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  #1  
Vieux 06/08/2005, 14h49
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Malgré plusieurs crises aigues, von Hindenburg parvient à tenir Paris, et finit par l'occuper complètement le 11 octobre 1915. La France, exsangue, sa capitale occupée, avec seulement 74 divisions (marine de guerre inclue) pour se défendre, capitule. L'Alsace-Moselle reste allemande, Charleville-Mézières et Verdun sont annexés, et de nombreuses colonies françaises passent sous la tutelle allemande. La France a eu droit a une paix honorable, car l'OHL se fait de plus en plus de souci quand à la durée très longue de la guerre et l'effet qu'elle aura sur la population, ainsi que quand à l'offensive dirigée par le général russe Brussilov, qui vient de balayer les divisions austro-hongroises sur le front de Galicie. Au lendemain de la capitulation française, ce sont également les premières divisions allemandes qui seront formées pour coopérer avec des chars qui débutent leur entrainement en Posnanie.


Pour l'occasion de la capitulation française, Wilhelm II défile avec ses frères à Berlin


Devant un tel changement dans la balance des forces, et la présence de 3 divisions de sécurité coloniale à ses frontières, l'Afrique du Sud préfère signer une paix séparée avec la victorieuse Allemagne. Les Anglais néanmoins ne plient pas et empêchent toute sortie de la Kriegsmarine en Mer du Nord. Elle n'a pourtant pas réussi à empêcher la destruction totale de la marine russe en Baltique. Peut-être les sous-marines norvégiens et suédois les en ont-ils empêché. En tous cas, ces deux pays acceptent une paix séparée avec le Royaume-Uni. Leurs appétits en Carélie deviennent évidents.

Le 25 mars 1916, après une longue remise en état des divisions de l'ex-front Ouest, 100 divisions se tiennent prêtes aux frontières russes de la Pologne du Congrès. L'opération "Pelzmütze" a débuté.
Von Hindenburg mène à nouveau les opérations. Il ne déçoit pas l'OHL. Les opérations sont certes un peu lentes (ce qui inquiète au plus haut point les politologues consultants au gouvernement de Sa Majesté, qui craignent des émeutes), mais d'une manière systématique, les troupes allemandes avancent. Le même scénario se répète des dizaines de fois : les régiments du Reich avancent ; après une longue marche, les Russes essayent d'engager les Allemands dans une bataille, se font massacrer, ne peuvent empêcher l'occupation totale de la province qu'ils défendaient, et le scénario recommence. Le Czar, tirant son espoir du fait que les armées russes, toujours reconstituées par l'immense flux humain qui arrive de Sibérie, d'Ukraine, du Caucase, de Biélorussie, de la côte balte, viendront à bout de l'envahisseur, relève de l'illusion. Le matériel russe ne peut pas comparer avec l'allemand, et les tactiques avancées des vétérans du front de l'Ouest ne voient que du courage s'opposer à eux. Le courage à lui seul ne suffit néanmoins pas, et les divisions russes sont balayées à chaque rencontre.
Un orage de mécontentement s'annonce en Russie, les mères russes en ont plus que marre de voir leurs fils ne plus revenir. Un certain Lénine, arrivé par wagon de Suisse après autorisation allemande, leur promet du changement. Il va jusqu'a prétendre que le peuple aura le pouvoir ! Bien sur, personne en Russie ne croit ces fables, mais on fait semblant de ne rien entendre, et espère qu'il signera un traité de paix après son accession au pouvoir.

Les nouvelles provinces allemandes à l'Ouest restent elles très calmes, pas l'ombre d'une révolte. La troupe est encouragée à fraterniser avec la population.



Dans l'immédiat, rien ne se fait. Les armées allemandes progressent, prêtant main forte à ses alliés austro-hongrois, qui ont surmonté les difficultés précédentes et commencé à envahir l'Ukraine.
Toute la Biélorussie occupée, le Danemark entré dans l'Alliance, le Czar ne cède pas. Personne n'aura la moindre verste de territoire de la Sainte Russie ! s'exclame-t-il en renvoyant les diplomates allemands et austro-hongrois. L'Oural commençait déjà à se révolter ...
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  #2  
Vieux 06/08/2005, 14h50
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Le 17 avril 1918, après une très longue progression en Russie, la phase finale de l'offensive s'amorce. Von Bothmer fait diversion sur les flancs tandis que von Hindenburg fonce vers l'objectif final : Petrograd. Les forces de protection ennemies, bien que nombreuses, ne constituent pas un obstacle majeur. De toutes manières, de plus en plus de déserteurs préfèrent le rigide régime du camp de prisonniers au knout de l'officier, qu'ils qualifient de "tsariste".Wilhelm II est affolé, ces gueux veulent donc renverser le Czar, son cousin ? Effrayé, il tente d'annuler l'offensive, mais au fil des années de guerre, il n'avait pas remarqué que le pouvoir lui échappait de plus en plus, qu'on le consultait de moins en moins, que la vraie décision revenait désormais aux militaires ...

Petrograd prise le 7 juillet 1918, la Sainte Russie était à bout. Des révoltes éclataient partout, tout le peuple réclamait la destitution du Czar et autocrate de toutes les Russies. Le 14 juillet, Lénine prit le pouvoir. L'armée allemande était étonnée de voir un nouveau drapeau chez l'ennemi, mais vu que ce n'était qu'un drapeau et non des mitrailleuses, des obus, des vivres, des médicaments ou des commandants capables, on ne s'inquiétait pas plus que cela. On était plus effrayé par l'annonce que, pour la première fois depuis le début de la guerre, une révolte avait éclaté sur le sol allemand !
Des socialistes ! Toute la population du Reich, profondément conservatrice et persuadée qu'elle ne doit la victoire qu'au Kaiser, est outrée ! Les rebelles sont lynchés et l'OHL ne fait pas grand cas de cet évènement.


Il faut dire que la situation sociale en Allemagne n'est en rien comparable à la misère du Prolétariat russe, affamé par des années de guerre et le joug des aristocrates, qui les exploitent et voient d'un mauvais oeil l'émancipation de ces moujiks, qui désormais ne sont même plus leurs serfs. L'annonce du massacre massif de nobles en Russie ne provoque pas d'étonnement à Berlin. On venait de découvrir le quotidien d'un Russe en envahissant les contrées de l'Est ...




Soupe de pauvres à Petrograd

Le 22 juillet, Lénine se dit prêt à négocier. L'Allemagne, qui a versé bien du sang et des larmes dans cette affreuse guerre, exige de vastes territoires russes. Les Russes n'ont pas le choix, ils acceptent.
Le Reich venait de s'étendre de façon monstrueuse à l'Est, récoltant 400 points de prestige en plus des acquis territoriaux.


L'Espagne déclarait la guerre à l'Empire allemand, le Royaume-Uni refusait toute paix, l'Autriche-Hongrie se déclarait furieuse, car elle était toujours en guerre avec la Russie et considérait le traité de Brest-Litowsk comme un acte de lâcheté.
Mais quelle importance ? Qui pouvait encore s'opposer à l'hégémonie allemande ?
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  #3  
Vieux 04/02/2006, 14h50
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un AAR de Von quand on a terminé la lecture

ca donne l'impression d'avoir passé l'apres midi a visiter un musée !
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Sol Invictus



LA LIBERTE OU LA MORT
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  #4  
Vieux 05/02/2006, 13h57
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Je prends ca pour un compliment, je suppose que c'en etait un
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