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  #1  
Vieux 29/08/2012, 12h30
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[20:58:20] Akmar Nibelung, Gott dit:
je m'incruste pour faire genre j'ai des amis autres que les pizzas
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  #2  
Vieux 29/08/2012, 12h40
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Je suis sûr que ce fameux général, en tombant, a répondu à son adversaire lui demandant de se rendre "Ta gueule, enc*lé!"
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Bon... J'ai peut-être fait quelques petites concessions...
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  #3  
Vieux 29/08/2012, 12h44
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Je suis sûr que ce fameux général, en tombant, a répondu à son adversaire lui demandant de se rendre "Ta gueule, enc*lé!"
On avait dit, pas de spoiler !
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  #4  
Vieux 29/08/2012, 13h09
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Je suis sûr que ce fameux général, en tombant, a répondu à son adversaire lui demandant de se rendre "Ta gueule, enc*lé!"
Et ledit adversaire, regardant le général agoniser dans la gadoue, lui aurait répondu "Alors ducon, c'est qui le verrat qui se vautre dans la boue ?"
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[20:58:20] Akmar Nibelung, Gott dit:
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  #5  
Vieux 30/08/2012, 00h43
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25 Octobre 1807, Rastenburg (50km au nord de Vienne, à l’actuelle frontiére avec la Slovaquie)


Les espions envoyés loin à l’est annoncent des rassemblements monstres de troupes russes. Du côté de Riga, c’est plus de 60.000 hommes qui font le va-et-vient sous le commandement de Kutuzov. Et c’est uniquement ce dont on a connaissance, d’autres espions sont donc envoyés jusqu’au bord de la Mer Noire afin d’avoir un schéma plus complet des intentions du Tsar. On fait cependant passer des ordres clairs : chaque agent doit se débarrasser du plus possible de généraux ennemis afin de ralentir la machine du Tsar. Le froid commence à sévir, et les conditions de combat ne pourront que se détériorer pour les troupes française jusqu’en février ou mars.

Fin octobre, un détachement de 10.000 Russes traverse l’Autriche et surgit au nord de Vienne. L’affaire est simple, Rodo se jette sur eux avec, toujours dans ses bagages, l’armée de Masséna qui, doucement, se recompose après le carnage enduré face aux Prussiens. Le 25 octobre, par un temps clair mais froid, Rodo attaque la colonne russe.





20 piéces d’artillerie au centre, on en a laissé 10 autres attelées à l’écart – les positions françaises ne nécessitent pas une trop grande masse de canons si on veut évoluer sur le terrain. Le général de brigade Boudi et le colonel Jmlo commandent les deux détachements. Sur le flanc droit, une aprtie du 5éme de ligne du colonel Bébert, les grenadiers de Druss d’Haran, un soutien massif avec la vieille garde et le lieutenant Urial, et des renforts conséquents avec de l’infanterie et des chasseurs de la Jeune Garde. Objectif plein nord, dépasser la colline et arriver approximativement à l’endroit ou est positionnée l’artillerie russe. En soutien, toujours, le colonel Griffon et deux régiments de dragons.

Sur le flanc gauche, même idée, avancer plein nord, traverser l’épaisse forêt la plus éloignée et se rabattre progressivement pour culbuter l’ennemi et l’encercler. On y met aussi les moyens, avec le reste du 5éme de ligne et le capitaine Wiliam Locke, encore de la garde et des chasseurs, et le gros de la cavalerie qui servira pour l’encerclement : les grenadiers à cheval de la Garde du colonel Bravlyon, les chasseurs à cheval du général Hubert de Jagermeister et un escadron des dragons d’Auvergne du capitaine Otto Amable Grandpieds.

Début des hostilités avec la canonnade habituelle des deux côtés. Les Russes envoient deux escadrons de cavalerie en reconnaissance. Une mission suicide qui vient se heurter au carré formé par le régiment de Locke.





Une partie des cavaliers reflue, les autres sont écharpés par la mitraille utilisée par le 1er régiment d’artillerie de Boudi. Mais les hommes sont si prés les uns des autres que le régiment de Locke est touché de plein fouet. 30 hommes s’effondrent et de son bras valide, le général Boudi ordonne le cesser-le-feu. De son côté, le 8éme régiment d’artillerie du colonel Jmlo a préféré prendre pour cible la masse humaine placée 400 métres plus loin. Les obus font mouche, sous les acclamations côté français.
Les piéces continuent à tonner, tandis qu’on enclenche la progression française des 2 côtés, laissant l’axe central disponible pour les artilleurs.





Le flanc gauche parvient plus vite à la forêt que ce qui n’était prévu auparavant. Le flanc droit est lui ralenti par les tirs de canons russes à bout portant, et les tergiversations de la cavalerie ennemie. Une première ligne de mousquetaires se présente devant le régiment du colonel Bébert, qui le fusille sommairement. La premiére salve éprouve durement la ligne russe, la deuxiéme provoque sa débandade.





Les piéces russes prennent le régiment de Bébert pour cible, les hommes tombent par dizaines. De leur côté, ni Jmlo ni Boudi n’arrivent a écraser les positions russes, protégées par un petit talus. Tout le flanc droit étant ralenti, on lance les dragons de Griffon.





Deux escadrons de hussards ennemis sont culbutés, mais les pertes sont déjà nombreuses du côté de l’escadron griffoniste. Peu importe, il faut continuer pour faire taire ces piéces ! Le colonel se lance sur les artilleurs et les sabre copieusement. Certains lâchent les caissons et veulent se cacher derrière les attelages, tels des verrats fouissant de leur groin l’auge malodorante sans même remarquer le reflet de la lune sur leurs épaules. Lâches ou héroiques, les artilleurs sont massacrés.

De l’arriére, on demande au colonel Griffon de retraiter maintenant que l’affaire est bien engagée. L’officier refuse, on ne lui enlèvera pas cette victoire ! Il continue de progresser, ses hommes tombent les uns après les autres. Le voilà trop avancé, quand bien même l’infanterie essaye de suivre, les russes referment leur masse dés que la cavalerie française est passée. Bientôt ils ne sont plus qu’une poignée. Griffon confie un message à son aide de camp, tandis que les Russes forment un cercle autour d’eux. Un officier russe, dans un français hasardeux, demande au colonel Griffon de se rendre.

« Ferme ta gueule en*ulé ! » lui rétorque l’officier français, avant de lui décharger son pistolet en travers du visage. « Jusqu’à la derniére cartouche ! »
Il jette son pistolet désormais inutile et fonce sur les Russes sabre au clair, suivi de ses hommes. Les Russes tirent dans le tas, les baïonnettes s’enfoncent dans les corps des chevaux comme des hommes. Deux soldats seulement, dont l'aide de camp, parviendront à franchir la masse russe, laissant le colonel Griffon partir comme il l’avait toujours souhaité. L’empereur, qui pleurera un ami, s’écriera « Mais il n’écoutera donc jamais les consignes, jusqu’au bout ? » Les régles ? Pour les jean-foutre, pas pour un descendant des Griffon !

Enfin l’infanterie rejoint le talus où la cavalerie a été détruite. La rage au cœur, le lieutenant Urial fait progresser la vieille Garde, qui participe pleinement à la bataille, pour une fois.





Sur le flanc gauche, la cavalerie de Bravlyon, Jag et Otto a fini de tourner l’ennemi. La nasse est faite, et presque aucun Russe ne sortira indemne du terrain. La victoire est maigre car toute la cavalerie du flanc gauche a disparue, corps et biens.


La dernière victoire de Rodo à l’est pour cette année 1807. Le froid ne fera que s‘intensifier, empêchant toute progression française. Pas le temps de pleurer leur camarade, Rodo doit remonter plein nord rejoindre Murat, tandis que les Russes, qui ont finalement ouvert les hostilités avec la Pologne, entrent dans l’ancienne Prusse et, à quelques kilométres du champ de bataille de Friedland, écrasent les Polonais venus à leur rencontre. Doucement, le grand-duché de Varsovie commence à s'effondrer.

Rodo et Murat tentent bien de reprendre la ville de Königsberg début décembre mais les Russes s’accrochent, tandis que les Polonais fuient. Pire, la terre commence à geler et, en moins d’une semaine, le froid seul emporte 4.000 hommes dans les armées de Rodo et Murat. S’opposer aux Russes est impossible si le climat s’en mêle – les armées doivent reculer et quitter la Pologne, laissée à elle-même. On attendra février. Ou mars …

Dans son campement en Silésie, Rodo se morfond face à des événements qui ne se déroulent pas comme il le souhaitait. Il attend surtout des informations fiables sur la situation en Italie.

La rumeur, qui enfle, annonce que Reynier a bien réussi à franchir le détroit de Messine, mais que des navires ennemis ont aussitôt bloqué le passage. L’armée de Naples serait tombée sur l’armée française, et aurait fauché les 2/3 des hommes. Ils ne seraient plus que 3.000 à refluer face à la poussée napolitaine, culbutés jusqu’au fin fond de la botte, sans espoir de survie. Quant à l’Espagne … pourquoi a-t-il fallu qu’il confie la couronne à ce colonel d’Aspar ? Barcelone ne cesse de se soulever, et la garnison est progressivement affaiblie par la maladie, la baisse de moral et les embuscades espagnoles. Il faudra plus d’hommes, si on veut seulement sortir de la ville ! La classe de 1808 a déjà été levée il y a quelques mois, il va falloir passer à la classe 1809…

Et surtout, ce message qu’il craint d’ouvrir, et qu’on lui a amené il y a quelques instants. Via Gibraltar, le pli a traversé la moitié de l’Europe en 3 semaines. Des nouvelles de Villeneuve, qui a enfin établit le contact avec la flotte ennemie. On regarde sur une carte où a eu lieu la bataille, a proximité de Cadiz. Le nom n’évoque encore rien pour l’Etat major.

« Trafalgar » ?
Pas un nom a rester dans l’histoire.
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  #6  
Vieux 30/08/2012, 10h35
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C'est vraiment un excellent AAR
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  #7  
Vieux 30/08/2012, 12h10
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Merci


24 décembre 1807, Trafalgar

La flotte française a quitté Barcelone, reperé et coulé une frégate ennemie au sud des Baléares, puis est descendu jusqu'au cap de Gibraltar qu'elle a franchie il y a deux jours. L’armada espagnole, enfin, accepte le combat. Côté Français, Villeuve, enfin, l’accepte également…

La flotte française compte 7 vaisseaux de premier ordre (122 canons), 2 trois-ponts de 74 canons, et 4 frégates de 32 canons.
Les Espagnols disposent de 7 gros vaisseaux à rapport égal avec les Français, même si certains sont plus armés. Les accompagnent deux navires de ligne de 79 ( ?) canons, deux autres frégates de 32 canons et un autre navire d’une quinzaine de canons. Enfin, un ketch, navire léger armé d’obus explosifs. Les Espagnols ont l’avantage du vent et s’avancent en ligne vers les Français.





Porté par le vent, le ketch, navire bien plus rapide, est rapidement à portée de l’escadre française alors que les gros navires espagnols se trainent encore au loin. On apprécie la générosité de l’ennemi.





Deux obus éclatent au dessus du Formidable de Bartimeus. Les éclats lacèrent les voiles et frappent les mats, avant de s’abattre sur le pont, blessant quelques matelots. Le Formidable se rabat et lâche une salve sur le navire espagnol. Deux autres navires engagent également l’ennemi, et la derniére salve fracasse le ketch en deux. 1 à 0 pour les Français, pour un engagement facile.





La mise à mort est accordée au Formidable, le vaisseau amiral. Villeneuve hésite, on tient là une victoire superbe, pourquoi l’entacher avec des déboires à venir ? Il serait plus prudent de virer lof contre lof et repartir en Méditerranée avec l’escadre au complet. On fait descendre l’amiral anxieux dans sa cabine, et Bob Terrius prend le commandement du navire. L’escadre commence à se former en ligne tandis que le gros de la flotte espagnole approche.






A l’arrière, côté français, c’est la désorganisation : le vent est contre nous et les vaisseaux les plus lourds ont du mal à manœuvrer. A la pointe du dispositif, on retrouve le Terrible de Bartimeus, suivi d’une frégate et du Formidable de Bob Terrius. Chez les Catalans, c’est l’amiral Federico Gravina qui commande l’escadre à bord du Santisma Trinidad, le plus gros navire qui ait jamais été armé de mémoire d’homme.





Quatre ponts, contre trois pour les Français, 136 canons (plus quatre d’appoint), le navire le plus lourd à la surface du globe. Mais plus lent que tout autre aussi, sauf quand il peut prendre le vent correctement, contrairement aux Français.


La réplique du Santisima Trinidad dans le port de Malaga


Premiére salve du Terrible sur le vaisseau amiral. Du bois vol, mais les dégâts sont anecdotiques pour ce mastodonte.





Côté Français, on n’est pas encore vraiment bien organisé, là ou la ligne espagnole fend les flots méthodiquement. Bob Terrius tire également une salve sur une frégate à portée.





Mais le problème, c’est bien ce vaisseau amiral… S’il se rabat, ses tirs peuvent éventrer le Terrible. Bartimeus manœuvre au plus prês pour lui couper la route et pouvoir l’aligner tout en se préservant.





A portée, on peut même tenter d’abattre les têtes ennemies à coup de fusil. Les canons avant du Santisima Trinidad tirent sur le Terrible, tandis que de tous ses autres canons, il fait feu sur la frégate suivant le Terrible, et précédent le Formidable. Fumée, cri, c'est la destruction sur le bateau. Quand à bord du Junon, le capitaine de frégate demande au maître de quart de faire un état des lieux, on compte déjà la moitié des canons détruits ou à la ligne de tir bloquée par des débris. Le chirurgien sort ses outils : on est parti pour des amputations à tour de bras, malgré les tirs ennemis. Il faudra tailler dans la chair entre chaque salve, ça laisse un répit de presque 2 minutes...

(à suivre)
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  #8  
Vieux 30/08/2012, 13h13
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Ça sent quand même le roussi.

Mais en tout cas c'est toujours autant plaisant à lire.
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  #9  
Vieux 30/08/2012, 17h03
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Le Formidable et le Terrible concentrent leur feu sur le vaisseau amiral des Espagnols. D’une des coursives, Villeneuve, pressentant qu’il sera bientôt prisonnier des Catalans et vendu aux Anglais, ne cesse de gueuler « it’s a trap ! » Mais les Français persistent. Une autre frégate, le Neptune, s’est rapproché du Junon et les deux navires prtent main forte aux navires de ligne. C’est désormais un tiers de la flotte française qui martèle le Santisma Trinidad. Le bois ne cesse d’éclater, les voiles sont déchirées et le navire commence à manœuvrer plus difficilement. Surtout, ses bordées sont moins efficaces : certes, l’une des derniéres a quasiment fait éclater le pont principal du Neptune, mais du côté tribord, bientôt plus aucun de ses canons n’est en état de tirer. Sur la hune, un homme fait monter un étendard : le navire est à la dérive !

Stupeur et hourras côté français, on a écarté ce qui était le danger principal. Du moins le pensait-on … car durant cette période, alors que la flotte était monopolisée par une même cible, les Espagnols ont progressé et matraqué résolument tout ce qui était à portée. Toujours en tête, le Terrible manœuvre face à un nouveau danger, le Victoria (à ne pas confondre avec le Victory …) et ses 122 canons





Au centre, l’Algésiras, frégate française, a été durement éprouvée par les tirs espagnols, tant du Victoria que d’un autre mastodonte, l’Arrogante. Un incendie éclate à bord.





Il tente de garder la ligne et tire une bordée sur l’Arrogante. La réplique blesse le français à mort : la proue éclate, les matelots savent le navire perdu. Il commence à giter dangereusement, avant de couler en moins d’un quart d’heure. Nul ne peut prendre le temps de s’arrêter pour recueillir les malheureux à l’eau : tous les navires français sont sous le feu de l’ennemi. Le Junon et le Neptune abandonnent également le combat, trop touchés par les destructions occasionnées au début de la bataille. Le premier se laisse dériver tandis que le second, tout comme l’Algesiras, est englouti par les eau en quelques minutes.





Déjà trois de nos 4 grosses frégates sont annihilées. A l’avant, le Terrible a essuyé aussi beaucoup de dégâts en bataillant avec le Victoria. L’Arrogante, elle, est en feu, et retourne se cacher à l’abri des autres navires espagnols





Le feu dévore l’entre-pont de l’Espagnol. 20 minutes plus tard, une terrible explosion secoue le navire et le brise en deux. Un géant de moins en face. Mais les Français n’ont rien à fêter : A l’avant, le plus exposé, le Terrible est dans un piteux état, sur ses 120 canons, il n’en reste plus que 40 en état de fonctionnement. Le capitaine Bartimeus tente de colmater les brèches, le navire commençant à doucement prendre l’eau. Il est rejoint par le Formidable de Bob Terrius et le Pompée de Whatman, les deux s’interposant pour éviter que quelques boulets espagnols ne finissent de mettre à l’eau le Terrible. Le capitaine Bartimeus ne peut que contempler les ponts dévastés et les hommes hachés par la mitraille : « ce qu’il y a de Terrible, sur ce navire, c’est bien son apparence »

Plus loin, on élimine une énième frégate espagnole. Mais c’est un autre vaisseau de ligne français qui doit aussi abandonner le combat, n’étant plus capable de s’opposer aux espagnols : le Zodiaque est hors-course et nul ne sait s’il tiendra jusqu’au bout de la bataille. A proximité, l’une des dernières frégates française, le Pégase, préfère se rendre aux Espagnols.





Ces derniers lancent des cordages pour amarrer le navire mais un officier français, découragé par la réaction du capitaine, amène à lui quelques hommes pour saborder le navire. Les Espagnols ont tout juste le temps de se détacher avant qu’ils ne soient eux même emportés par la masse qui s’engouffre dans l’océan.

Les destructions se succèdent, des deux côtés. Ne restent plus que 5 navires de ligne pour Villeneuve, puis 4 : le Wattignies annonce qu’il ne peut plus résister. Pour l’amiral Federico Gravina, le constat est tout aussi accablant : ses navires n’ont pas plus supporté le choc. Plus que 3 navires de ligne et une petite embarcation de 15 canons.
Le Foudroyant hésite à trouver une cible et tire sur la frêle embarcation, qui est aussitôt détruite. Les Espagnols, plus intelligents, se concentrent sur le Foudroyant. Deux bordées et le navire français jette l’éponge et s’écarte. Un autre Espagnol se débande aussi, sans que l’on comprenne trop pourquoi. Le Pompée jette son dévolu sur l’un des derniers Catalans, s’en approche de front puis le longe par tribord.





Echange de bordée des deux côtés. Les bateaux sont désormais si proches que le bois qui se déchire sur le flanc du navire espagnol retombe en éclats sur le pont français. Patrick de Whatman décide de prendre d’assaut l’Espagnol : c’est désormais le dernier en course, l’équipage de l’autre navire catalan consacrant tous ses efforts à éteindre l’incendie qui a pris dans les voiles et les mats.
On lance les harpons, et on passe à la mitraille pour nettoyer le pont. Les Espagnols, eux, préfèrent rester au boulet…





Et les derniers tirs fracassent l’entre-deux pont du Pompée. Whatman ne peut que se mordre les poings, il doit dégager au plus vite avant qu’un tir n’atteigne la sainte-barbe. C’est le Formidable qui termine le travail en tirant sur la proue de l’espagnol : l’ennemi préfère se rendre plutôt que de sombrer.

Côté Français, on a perdu 6 navires, à savoir la totalité des frégates. Les 7 navires de ligne restant, si on excepte le Formidable, ne sont pas dans un état reluisant. On s’étonne même que certains ne soient pas en train de sombrer. Sur le Terrible, Bartimeus compte les pertes : plus de la moitié de son éuipage a été tout simplement anihilé, et il ne reste que 28 canons.
Côté espagnol, Trafalgar signifie la perte de toute action navale d’envergure : 7 navires ont été coulés. 6 autres tombent entre les mains des Français, mais dans quel état ! Il faut remorquer le tout jusqu’à Gibraltar, ou l’on verra ce qui peut être réparé.





Le point trés positif, c'est que chaque perte a été récuperée sur le dos des Espagnols. Certaines frégates perdues seront remplacés par d'imposants navires de lignes.

La prise la plus importante, c’est bien sur le vaisseau amiral espagnol qui, s’il est bien employé, pourrait être un acteur de poids face aux Anglais. Le capitaine Bartimeus se console de ses pertes en regardant le navire avec des yeux gourmands : le Santisma Trinidad, rebaptisé l’Orgueuilleux, sera son prochain commandement…
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  #10  
Vieux 01/09/2012, 20h06
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Janvier 1808


Peu de combats en cette année nouvelle, on se repositionne juste à travers toute l'Europe, sur mer et sur terre, en se fixant deux objectifs :

- faire reculer les Russes au delà de la Pologne. Une marche sur Moscou serait la meilleure chose à faire mais on décidera de cela en 1809, pas avant : l'Autriche menace de plus en plus et on ne pourra gérer l'Autriche et l'avance sur Moscou si on prépare en même temps le second objectif :

- anéantir la flotte anglaise (ou à défaut écarter suffisamment longtemps Nelson de la Manche) et préparer un débarquement en Angleterre.


La bonne nouvelle de ce début d'année, c'est la défaite du Tsar Alexandre à Constantinople : aprés plusieurs mois de rebellion, la ville est reprise par les forces ottomanes qui récupèrent leur ancienne capitale sur le dos des Russes.





On aurait pu penser les Ottomans définitivement enterrés, ce n'est pas le cas, on envoie un nouvel ambassadeur à Constantinople avec une certaine satisfaction. Cela traduit une faiblesse dans le dispositif russe, qu'il faudra utiliser à bon escient. Car à priori le tsar a massé toutes les troupes au nord de son empire, délaissant des régions entiéres. Cela explique également pourquoi le pression est toujours plus forte sur le Grand Duché de Varsovie...





Aprés Königsberg, c'est Dantzig qui tombe dans les mains du Tsar. Seule la capitale polonaise tient encore, mais à Varsovie, l'inquiétude est des plus vive : Alexandre a juré de prendre la ville avant la fonte des neiges et déjà les troupes ont entamé le siége. dans son palais, Tzarkubis Tryp fait mander son frére, le Prince Chazam, pour savoir où il en est de la construction de cette glorieuse armée, du recrutement des lanciers, bref de tout ce qu'il faut d'hommes, de chevaux et d'armes pour défendre la nation. Le Prince ne peut que lui présenter quelques régiments de milice et d'infanterie, et les riches de la ville, sachant l'affaire mal engagée, commence à fuir, entassant leurs richesses sur des chariots et prenant la direction des lignes françaises.

Rodo et Murat ont néanmoins entamé leur propre progression, en direction de Varsovie (qu'il faut défendre) et de Dantzig (qu'il faut reprendre) - mais le gel prend son tribu chaque nuit, et c'est par centaines que de pauvres soldats finissent leur route sous une neige blanche qui les emporte, tandis qu'ils sont des milliers à perdre ici des doigts, là des orteils, quand ce n'est pas un nez qui se gangréne sur le visage même. dans une semaine, les deux armées devront passer à l'offensive ou elles devront de nouveau retraiter, du fait des effroyables pertes dues au climat et à la maladie.

En Italie, la douceur de la météo ne fait pas oublier la situation catastrophique dans laquelle se retrouve l'armée de Reygnier...





Désormais moins de 2.000 hommes, pourchassés par l'armée de Naples, forte de prés de 10.000 hommes. A l'Etat-Major, même si personne ne l'avoue, on a déjà fait une croix sur cette armée. Sur place, on ne doute pas que Reygnier, mais aussi le lieutenant gaspard Sentenza, se battront jusqu'au bout, mais tout joue contre eux. Plus au nord, c'est la flotte napolitaine qui est de sortie et fait le blocus des Apulies pour empêcher toute retraite française. Reste bien une solution, un pari hautement risqué : rapatrier les quelques navires présents dans le port de Dubrovnik, espérer passer le blocus naval, approcher des côtes et embarquer l'armée de Reygnier avant l'assaut ennemi. Bref, cette armée a toutes les chances de mourir sur terre ou, à défaut, sur mer...


En Espagne, toujours pas de progression des armées au delà de la province de Barcelone. En revanche, la flotte a été retapée et commence sa remontée en Atlantique-nord.




Les 6 frégates perdues ont été remplacées par les 6 navires espagnols capturées. Outre le Santisima Trinidad (et ses 140 canons) désormais commandé par Homère J. Bartimeus, on compte 2 vaisseaux de ligne de 106 canons, deux frégates de 80 canons et un vaisseau rapide de 38 canons. Les 7 autres trois-ponts français sont sous le commandement du vice-amiral Bob Terrius, Villeneuve gardant la maitrise de toute l'armada.

On croise une grande (mais pas forcémment bien armée ?) flotte russe, de retour de Antilles (!!!) dont on ne sait que faire, tandis que dans le golfe de Gascogne, l'autre escadre française de 5 navires de lignes avec entre autre le capitaine Eugéne Marie Bucher, descend afin de rallier l'escadre de Villeneuve. A la tete de cette flottile venue de Nantes, l'amiral Laurent Truguet, acheté à prix d'or.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Laurent_Truguet

Entre le positionnement de la flotte, encore au large de Bayonne, et Lisbonne, à l'ouest de laquelle doit se faire le regroupement, on compte encore quelques navires espagnols, apparemment pas plus de 4 vaisseaux (sans connaitre plus exactement les détails...)
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