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  #1  
Vieux 19/11/2005, 23h40
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Bon là il y en a MARRE

MARRE de devoir couvrir des fronts avec des forces insuffisantes
MARRE de voir les renforts arriver au compte-gouttes
MARRE de lever une division d'infanterie tous les 15 ans
MARRE DE VOIR LES ALLIES RIEN FOUTRE !!!!!!!!!

Tout le peuple polonais respire ces paroles, et elles reviennent à l'esprit de chacun à chaque fois qu'il graisse son fusil, à chaque fois qu'un coup de main contribue à produire de nouvelles munitions, chaque fois qu'un officier se penche sur une carte ...

SUFFIT ! Une délégation dirigée par le comte Archibald Basilovitch von Aasen se rend à Paris, sommer les Français d'enfin réagir face à cette situation tragique !


La réaction du gouvernement est stupéfiante, rien à faire, pas une soldat français ne bougera ! C'est ce qui fut annoncé à la délégation le jour de son arrivée. Mais une fois la nouvelle connue à Paris, le peuple français commença à manifester dans la rue, criant que la France ne tolérera pas un tel outrage. Le troisième jour, des unités de réserve menaçaient de se mutiner à Paris même, et les cuirassiers qui veilliaient sur les bâtiments officiels laissaient étonnament beaucoup de négligence dans la prudence lorsqu'on agite un sabre en présence d'un ministre ...
Le 4e jour, von Aasen avait accompli sa mission et bien plus : l'état-major polonais dirigerait les opérations dans un commandement unifié qui avait déjà eu du succès pendant la première guerre mondiale !


Le jour d'après, notre pacte de non-agression avec l'URSS venait à son terme, mais déjà les troupes françaises se lançaient-elles dans une attaque massive sur les lignes allemandes de Saarbrücken.


Les fortifications de la ligne Siegfried ne pouvaient retenir longtemps l'assaut allié, les pertes étaient importantes il est vrai, mais c'était le prix à payer pour faire tomber la hyène nazie. Le commandement local français en décida autrement, et arrêta net l'offensive malgré les ordres du GQG de Vincennes. Pourtant les divisions étaient à 85% de leurs effectifs, et avec plus de 40% d'organisation ! Misérables !!!!!
Et bien sur, les forces coalisées allemandes et hongroises en profitent pour envahir la majeure partie de la Sainte Pologne !


Mais que faut-il de plus aux Alliés pour ne pas tout le temps interrompre les offensives sur la ligne Maginot ?? Nos troupes ont renversés la situation en Allemagne du Nord grâce aux troupes soviétiques, 5 divisions allemandes ont été encerclées et détruites à Wilhelmshafen, Cologne est sous le tir des pièces polonaises !

"C'est donc la ligne Siegfried qui vous fait peur ?" demanda d'un ton qui n'augurait rien de bon le comte von Aasen. "Les pertes seront bien trop hautes pour pouvoir poursuivre une offensive en Allemagne et ..." "Très bien" interrompit sèchement le comte. "Je tiens à vous signaler que nous venons de déclarer la guerre au Luxembourg. Passez par là." Weygand était bouche bée. Décidément, le sang bouillonant des Slaves menait à des décisions bien singulières ! Mais le fait était là, il n'y avait plus aucune excuse pour aller trucider des Krauts. L'offensive, la première menée avec un véritable entrain, commençait donc !


Cela allait vite porter ses fruits, la prise de Cologne ne fut plus qu'une formalité. Bien sur, il fallait encore déloger les Allemands de la ligne Siegfried, et surtout tenir Varsovie encerclée, mais une toute nouvelle lueur animait l'espoir des combattants, du cimetière de Wola aux faubourgs de Prague ...
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  #2  
Vieux 11/12/2005, 12h37
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Les troupes des deux républiques coopéraient à merveille une fois placées sous un commandement unifié polonais, les troupes de l'Ouest et de l'Est purent rapidement se joindre dans une rencontre historique à Kassel. Au passage, le comte von Aasen avait fait en sorte que 11 divisions allemandes soient encerclées à Dortmund, et tout le génie militaire de von Küchler ne put les sauver.
Pendant ce temps, l'armée Varsovie dépêchée de toute urgence pour rompre le siège de la ville éponyme avec ses forces motorisées encerclait une à une les divisions allemandes isolées autour de la capitale. Un nouveau vent planait sur les champs de bataille !




Le mois d'août marqua le tournant décisif dans la grande guerre patriotique : les Allemands se repliaient dans quelques rares poches, les puissantes fortifications de Forêt Noire avaient été contournées, et étaient même menacées d'être coupées des troupes en Autriche qui se maintenaient sur les flancs des abruptes montagnes qui marquent cette région du Reich. Le front en Pologne avait été stabilisé, l'invasion des troupes ennemies jugulée grâce à quelques opérations risquées. La souveraineté du gouvernement tchécoslovaque avait été rétablie sur pratiquement tout le territoire auquel elle considérait devoir aspirer, seule la Hongrie était encore intacte. Mais de grands contingents français, espagnols et polonais se dirigeaient déjà vers les frontières du Royaume qui avait causé tant de problèmes à l'état-major ...


Mais même ces derniers réduits, aisément défendables ne pouvaient échapper à la vengeance du peuple polonais pour toutes les misères que la guerre avait apporté. La 15e division d'infanterie motorisée, sous le commandement du général de Gaulle, étonna le monde entier en se frayant un passage à travers les lignes ennemies pour prendre Budapest par surprise. Une petite troupe de partisans démocrates assura immédiatement la fonction de garnison, en vue de repousser une éventuelle contre-attaque de loyalistes. Tous les documents secrets du gouvernement hongrois purent être capturés, révélant aux peuples de cette terre les cruautés auxquelles pouvait se livrer un régime dictatorial.


Von Manstein avait beau tenter une offensive en direction de Stuttgart pour rétablit la communication avec d'autres territoires, et surtout essayer de refaire les stocks de ravitaillement en chute libre de son groupe d'armées, le sort du Reich était scellé. Ses troupes, comme celles du Feldmarschall von Weichs à Przemysl, durent se rendre après avoir perdu tout espoir de maintenir une ligne de défense cohérente. Beaucoup de dirigeants nazis se réfugiaient dans les forêts et organisaient une résistance sous forme de guérilla ; la plupart des Allemands tenta de reconstruire ce qu'il restait d'infrastructure. Le gouvernement polonais les aida dans cette tâche, car le 7 octobre 1939 il signa le traité d'annexion de l'Allemagne.

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  #3  
Vieux 11/12/2005, 12h48
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Tu peux remercier les français sur ce coup-là.
Mais il reste encore la menace communiste à l'est !
__________________
"Le bon général a gagné la bataille avant de l'engager."
Sun Tzu, L'art de la guerre
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  #4  
Vieux 11/12/2005, 13h16
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Ben merci hein, les Français ils ont fait que donner le coup de grâce, et encore parce que je leur bottais les fesses pour qu'ils le fassent !

Non enfin bon c'est sur j'aurais eu beaucoup de mal à tenir sans l'aide de mes alliés, mais de là à dire que ce sont eux qui ont fait le plus gros boulot

Eh oui et maintenant voir à se retaper pour une éventuelle arrivée du Soviet
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  #5  
Vieux 17/12/2005, 23h43
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Une fois la petite formalité de l'annexion de la Hongrie passée, la commission interalliée décida du sort des territoires pris à l'ogre germain. La France en particulier insistait pour que la puissance allemande soit détruite pour toujours.
"Trop de guerres ont eu pour cause le militarisme prussien irréfréné et le culte du souverain ! Ce pays ne mérite plus d'exister !"
Les Scandinaves, appuyés par les Soviétiques, refusaient de livrer le moindre bout de terrain qu'ils avaient conquis de haute lutte dans la grande guerre patriotique, et clamaient haut et fort qu'ils y installeraient le paradis communiste.
La Pologne, elle, exsangue, privée de la fleur de sa jeunesse, ravagée par les différentes avancées allemandes et hongroises, réclamait une juste réparation de la part de l'Allemagne. L'Union Soviétique ne voulait en aucun cas laisser Berlin sous la tutelle polonaise, mais elle dût bien s'y plier, suite à la pression énorme exercée par les Français, et qui mena les deux pays au bord de la guerre. Cette pression n'était pas désintéréssée et sûrement pas un hommage aux Polonais, qui avaient soutenu l'essentiel de l'effort de guerre. Leur engagement était bien plus motivé par l'assurance polonaise de soutenir la France dans ses agissements visants à reconnaitre l'Autriche comme française.
La Tchécoslovaquie, elle aussi très impliquée dans le déroulement heureux de cette guerre, obtint certains territoires hongrois.
La nouvelle carte de l'Europe paraissait bien singulière, mais tout le monde convint de cette tâche agressive et menaçante au centre avait disparue :



La Grande Pologne pressentait déjà que l'URSS ne se laisserait pas intimider par le fabuleux courage qu'elle avait montrée en terrassant l'hydre nazie, ni par son allié de 150 départements. Pour se remettre de la saignée de la grande guerre patriotique, les divisions de garde-frontières furent dissoutes, les hommes issus de ces formations réentrainés et affectés à des divisions d'infanterie régulière. Deux garnisons furent également levées dans le Brandebourg et en Basse-Saxe, le commandement se méfiait depuis la révolte de Stettin ; décidémment, ces nouveaux polonais sont bien agités !

L'armée polonaise se modernisait, s'étendait, tout cela prenait beaucoup de temps, la trainée sanglante qu'avaient laissées toutes les divisions de la campagne d'Allemagne était difficile à compenser, au moins la situation industrielle était apaisante. L'état-major ne vit pas le temps passer jusqu'en été 1940 ...
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