AAR Sicile

[athax]

CHAPITRE XIV : DANS LE VASTE MONDE (janvier 1095 - mars 1096)

1095 ... Une année qui faisait suite à une guerre longue, sanglante, ruineuse et n'ayant au final que peu rapporté ...

Une année "plombée" par une dette de près de 500 milles ducats d'or... ... qui rendit impossible toute tentative de reconstruction.

Les revenus du Duché restaient largement inférieur à ceux d'avant-guerre (environ 25 milles ducats par mois) ; beaucoup de familles étaient endeuillées, certaines provinces étaient pillées, les épidémies qui s'étaient déclarées avant la guerre continuaient de sévir ...

Les jeunes hommes n'étaient pas légion et les troupes du Duché avaient un effectif de ... 8 500 soldats contre 16 000 avant guerre. Cela était grandement dû aux raisons évoquées ci-dessus ... et nous n'y pouvons rien...

Au début de cette année 1096, je suis âgé de 65 ans ... je suis ... vieux et je le ressens dans chaque fibre de mon corps.

Mon chancelier et héritier (Eudes) vient me rendre visite tous les jours, accompagné de mon second fils, le commandant Bernard. Il me parle du vaste monde et de ce qu'il s'y passe.

Pas bien loin de nous, un peu à l'ouest :


Pas bien loin de nous, mais à l'est :


Beaucoup plus loin, dans les steppes de l'Est (nous ne sommes pas sûr des renseignements nous parvenant de là-bas) :



Au Nord, chez les Vickings, qui sont après tout, des cousins éloignés des Hauteville :


L'Europe Occidentale (continentale) bien occupée par les Germains ... , qui ont depuis toujours des vues sur l'Italie et qui n'attendent que l'occasion de rattacher à leur empire les terres de Sicile et d'Apulie.


Enfin, dans les îles brumeuses du Nord-Ouest, terres soeurs des nôtres, conquises de haute lutte par les fiers Normands.

Le monde extérieur est violent, cruel et de plus en plus lointains. Vais-je m'y attarder ... ?

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CHAPITRE ... EUH ... XV ! Celui qui ne finissait pas de s'en aller. (avril 1096 - mars 1100)

... Et oui, car au cours des 5 années qui suivirent, envers et contre tous, la vie s'attardait en moi ... au point que je ne pouvais pas m'empêcher de me demander si Dieu me voulait Roi .

Enfin bref, le fait est que j'étais encore là lors de la naissance de ce nouveau siècle.

Peu de chose, au fond, s'était déroulée pendant ce laps de temps qui me vit survivre.
L'année 1096 s'écoula doucement, je m'occupais des ... quatre filles d'Odo qui noyait son malheur et son dépit de ne pas avoir l'espérance de devenir un jour, le père du Roi d'Angleterre. Jour après jour, il devenait de plus en plus la honte de la famille, vivant pour s'amuser, boire ... la décadence incarnée.:gerboun:
Donc, remplaçant cet être défaillant dans ses devoirs de père, je m'occupais de l'éducation de ces filles.

Mon allié, le Duc de Sardaigne menait une guerre contre le Duché de Pise allié au comté de Corse ... ce dernier disparu à l'occasion, renvoyant la dynastie de Salerne dans l'anonymat ...
La Sardaigne ressortait grandie de cette guerre, j'en voulait beaucoup à ce Duc : je savais que je lui ferais un jour payer son impérialisme, d'autant plus que j'avais une revendication légitime sur un comté de Sardaigne ( je ne savais pas trop d'où venait cette revendication d'ailleurs mais bon ... )

Malgrè mon âge, je restais un habile chef d'Etat, secondé efficacement par le peu d'enfant valable qu'il me restait ...
Toujours est-il que je savais encore voir ce genre de chose :

En septembre 1096, mon troisième fils Odo, plus saôul et aigri que d'habitude m'insulta en publique ; il fut immédiatemment exilé ... peu de gens à la cour pouvait encore supporter son comportement ... moi en premier
En octobre, je fus touché par une grave maladie : celle des poumons ... les médecins ne me donnaient que quelques mois à vivre ... sans tenir compte de mon grand âge


1097 fut une année particulièrement ennuyeuse.
La province d'Agrigente récupéra de son statut "pillage" ... puis Malte connu des troubles religieux et acquit le statut de .. pillée
En février, Odo revint d'exil ... plein d'excuse dans sa bouche. Il fut accueilli mais mis en garde ...
Enfin, en avril, les comptes de l'état redevinrent positifs ... enfin ... Les revenus restaient .. euh ... lamentables, nous étions moins riches que le Duc de Sardaigne (par exemple et au hasard)

En 1098, la dysenterie sévissant à Palerme et à Syracuse gagna la province de Messine ... Mes trois plus riches provinces .
Malte récupéra de son statut de pillé... mais bof...
En juin, la fille de Roger Borsa mourut en couche ... Mais elle avait donné un fils à Bernard, fils qui s'appelait Eudes de Hauteville, héritier direct des titres de Pouille, Calabre et Salerne .

Je pouvais sentir cet immense héritage à la portée de ma main. Comment pourrais-je m'y prendre ?

A présent que les finances étaient assainies, je put lancer un grand programme de contruction de cours de justices dans les provinces (beaucoup de ces institutions avaient été détruites au cours de la guerre contre Zirid ou lors de révoltes locales.)
Des chantiers de construction de ces bâtiments furent lancer en 1098 et 1099 dans les provinces de Trapani, Agrigente, Syracuse et Malte.

En mai 1099, suite à une de ces nouvelles beuveries (il avait recommencé) l'esprit d'Odo éclata en morceaux.


Suite à ce triste évènemment, après près de 3 ans de maladie, je guéris et retrouve ma forme d'antant, comme si rien ne s'érait passé, solide comme un roc.

Fin de siècle : quelques troubles éclatent en Trapani. La toute neuve cour de justice est détruite . M'en fous, je la reconstruits .
Je sais que nous sommes en Sicile mais quand même.

Nouveau siècle : nous sommes en 1100 et je suis toujours vivant
Mon petit fils, héritier de mon héritier commence à voir son caractère se préciser :

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CHAPITRE XVI : LA FIN D'UN GRAND PRINCE. (Mars 1100 - août 1101)

Au cours de l'année 1100, le Duc, de plus en plus fatigué, ne mena aucune action. Aucunes décisions politique, économique ou familiale ne fut prise.
Seuls trois de ses enfants étaient encore présents : ses deux fils aînés, Eudes et Bernard et sa dernière fille : Hugolina.
Les autres avaient rejoint le seigneur ou s'étaient exilés.

Les enfants de son héritier, Eudes, virent leur caractère s'affirmer selon leur inclination à telle ou telle chose.

Un évènement local eu lieu en juin 1101 :


Je suis Eudes de Hauteville, Duc de Sicile, prince régnant.
J'ai le regret de vous apprendre le décès de mon glorieux père, survenu à l'âge de 70 ans :
Ce dernier aura régné 30 ans sur la Sicile, la transformant en un état localement puissant. Il restera un prince respecté des siens et craint de ses ennemis.

Je m'efforcerai d'être à la hauteur de ce que fut mon père, lui qui a fait de moi ce que je suis, lui qui me laisse en héritage un Duché aussi puissant qu'un Royaume et une ambition : celle de créer un Royaume sur la mer.

Sortant de la morosité dans laquelle s'était réfugié le Duché depuis quelques années, une étude géopolitique fut menée (traduction : des espions furent envoyés partout ).
Les faits importants étaient les suivants :




Enfin, en Ibérie, les émirats de Séville et de Tolède avaient vu leur puissance s'accroître de façon très inquiétante pour l'avenir de la chrétienté dans la péninsule.

[Otto Granpieds]

Le nouveau siècle ne va pas être facile...

[Emp_Palpatine]

Superbe règne, et très bon AAR!

[GA_Thrawn]

Il a fini par mourir quand meme?

L'un de mes rois de france avait régné près de 50 ans heureusement il avait de bonne stats.

[athax]

CHAPITRE XVII : Traîtrise, machiavélisme et ... couteau (Août 1101 - octobre 1103)


Un nouveau règne commençait donc. je fis le tour des places fortes de Sicile afin d'inspecter les comptes et la valeur de l'entraînement de nos troupes.
Un rapport fut rédigé :


Au cours de cette inspection, je m'aperçus qu'un de mes gouverneurs détournait une partie des impôts : celui de Trapani. Il fut donc démis de ses fonctions et bannis ; après que ces biens ai été saisis et réinvestis dans les comptes de la province qui acquit le trait "prospère"

En octobre 1101, mon épouse, qui était enceinte (m'en étais pas aperçu ) donna naissance à un enfant mort-né. Heureusement, j'avais 4 fils pour assurer ma succession.





Février 1102 : Une excellente nouvelle.
Après des années de maladie, le petit Eudes de Hauteville, mon neveu, guérit d'une terrible maladie.
Rappelons qu'il était l'héritier direct de Roger Borsa, mon cousin, Duc de Pouille et Calabre, Prince de Salerne.

Pendant ce temps là, à l'Est, l'empire Bysantin devait faire face à un véritable Djihad : sa reconquête fulgurante de lses terres d'Asie énervait visiblement les musulmans.
Les Rois de Croatie et de Pologne s'étaient rangés aux côtés de l' Empereur qui faisait face à plusieurs états dont les plus importants étaient : Les turcs Seldjoukides, l'émirat de Damas, le Royaume de Zirid (tiens tiens ! ). Quleques petits émirats d'Ibérie et d'Asie venaient se rajouter à ceux là.

En juin 1102, je lançais mon peuple dans un vaste projet de construction et de modernisation.
Un port de commerce fut construità Trapani (afin de réduire le coût du transport de troupes par voie maritime ; coût : 200 milles écus ). Des chantiers furent lancés ailleurs en Sicile : réseau routier à Syracuse, tuileries à Reggio et à Agrigento.

Oui mais voilà, des jaloux ne pouvait pas admettre notre enrichissement :


En décembre 1102, avant même le début des combats, la province de Trapani s'apaise et perd son statut de "pillé" : les agents semeurs de troubles étaient rentrés en Sardaigne.

La guerre des îles : Sardaigne contre Sicile !


Cette défaite à Cagliari était très malvenue :
Aucune économie n'avait été faite, la guerre ayant éclatée sans préparation. La victoire nous aurait permis de signer une paix sans conditions et, au lieu de cela, nous allions avoir poursuivre les combats, creusant d'autant le déficit du duché.

De terribles évènements :

Mon père vient de se faire assassiner en Sardaigne. Heureusement, ma mère prend la régence et je suis proclamer Duc de Sicile.
Je me nomme comme mon père : Eudes de Hauteville. Celui-ci n'aura régné que 2 ans...


La paix fut signée rapidement :


HRP :
(Désolé pour les fautes d'orthographe : je ne me relis pas ndr)
Je le corrige de temps en temps, quand elle me saute aux yeux.
J'ai été très déçu, je pensais à tort que je pourrais usurper le titre de Duc de Sardaigne et vassaliser ce dernier, mais il m'aurait fallut être Roi pour cela...
J'ai fait faire un beau mariage à Bernard de Hauteville (19 en intendance ) mais elle lui a déjà fait un fils... L'héritage de Pouille recule...

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CHAPITRE XVIII : L'ESSOR ECONOMIQUE (Octobre 1103 - février 1105)

Une fois la paix signée, moi, Eudes de Hauteville, 14 ans ... pu reprendre le cours de mon éducation militaire.
Mon principal professeur étant mon Oncle Bernard de Hauteville, commandant des armées de Sicile ( 18 en martial )





Malheureusement, j'avais cédé ... J'avais donné 30 milles écus à une conseillère pour m'assurer sa fidélité, mais aussi parce que j'étais généreux.
Je ne pus que le regretter : tous les membres de la Cour vinrent alors me voir pour quémander une "part du gâteau". J'étais encore bien jeune (autre trait : timide ) ... et ma générosité me poussa à accepter : le trésor fut amputer de la somme énorme de 430 milles écus :

Qu'importe ... on ne m'y reprendra plus. J'avais compris la leçon : ce n'est pas au bénéfice de mes courtisans que je dois céder à mon envie d'être généreux : c'est pour mon peuple.

Après cette épisode, les caisses de l'état restaient néanmoins bien remplies. Je me lançais dans un grand programme de construction : la Sicile entière allait vers la lumière .. et la connaissance

En 1104 et 1105 furent construits des bibliothèques Ducales à Reggio, Syracuse et Agrigento, ainsi qu'à Messine et Trapani. En plus du gain en prestige et en revenu, la création d'une élite intellectuelle Sicilienne ne pourra que renforcer mon état . (recherches plus rapides )

Mon jeune frère, Guy, profita de cela :


Ajoutez à cela que l'épidémie de dysenterie, la dernière sévissant en Sicile, venait de prendre fin à Messine

La situation du Duché de Sicile n'avait jamais été aussi bonne.



Février 1105 : je commençais la construction d'une dernière bibliothèque à Palerme.
Le Duché affichait des revenus de 53 milles ducats par mois !

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CHAPITRE XIX : LE TEMPS DES CONQUETES. (mars 1105 - août 1107)

Mon règne commençait donc sur de bons hospices. Bien entendu, certains essayèrent de profiter de ma nature conciliante mais je su faire abstraction à mes penchants et répondre fermement : l'homme pouvait avoir des faiblesses, le Prince oubliait celles-ci !

Par la suite, l'année 1105 s'écoula tranquillement, sans incident.
En décembre, un nouveau programme de construction fut lancé :
- des écoles furent bâties dans les provinces de Reggio, Messina et Trapani et Syracuse.
- Un monastère fut mis en chantier à Agrigento.
Tout cela devait encore une fois permettre au peuple du Duché d'accéder à la connaissance.

Puis, ma période d'apprentissage pris fin : mon règne promettait vraiment d'être glorieux (février 1106)


J'affichais de plus mon amour de la connaissance et des arts : (avril 1106)


La prospérité augmenta dans la province d'Arborea en Sardaigne.

Puis une nouvelle vint entacher cette période faste :



Je décidais alors, un peu par principe, un peu par piété et beaucoup par opportunisme de lancer mes états dans une guerre gagnée d'avance :


Nous débarquâmes à Tunis :


Notre croisade attira vers nous des expatriés (il faut dire que l'Ibérie était en passe d'être totalement occupée par des musulmans, principalement de l'émirat de Séville) :

C'était de peu fiables mercenaires, certes, mais des professionnels endurcis de la guerre, notamment contre les musulmans.

La période s'écoulant de décembre 1106 à juin 1107 fut marqué par une suite de siège victorieux ; le royaume de Zirid était en passe d'être conquis .

Une dernière bataille :


Et la paix pouvait être signée :

J'étais désormais aussi puissant qu'un roi...
Mais seulement Duc

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CHAPITRE XX : LE TEMPS DE LA GESTION (Août 1107 - mars 1108)


Première partie :

Nous faisions place à un grave problème : mon titre de Duc ne me permettait pas de gérer autant de provinces. L'efficacité était tombée à 30% ; il fallait prendre des mesures urgentes !
Nous devions accorder de nombreux titres de comtes.

Pour commencer, je devais me marier : il fallait assurer ma descendance.


Je donnais l'ensemble de mes comtés d'Afrique (hormis Tunis) à des membres de ma cour (et de ma famille).
Je fis des erreurs dans l'attribution des comtés, notamment en donnant les provinces de Constantine et Abanna à ma mère : Adelise Hastings. Mes trois frères la suivirent, je donnais d'autres comtés à celle-ci afin que tous mes frères deviennent comte en Afrique.

Ce n'était pas si mal après tout : mes trois frères tiendrait pour moi mes possessions d'Afrique ; moi et l'oncle Bernard continueront de tenir le gouvernail de la Sicile .

Dès septembre 1107, je lançais un nouveau programme de construction :
- des tuileries furent construits à Trapani, Messine et Syracuse.
- une école à Palerme
- un port à Agrigento
- une bibliothèque à Tunis.
- un monastère à Reggio.

En janvier 1108, je me proclamaient Duc de Tunis ! Il fallait légitimer ainsi ma suzeraineté sur ces terres d'Afrique.
Ma réputation s'était sérieusement dégradée suite à cette conquête ; je sentais qu'il s'en fallait de peu pour qu'un Djihad soit décrété contre le Duché de Sicile et de Tunis.