![]() |
|
#1
|
||||
|
||||
![]()
Bataille de Ternitz (20km au sud de Vienne), 26 mai 1806
Les troupes françaises se déploient appuyées par les États-majors de Davout et Masséna. En face, pour protéger la capitale, aucun général pour soutenir les troupes autrichiennes. Une erreur majeure qu’elles paieront au prix fort. On se déploie de part et d’autre malgré la pluie battante … ![]() Et comme on commence à connaître la tactique utilisée par les Autrichiens, on place les canons principalement au centre, même si le 5éme régiment d’artillerie du lieutenant Loda est lui positionné sur notre aile gauche. La cavalerie autrichienne, comme on s’y attendait, attaque sur le flanc droit, ou elle se heurte aux imposants carrés français. ![]() Les Autrichiens font avancer leurs lignes sur tout notre flanc droit. On les y attend posément, tandis que tout notre axe gauche commence à s’avancer – son but ultime, aller au centre de la carte tandis qu’une partie de notre cavalerie foncera jusqu’à la ville et, à couvert des bâtiments, pourra prendre l’artillerie ennemie à revers. ![]() Le plan fonctionnera parfaitement, la rotation française déstabilise l’Autrichien, qui n’arrive pas à enfoncer notre gauche – même si nos pertes y sont importantes. On colmate, on retires les troupes éprouvées pour qu’elles se reposent à l’arrière et on met des lignes fraiches. Le colonel Lionel et son 8éme d’infanterie se distingue pendant la bataille. Les chevau-légers français enlèvent les positions artillerie ennemie, tandis que le reste de notre cavalerie prend en chasse toute unité adverse dés qu’elle semble vaciller. On ne veut nullement laisser à l’ennemi l’occasion de reprendre ses esprits et se repositionner plus loin à l’abri des bois. Les sabres valsent, les sabots enfoncent la cage thoracique des fuyards, on abat les Autrichiens par centaines, puis par milliers. Mais déjà au loin, on aperçoit des renforts autrichiens qui n’étaient pas attendus ! Toute l’armée s’avance jusqu’à la ville et continue le travail. Nos hommes tombent également, d’autant plus que les munitions commencent réellement à manquer – on a beau faire tourner les hommes, s’ils trouvent du repos, ils ne peuvent récupérer de la poudre ! On fait venir les canons à proximité du village, et on passe à la mitraille. Les escadrons ennemis sont décimés, même si l’armée française doit désormais se contenter majoritairement du corps à corps. On économise les coups, une unité doit tirer une salve et se retirer le temps que la cavalerie essaye d’emporter le moral adverse. Mais les Autrichiens s’entêtent, et continuent leurs assauts. Malgré les tirs, les sabres et la grenaille, un bataillon perce jusqu’à l’un des canon et abat méthodiquement les artilleurs, puis passe au canon suivant. Le 65éme régiment d’artillerie est quasiment réduit à néant (80% de morts), on retrouvera le corps sans vie du lieutenant Loda, qui tire la dernière mitraille avant de s’effondrer. L’infanterie doit intervenir à la baïonnette, c’est tout ce qui lui reste. Les nuages s'estompent, la pluie cesse et les premiers rayons de soleil paraissent sur le champ détrempé. "Regardez le soleil de Ternitz !" s'écrie Masséna pour motiver les troupes. Enfin l’ennemi, constatant ses propres pertes, renonce. Vienne est vide de troupe, la garnison a été massacrée, les renforts sévèrement malmenés. Le sol donne une idée de l’intensité des combats … on trébuche sur les cadavres entremêles, même si les couleurs donnent une idée des régiments, français ou autrichiens, qui y ont été moulus … ![]() 5.000 morts côté français, prés de 16.000 ( !) côté autrichien. L’absence de Général, un moral en berne, une cavalerie se ruant sur les fuyards, cela explique ce massacre sans précédent. Et les blessés, nombreux … le corps du lieutenant Loda sera rapatrié à Paris, où il sera enterré à côté du général Bernadotte et du sergent Darthmath, sous l’Arc de Triomphe que commande Rodo à ses architectes pour fêter la prise de Vienne et la fin de la Coalition. Le 26 au soir, les troupes entrent dans Vienne, et s’adonnent au pillage et à la destruction massive, on viole femmes, enfants et animaux, pour une deuxiéme barbarie en 24h. Les Français récupèrent plus de 25.000 piéces d’or, qui serviront à financer l’Arc de Triomphe, une forteresse aux environs de Paris, les nouveaux bâtiments de la Royale et les meilleures routes qui soient pour tout le Nord de l’Empire de France. ![]() Masséna s’installe à la Hofburg, au centre de la ville, tandis que Davout, dont le talent a été éclipsé par celui du nouveau Duc de Zagreb, préfère installer ses quartiers à Schoenbrunn. On squatte les chambres royales, et on se saoule en attendant la capitulation autrichienne. Des hommes décrochent des tableaux de l’Empereur François 1er et pissent scrupuleusement dessus, tandis que certains des rescapés autrichiens de la bataille sont enfermés avec les bêtes au zoo attenant au Palais d’été. La réponse autrichienne ne tarde pas : Pas de capitulation ! Déjà la ville s’enflamme, les explosions de violence eclatent dans tous les quartiers et tout ce qui porte un uniforme français, s’il est isolé, est copieusement massacré. ![]() A l'état-major, on s’indigne : est-ce donc ainsi qu’on fait la guerre chez les Autrichiens ? Ne voient-ils donc pas la défaite, maintenant que leur capitale est tombée ? On grommelle, ces Autrichiens ne connaissent donc rien à l’art de la guerre et à l’élégance de la défaite face aux vainqueurs. Aprés avoir compissé, les hommes soulagent désormais leur colique sur les portraits de l’Empereur François 1er, on n’a donc plus à se retenir tant le mépris et le mauvais-gout autrichien sont sans borne ! Puis un vent de frayeur balaie le camp français : les Russes et les Autrichiens qui reviennent aux limites de la ville, l’apport possible des prussiens, et puis par-dessus tout, cette armée autrichienne qui risque de couper toute base arriére maintenant qu’elle est si proche de Venise! ![]() On prit les dieux, nouveaux et anciens, et on envoie Sörge, notre espion viennois, dans les rangs de l’armée ennemie, pour tuer le cousin de l’Empereur. L’assassinant échoue, l’Autriche se rapproche dangereusement de Venise, où il n’y a plus personne si ce n’est des contingents mal armés pour défendre la forteresse … elle tombera, c’est sur, s’il donne l’assaut ! Ce qui avait été rêvé s’éloigne, l’Autriche n’est donc pas vaincu malgré ses défaites, et la France ne peut garder toutes ses conquêtes malgré ses victoires. On évacue Vienne, tandis que la ville est broyée par les incendies venus tant des Français que des partisans autrichiens … ![]() L’empire français avant la débâcle de Vienne, 29 mai 1806 Fin de cette 1ére partie, la suite dans 15 jours ![]() |
#2
|
||||
|
||||
![]()
Vivement que le colonel d'Aspar fasse quelque chose !!
![]() ![]() ![]()
__________________
![]() "L'abstinence est une perversion sexuelle comme une autre." Ar Sparfell ( Ouais, si y'en a qui me citent dans leur signature, pourquoi pas moi? ![]() |
#3
|
||||
|
||||
![]()
Vivement que les Anglais prennent Paris
![]()
__________________
![]() [20:58:20] Akmar Nibelung, Gott dit: je m'incruste pour faire genre j'ai des amis autres que les pizzas |
#4
|
||||
|
||||
![]()
Au vu des nuages qui commencent a s'accumuler, et afin de toujours mieux servir l'Empereur, j'ai l'honneur de soliciter une affectation active et plus exposée dans l'artillerie ou la cavalerie!
![]()
__________________
There are two kinds of people in the world my friend, those with a rope around their neck and the people who have the job of doing the cutting |
#5
|
||||
|
||||
![]()
J'aimerais aussi soliciter une place pas trop exposée et tirant toute la gloire :D.
__________________
"Comment désigner un volontaire ? C'est facile, demandez au volontaire de faire un pas en avant. Celui qui ne fait pas de pas en arrière est volontaire." Doctrine gobline "Diplôme obtenu, boulot trouvé, la vie est belle..." Moi |
#6
|
||||
|
||||
![]()
Hop, engagés !
Capitaine Tahiti Bob, après vos exploits auprés des jeunes sauvageonnes des îles et le rayonnement de la France que vous avez apporté dans votre tâche (on parle de plusieurs dizaines de naissances et de nouveaux citoyens français dans nos possessions d'outre mer), vous incorporez l'infanterie (plus de précisions d'ici peu sur le type de régiment) et retrouvez la grisaille de Paris... mais promis, vous allez voyager ! Gaspard Sentenza est quant à lui affecté à la cavalerie également en formation (je vais voir laquelle) ![]() |
#7
|
||||
|
||||
![]()
:larme à l'oeil: pour l'empereur rodo!!!!
![]()
__________________
There are two kinds of people in the world my friend, those with a rope around their neck and the people who have the job of doing the cutting |
#8
|
||||
|
||||
![]()
Juin 1806
Le rêve autrichien semble s’éloigner pour Rodo 1er. Vienne est certes française, mais n’est plus protégée par aucune troupe impériale (si ce n’est des milices communales) La ville est en proie aux flammes, des gréves éclatent, qui ne trouvent aucune force en face pour les réprimer, Davout et Masséna ont fait retraite et la Grande Armée se dirige à nouveau vers Venise, désormais assiégée par les Autrichiens. ![]() Mauvaise période également, qui voit la sortie des flottes britanniques, désormais en force. Tandis que Nelson lance des raids au large de l’Espagne et installe un début de blocus sur les importations françaises, d’autres navires sillonnent dans la Manche et l’Atlantique Nord, attendant avec perfidie que la Royale sorte des ports de Nantes et Brest. ![]() Le travail avance sur les nouveaux gréements, même si on parle encore d’un bon trimestre pour avoir nos 4 bêtes de guerre sortant des arsenaux, et seuls capables de rivaliser avec les Anglais. Whatman, Bartimeus et Bob Terrius s’impatientent, l’Amirauté passe alors un accord avec eux : on les envoie sur Toulon, ou ils prendront momentanément le commandement d’une petite escadre qui sillonnera la Méditerranée à la recherche de navires anglais qui y ont été detectés il y a peu. Leur mission : survivre, trouver et couler la barcasse anglaise, puis rejoindre à nouveau Toulon d’ici un peu plus de 2 mois, reprendre la route direction la Bretagne, et enfin prendre le commandement de leurs navires flambant neufs. Dans le Tyrol, Rodo fête sa premiére année d’immobilisation sur place. Il a certes pu décimer autrichiens et Prussiens par dixaines de milliers, mais est étonnement toujours incapable de se mouvoir tant la pression ennemie est forte. Dans le corridor des Alpes, par tous les cols, on compte encore 4 ou 5 armées ennemies qui avancent vers Innsbruck. Devrait-on finalement évacuer la ville pour reprendre l’initiative ? L’Empereur s’y refuse, tant a été investi sur place … Alors on continue de lever des armées en France, à la chaîne : les gendarmes-lanciers du colonel d’Aspar, les chasseurs-à-pied de la Moyenne garde du capitaine Kara d’Iskan d’Ar, les grenadiers de la Vieille Garde du colonel Thrawn et du général Elvis Gérard, puis bientôt la Garde d’Honneur du lieutenant Gaspard Sentenza, et de l’artillerie lourde de 12 livres du capitaine Bismarck, sans compter les autres recrues à suivre … la guerre sera totale et l’engagement marche à plein. Toutes ces unités, prévues initialement pour faire tomber Gibraltar, serviront à créer l’armée de Davout (qui partage actuellement ses troupes avec Masséna), libérer totalement le Tyrol et rendre l’initiative à Rodo. Tout dépend bien sur de la situation avec l’Autriche … qui nous surprend par sa légereté. Aucun assaut n’est donné sur Vienne, pourtant déclarée ville ouverte (et en cendres), pas plus que sur Venise. Le siége est installé, mais aucune attaque … la cité des Doges serait tombée, c’est sur, désormais il faudra compter sur Davout et Masséna qui ont enfin rejoint la Vénitie. On se lance sur les arrières autrichiens, avec joie et sans vergogne… ![]() L’assiégeant est désormais assiegé. Les milices de Venise n’interviendront même pas, l’armée de Masséna fait merveille, le 8éme de ligne du colonel Lionel fait sensation. La masse autrichienne a beau sembler dense et inattaquable… ![]() La cavalerie française fait merveille, dissociant les bataillons adverses, s’introduisant dans les interstices, abattant les plus zelés et sabrant les fuyards. L’infanterie fait le reste, les Autrichiens sont encerclés dans un bois, et tirés comme des lapins. Le cousin de l’Empereur d’Autriche est blessé pour la 3éme ou 4éme fois en un an, et quitte le combat. Son armée est quasiment détruite, tandis que nous comptons à peine un millier de pertes de notre côté (contre 6.000 en face) Les rescapés continueront à squatter en Vénitie, sans représenter un réel danger maintenant que Venise peut former de nouvelles troupes. Surtout, l’absence d’assaut autrichien sur Vienne laisse pantois. Et si … Rodo envoie des ordres clairs, Davout et Masséna doivent repartir sur Vienne, y rétablir l’ordre (si c’est possible) et empêcher le plus possible les incursions ennemies plus au nord-ouest vers le Tyrol. Fin juin, les troupes françaises réinvestissent donc l’ancienne capitale autrichienne, désormais en ruines et en proie à la révolte. Rodo 1er écrase de son côté une énième offensive austro-prussienne dans le Tyrol – les annales n’en garderont pas une trace flamboyante, tant l’adversaire se frottait à dure partie (et surtout à une ville entourée d’une forteresse) Mais faudrait-il peut être profiter de ce saillant sur lequel nos ennemis semblent envoyer toutes leurs troupes au détriment d’autres points ? On relance alors l’offensive dans le nord de l’Europe. ![]() Murat quitte Berlin (en y laissant néanmoins une solide garnison) et entre en Silésie, non sans avoir liquidé quelques troupes prussiennes qui tentaient de garder les ponts. Son but sera désormais de faire tomber la province, de basculer plein sud jusqu’en Moravie afin de couper l’afflux de troupes ennemies dans la région. ![]() Prague serait alors isolée de tout renforts et tomberait sans coup férir, les assauts sur le Tyrol cesseraient mécaniquement et Rodo pourrait enfin bouger son armée et mener le combat plus à l’est. Sur le papier, ça semble solide et à portée. A voir ce que cela donnera, d’autant plus que nos Alliés Ottomans semblent doucement se déliter et que les Autrichiens ont récemment pris le contrôle de la Serbie et de la majorité de la côté adriatique. La pression sur Zagreb ira certainement croissant mais la perte de la ville ne serait pas très importante côté français, notre but ultime ne s’embarasse certainement pas de cette contrée annexe… |
#9
|
||||
|
||||
![]()
L'IA autrichienne est quand même assez surprenante dans ses choix.
Mais bon tant mieux pour nous ! ![]()
__________________
"Je suis fasciné par l'air. Si on enlevait l'air du ciel, tous les oiseaux tomberaient par terre...Et les avions aussi...En même temps l'air tu peux pas le toucher...ça existe et ça existe pas...Ca nourrit l'homme sans qu'il ait faim...It's magic...L'air c'est un peu comme mon cerveau... " Jean Claude VanDamme |
#10
|
||||
|
||||
![]()
Du coup j'ai peur, aprés avoir fait sauter le verrou ennemi entre le Tyrol et le nord de Vienne, que la Prusse et l'Autriche ne soient exsangues, ne s'effondrent, et que le challenge (pour l'instant assez fort) ne tombe à 0
Et si en plus l'IA refuse de négocier la paix (ou n'exige des conditions délirantes... aprés avoir piqué Vienne, j'ai proposé la paix à l'Autriche ... qui a exigé une paiement de 30.000 en or ![]() ![]() Dommage, le jeu (ou alors ce mod ?) ne semble pas trés bien gérer la chute d'une coalition, ça semble un peu jusque boutiste... ![]() |
![]() |
|
|