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Vieux 02/11/2007, 18h40
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IV. Un cuisant échec





Hiver -228/-227



Les Gaulois aprochent ! Palpatus n'a eu que peu de temps pour préparer sa défence, et il va pourtant devoir faire face à une armée au moins cinq fois supérieure en nombre.

Fort heureusement les Gaulois, bien qu'attaquant en même temps, ne combattent pas unis. Aucun ne semble prêt à laisser le commandement de ses hommes à un peuple voisin. C'est la principale faiblesse des Celtes.

Les premiers qui affronteront le proconsul seront les Caturiges, peuple celte ayant élu les abords de la Durance comme lieu d'habitation. Les Caturiges étaient loin d'être aussi puissant que les Allobroges, Eduens ou Arvernes, mais ils étaient les plus proches de la Gaule cisalpine, et donc les premiers à devoir combattre les Romains en cas d'invasion. Ils déployeront des moyens importants pour protéger leurs terres directement menacées.

Palpatus entame donc son premier combat pour repousser les hordes de Gaulois, dans le froid et le brouillard... Il est clair dans son esprit que repousser les barbares ne suffirait pas, ils reviendraient encore et encore... il faut détruire leur armées pour pouvoir espérer un jour franchir les Alpes ! Malheureusement ce n'est pas aussi simple quand il s'agit de défendre un pont...








Les Caturiges envoient toutes leurs forces dans la bataille, de manière presque inconsidérée. Pendant ce temps les légions Romaines se contentent d'adopter une position défensive. Palpatus a opté pour une défense à l'extrémité du pont pour ainsi remplacer plus aisément les hommes épuisés par le combat. Le dispositif était risqué, il suffisait que les Gaulois parviennent à repousser de seulement quelques dizaines de mètres nos troupes pour nous retrouver en difficulté.

La tactique semble fonctionner. Ainsi le proconsul n'envoie qu'une légion après une autre au combat, laissant le soin aux barbares de s'épuiser au combat en engageant toutes leurs forces d'un coup.




La bataille va durer des heures sans que personne ne semble réellement l'emporter, même si l'adversaire subit assurément plus de pertes que nous.

Et c'est la nuit qui va régler la bataille, celle-ci commence à tomber et les Gaulois ne peuvent combattre dans de telles conditions dans un lieu si exigu. Ceux-ci commencent alors à se replier, tentant de garder un certain ordre pour que nous n'en profitions pas pour les tailler en pièce pendant leur retraite.

Nos hommes se contenteront de rester à distance et de ne s'occuper que des soldats isolés, généralement les plus épuisés d'entre eux, les blessés et ceux qui peinent à se frayer un chemin tant les cadavres sont nombreux sur le pont.





Si les légionnaires ont fait beaucoup de victimes, beaucoup de Celtes sont morts piétinés par leurs propres frères.




Palpatus remporte là une victoire importante : pour le moral des troupes certes, mais aussi il sait qu'il peut infliger de lourdes pertes dans de telles conditions tout en limitant les siennes. Cependant les Caturiges ne sont pas parmi les peuples les plus puissants, et beaucoup d'autres Gaulois arrivent encore.





Printemps -227


Malheureusement, comme on le supposait : la Norique est perdue. Le détournement de Stratcomus pour sauver Mediolanum a abandonné la Norique à son titre sort. La Norique est désormais le dernier des soucis de la République qui est confrontée aux Gaulois transalpins, ainsi qu'aux révoltes de leurs frères cisalpins qui monopolisent toute l'attention de Stratcomus, et également à de grandes difficultés en Macédoine, n'a pas le temps ni les moyens de s'en préoccuper.

Aucun soldat Romain n'ira s'aventurer à nouveau en Norique avant des années, voire même des décennies.



Quelques semaines plus tard c'est le dernier fils de Palpatus qui atteint enfin sa majorité : Tertius Domitius Nominoius.
Comme tous les fils du proconsul, Nominoius n'avait absolument aucune compétence militaire, cela ne fesant visiblement par parti de leur éducation.
Cependant le fils cadet était peut-être le seul des quatre à avoir un réel talent : l'art oratoire. Il savait ainsi mobiliser les foules si besoin est... si seulement les Gaulois l'écoutaient ! Qu'importe, son don aura bien une utilité à l'avenir.

Il était également assez bon gestionnaire, pingre comme nul autre. Avec lui n'importe quel trésor serait recouvert de toiles d'araignées. En attendant les ordres viennent de Palpatus, et de Jenuensis où il était depuis le début de la campagne de Palpatus, protégé des troubles qui surviennent régulièrement dans la capitale de la province, il est envoyé vers Mediolanum aux côtés de Stratcomus. Il aura la lourde tâche, surtout vu son âge, de remplacer son frère Florianus.






Hiver -226/-225




Deux ans ! C'est le temps pendant lequel Palpatus a connu un véritable calvaire, harcelé sans cesse par l'ennemi qui ne lui laissait que peu de répit. Palpatus a perdu beaucoup d'hommes durant ces deux années, fort heureusement ces pertes étaient régulièrement comblées par l'envoi de troupes fraîches sous les soins de Nominoius.

Palpatus a connu le meilleur comme le pire, il a connu plus de combats en deux ans que beaucoup d'autres en toute une vie, mais le résultat est là : les Gaulois ont échoué dans leur tentative de passer les Alpes et ont perdu énormément de leur force vive dans la bataille, c'est au tour de Rome d'entrer en action !

Grâce à cela Palpatus jouit d'une popularité excellente à Rome, pour la plus grande colère de Coelius qui voit, même si la conquête de la Gaule transalpine n'a pas encore commencé, son plan petit à petit tomber à l'eau. Une voie royale s'offre au proconsul au delà des Alpes.





Printemps -225



Palpatus avec un chiffre record de six légions avance rapidement en Gaule et longe la Durance. De nombreuses petites escarmouches sur le trajet, néanmoins rien qui ne puisse inquiéter l'imposante armée Romaine.

Arrivé à la hauteur du Rhône, il descend vers le sud, vers Massilia. Une énième bataille titanesque s'engage aux portes de la ville, en vain, rien ne semble pouvoir arrêter Palpatus. La victoire acquise il s'empare aisément de la cité phocéenne. Il réalise enfin, à la veille du renouvellement de la liste sénatoriale, le début de la conquête de la Gaule.

La nouvelle se répand rapidement et arrive à Coelius qui enrage : les Gaulois ne sont plus en mesure d'arrêter Palpatus, son plan de mettre fin à Palpatus est un cuisant échec (d'où le titre de fourbe de cette partie Vous pensiez à l'échec de Palpatus hein ? Et noooooooooooon ! C'est un titre digne de Danton ça ), non seulement le proconsul n'échoue pas, mais en plus il remporte une victoire éclatante ! Son pire ennemi devient un modèle dans toute la République. Fou de rage Coelius se retire dans sa domus de laquelle il ne sortira plus.


Après la prise de Massilia, il apparait que plus rien ne peux empêcher le proconsul de conquérir tout le sud de la Gaule transalpine.




Cependant cela fait longtemps que l'on a plus entendu parler de Lemarseillix... en effet s'il a réussi à trouver un ennemi commun aux différents peuples Gaulois, il a échoué à les fédérer, ce qui a conduit à cette situation presque calamiteuse.

L'avancée Romaine en Gaule a néanmoins changé légèrement la donne pour Lemarseillix, longtemps resté réfugié à Gergovie, capitale des Arvernes. En effet les Arvernes longtemps hésitants, se sont enfin décidés à intervenir alors que les Romains ravageaient les terres de leurs voisins.

Cette fois plus question de faire n'importe quoi, Lemarseillix obtient le commandement des soldats arvernes, derniers remparts contre l'envahisseur. Ce peuple est le plus puissant et le plus riche de toutes les Gaules, et leurs soldats extrêmements bien équipés, certainement mieux que les Romains eux-mêmes ! Malgré tout Lemarseillix n'est pas encore prêt, et il doit mettre à profit le peu de temps qu'il lui reste pour lever autant d'hommes que possible.


Palpatus va devoir prendre garde et ne pas sous estimer ses adversaires !



La situation en Gaule au moment du renouvellement de la liste sénatoriale




En réalité le proconsul, ne s'en soucie guère, pour lui la Gaule ne présente plus de grande menace, et le nom de Lemarseillix est tombé dans l'oubli... pas pour bien longtemps !
__________________
Veni, vidi, loosi - Akmar Nibelung

Dernière modification par Akmar Nibelung ; 03/11/2007 à 01h34.
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