du conflit en dehors de dépenses militaires accrues. Le retour à la paix allait permettre aux Etats du Sud de lancer l'industrialisation et l'équipement des nouvelles provinces, mais aussi de se lancer dans les nouvelles voies offertes par la technologie. Pourtant, le premier événement marquant de l'après-guerre fut extérieur: la Confédération, souhaitant parfaire son emprise sur l'Amérique Centrale franchit les frontières du dernier Etat indépendant de la région, le Salvador, fantoche des Etats-Unis. Ces derniers se gardèrent bien de réagir, malgré leur alliance avec ce petit Etat. Le 13 juillet 1907, le Salvador devint un Etat de la Confédération. ![]() L'arrivée de ce nouvel Etat fut certes l'occasion de réjouissances et d'une grande fierté pour les habitants du Sud, mais leur vie allait être bien plus bouleversée l'année suivant par la découverte des rails en Acier, augmentant encore l'efficacité du réseau ferré, mais surtout de l'électricité. Le gouvernement du Président Beckinridge compris vite tout ce qu'il y avait à esperer de cette invention, et rapidement, de nombreuses applications pratiques furent imaginées. Appareils électriques, ampoules, téléphones furent l'occasion d'autant de brevets en ces années 1907-1908. Rapidement, la production industrielle de ses produits fut mise en place et en septembre 1909 ouvrit la première Usine de matériel électrique en Virginie. ![]() L'électricité fut l'occasion de bien d'autres bouleversement: les méthodes de gestions se rationnalisaient peu à peu, l'Organisation Scientifique du Travail s'implantait au sein des Etats Confédérés; l'éclairage électrique accrut de façon considérable la productivité tandis que le réseau ferré ne cessait de se développer. La Confédération entrait sur la voie de la Seconde Révolution Industrielle sur les chapeaux de roue! Tout celà n'était pas sans inquiéter une partie de l'intelligentsia Confédérée, la même qui crût que le Sud perdrait son âme avec l'Emancipation et qui maintenant se lamentait sur la fin de l'identité Dixie, cet art de vivre des planteurs et ce dynamisme intellectuel. Pourtant, ce n'était guère le cas, le Sud ne perdait pas son âme en s'engageant sur la voie du succès, comme le disait en 1908 à la Tribune un sénateur de Virginie appellé Woodrow Wilson. En effet, une fois encore la Confédération connut, en même temps que le take off de la Deuxième révolution Industrielle, un nouvel essort intellectuel. ![]() Phénoménologie, Herméneutique, Existentialisme, Littérature d'Avant-garde, Musique d'avant-garde, Science Politique et Psychologie Sociale furent autant d'écoles prestigieuses nées dans les Universités du Sud, suscitant l'admiration des intellectuels du monde entier et renforçant l'important prestige de la Confédération. L'arrivée en 1910 de Woodrow Wilson à la Présidence de la Confédération se fit donc dans un climat de dynamisme extraordinaire. ![]() Le Président Wilson Isolationiste et pacifiste, le Président Wilson finalisa la prise de contrôle du Gabon intérieur (mouvement lancé par son prédécesseur) mais ne chercha guère à maintenir l'alliance Britannique, estimant que la Confédération s'était prouvé sa force et se sentait donc assez forte pour affronter l'Union seule dans l'hypothèse supposée improbable où cette dernière attaquerait la Confédération. Wilson ne voulait pas non plus que les Etats Confédérés ne se trouvent entrainés dans un conflit Européen étranger à ses intérêts; d'autant plus que l'ambiance en Europe était alors de plus en plus tendue. ![]() Colonisation Confédérée du Gabon Le dynamisme interne de la Confédération était à peine gêné par les mouvements de mécontentement des Californiens, qui se révoltèrent à plusieurs reprise pour protester contre leur annexion à la Confédération, ou de certaines population d'Amérique centrale. Sur le plan économique, le développement des nouvelles technologies continuait. Les premières usines de Téléphones et d'automobiles ouvraient. ![]() Premières automobiles ![]() Et premiers téléphones ![]() Ce qui n'empêchaient pas d'autres branches de l'économie de connaître un développement surprenant (notamment à Atlanta et la Nouvelle Orléans) et parfois promis à un grand avenir. ![]() De nombreuses usines de verreries, de machines outils ouvraient elles-aussi, afin de fournir à toutes ces industries de nouvelles technologies les matériaux dont elles ont besoin. En 1913, la Confédération était devenue la deuxième puissance industrielle mondiale, l'indice industrielle ayant presque doublé en 7ans! Quel chemin parcouru depuis la puissance agraire qu'elle était à l'indépendance. ![]() ![]() Exemples de centres industriels Confédérés en pleine croissance. Sans oublier, bien-sûr, l'industrie pétro-chimique du Texas, les Chantiers navals des Carolines et évidement la très puissante industrie textile. ![]() La domination Confédérée dans le domaine de la Seconde Révolution Industrielle. Il apparaissait ainsi, en ce début de décennie 1910 que le XXième Siècle serait un siècle d'une prospérité inégalée. La "belle époque" laissait présager d'une vie des plus agréable dans un pays prospère. Et pourtant, un coup de tonnerre vint, le 15 février 1914, frapper ces illusions: ![]() Suite à un incident mineur, le puissant voisin du Nord décida donc de faire la guerre, à la surprise d'une Confédération (et de son Président) toute entière tournée vers la prospérité économique. La prospérité voire l'indépendance de la Confédération allait à nouveau être jouée sur le champs de bataille... God save the South, God save the South, her altars and firesides, God save the South! for the great war is nigh, and we will win or die, chaunting our battle cry, freedom or death! ![]()
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La Der des Der?
The Battle Cry of Freedom 1. Our flag is proudly floating on the land and on the main, shout, shout, the battle cry of freedom; beneath it oft we've conquered and will conquer oft again, shout, shout the battle cry of freedom. Chorus our dixie forever, she's never at a loss down with the eagle and up with the cross. we'll rally 'round the bonny flag, we'll rally once again. shout, shout the battle cry of freedom. 2. Our gallant boys have marched to the folling of the drums, shout, shout the battle cry of freedom. and the leadersn charge cry, "come boys, come!" shout, shout the battle cry of freedom. 3. They have laid down their lives on the bloody battlefield, shout, shout the battle cry of freedom. their motto is resistance-- "to tyrants we'll not yield!' shout, shout the battle cry of freedom. ![]() La déclaration de guerre du mois de février 1914 avait été une surprise totale pour la Confédération. Discretement, l'Union avait accru ses forces au cours des années 1906-1914 et pouvait se targuer, en 1914, d'une parité numérique en ce qui concernait les effectifs de l'armée de métier. En effet, si l'Armée Sudiste était sur le papier plus nombreuse, dans les faits une partie non négligeable de celle-çi était basée en dehors du Dixie Land et surtout, afin de soutenir la formidable croissance de la fin de l'administration Beckinridge et du début des années Wilson, de sérieuses coupes budgétaires avaient été faites avec pour conséquence de nombreuses unités aux effectifs incomplets. Il fut longtemps reproché à Wilson son insouciance, mais ce serait oublier que pendant les neuf années précédant la guerre, les trois cuirassés -seulement- sortant des chantiers navals furent commandés par son administration. C'est aussi oublier que l'administration Beckinridge ne fit guère plus auparavant. La Confédération vivait ces années d'Entre deux Guerres dans un esprit de total confiance en soi, et ce sentiment était partagé par l'ensemble de la société. Certes, quelques voix s'élevaient, demandant un intérêt plus grand envers les question militaires, s'inquiétant du réarmement du voisin. La raillerie était la réponse le plus courante à ces personnes, les vieux préjugés sur l'incapacité Yankee a faire la guerre étaient redevenus monnaie courante. Au nord, au contraire, l'humiliation de 1905 avait provoquer un important mouvement militariste, une grande partie des efforts de l'Union étaient alors consacrés à la reconstitution d'une armée conséquente et d'une flotte correcte, tandis que le gouvernement de Washington était à l'affut de la moindre occasion de nuire au Sud. Au début du mois de février, un incident de frontière minime dans le Kentucky, ne donnant même l'occasion de coups de feu, permi à l'Union de déclarer la guerre, prétextant de "violations répétées et agressives de la frontière de l'Union par les soi-disant Etats Confédérés": "Mes chers compatriotes, il y a 50 ans, notre grande nation, née de la révolte juste et légitime des colons de Boston contre l'arbitraire pouvoir hannovro-britannique, fut scindée par la plus atroce, la plus pénible, la plus inacceptable des guerres. Ceux qui étaient encore des frères, qui partageaint la même grande maison de la foi et de la liberté, qui priaient et travaillaient ensemble, ont commencé à se battre. De ce combat n'est sorti aucun vainqueur. Contrairement à ce que vous fait croire la propagande présidentielle du Tyran Wilson, de son pays dégénéré et abruti par les artifices du progrès, le sud n'est pas la patrie de la liberté, le sud n'est pas la patrie de la prospérité, le sud n'est pas la patrie du progrès. Le sud c'est la nation la plus sanguinaire de l'hémisphère américain! Le sud c'est l'alliance des esclavagistes terriens, des capitalistes avides, des chrétiens réactionnaires et des généraux impérialistes. Le sud c'est le visage de la tyrannie et de l'oppression. Nous américains de Boston, New York ou Philadelphie, de Chicago, Detroit ou Buffalo, nous ne voulons pas de l'infâme bruit de bottes du sud dans nos campagnes! Mes frères, il est temps de mettre fin à la domination des monstres avides de sang qui vivent au sud. Les Etats-Unis ont leur dernière chance pour sauver l'Amérique et le monde! A l'assaut! Vive la liberté! Que Dieu nous protège! God bless America!" --- Cleveland, President Theodore Roosevelt, le jour de la déclaration de guerre. -transmis par le Lieutenant Dan :D des Confederate Intelligence Services Au sud, la surprise était totale. Tant dans l'opinion que plus haut. Immédiatement, la mobilisation générale fut annoncée, un million et demi d'hommes de tous les Etats allaient revêtir l'uniforme. A la surprise succéda la résignation. Les Yankees attaquaient? Ils allaient voir ce qu'ils allaient voir! La situation était bien différente de 1905 où le Panama déclencha la crise. Cette fois-çi, l'Union était bel et bien l'agresseur. Cette fois-çi, c'était l'indépendance qui était en jeu. Il y eu de nombreuses scènes d'enthousiasme au passage des mobilisés ou à l'affichage des placards, mais c'était surtout un profond respect envers les soldats et un grand patriotisme qui s'exprimaient ainsi. Par une tradition dorénavant bien ancrée, les combats commencèrent par une attaque Yankee sur la province de Manassas, véritable autoroute vers Richmond ultra connue par les deux Etat-majo, à peine une semaine après la déclaration de guerre. 50 000 hommes en bleu tâchèrent d'arracher le contrôle de la province au deux divisions chargées de défendre cette frontière, ils en furent empêchés par l'arrivée du corps du général Debray, qui les repoussa hors de la Confédération. ![]() Pendant tout le temps que dura la mobilisation des deux camps, il n'y eut que quelques combats de frontière. L'Union s'empara sur un coup de main de Charleston, en Virginie Occidantale, les escarmouches entre divisions ensanglantaient le Kansas. Ce calme allait être brisé par l'entrée en scène des divisions mobilisées. ![]() L'Union a mobilisé sérieusement et concentre ses forces à Washington. L'Union concentrait ses forces autour de sa capitale, la Confédération en fit de même. Le 20 avril 1914, plus d'un million d'hommes étraient en action sur ce front, profitant d'un retrait mystérieux des Yankees vers le Nord Ouest, pendant ce temps là, le reste des conscrits était concentré dans le Missouri afin d'attaquer les Etats frontaliers (Illinois...) et dans l'ouest , afin de prémunir une offensive vers les centres industriels du Texas. Sans oublier que les mobilisés des Caraïbes et d'Amérique Centrale étaient alors amenés par bateaux (300 000 hommes) vers la Nouvelle Orléans. Ce fut l'occasion de premiers engagements navals, au large des côtes de Virginie. La flotte Confédérée battit les Yankee a plates coutures. ![]() Début mai, les offensives Confédérés commencèrent. Partant du Kentucky, un premier Corps attaqua à travers Cairo vers l'Illinois tandis qu'en Virginie, l'armée principale attaquait par Frederick, visant à envelopper Washington afin d'y détruire le plus de divisions ennemies possibles. La stratégie confédérée était la même que lors de la guerre du Panama: passer en force dans le Nord Est, s'emparer du plus de territoires possibles pour forcer l'Union a accepter la Paix. Le commandement Confédéré eut préféré que le million d'hommes repérés quelques semaines auparavant ne s'éloigne pas de la capitale fédérale, afin de l'y enfermer, mais ce ne fut pas le cas. Quoi qu'il en soit, à la fin du mois, Philadelphie était occupée et le 16 juin, Salisbury et sa province fut prise. Washington était encerclée, avec 60 000 défenseurs. Le 26 juin, l'assaut débuta. ![]() La ville fut rapidement prise, une fois de plus, le Battle Flag flottait sur la Capitole, le Nord Est était à nouveau à la merci de l'Armée du Sud. ![]() La guerre moderne s'accompagne de destructions civiles importantes. L'Union avait mystérieusement envoyé ses troupes hors de Nouvelle Angleterre. Il s'avèra que celle-çi avait décidé de frapper là où la Confédération était traditionnellement faible: dans l'Ouest. ![]() Immédiatement, le gros des forces Confédérées partit vers l'Ouest, où allait surement se jouer le sort de la guerre. ![]() Pendant ce temps là, la progression Confédérée en Nouvelle Angleterre continuait, sans rencontrer de résistance organisée. L'Union avait commis une erreur majeures en faisant quitter ce théâtre d'opération à ses forces les plus nombreuses. Fin Aout, les troupes Confédérés s'en prenaient à New York, et la ville tombait rapidement, malgré l'héroîque défense des Yankees. ![]() La progression Sudiste dans les Etats de la Nouvelle Angleterre été ralentie par le départ vers l'Ouest de la plupart des troupes, mais ca ne l'empêchait pas d'être particulièrement impressionnante. Sur la frontière des Etats plus "centraux" tels que le Kentucky, la situation était calme, bien que le front soit particulièrement mouvant au Nord du Missouri, où les troupes Sudistes et Nordistes s'affrontaient dans un jeu de Yoyo. Plus à l'ouest, les divisions du Texas et du Nouveau Mexique faisaient de leur mieux pour retenir les très nombreuses troupes de l'Union, jusqu'à la bataille d'Albuquerque: Enfin arrivées sur ce théâtre d'opération le gros des Forces Confédérées allait pouvoir défaire le gros des forces de l'Union. ![]() Après quinze jours de combats particulièrement acharnés, les Confédérés réussirent à repousser l'armée du Nord qui se replia vers Phoenix. ![]()
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La Der des Der? - partie 2-
![]() Le succès d'Albuquerque fut néanmoins terni par la nouvelle de l'invasion de la Californie par les Yankees et la défaite de la flotte Confédérée au large de Los Angeles. ![]() ![]() La flotte Confédérée de Californie est détruite au large des côtes. Situation militaire à l'automne 1914. ![]() A l'Ouest, les Yankees progressent en Californie, au Nord-Est, les Confédérées progressent. Un débarquement est organisé à Portland, visant à acculer les 30 divisions Yankees se formant à Bangor dans un réduit le long de la frontière Canadienne. A la fin de l'année, l'ensemble de la nouvelle Angleterre est sous contrôle, à l'exception de ce réduit, dont les Yankees tentent sans succès de sortir. ![]() Une nouvelle défaite navale vint assombrir le moral confédéré. La flotte Confédérée de l'Atlantique fut contrainte à se réfugier dans ses ports suite à une rencontre avec des bâtiments Yankees incroyablement commandés (en fait, j'étais plus nombreux et de meilleure techno, mais mes bateaux ne faisaient aucun mal aux siens. Je crois que c'est à cause de l'amiral ennemi...). Heureusement, le théatre naval s'avère être secondaire dans ce conflit. Début 1915, l'Etat-Major décide la reconquête de la Californie. ![]() Les Batailles de Marispoa et San Bernandino aboutissent à de grandes victoires Confédérées, les Yankees sont repoussés vers les côtes et finalement encerclés à Los Angeles où ils sont vaincus. ![]() Durs combats en Californie. Au printemps, l'ensemble de la province est libérée, mais à nouveau le gros des combats s'est déplacé vers le Texas et le Nouveau Mexique. Adoptant une tactique différente, l'Union va réaliser de gros progrès dans la région battant les uns après les autres les corps confédérés présents dans ces Etats. L'Union a en effet fractionné ses forces, lui permettant ainsi de frapper fort à de multiples endroit et evitant une défaite décisive telle celle d'Albuquerque. Malgré tous leurs efforts, les troupes Confédérées ne purent s'opposer efficacement aux multiples corps Nordistes tant que que le gros de l'Armée serait occupée en Californie. ![]() Rapidement, l'Union prit le contrôle d'une partie du Nouveau Mexique et des trois quarts du Texas. Pendant ce temps, l'Etat Major Confédéré devait affronter son cauchemard: le soulèvement massif de la Nouvelle Angleterre, fidèle à sa réputation héritée de 1905. ![]() Les soldats Confédérés vont une fois de plus se trouver face à une guerilla qui sera souvent capable de reprendre des provinces entières à la Confédération. Largement victorieuse sur le terrain, la Confédération propose à l'Union à plusieurs reprises au cours de l'hiver et du printemps la paix, avec comme conditions le retour au "statu-quo ante" et le paiement d'une indemnité. Les Etats-Unis refusent obstinément. Mal leur en prends. A la fin du printemps, après de savantes manoeuvres, la Confédération parvient à encercler les troupes de l'Union au Texas. Après quelques semaines de combats, ce sont près de 400 000 hommes qui sont tués ou capturés. La nouvelle offensive lancée vers l'Illinois, et cette fois-çi couronnée de succès, ne fait guère changer l'Union d'avis. Malgrè la chute de Chicago et le Battle flag flottant sur les Grands Lacs, le gouvernement Yankee refuse d'entendre parler de toute paix. L'été est passée en négociations stériles afin de parvenir à la paix, tandis que les opérations militaires se font plus sporadiques, à l'exception de la lutte anti-partisans. Finalement, lassée, l'Union accepte début septembre la paix avec les Etats Confédérés. Les deux Etats gardent leurs frontières, mais l'Union devra payer pour 3 ans des indemnités de guerre à la Confédération. ![]() La Confédération est a nouveau victorieuse et a fait payer cher à l'Union son imprudence même si les sacrifices Confédérés furent eux-aussi importants... ![]() ![]()
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Les adieux
La paix revenue, la Confédération pu à nouveau se pencher sur son économie. Les dégats de la guerre furent rapidement réparés tout comme la légère dette contractée. Il est vrai que l'énorme afflux de capitaux provoqué par les réparations Yankees fut un facteur non négligeable dans la reprise de l'après guerre. Rapidement, de nouvelles usines ouvrirent: la production de voiture fut augmentée dans le Kentucky, des usines de chars et d'aéroplanes ouvrirent en Californie où des immigrants fournissaient une main d'oeuvre bon marché. En 1918, les premières unités de chars de combat (directement issus des enseignements de la guerre précédente où les assauts -tant nordistes que Sudistes- sur des positions défensives furent incroyablement meurtriers) furent mises sur pied tandis que les premières escadrilles d'avion de combat apparaissaient. ![]() Chars de la Confédération en manoeuvre, avec Soldats casqués. La Confédération ne commetait plus l'erreur d'après la guerre du Panama et prenaient à nouveau autant soin de son outil militaire qu'après la Guerre d'Indépendance. Le nouveau Président, Joseph Evan Davis, fils de Jefferson Davis continuait sur cette lancée, de nombreux navires de Guerre étant alors mis en chantier. Tout celà n'empêchait guère la Confédération de poursuivre de grands travaux suite à de nouvelles innovations ferroviaires et d'accroître sa protection sociale. ![]() Les années s'écoulèrent ainis paisiblement, au rythme des inaugurations de lignes de chemins de fer et de la prospérité de la Confédération, qui semblait bien partie pour affronter le XX ème Siècle... ![]() Aperçu de la politique Intérieure de la Confédération, plus territoire des Philippines. ![]() Le "Main Land" de la Confédération. ![]()
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Epilogue: Look away, look away, Dixie Land!
L'officier de la CS Air Force regardait la surface grise et rocheuse se rapprocher. Malgré les messages du centre de contrôle et le compte à rebours lancinant, son esprit errait, il se rappelait son enfance en Georgie, ses vacances dans la plantation de son Grand Père... Il se revoyait lire "Capitain Confederacy", lecture que ses enfants appréciaient eux aussi. ![]() Cette première moitié de siècle avait été prospère pour la Confédération, tant économiquement que politiquement et culturellement. ![]() Elvis, le cinema d'Hollywood et même le Mac Donald's, oeuvres de la Confédération partaient à la conquête du monde. Le module se posa, toujours perdu dans ses pensées, il revêtit son scaphandre. A Houston, des centaines d'yeux, fatigués par trois jours de veille ininterrompue étaient fixés sur l'écran retransmettant bon gré mal gré le vol d'Apollo 11. Amstrong pris le drapeau, ouvrit le sas... Dieu que ce paysage était désolé. Il préférait tout de même sa Géorgie natale... Il descendit les échellons, posa les pieds sur ce sol étrange, soulevant au passage un nuage de poussière... Après un instant d'hésitation, l'inspiration lui vint: -"C'est un petit pas pour l'homme.... Mais... Un Grand pas pour l'Humanité!" Amstrong planta le drapeau, renforcé de tiges metalliques afin qu'il flotte dans le vide, sous les yeux du monde entier A cet instant, un "rebel Yell" jaillit de la salle de contrôle de Houston; de nulle part, un technicien sortit un violon, et commença , comme n'importe quel joueur de Country, à jouer. Dès les premières mesures, l'ensemble de la salle repris en coeur les paroles."DixieLand", version de paix de l'hymne du Sud, chanté par ces dizaines de poitrines, résonnait dans les postes de télévision sur Terre et bien plus, envoyé vers la Lune, faisait entendre sa voix vers l'infini... I wish I was in de land of cotton old times dar am not forgotten; look away! Look away! Look away! Dixie land. in dixie land whar I was born in, early on one frosty mornin', look away! Look away! Look away! Dixie land. Chorus then I wish I was in dixie, hooray! Hooray! in dixie land, Ill take my stand, to live and die in dixie. away, away, away down south in dixie. away, away, away down south in dixie. 2. Old missus marry "will-de-weaver," williams was a gay deceiver; look away! Look away! Look away! Dixie land. but when he put his arm around her he smiled as fierce as a forth pounder. look away! Look away! Look away! Dixie land. 3. His face was sharp as a butcher's cleaver but that did not seem to grieve her; look away! Look away! Look away! Dixie land. old missus acted the foolish part, and died for a man that broke her heart. look away! Look away! Look away! Dixie land. 4. Now here's a health to the next old missus and all the gals that want to kiss us; look away! Look away! Look away! Dixie land. but if you want to drive away sorrow, come and hear this song tomorrow, look away! Look away! Look away! Dixie land. 5. There's buckwheat cakes and injun batter, makes youatr a little fatter; look away! Look away! Look away! Dixie land. then hoe it down and scratch your gravel to dixie's land Im bound to travel, look away! Look away! Look away! Dixie land. look away! Look away! Look away! Dixie land. look away! Look away! Look away! Dixie land. ![]() THE END
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