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Vieux 29/10/2007, 17h52
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Acte IX : La révolte de Lemarseillix




Rome entame pour la première fois une guerre sur deux fronts : la Macédoine d'une part, et le sud de la Gaule transalpine d'autre part.

La guerre en Gaule va mobiliser des efforts sans précédents, que ce soit financier ou humain. A tel point que le proconsul Palpatus va amplifier la haine des gaulois cisalpins envers les romains en expulsant des centaines de familles de leur terres, la terre de leurs ancêtres, pour soutenir financièrement une guerre qui coûtera énormément.

Si les persécutions romaines étaient à la limite du supportable, cet acte fut de trop et allait mécontenter toute la population celte du nord de la péninsule italienne. Si certains font preuve de désobéissance envers l'autorité romaine, d'autres s'en prennent ouvertement à leurs biens, et même parfois à leur vie ! Mais il est un homme qui va sortir du lot : Lemarseillix.

Issu d'une noble famille gauloise cisalpine réputée, il va s'entourer d'hommes bien décidés à mettre fin à la domination romaine sur ces terres. S'il aurait pu lever une armée et exhorter la population à se révolter, cette entreprise était risquée et avait bien peu de chances d'aboutir. Ainsi il va préférer s'entourer d'hommes de confiance qu'il va armer avant de partir vers l'ouest, vers ses frères transalpins.
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Vieux 31/10/2007, 02h30
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I. L'émergence de Dantonius





Hiver -230/-229


Suite aux élections, tous doivent se préparer à remplir la tâche qui leur a été donnée. Tous ? Non, certains sont déjà sur le terrain comme Ricus qui se trouve aux portes de la Macédoine, ou encore d'autres se sont préparés déjà avant les élections comme c'est le cas pour Dantonius.

Lever des troupes étant une tâche longue et fastidieuse, le jeune préteur a là un avantage non négligeable sur les autres. Ainsi il part rapidement vers l'Epire en compagnie d'un nouveau venu qui sera son légat : Marcellus Ofonius Pumbus.

Pumbus était issu d'une petite famille patricienne sans grande envergure ni sans grande richesse. S'il est présent aux côtés de Dantonius c'est tout simplement parce qu'il présente des qualités rares de commandement, il sait très bien se faire apprécier de ses hommes. Fort heureusement c'est bien la seule chose qu'on lui demande, il n'a sinon aucune compétence particulière.







Alors que Dantonius embarque avec ses hommes dans le port d'Ostie au sud de Rome, Ricus lui a déjà commencé sa campagne en Macédoine et commence à se diriger vers Thessalonique. Il y bat facilement une petite armée macédonienne avant de commencer le siège de la cité.






Mais elle ne résistera pas longtemps au consul qui va s'en emparer après à peine 3 semaines de siège. La cité sera pillée et la population en grande partie envoyée à Rome. Notre cité n'a d'ailleurs jamais reçu plus d'esclaves que lors de cette guerre... pourtant elle ne fait que commencer !



Printemps -229


Pendant ce temps à Rome on se prépare pour l'organisation des plus grandes fesitivités que la cité n'ait jamais connu. Avec l'aide de Coelius, Yboomus obtient l'autorisation du Sénat d'effectuer un triomphe pour ses succès ayant mis fin à la guerre contre l'Illyrie.

En réalité son action en Epire était relativement limité, et il aurait dû se contenter logiquement de l'ovatio, sorte de petit triomphe. Mais les conditions étaient réunies pour célébrer la gloire de Rome : fin de la guerre en Illyrie, rapprochement de Yboomus avec Coelius, élection au consulat de Yboomus, capture du dernier Roi d'Illyrie par ce dernier et le sac de Pella par Jmlus qui a rapporté énormément de richessses à Rome. Bref tout était là pour montrer au peuple la grandeur de la République.

Si lors du triomphe l'on confond les trésors amassés par Ricus avec ceux d'Yboomus ainsi que le fabuleux trésor de Pella de Jmlus, tout est là pour impressioner n'importe quel citoyen : les chars comportant les butins sont incroyablement nombreux, et il faudra attendre longtemps avant de voir défiler finalement Yboomus et ses hommes avec une couronne de lauriers suivis enfin du Roi Illyrien vaincu qui sera ensuite étranglé au Tullianum (prison de Rome). La fête est grandiose et ravit tout le peuple émerveillé par la toute puissance de la République.

Mais les festivités prennent fin, et Yboomus est attendu en Macédoine pour de nouveaux exploits. Mais avant de partir il réunit une dernière fois le Sénat pour créer une seconde flotte pour protéger les côtes de Gaule cisalpine constamment menacées par les pirates et les Gaulois qui s'en prennent aux navires marchands. Le Sénat autorise la construction de 200 quinquérèmes, ce qui en fera la plus grande flotte de la République, et peut-être même de la mer Méditerranée !







Printemps -228


De l'autre côté de l'Adriatique on est moins festif : Ricus quitte Thessalonique et se dirige vers l'est, rencontrant l'armée qui a vaincu Jmlus. Les légionnaires déferlent sur eux comme s'ils vengeaient leurs frères morts au combat et font preuve d'une violence rare. Mais le principal est atteint : l'armée ennemie est vaincue et leur général capturé puis exécuté : Jmlus est vengé !

Pris dans l'euphorie de leur victoire ils poursuivent plus loin, plus à l'est, vers la cité de Philippi. Ricus va tomber là nez à nez contre une imposante armée macédonienne.






Très tôt, certains de leur avantage numérique, les macédoniens tentent de déborder nos lignes déjà très étirées.




Mais en même temps que les macédoniens tentent de déborder, ils s'attaquer violement à nos lignes. De ce fait ils immobilisent la plupart de nos soldats et Ricus est rapidement dans l'incapacité de manoeuvrer efficacement. Il fait replier les ailes de manière à protéger les flancs, mais l'entreprise ne connait guère de succès : l'ennemi avancant toujours plus loin finit par se retrouver juste derrière nous... et la trop faible cavalerie de Ricus ne peut rien faire pour l'en en empêcher.





Le combat se déroule par la suite dans un chaos total, Ricus ne peut plus manoeuvrer ses troupes, et les pertes romains sont effroyables. Alors que la bataille n'était pas encore proche de son issue, Ricus craignant pour sa vie s'enfuit et laisse ses hommes abandonnés à un triste sort. Jamais encore un commandant romain n'avait fuit aussi lâchement en laissant ses hommes derrière lui !



La bataille semblait déjà perdue et Ricus s'éloigne avec quelques uns de ses cavaliers vers Thessalonique. Aucun autre romain ne sortira vivant de cette bataille : l'ennemi n'aura aucune pitié envers ceux qui asservissent, tuent et pillent sans vergogne les leurs.







Ricus rentrera finalement à Thessalonique où la situation est tendue avec les légionnaires restés dans la cité pour maintenir l'ordre durant l'absence du consul. La population elle même est agitée car elle voit là l'occasion rêvée de chasser un ennemi désormais complètement démunit.

Mais pas si démunit que ça finalement, Dantonius débarque enfin avec ses troupes en Epire. Encore peu connu, il est pourtant très attendu des soldats coincés en Macédoine, plus que déçus de l'attitude de Ricus, et confiants envers le fils adoptif d'un des plus grands généraux de Rome : Coelius !

Alors que Dantonius se dirige vers Thessalonique l'innatendu se produit : Ricus est découvert mort avec un glaive planté dans le coeur ! Si cela ressemble fortement à un suicide, il est étonnant que le consul ait voulu mettre fin à sa vie alors qu'il y tenait tant quelques semaines auparavant ! Qu'importe s'il s'agit vraiment d'un suicide, ou s'il a été forcé de le faire, ou voire même un assassinat masqué, l'important est qu'un consul est mort et que la campagne de la Macédoine est une véritable catastrophe qui a vu la perte de nombreuses légions et de deux consuls.

La population de Thessalonique l'apprend vite et profite de l'occasion pour tenter de chasser les légionnaires de la cité. Il règne dans la cité un chaos total et les soldats se retranchent dans l'ancien palais Royal des Rois de Macédoine.





La situation est presque désespérée mais les quelques soldats romains tiennent bon jusqu'à l'arrivée de Dantonius avec ses 3 légions qui va ramener rapidement l'ordre... dans le sang...
Dantonius, très proche et apprécié des soldats, se fait acclamer par la poignée de soldats de Ricus encore vivants et qui vont désormais rejoindre ses rangs.

Mais la situation est quelque peu bloquée pendant quelques temps : Dantonius n'est que préteur, et ses ordres sont clairs : il doit maintenir l'ordre dans les récentes conquêtes de Rome, pas plus !
Ainsi il reste quelques temps dans la cité de Thessalonique fortement endommagée par la guerre et les révoltes avant de recevoir des nouvelles de Rome : avec la mort de Ricus, de nouvelles élections ont eu lieu, et vu les circonstances Dantonius n'a eu aucun problème pour se faire élire consul suffect ! Il remplace ainsi Ricus dans ses prérogatives et peut poursuivre la difficile conquête de la Macédoine.


Mais la guerre se complique fortement malgré l'arrivée d'Yboomus qui débarque au sud de Scodra : la Macédoine dispose encore de nombreuses ressourses et assiègent Pella avant que Dantonius ne les repousse vers l'est, mais dans le même temps le sud de l'Epire est prise, avec notamment la cité d'Apollonia. Ils ont profité de la faible garnison de la ville pour la prendre très rapidement... ce qui sera moins aisément le cas pour nous : le frère de Ricus, Cyphus, est obligé d'assiéger la cité. Ce dernier était encore à Antigonea lors de l'arrivée de Dantonius en Macédoine, et était le légat de son propre frère avec une légion sous son commandement. Mais la mort de Ricus a changé la donne, et Cyphus se retrouve donc à servir son remplacant : le consul suffect Dantonius.






Mais si la situation en Macédoine est compliquée, Rome ne semble pas remettre en cause le plan de conquête du sud de la Gaule transalpine par le proconsul Palpatus. Ce dernier va devoir faire face à des armées nombreuses et la volonté d'un homme qui se rebellera contre Rome : Lemarseillix.
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Vieux 01/11/2007, 01h51
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II. Les Gaulois attaquent !






Printemps -228


Lemarseillix pendant sa traversée des Alpes pour rejoindre ses frères, fesait savoir à tous que les Romains se préparaient à les envahir. Il espérait trouver du soutien pour repousser les Romains hors de Gaule... de toutes les Gaules ! Mais la tâche sera bien plus ardue qu'il ne le pensait : les Gaulois sont divisés en de très nombreux peuples avec aucune unité politique. Bref, leurs origines sont peut-être leurs seuls points communs. Ce sera très certainement le principal obstacle que Lemarseillix va rencontrer : une unification des peuples Gaulois contre Rome.

En traversant les Alpes, Lemarseillix va d'abord rencontrer les Allobroges, peuplant le nord des Alpes (en Savoie grosso modo), parmi les plus puissants des peuples Gaulois. Il les prévient des intentions des Romains et tente de les rallier à sa cause. Si les Allobroges ne restent pas insensibles aux dires du cisalpin, ils refusent pour autant de se laisser commander par quiconque, et encore moins par un jeune parvenu inconnu de tous de ce côté des Alpes.

Ainsi les Allobroges vont rapidement rassembler leurs hommes et s'attaquer eux même aux Romains. C'est ainsi qu'ils se dirigent en printemps -228 vers la cité de Jenuensis.





Lemarseillix se rend compte de la folie de leur entreprise, et n'a plus qu'une autre solution pour éviter que tous ne se jettent isoléments sur les Romains : poursuivre plus en avant en Gaule en exhorter tous les autres peuples à fondre sur la Gaule cisalpine !

En attendant c'est Palpatus alerté qui fond sur les Allobroges depuis Mediolanum et leur inflige une défaite sanglante devant Jenuensis. Le proconsul est presque prêt pour sa campagne transalpine, il laisse la grande Mediolanum sous le contrôle de Florianus pendant que Tahitus est sur le terrain, aux côtés de son père.





L'énorme cité, avec le départ de Palpatus et de la quasi totalité de ses légions, est enfin devenue vulnérable. Mais la moindre révolte et ce serait le retour de Palpatus avec ses conséquences implacables : confiscation des terres, exécutions, persécutions encore plus fortes sur la population celtique.

Et le salut viendra bel et bien de Lemarseillix, qui s'il ne parvient toujours pas à fédérer les divers peuples Gaulois, réussit à les convaincre de s'en prendre à Rome.

C'est ainsi que des dizaines de milliers de Gaulois marchent vers la Gaule cisalpine, traversant le Rhône et longeant la Durance avant de passer le fleuve dans les Alpes.

S'il s'agit là d'un merveilleux spectacle, tous ne participent pas encore au mouvement, c'est pourquoi Lemarseillix se dirige vers Gergovie, capitale du plus puissant peuple de Gaule : les Arvernes.

Cependant cette formidable marche ne peut passer inaperçue et rapidement Palpatus est tenu au courant de l'avancée gauloise et entend pour la première fois le nom de Lemarseillix... Bien qu'il espérait rentrer à Mediolanum pour y passer l'hiver avant de commencer réellement sa campagne, les évènements l'obligent à réagir. Ainsi malgré le froid et la neige Palpatus doit se diriger vers les Alpes pour barrer la route aux Gaulois au moins 5 fois plus nombreux selon ses renseignements.

Dans de telles conditions une victoire semble improbable, voire même impossible à emporter si le terrain n'est pas extrêmement favorable au proconsul. C'est pourquoi Palpatus va se positionner au niveau du seul accès possible vers la Gaule cisalpine par la voie qu'ont emprunté les Gaulois : un pont enjambant la Durance, fleuve déchainé qui n'offre aucun autre point de passage.




Si le bruit de l'avancée des Gaulois se propage aux oreilles de Palpatus, la nouvelle se répand également un peu partout dans la République et très rapidement.

Le Sénat lui même s'inquiète des conséquences d'une victoire celte. Rome peine déjà à s'imposer en Macédoine contre toute attente. Si les Gaulois parviennent à forcer la position de Palpatus, la République risque de connaître des années difficiles.

La nouvelle arrive également aux oreilles des populations celtes de Gaule cisalpine, et plus particulièrement à Mediolanum où la population mécontente voit là le moment idéal pour chasser les Romains de la cité, Palpatus étant trop occupé dans les Alpes. De plus, cela facilitera grandement la tâche des transalpins qui obtiendront du soutien : Palpatus serait pris en étau.

C'est ainsi qu'à la faveur de la nuit, plusieurs groupes d'habitants armés avancent en silence vers les casernes de la cité et le palais du proconsul où réside Florianus qui gère la province en l'absence de son père.

Le palais est rapidement pénétré par les agitateurs, qui se sont rapidement débarassés des gardes qui n'ont pu réagir à temps, pris par surprise. Ils progressent d'abord rapidement de salle en salle, prenant au dépourvu tous les soldats qui s'y trouvent. Mais le bruit fracassant des armes et les cris des émeutiers rassembleront rapidement tous les gardes qui vont protéger autant que possible ce qu'il reste du palais, et surtout les quartiers de Florianus. Les Romains sont encerclés et ne peuvent s'échapper. Bien que leur défense soit efficace, ils reculent petit à petit, devant même s'aider au maximum des ornements du palais pour barrer le passage aux révoltés. Si personne ne vient à leur aide, ils sont perdus.

Pendant ce temps l'autre groupe d'insurgés s'attaque directement à la caserne. Les habitants, bien que nombreux et fesant face à une garnison Romaine réduite, craignent les légionnaires et préfèrent autant que possible éviter le combat. C'est pour cela qu'ils vont tenter de bloquer toutes les issues et mettre le feu à la caserne dans le plus grand silence, tentant de prendre les soldats Romains au dépourvu. S'ils parviennent à se charger de la garde, bloquer les issues et mettre le feu au bâtiment, ils peinent à tenir leur position face à la volonté des légionnaires, pour la plupart se réveillant en sursaut durant leur sommeil.

Alors que le bâtiment prend feu de toute part, les Romains parviennent enfin à enfoncer les barricades et repousser les révoltés qui tentent de résister. Malheureusement pour eux cette tentative restera vaine : d'autres soldats venants des portes de la cité arrivent dans leur dos, tous s'enfuient pour sauver leur vie. Les révoltés se dispersent dans toutes les ruelles que compte la cité, les légionnaires, eux, traquent tout ce qui s'apparente à un des leurs et les massacre sans aucune autre forme de procès. Tant pis si au final il s'agissait d'un innocent, au moins cela fera un celte de moins qui risque de se rebeller à l'avenir.

Alors que la panique gagne la cité, et tandis que certains traquent les rebelles, que d'autres tentent de garder les portes de la cité pour ne pas se retrouver assiégés, que d'autres encore tentent d'éteindre l'incendie de la caserne, un groupe se dirige vers le palais proconsulaire pour porter assistance aux soldats piégés.

Malheureusement les renforts arrivent bien tard, les soldats du palais ont combattu vaillamment certes, mais trop de temps s'est écoulé et les assaillants ont eu raison des gardes... ainsi que de Florianus lui même retrouvé sans vie dans ses appartements...




Le chaos règne dans la cité, les Romains privés de commandement sont complètement désorientés, et les contre ordres entre les différents officiers sont courants, la situation est à terme intenable.

Et la population le savait bien et harcelait sans cesse les troupes Romaines en vue de les épuiser et de prendre le dessus afin de libérer enfin la cité de ces envahisseurs. Si les exécutions sommaires se multipliaient à l'encontre de présumés rebelles, cela n'entachait pas la volonté de fer qui anime la population celtique, petit à petit le nombre de soldats Romains baissait, souvent pris en embuscade ou en traitre lorsqu'ils sont trop isolés du groupe.

Pour autant les soldats ne quittaient pas encore la ville, même si avec les jours qui passent, l'idée venait à l'esprit de certains. La situation allait se décanter lorsque la nouvelle venait que Stratcomus se dirigeait vers la cité pour y rétablir l'ordre. Venant de Rome, sa destination initiale était Luvavum, en Norique (tracé vert sur le screen) qui était menacée par des invasions germaines. Apprenant les évènements il déroute ses 2 légions pour se diriger vers Mediolanum et porter assistance aux troupes de Palpatus qui se réduisent de jour en jour. Cette action sauvera peut-être Mediolanum, mais la Norique, elle, est quasiment condamnée à tomber son le contrôle des peuplades germaniques.

Stratcomus arrive enfin à Mediolanum, portant secours à une garnison exsangue. Le chaos s'achève enfin et l'ordre est rétabli par le préteur dans les règles de l'art romain : dans les larmes et le sang. Pour autant la population ne perdait pas espoir, leurs frères transalpins approchent et sont bien trop nombreux pour que Palpatus, même avec 5 légions (ce qui est énorme !), ne puisse les arrêter dans les Alpes.






Les Gaulois approchent de Palpatus, et un combat dantesque devient imminent, mais la guerre se poursuit en Macédoine où Dantonius et Yboomus progressent tant bien que mal, face à une armée ennemie imprévisible et une population presque intenable.
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Vieux 02/11/2007, 00h56
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III. La Macédoine : une conquête qui promet d'être longue...



Hiver -227/-226


Cyphus viendra rapidement à bout des Macédoniens d'Apollonia et rejoindra ensuite Dantonius (flèche violette) qui va se diriger vers l'est, vers Philippi (flèche rouge). Yboomus quant à lui se dirige vers le sud pour s'emparer de Larissa, capitale de la Thessalie et seconde plus grande cité du Royaume de Macédoine (flèche bleue).





L'est étant presque abandonné, ce qui facilitera la tâche de Dantonius. C'est bien au sud que se trouve le plus gros de l'armée ennemie, et Yboomus le comprendra bientôt lorsqu'il va rencontrer sur son chemin une imposante armée Macédonienne qui lui bloque l'accès vers Larissa.





Les Macédoniens certains de leur force pensent infliger encore une lourde défaite à Rome, et pourquoi pas éliminer un troisième consul.

Yboomus se rend rapidement compte que ses chances de succès sont très minces s'il combat en plaine : les phalanges y excellent, et ce d'autant plus avec leur avantage numérique.

L'idée est donc de les porter sur un terrain valloné, peu favorable aux phalanges qui ne sont pas assez mobiles et disposent d'un équipement lourd et contraignant. Un terrain idéal est trouvé : une crête rocheuse rappelant étrangement la Roche tarpéienne à Rome d'où étaient jetés les traîtres.

Le haut de cette crête semble idéal pour le consul : en hauteur pour avoir l'avantage sur les phalanges, et aussi la falaise dans le dos des soldats, rien de mieux pour les motiver au combat. L'entreprise était risquée, mais ainsi Yboomus était certain d'obtenir le meilleur de ses hommes.









Les phalanges ennemies, du fait de la lourdeur de leur équipement et du dénivellé important, arrivent hors d'haleine au combat. Mais trop certains d'eux, ils pensent pousser nos lignes dans le précipice. Ils commencent ainsi à s'en prendre à notre point fort : le centre, espèrant ainsi briser la discipline et le moral de nos soldats.





Cependant nos hommes tiennent bons, motivés pour éviter une mort certaine s'ils reculent ou s'ils cèdent face à l'ennemi. Devant ce constat les Macédoniens jettent plus de force dans le combat et s'en prennent désormais à notre flanc droit qui va subir une attaque violente et soutenue malgré la fatigue de l'ennemi.





Rien, non rien ne brisera la détermination des légionnaires, même jeter le reste des ses forces sur le flanc gauche jusque là encore épargné. Les Macédoniens ne trouveront aucune faille dans le dispositif d'Yboomus et nous subissons peu de pertes... contrairement à eux... la voie vers Larissa est ouverte !





Le consul prouve encore une fois son génie militaire, et il sera acclamé imperator pour la troisième fois... un record !
Il devient de plus en plus populaire à Rome, même si Coelius tente au mieux de minimiser ses exploits et mettre en avant Dantonius.
Il est également très populaire au sein de ses troupes qui le suivraient n'importe où ! Et pour l'instant ce n'importe où s'appelle Larissa.






Le consul n'est pas déçu de son voyage : la cité prise est bien digne de son rang de seconde plus grande du Royaume de Macédoine. Les richesses qui s'y trouvent n'égalent certes pas celles de Pella, mais elles sont plus que suffisantes.


Pendant ce temps à l'est Dantonius quant à lui entre enfin dans la cité de Philippi. Il ne rencontre guère d'ennemi : le principal des forces Macédoniennes se sont réfugiées au sud, vers la Grèce.

En effet la Grèce dans sa totalité est enfin tombée sous la domination Macédonienne, et ce après des décennies de luttes entre le Royaume et les diverses cités grecques récalcitrantes. D'ailleurs la venue des Romains était dans un premier temps bien perçue des populations grecques... ceci jusqu'à ce qu'ils voient les exactions que commirent les envahisseurs envers les populations des cités conquises : pillages, viols, meurtres, confiscations importantes des biens des autochtones... et ceux n'étant pas confisqués sont frappés d'une taxe souvent très lourde... trop lourde !

Ces actes de violence sont d'autant plus marqués que Rome ne subit de revers. La République a fait payer au prix fort les défaites et les morts de deux de ses consuls. Ainsi si les Romains comptaient ne s'en prendre qu'au Royaume de Macédoine, et mettre les cités grecques sous son protectorat, ils vont devoir réviser leurs plans. Les Grecs soutiennent désormais leurs anciens ennemis contre l'envahisseur : si la Macédoine est presque entièrement tombée sous le contrôle de Rome, la guerre se poursuivra au sud.

Cependant les Macédoniens ont la facheuse tendance à ne pas s'avouer vaincus : la situation à Pella n'est pas stable, et Dantonius a dû envoyer la moitié d'une de ses légions pour calmer la cité qui commencait encore à s'agiter. Dantonius d'ailleurs n'est pas resté longtemps à Philippi et s'est dirigé rapidement vers Maronia, ultime cité du Royaume de Macédoine à proprement parler. Philippi elle même n'est pas sûre, et le consul suffect a dû laisser Cyphus sur place pour maintenir l'ordre... ce qui ne sera pas chose aisée.
Quant à Yboomus, sa situation à Larissa n'est pas des plus stables également, il suffirait qu'il s'absente quelques temps de la cité pour que celle-ci ne se révolte.

Ainsi, malgré ses victoires, Rome est dans une situation précaire en Macédoine : les consuls laissent beaucoup d'efforts pour maintenir l'ordre dans les cités conquises, ce qui leur fait perdre beaucoup de temps, mais aussi des hommes qu'ils doivent laisser en garnison. Et si cela ne suffisait pas, les Macédoniens ont trouvé une faille et s'en prennent à l'Epire qui n'est plus du tout défendue depuis que Cyphus a rejoint les rangs de Dantonius : la cité d'Apollonia est à nouveau perdue...





Telle est la situation peu enviable en Macédoine à la veille du renouvellement de la liste sénatoriale... mais tant de choses se sont passées entre temps pour Palpatus en Gaule !
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Vieux 02/11/2007, 18h40
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IV. Un cuisant échec





Hiver -228/-227



Les Gaulois aprochent ! Palpatus n'a eu que peu de temps pour préparer sa défence, et il va pourtant devoir faire face à une armée au moins cinq fois supérieure en nombre.

Fort heureusement les Gaulois, bien qu'attaquant en même temps, ne combattent pas unis. Aucun ne semble prêt à laisser le commandement de ses hommes à un peuple voisin. C'est la principale faiblesse des Celtes.

Les premiers qui affronteront le proconsul seront les Caturiges, peuple celte ayant élu les abords de la Durance comme lieu d'habitation. Les Caturiges étaient loin d'être aussi puissant que les Allobroges, Eduens ou Arvernes, mais ils étaient les plus proches de la Gaule cisalpine, et donc les premiers à devoir combattre les Romains en cas d'invasion. Ils déployeront des moyens importants pour protéger leurs terres directement menacées.

Palpatus entame donc son premier combat pour repousser les hordes de Gaulois, dans le froid et le brouillard... Il est clair dans son esprit que repousser les barbares ne suffirait pas, ils reviendraient encore et encore... il faut détruire leur armées pour pouvoir espérer un jour franchir les Alpes ! Malheureusement ce n'est pas aussi simple quand il s'agit de défendre un pont...








Les Caturiges envoient toutes leurs forces dans la bataille, de manière presque inconsidérée. Pendant ce temps les légions Romaines se contentent d'adopter une position défensive. Palpatus a opté pour une défense à l'extrémité du pont pour ainsi remplacer plus aisément les hommes épuisés par le combat. Le dispositif était risqué, il suffisait que les Gaulois parviennent à repousser de seulement quelques dizaines de mètres nos troupes pour nous retrouver en difficulté.

La tactique semble fonctionner. Ainsi le proconsul n'envoie qu'une légion après une autre au combat, laissant le soin aux barbares de s'épuiser au combat en engageant toutes leurs forces d'un coup.




La bataille va durer des heures sans que personne ne semble réellement l'emporter, même si l'adversaire subit assurément plus de pertes que nous.

Et c'est la nuit qui va régler la bataille, celle-ci commence à tomber et les Gaulois ne peuvent combattre dans de telles conditions dans un lieu si exigu. Ceux-ci commencent alors à se replier, tentant de garder un certain ordre pour que nous n'en profitions pas pour les tailler en pièce pendant leur retraite.

Nos hommes se contenteront de rester à distance et de ne s'occuper que des soldats isolés, généralement les plus épuisés d'entre eux, les blessés et ceux qui peinent à se frayer un chemin tant les cadavres sont nombreux sur le pont.





Si les légionnaires ont fait beaucoup de victimes, beaucoup de Celtes sont morts piétinés par leurs propres frères.




Palpatus remporte là une victoire importante : pour le moral des troupes certes, mais aussi il sait qu'il peut infliger de lourdes pertes dans de telles conditions tout en limitant les siennes. Cependant les Caturiges ne sont pas parmi les peuples les plus puissants, et beaucoup d'autres Gaulois arrivent encore.





Printemps -227


Malheureusement, comme on le supposait : la Norique est perdue. Le détournement de Stratcomus pour sauver Mediolanum a abandonné la Norique à son titre sort. La Norique est désormais le dernier des soucis de la République qui est confrontée aux Gaulois transalpins, ainsi qu'aux révoltes de leurs frères cisalpins qui monopolisent toute l'attention de Stratcomus, et également à de grandes difficultés en Macédoine, n'a pas le temps ni les moyens de s'en préoccuper.

Aucun soldat Romain n'ira s'aventurer à nouveau en Norique avant des années, voire même des décennies.



Quelques semaines plus tard c'est le dernier fils de Palpatus qui atteint enfin sa majorité : Tertius Domitius Nominoius.
Comme tous les fils du proconsul, Nominoius n'avait absolument aucune compétence militaire, cela ne fesant visiblement par parti de leur éducation.
Cependant le fils cadet était peut-être le seul des quatre à avoir un réel talent : l'art oratoire. Il savait ainsi mobiliser les foules si besoin est... si seulement les Gaulois l'écoutaient ! Qu'importe, son don aura bien une utilité à l'avenir.

Il était également assez bon gestionnaire, pingre comme nul autre. Avec lui n'importe quel trésor serait recouvert de toiles d'araignées. En attendant les ordres viennent de Palpatus, et de Jenuensis où il était depuis le début de la campagne de Palpatus, protégé des troubles qui surviennent régulièrement dans la capitale de la province, il est envoyé vers Mediolanum aux côtés de Stratcomus. Il aura la lourde tâche, surtout vu son âge, de remplacer son frère Florianus.






Hiver -226/-225




Deux ans ! C'est le temps pendant lequel Palpatus a connu un véritable calvaire, harcelé sans cesse par l'ennemi qui ne lui laissait que peu de répit. Palpatus a perdu beaucoup d'hommes durant ces deux années, fort heureusement ces pertes étaient régulièrement comblées par l'envoi de troupes fraîches sous les soins de Nominoius.

Palpatus a connu le meilleur comme le pire, il a connu plus de combats en deux ans que beaucoup d'autres en toute une vie, mais le résultat est là : les Gaulois ont échoué dans leur tentative de passer les Alpes et ont perdu énormément de leur force vive dans la bataille, c'est au tour de Rome d'entrer en action !

Grâce à cela Palpatus jouit d'une popularité excellente à Rome, pour la plus grande colère de Coelius qui voit, même si la conquête de la Gaule transalpine n'a pas encore commencé, son plan petit à petit tomber à l'eau. Une voie royale s'offre au proconsul au delà des Alpes.





Printemps -225



Palpatus avec un chiffre record de six légions avance rapidement en Gaule et longe la Durance. De nombreuses petites escarmouches sur le trajet, néanmoins rien qui ne puisse inquiéter l'imposante armée Romaine.

Arrivé à la hauteur du Rhône, il descend vers le sud, vers Massilia. Une énième bataille titanesque s'engage aux portes de la ville, en vain, rien ne semble pouvoir arrêter Palpatus. La victoire acquise il s'empare aisément de la cité phocéenne. Il réalise enfin, à la veille du renouvellement de la liste sénatoriale, le début de la conquête de la Gaule.

La nouvelle se répand rapidement et arrive à Coelius qui enrage : les Gaulois ne sont plus en mesure d'arrêter Palpatus, son plan de mettre fin à Palpatus est un cuisant échec (d'où le titre de fourbe de cette partie Vous pensiez à l'échec de Palpatus hein ? Et noooooooooooon ! C'est un titre digne de Danton ça ), non seulement le proconsul n'échoue pas, mais en plus il remporte une victoire éclatante ! Son pire ennemi devient un modèle dans toute la République. Fou de rage Coelius se retire dans sa domus de laquelle il ne sortira plus.


Après la prise de Massilia, il apparait que plus rien ne peux empêcher le proconsul de conquérir tout le sud de la Gaule transalpine.




Cependant cela fait longtemps que l'on a plus entendu parler de Lemarseillix... en effet s'il a réussi à trouver un ennemi commun aux différents peuples Gaulois, il a échoué à les fédérer, ce qui a conduit à cette situation presque calamiteuse.

L'avancée Romaine en Gaule a néanmoins changé légèrement la donne pour Lemarseillix, longtemps resté réfugié à Gergovie, capitale des Arvernes. En effet les Arvernes longtemps hésitants, se sont enfin décidés à intervenir alors que les Romains ravageaient les terres de leurs voisins.

Cette fois plus question de faire n'importe quoi, Lemarseillix obtient le commandement des soldats arvernes, derniers remparts contre l'envahisseur. Ce peuple est le plus puissant et le plus riche de toutes les Gaules, et leurs soldats extrêmements bien équipés, certainement mieux que les Romains eux-mêmes ! Malgré tout Lemarseillix n'est pas encore prêt, et il doit mettre à profit le peu de temps qu'il lui reste pour lever autant d'hommes que possible.


Palpatus va devoir prendre garde et ne pas sous estimer ses adversaires !



La situation en Gaule au moment du renouvellement de la liste sénatoriale




En réalité le proconsul, ne s'en soucie guère, pour lui la Gaule ne présente plus de grande menace, et le nom de Lemarseillix est tombé dans l'oubli... pas pour bien longtemps !
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Dernière modification par Akmar Nibelung ; 03/11/2007 à 01h34.
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Vieux 10/11/2007, 19h29
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V. Le meilleur ennemi à la rescousse




Printemps -225


Aperçu des personnages :


Yboomus a su pendant la première moitié de son consulat confirmer ses talents militaires, ce qui a considérablement accru sa popularité à Rome. Néanmoins sa gloire est légèrement éclipsée au profit de Dantonius, qui, bien qu'il est loin d'avoir accompli autant d'exploit qu'Yboomus, est largement soutenu par Coelius à Rome qui le couvre de louanges dès qu'il en a l'occasion. Le consul suffect devient ainsi très populaire en un temps record. De toute évidence Yboomus et Dantonius sont destinés à devenir adversaires tôt ou tard.

En attendant tout deux jouissent d'une grande réputation, et tout deux profitent pleinement des richesses de la Macédoine pour amasser une fortune importante. Leur ascension est telle que Dantonius n'a même plus besoin de l'argent de Coelius, désormais il entretien ses hommes lui même.

De son côté Stratcomus s'affirme petit à petit comme un personnage incontournable à Rome. Bien qu'il ait échoué, avec la perte de la Norique, dans sa mission de protéger les territoires acquis, il a réussi à maintenir l'ordre en Gaule cisalpine, évitant ainsi que Rome ne se retrouve avec un troisième front à gérer. Allié fidèle de Palpatus, il va peut-être enfin être récompensé avec la montée en puissance de ce dernier.

Stylus et Macsebthus de leur côté n'ont rien accompli de particulier, et à vrai dire ils n'en ont que bien peu les moyens avec aucune mission confiée par le Sénat qui pourrait les illustrer.

Viennent enfin les deux principaux protagonistes de leur temps : Coelius et Palpatus. Si Coelius a su acquérir une puissance formidable et à contrôler la destinée de la République avec l'appui de ses alliés, il perd de l'influence face à Palpatus. Trop confiant et sûr de lui, Coelius s'est mis lui même en difficulté en aidant son pire ennemi à gagner pouvoir et prestige à Rome.

Cet effet est très visible à Rome où le nom de Coelius s'efface peu à peu pour laisser place à celui de Palpatus et de sa fabuleuse campagne en Gaule. Cependant il ne faut pas s'y tromper, même si Coelius se morfond dans sa domus de la nouvelle popularité du proconsul, il reste encore et toujours l'homme fort de la République grâce aux alliances politiques qu'il a su brillement se forger avec le temps.

Toujours est-il qu'il aurait probablement mieux fait de laisser Palpatus dans son coin, et le laisser se ruiner peu à peu. La multiplication des provinces confiées à Palpatus ainsi que ses victoires l'ont renforcé économiquement aussi. Si les préparatifs pour sa campagne ont été extrêmement coûteux, la prise de Massilia doublée des revenus incroyablements importants tirés de ses provinces, lui ont permis de rembourser enfin toutes ses dettes. A cette allure il va très rapidement devenir bien plus riche que le princeps senatus lui-même ! Son pouvoir économique est tel qu'il libère ses fils de leur contrainte d'entretenir une partie de ses légions.

Cela d'autant plus que les fils de Palpatus, qui n'auraient probablement jamais eu une quelconque popularité, parviennent à se faire connaître à travers la campagne de leur père. Avec la montée en puissance du proconsul, il n'est pas impossible de les voir occuper dans un avenir proche un rôle bien plus important dans la République.




Face à la guerre et aux difficultés que cela entraine, l'on a préféré ne pas procéder à une nouvelle élection pour remplacer Dantonius quittant la préture. Bien qu'il y ait des candidats sérieux à ce poste, l'opportunité voulait que Rome se contente pour le moment de trois préteurs. En effet si les fils de Palpatus, ou même les légats de Dantonius, devenaient préteur, ils perdraient tout lien de subordination envers eux. Or Palpatus, comme Dantonius, ont absolument besoin de leurs légats pour poursuivre efficacement leur campagne.

La conquête de la Gaule transalpine et de la Macédoine n'arrange d'ailleurs rien au manque important de promagistrats pour gérer les provinces. Constatant cela, le Sénat a décidé de partager la gestion de ces nouvelles conquêtes par ceux qui y mènent campagne. Ainsi Palpatus gère ses conquêtes dans le sud de la Gaule pendant que Dantonius et Yboomus se partagent la Macédoine.













Calcul de richesse des personnages :

N.B.: nouvelles règles :
- lors des campagnes les généraux récupèrent des terres sur l'ager publicus ce qui leur permet d'augmenter leurs revenus. +500 par territoire pris, voire plus selon la situation
- règle successorale : l'héritier récupère 50% des revenus réguliers. Le chiffre est partagé s'il y a plusieurs successeurs... et pas forcément équitablement.
- les personnages peuvent éventuellement acheter/vendre leurs terres contre une somme variable. Cela se répercutera sur les revenus réguliers (très importants rappelons-le : c'est ce qui constitue le principal de la richesse d'un personnage, notamment pour l'entretien de ses troupes). Les échanges entre personnages seront ainsi possibles.
- les sommes régulières de "l'origine sociale" se transforment en "gestion du patrimoine".
- conséquences : création de véritable familles consulaires considérablement avantagées par rapport aux homo novus. Concurrence encore plus âpre entre les familles et les magistrats. Une famille peut également devenir très vite extrêmement riche... comme elle peut faire complètement faillite... Cela accentue le côté économique sur le récit


Yboomus :
Total précédent : 2900
Revenus réguliers : 3000 pour la consulat + 1500 de la gestion du patrimoine(+500 pour ses acquisitions en Macédoine) + 700 pour la gestion de la Macédoine (divisé par 2 pour gestion conjointe avec Dantonius, puis divisé par 4 pour les dévastations dûes à la guerre) = 5200
Dépenses régulières : 5300 pour l'entretien de 3 légions
5200-5300 = -100X2 = -200
Dépenses irrégulières : 1600 pour améliorer l'équipement de ses troupes
Revenus irréguliers : 18.100 pour le pillage de Larissa
Total : 2900+18.100 = 21.000-200-1600 = 19.200


Dantonius :
Total précédent : 8000
Revenus réguliers : 3000 pour le consulat + 1500 de la gestion du patrimoine(+500 pour ses acquisitions en Macédoine) + 700 pour la gestion de la Macédoine (divisé par 2 pour gestion conjointe avec Yboomus, puis divisé par 4 pour les dévastations dûes à la guerre) = 5200
Dépenses régulières : 5200 pour l'entretien de 3 légions
5200-5200 = 0X2 = 0
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 10.400 pour le pillage de Philippi
Total : 8000+10.400 = 18.400

Stratcomus :
Total précédent : 8000
Revenus réguliers : 1500 pour la préture + 500 de la gestion du patrimoine = 2000
Dépenses régulières : 1200 pour l'entretien d'une légion
2000-1200 = 800X2 = 1600
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 0
Total : 8000+1600 = 9600

Stylus :
Total précédent : 8500
Revenus réguliers : 1500 pour la préture + 1500 de la gestion du patrimoine = 3000
Dépenses régulières : 1000 pour l'entretien d'une légion
3000-1000 = 2000X2 = 4000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 0
Total : 8500+4000 = 12.500

Macsebthus :
Total précédent : 5000
Revenus réguliers : 1500 pour la préture + 500 de la gestion du patrimoine = 2000
Dépenses régulières : 1000 pour soutenir les travaux des artistes et scientifiques
2000-1000 = 1000X2 = 2000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 0
Total : 5000+2000 = 7000

Coelius :
Total précédent : 17.450
Revenus réguliers : 4000 de la gestion du patrimoine
Dépenses régulières : 0
4000X2 = 8000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 0
Total : 17.450+8000 = 25.450

Palpatus :
Total précédent : 2200
Revenus réguliers : 6400 pour la gestion de la Gaule cisalpine et Massilia + 7900 pour la gestion de l'Illyrie + 1200 pour la gestion de l'Epire (total déjà divisé par 2 suite aux dévastations) + 1000 en revenus des combats de gladiateurs + 500 de la gestion du patrimoine = 17.000
Dépenses régulières : 11.600 pour l'entretien de 7 légions et de toutes les garnisons de ses provinces + 1500 en festivités et luxure = 13.100
17.000-13.100 = 3900X2 = 7.800
Dépenses irrégulières : 6400 pour remplacer les pertes + 7000 pour rembourser les dettes = 13.400
Revenus irréguliers : 8600 pour le pillage de Massilia
Total : 2200+7800+8600 = 18.600-13.400 = 5200

Rebornus :
Total précédent : 4500
Revenus réguliers : 5400 pour la gestion de la Sicile + 1000 de la gestion du patrimoine = 6400
Dépenses régulières : 2800 pour l'entretien des garnisons
6400-2800 = 3600X2 = 7200
Dépenses irrégulières : 2700 pour reformer les garnisons et réparer la flotte
Revenus irréguliers : 0
Total : 4500+7200 = 11.700-2700 = 9000

Tahitus :
Total précédent : 800
Revenus réguliers : 1000 de la gestion du patrimoine
Dépenses régulières : 0
1000X2 = 2000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 0
Total : 800+2000 = 2800

Nominoius :
Total précédent : 0
Revenus réguliers : 1000 de la gestion du patrimoine
Dépenses régulières : 0
1000X2 = 2000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 1000 en pactole de départ
Total : 1000+2000 = 3000

Cyphus :
Total précédent : 5000
Revenus réguliers : 1000 de la gestion du patrimoine
Dépenses régulières : 0
1000X2 = 2000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 0
Total : 5000+2000 = 7000

Pumbus :
Total précédent : 0
Revenus réguliers : 500 de la gestion du patrimoine
Dépenses régulières : 0
500X2 = 1000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 1000 en pactole de départ
Total : 1000+1000 = 2000
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Vieux 11/11/2007, 15h33
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VII. La glorieuse campagne d'Yboomus




Printemps -224


Dantonius parvient à prendre la cité de Maronia, l'est de la Macédoine est sécurisée... si l'on excepte la population de cette cité, la plus belliqueuse rencontrée jusqu'à ce jour... Cette cité ne tient que grâce à la présence du consul suffect, s'il venait à la quitter, celle-ci se révolterait à coup sûr. Dantonius n'a guère le choix, il va devoir rester dans la cité et attendre l'arrivée de Stylus avant de retourner en Italie afin de compléter ses rangs décimés par la guerre.
Le peu d'expérience sur le terrain du consul suffect se ressent directement, celui-ci perd bien plus d'hommes que son homologue Yboomus.

D'ailleurs Dantonius n'aura plus aucun rôle en Macédoine d'ici les prochaines élections, laissant le champ libre à Yboomus exercer ses talents militaires. Et il en profitera énormément !

Ce dernier se trouve aux portes d'Apollonia en Epire. Mais l'ennemi n'attendra pas et attaquera le consul en infériorité numérique. Comme à son habitude Yboomus écrase l'ennemi malgré le nombre, et une seconde armée macédonienne en renfort quelques jours plus tard n'y changera rien : Apollonia retombe aux mains des Romains avec brio, le consul est acclamé pour la quatrième fois de sa carrière imperator !

En attendant une autre armée macédonienne se dirige vers le nord, dans le but de s'en prendre à l'est de l'Epire non défendue, et notamment la cité d'Antigonea.
Apprenant la manoeuvre, Yboomus se précipite et s'intercale, mettant fin à leurs plans.





Plutôt que de continuer leur chemin, les Macédoniens scindent leur armée en deux et foncent ainsi à la fois sur Apollonia et sur Larissa, obligeant le consul, qui n'a pas assez d'hommes pour se permettre de poursuivre chacune des deux armées, à partir à la poursuite de l'une pendant que l'autre a les mains libres.

C'est ainsi qu'Yboomus poursuit l'armée qui se dirige vers Larissa et la met en déroute, avant de se préparer à rebrousser chemin pour retourner assister Apollonia assiégée par une armée de plus en plus importante. Mais c'est sans compter l'arrivée providentielle de Stylus qui débarque au nord de la cité.
Apprenant cela, le consul, rassuré de ne pas avoir à combattre en très large infériorité numérique, change d'objectif et se dirige désormais vers le sud, vers la cité grecque de Thermon.





Stylus, fort de ses trois légions, parvient à dégager la cité d'Apollonia en battant les Macédoniens avant de faire le siège de Scodra plus au nord.



Printemps -223


Aux portes de la cité de Thermon, Yboomus se fait surprendre par une armée Macédonienne... cette fois composée essentiellement de Grecs tentant de s'opposer à Rome... L'ennemi trouve toujours les ressources nécessaires pour poursuivre une guerre qui semble définitivement perdue pour eux.

Mais la progression de Yboomus semble irrésistible, il vainc l'ennemi avec brio, et se fait acclamer encore une fois imperator, c'est la cinquième fois ! Le consul n'a encore que 37 ans, et il déjà devient l'un des meilleurs généraux de tous les temps, remportant succès sur succès. Sa popularité ne cesse de grandir, et la mode à Rome ce sont les combats dans l'arène retracant ses grandes victoires... avec bien entendu des Macédoniens et des Grecs en guise d'esclaves !






Printemps -222


Thermon défendue par les quelques survivants de la bataille précédente tombe enfin, Yboomus a mis un pied en Grèce !
A peu près au même moment Scodra en Epire tombe sous la houlette de Stylus, il va enfin pouvoir se diriger à l'est, vers Maronia, et remplacer Dantonius qui a eu affaire à bon nombre de révoltes. Mais le sang ne semble guère impressionner ces habitants. De ce fait la population est presque entièrement décimée, néanmoins la cité sera épargnée, la raser provoquerait une réaction sanglante dans la population héllène, que Rome n'est pas prête à affronter.

Quelques mois plus tard Rome pleure la disparition du navarque Akmarus, mort paisiblement à bord de son quinquérème en Adriatique. En quelques décennies Akmarus a remporté victoires sur victoires, et formé un équipage très expérimenté. Il restera probablement comme étant l'un des plus grands navarques de tous les temps... sauf que la puissance de Rome repose avant tout sur ses légionnaires... donc tout le monde s'en fiche en somme
Son successeur sera bien moins doué, et parviendra à accomplir l'exploit de subir des pertes énormes alors que le combat était gagné d'avance contre les navires Macédoniens moins expérimentés, moins nombreux, et moins imposants... fort heureusement la flotte Romaine est suffisament importante pour supporter de tels revers... (je ne donnerais le rôle de navarque à personne pour l'instant vu que c'est un rôle pourri qui ne sert à rien )



Hiver -222/-221


L'hiver sera rude pour les Romains, Cyphus, légat de Dantonius, sera assassiné à Philippi par une poignée d'autochtones peu avant l'arrivée de Stylus. Des centaines de Macédoniens seront exécutés en représaille, et une imposante garnison y est placée. La première des garnisons des divers peuples italiens.
La cité nouvelle conquise de Thermon fait également preuve d'insubordination, Yboomus quitte la cité pour se diriger vers l'est, l'abandonnant à son sort.

Le consul se dirige vers le phare de la civilisation Grecque : Athènes !
Si la Grèce est composée de diverses cités, continuellement en conflit, il n'en reste pas moins que Athènes est un cas particulier, sa perte serait vécu comme un véritable désastre par les Grecs.

Ne pouvant rester sans réagir, ils vont harceler continuellement le consul, avec des fortunes diverses. Malgré leurs efforts Yboomus tient le siège.



Hiver -221/-220


Les élections approchent et Dantonius arrive enfin en Italie où il reforme ses rangs. C'est à Rome qu'il découvre enfin la triste réalité : son nom est éclipsé par les exploits de son homologue. Il enrage, et semble pressé de retourner en Grèce avec une armée immense, terminer enfin cette maudite campagne qui lui fait de l'ombre.

En attendant Yboomus brille toujours, et même plus que jamais en prenant enfin Athènes ! La cité, bien qu'ayant perdu de son éclat sous la domination des Rois de Macédoine, dispose toujours d'un rayonnement important, Rome va commencer à s'émerveiller devant la culture Grecque.

Néanmoins la campagne du consul semble s'achever ici. Ses légions sont éprouvées et ses rangs commencent à ressembler à du gruyère, il semble fort probable qu'il retourne en Italie juste après les élections.
Sa campagne reste néanmoins un grand succès, malgré l'agitation des autochtones, et les légionnaires d'Yboomus sont les plus aguerris, les plus expérimentés et les plus braves que la République ait connu jusque là. On dit qu'un légionnaire du consul en vaut 2, voire 3 autres légionnaires !



Le théâtre Gaulois a également été assez agité, et si Palpatus a accumulé les victoires, tout sera remis en cause face à la détermination de Lemarseillix.
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IX. Lemarseillix, ultime espoir de la Gaule




Alors que Palpatus avance vers Gergovie, certain de livrer là la bataille ultime scellant l'avenir du sud de la Gaule, Lemarseillix effectue les derniers préparatifs aux côté des Gauloises... On dit qu'il était si proche des Gauloises qu'il aura une armée invincible d'ici une vingtaine d'année... Il a vraiment dû donner beaucoup de sa personne

Epuisé avant même de combattre, il fallait tout de même qu'il se porte devant les Romains pour sauver la Gaule. Epuisé certes, mais nul ne doute qu'il donnera le maximum de ses capacités lors de l'affrontement tout en pensant aux Romaines. Néanmoins si son objectif initial était de repousser les Romains et de libérer la Gaule cisalpine de leur joug, il lui faut accepter dorénavant une mission moins grandiose, et plus à la portée de ses moyens : sauver la Gaule transalpine et repousser l'envahisseur au-delà des Alpes.

Lemarseillix quitte enfin Gergovie avec ses hommes qu'il a tant peiné à réunir, et que seules les déconvenues militaires ont rassemblé. Il franchit la porte sur son cheval, adoptant une posture quasi héroïque... posture qu'il abandonnera aussitôt que les murs de Gergovie ne seront plus en vue... qu'est ce qu'il ne faut pas faire pour impressionner ces Gauloises


La bataille aura lieu seulement quelques milles plus loin, sur la crête d'une colline. Alors que Palpatus aligne de son côté cinq légions, relativement aguerris par la campagne en Gaule, Lemarseillix est parvenu à aligner l'équivalent de six légions romaines. Ses hommes sont extrêmements bien équipés, les Gaulois étant passés maîtres dans l'art militaire... art que les Romains n'hésiteront pas à copier à l'avenir. S'ils sont mieux équipés que les Romains et plus nombreux, ils sont aussi plus expérimentés, aguerris par les luttes continuelles entre les différents peuples Gaulois. A cela s'ajoute un avantage substantiel sur le terrain. Bref, les Gaulois ont pour la première fois la possibilité de remporter une victoire décisive s'ils parviennent, pour une fois, à ne pas se désunir au combat.


N.B.: la bataille sera jouée du côté Gaulois.







Le combat sera rapidement lancé par Lemarseillix, voulant empêcher autant que possible les Romains de manoeuvrer et les empêcher d'utiliser efficacement leurs javelots.
Les deux lignes sont étendues, néanmoins les Gaulois espèrent profiter de leur avantage numérique pour déborder sur les côtés.

Lemarseillix a disposé les arvernes, qui constituent la part la plus importante de son armée, au centre. Les Volques et les Rutènes, originaires du sud ouest des Cebenici Montes (les Cévènnes), peuples relativements puissants et encore épargnés par l'avancée Romaine seront disposés à gauche. Tandis qu'à droite seront présents les Allobroges et les Voconces, tout du moins ce qu'il en reste après avoir été déjà vaincus par Palpatus, ils constituent le point le plus faible de l'armée de Lemarseillix.
Lemarseillix rassemble ainsi, pour la première fois, une grande partie des peuples les plus puissants du sud de la Gaule, les autres gardant bien de s'en mêler, le proconsul n'ayant aucune intention de s'aventurer dans les terres hostiles du nord... tout du moins pour l'instant...

Ainsi les Volques et les Rutènes font face aux Ière et IIème légions de Palpatus, les Arvernes aux IIIème et Ivème légions, tandis que les Voconces et les Allobroges, moins nombreux, feront face à la seule Vème légion.




De même, la cavalerie Gauloise se mettra très rapidement en marche, histoire de désorganiser au maximum les romains et les fixer sur leurs positions pendant que l'infanterie tente tant bien que mal de contourner sur les ailes (petites flèches) et de couper l'armée de Palpatus en deux (grande double flèche).
L'effort est ainsi particulièrement important au centre, Lemarseillix tenant absolument à isoler ainsi les deux premières légions à gauche des autres, cassant leur organisation habituellement si performante.

Lemarseillix lui même pendant ce temps, doté des meilleurs cavaliers de tout le sud de la Gaule, va affronter directement la cavalerie Romaine et tenter de l'annihiler.


Si les Gaulois rencontrent un certain succès dans leur entreprise, ce sera au prix de pertes énormes, et notamment de leur cavalerie qui sera, à l'exception faite de Lemarseillix, totalement décimée.





Bref, tout cela forme une masse importante de soldats celtes combattants autant avec leur force collective qu'avec leurs épées.




Cela finit enfin par payer, et les deux premières légions romaines sont définitivements isolés des autres. Mais à quel prix ! Les deux armées ont subi toutes deux des pertes à hauteur de la moitié de leur effectif initial, une boucherie d'une rapidité sans précédent !
Les Gaulois restent cependant toujours en supériorité numérique, et comptent maintenant en profiter et tentent d'encercler tant que possibles les Romains qui résistent incroyablement bien malgré leur situation très périlleuse.






La situation semble compliquée sur le flanc gauche, où les Volques et les Rutènes ont du mal à encercler les Romains. Tout y reste encore indécis. Néanmoins au centre, les Arvernes effectuent une poussée incroyable, tellement impressionante que Lemarseillix est persuadé de gagner sur ce front, et ramener ensuite les hommes sur la gauche pour écraser définitivement les légions de Palpatus.





Malheureusement pour eux, les choses n'évoluent pas aussi favorablement. Les Romains, alors presque entièrement encerclés, ont eu l'incroyable habileté de se replacer et faire à nouveau face aux Gaulois. La victoire n'est plus aussi certaine, tout est relancé au centre !

Et c'est l'inverse qui se produit à gauche, les Volques et les Rutènes parviennent presque à encercler complètement les deux premières légions. Pour éviter la même mésaventure, une partie des Arvernes vont leur porter assistance et achever l'encerclement. Finalement la situation revient au même, et ne fait que changer de côté.





Cependant il ne faut pas oublier les Voconces et les Allobroges qui ont réussi à isoler la Vème légion plus loin à droite. Il semble improbable qu'ils puissent emporter la décision face à une légion encore solide et qui a souffert de moins de pertes. Il leur faudra tenir au maximum, s'ils venaient à être défaits trop tôt, les Romains profiteront d'une arrivée substantielle de renforts, qui risque fortement de compromettre les chances Gauloises de remporter la bataille.





A gauche la situation progresse favorablement pour les celtes. Si les Romains cèdent, c'en est fini avec les prétentions de Palpatus sur la Gaule... tout du moins à court et moyen terme, si son âge avancé lui permet de revenir un jour en Gaule.








A ce stade de la bataille, chacun des bélligérants affiche près de 75% de pertes. Et si la bataille est indécise, le centre Gaulois commence à montrer des signes de faiblesses. Ils leur manque la poignée d'Arvernes partis préter assistance à gauche, où les Volques et les Rutènes peinent à maintenir l'encerclement et l'avantage qu'ils avaient obtenu.





S'ils peinent, les Romains également, et ils commencent à céder petit à petit. Ayants réussis à rompre l'encerclement, certains en profitent pour s'enfuir lâchement, mettant en grand danger les légions romaines.




Et ce que les Gaulois espéraient depuis un certain temps déjà se produit enfin ! Les Ière et IIème légions romaines cèdent enfin et battent en retraite ! Palpatus, parti plus loin se mettre à l'abris de la cavalerie de Lemarseillix ne peut qu'assister désabusé à la scène. Pour aucun des deux chefs de guerre l'issue ne semble faire de doute : les IIIème et IVème légions ne sauront résister longtemps à la vague de Gaulois foncant sur eux !




Mais c'était sans compter sur la Vème légion... qui certes un peu plus loin, a réussi mettre les Voconces et les Allobroges en déroute. La Vème légion est certainement à ce moment du combat celle qui a subi le moins de pertes. Leur arrivée aux côtés des IIIème et IVème légions remet les compteurs à zéro... bien malin est celui qui saura deviner de l'issue du combat.




L'arrivée des renforts ne se fait pas sans remous de part et d'autre, ce sont deux armées complètement désorganisées qui s'affrontent.




Le combat continue dans le chaos et moultes Gaulois fuient, démoralisés par l'arrivée de la Vème légion en renfort. La Vème légion qui d'ailleurs poursuivra les fuyards, laissant ce qu'il reste des IIIème et IVème légions en difficulté, toujours en infériorité numérique malgré la retraite de nombre de celtes.




Malheureusement c'est sans compter le retour d'une partie de la Ière et IIème légion, encouragés à reprendre le combat à la vue de la fuite des Gaulois et de leur poursuite par la Vème légion. Reprenant espoir ils font demi tour et foncent sur l'ennemi. Les choses se compliquent sérieusement pour Lemarseillix qui n'a plus l'avantage numérique.




Le sort de la Gaule est jetée lors du retour de la Vème légion : leur charge sera meurtrière et Lemarseillix lui même succombera. Ayant perdu leur chef de file et étant encerclés, les Gaulois n'ont d'autres choix que de se rendre.






C'est ainsi que se terminent la bataille de Gergovie et le sort du sud de la Gaule. La capitale Arverne tombera d'ici peu, et le reste bientôt également : plus personne ne peut s'opposer à la puissance de Rome.




Néanmoins les pertes Romaines sont énormes, les effectifs de Palpatus ne correspondent guère plus qu'à une légion et demi si l'on rassemble tous les hommes valides. Le proconsul n'aura guère d'autres solutions que d'attendre des renforts de l'autre côté des Alpes. Cela ralentit l'issue du conflit, mais son résultat ne fait désormais plus aucun doute, avec Lemarseillix meurent les ambitions de garder et reprendre les terres de leurs ancêtres cisalpins.

Palpatus mérite là amplement son acclamation d'imperator ! Dorénavant respecté dans tout Rome, il lui faut finir sa campagne le plus rapidement possible afin de récupérer les fruits de cette formidable épopée.
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Vieux 02/12/2007, 11h45
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X. Le retour au calme




Si la mort de Lemarseillix et la défaite de Gergovie ont scellé le sort du sud de la Gaule, il en est de même pour la Gaule cisalpine où le calme est rapidement revenu, c'en est fini de l'espoir de chasser les Romains.

Palpatus entre à Gergovie peu avant l'hiver -222/-221 et compte y placer ses quartiers en attendant des jours meilleurs... mais aussi en attendant des renforts. En effet Palpatus a subit de lourdes pertes dans la dernière bataille et n'a plus la possibilité de poursuivre la campagne dans l'immédiat. Il va transmettre un message ordonnant à son fils Nominoius de lever des hommes et de les amener le plus tôt possible en Gaule. Fort heureusement les Celtes n'ont plus grand chose à opposer à Palpatus, sans cela il serait dans une situation très périlleuse avec si peu d'hommes à ses côtés, et des renforts complètements inexpérimentés arrivant dans plusieurs mois seulement.

Néanmoins, si Palpatus a réussi à soumettre quasiment tout le sud-est de la Gaule, tous ne se laisseront pas faire. Connaissant l'état de faiblesse du proconsul, certains oppida (oppidum au singulier, désigne les places fortes Celtes en Gaule) vont tenter de réunir une petite armée afin d'assiéger Gergovie.




Ils réaliseront leur plan au début des beaux jours, au printemps -221. Mais leur volonté n'a d'égale que leur faiblesse. Ces oppida ne peuvent guère lever une armée conséquente, d'autant que certains restent fidèles aux Romains, de peur des représailles et certains qu'une telle opération ne peut permettre de chasser définitivement l'envahisseur.
Palpatus n'a eu qu'à leur pourchasser avant que de plus en plus d'oppida ne rejoignent le mouvement. Les Gaulois, totalement désordonnés, se feront tailler en pièce par les Romains pourtant encore moins nombreux ! Cela suffira pour stopper le mouvement de rebellion des divers chefs de guerre locaux.


La chance du proconsul est la division importante des différents peuples Gaulois, sans cela jamais sa campagne aurait pu aboutir aussi favorablement, et encore moins tenir Gergovie avec à peine plus d'une légion.
Fort heureusement les choses seront relativement calmes pendant un an, le temps que son fils Nominoius atteigne le Rhodanus avec trois légions en renfort au printemps -220. La campagne de Palpatus peut continuer !


C'est également le temps des élections à Rome. Coelius étant mort, et Palpatus étant devenu l'homme fort de la République, personne n'est certain de ce qui va en ressortir.
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Vieux 04/12/2007, 15h42
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XI. Le grand compromis



Printemps -220


Les élections vont bientôt avoir lieu et personne ne sait encore ce qu'elles nous reservent.


Récapitulatif sur les personnages :


Palpatus, proconsul de Gaule Cisalpine, d'Illyrie et d'Epire est probablement le grand vainqueur de cette dernière décennie. Néanmoins il est devenu l'homme dominant de la République presque à lui seul, son seul réel soutien étant Stratcomus. C'est l'inverse de ce qu'a pu réaliser Coelius, qui lui était obligé de s'attirer la sympathie de nombreux personnages importants pour acquérir son statut. Or Rome a toujours eu une crainte de la monarchie, du pouvoir d'un seul, et Palpatus devra prouver son attachement à la République face à un Sénat et la nobilitas toujours très méfiants.


Néanmoins si le proconsul a atteint ce statut, c'est uniquement dû à la mort de Coelius. Sa disparition rompt toutes les alliances politiques qu'il a pu conclure, et isole donc tous ses anciens alliés.


Ainsi leur marge de manoeuvre se réduit tout autant, il semble peu probable que les deux consuls puissent s'entendre à l'avenir, et ce sera bel et bien Palpatus qui fera guise d'arbitre entre les parties.
Et entre Yboomus et Dantonius c'est bien le premier qui a su tirer son épingle du jeu lors de la campagne en Macédoine. Yboomus, en plus des victoires acquises, parfois symboliques comme la prise d'Athènes, a su les remporter avec brio. Cela fait de lui l'un des meilleurs généraux de tous les temps, et probablement le meilleur de la République avec pas moins de 5 acclamations d'imperator ! Ses victoires l'ont rendu riche et célèbre, son avenir semble déjà tout tracé.
Dantonius, lui, a su remporter certes des batailles, mais semble infiniment plus doué pour s'attirer la sympathie de ses hommes que pour les diriger. Les pertes qui lui ont été infligées sont très importantes, et sa campagne a tourné court. Néanmoins, si la célébrité n'est pas tout à fait au rendez-vous, la richesse, elle, l'est belle est bien. En effet la mort du princeps senatus, et donc son héritage, l'a rendu immensément riche, de quoi lever des légions entières pour tenter de renverser la tendance.

Stratcomus quant à lui a su s'imposer à Rome, parvenant à contrôler la Gaule cisalpine d'une main de maître. Si l'on a bien peu entendu parler de révoltes en Gaule c'est bien grâce à ses efforts, sans lui il est fort probable que Rome aurait dû intervenir massivement à coup d'or et de légions pour mater des révoltes d'ampleur... les révoltes en Sicile, qui ont fait peur à plus d'un sénateur, font bien pâle figure par rapport à ce qui aurait pu se produire en Gaule cisalpine.

Stylus, militaire talentueux et charismatique, mais mauvais politicien, n'arrive toujours pas à s'imposer au milieu de tant d'hommes d'envergures tels que Palpatus, Yboomus, Dantonius ou encore Stratcomus. Il lui manque peut-être une once de chance pour réaliser de grandes choses... mais il lui manque surtout des appuis politiques !

Rebornus est solidement ancré en Sicile qu'il ne souhaite en aucun cas quitter. Il commence à se faire vieux et voit dans sa propréture une retraite dorée. Il lui tarde de voir son unique fils, après avoir eu trois filles, atteindre la majorité.

Macsebthus, toujours autant attiré par les arts et la science n'a qu'un seul souhait : aller en Macédoine ou en Grèce, où il espère côtoyer directement les plus grands maîtres de son temps. Il essaiera sans doute d'obtenir la propréture de la Macédoine... une province normalement riche, mais complètement dévastée par la guerre...

Pumbus quant à lui n'a rien accompli. N'ayant aucune compétence en dehors des armes, il se contente d'être au service des plus grands en tant que simple légat.

Et enfin les deux fils de Palpatus. Tahitus a beaucoup appris en restant aux côtés de son père durant la campagne en Gaule, ou plus exactement il s'est fait connaître par ce biais. Il semble suffisement compétent pour remplir un rôle plus important. Son père l'y aidera sûrement.
Quant à Nominoius, le cas est un peu identique, si ce n'est qu'il manque d'expérience du fait de sa jeunesse. Mais même s'il est resté à Mediolanum, il a eu fort à faire avec une population toujours prompte à se révolter.




L'influence des personnages au Sénat :





N.B.: Nouveau mode de calcul de l'influence des personnages :

Avant :
- 1 point d'influence = 1 point
- 1 point militaire = 1 point
- bonus du meilleur gestionnaire de la République : 4 points

Maintenant :
- reprise du système précédent auquel s'ajoute d'autres particularités
- âge/5 = X points. Cela donne un avantage aux anciens par rapport aux nouveaux venus. L'âge était important dans la République Romaine.
- pour chaque acclamation d'imperator : 2 points
- pour chaque ascendant ayant disposé du pouvoir prétorien : 1 point. Cela permet de refléter l'importance des familles ayant eu dans leur rang des membres ayant exercé de hautes fonctions dans l'Etat.
- pour chaque ascendant ayant disposé du pouvoir consulaire : 2 points
- pour chaque ascendant ayant été censeur ou princeps senatus : 3 points
- Sont pris en compte également les fonctions actuelles du personnage, un consul ayant logiquement plus d'autorité qu'un simple légat. Cela prend en compte la fonction actuelle :
  • Légat : 1 point
  • Titulaire du pouvoir prétorien (préteur ou propréteur) : 3 points
  • Titulaire du pouvoir consulaire (consul ou proconsul) : 6 points
  • Censeur : 10 points
  • Princeps senatus : 15 points (fonction exercée à vie)
Les élections et nominations du Sénat des promagistrats :



Tout d'abord au niveau du consulat tout le monde pensait que logiquement Dantonius et Yboomus seraient logiquement réélus, c'était sans compter l'appetit de Palpatus qui, contre toute attente, se présentera aussi pour cette fonction !
En effet ce dernier est proconsul de par son titre acquis en prenant sous sa charge la province de Gaule cisalpine élevée au rang consulaire du fait de son importance stratégique de zone tampon avec les barbares au delà des Alpes, mais il n'a jamais été que préteur auparavant ! Or Palpatus est ambitieux, et bien qu'il domine déjà le Sénat par l'incapacité de ses adversaires à s'entendre, il aspire à bien plus. Il espère être élu consul pour devenir censeur dans 10 ans, puis princeps senatus à l'image de Coelius.
Son ambition n'est pas inconnue au Sénat qui craint toujours qu'un seul détienne trop de pouvoir entre ses mains, vieille réminiscence du passé monarchique. En effet Palpatus dispose d'une armée conséquente, de deux fils qu'il espère placer dans les hautes sphères de la République, et d'un nombre conséquent de provinces sous son contrôle dont il tire des ressources immenses. Bien qu'il soit peut-être en mesure de pouvoir le faire, Palpatus ne souhaite pas renverser la République, mais plutôt y jouir d'une place prépondérante pour lui et ses proches. Pour rassurer le Sénat il a daigné abandonner la gestion de l'Epire, ce qui après tout ne l'handicape que bien peu, la Gaule et l'Illyrie lui rapportant plus de ressources qu'il ne lui en faut. Mais cela, et la promesse de ne pas placer ses fils à ses côtés sous la fonction prétorienne, augmentant son pouvoir à imposer sa volonté, suffira à rassurer le Sénat et la nobilitas.

C'est ainsi que Palpatus parvient à se faire élire en premier en tant que consul, tout en gardant le contrôle sur l'Illyrie, la Gaule cisalpine et le sud de la Gaule transalpine ! Cela au nez et à la barbe d'Yboomus et Dantonius qui devront s'affronter pour le consulat. Le combat est cependant inégal, et très logiquement c'est Yboomus qui est réélu grâce à ses succès en Macédoine, bien plus rententissants que ceux de son ancien collègue.



C'est ensuite aux préteurs d'être élus. Dantonius, malheureux pour le consulat, parvient à être élu en premier à la préture, de peu devant Stratcomus. Les deux suivants seront les fils de Palpatus : Tahitus et Nominoius. Pour favoriser leur élection, leur père a écarté Stylus et Macsebthus qui avaient toutes les chances d'être élus à leur place. A cette fin il a promis au premier la propréture de l'Epire et au second celle de la Macédoine, le rapprochant ainsi du monde héllénistique qu'il admire tant.

Quant aux missions confiées par le Sénat : le premier préteur, le malheureux Dantonius, dispose de pouvoirs étendus pour compenser quelque peu son échec, le Sénat lui reconnaissant la possibilité de poursuivre les conquêtes en Grèce et le maintien de la République en Macédoine. En réalité la préture devrait affecter de manière relative Dantonius, devenu extremement riche depuis le décès de son père adoptif.
Le second préteur se voit confié la mission de maintenir Rome en Gaule, principalement du côté cisalpin que les Germains semblent continuellement menacer.
Le troisième préteur, Tahitus, lui devra maintenir l'ordre dans le reste de la République.
Et enfin le dernier préteur devra comme d'habitude rester à Rome. Palpatus a vu là le moyen de former l'encore inexpérimenté Nominoius. Et quoi de mieux que le centre de la République pour cela ? Si le rôle peut sembler très secondaire, il a toujours été très enrichissant et a emmené ses occupants à exercer de grandes responsabilités par la suite, à l'image de Leazus ou tout simplement de son père Palpatus.


Reste enfin Rebornus, qui reste très logiquement propréteur de Sicile.







La situation à l'extérieur de la République :




La propréture de Sicile gérée par Rebornus :




Les terres sous le contrôle direct du Sénat :




La province proconsulaire de Gaule cisalpine gérée par Palpatus :




Les conquêtes effectuées par Palpatus ainsi qu'à l'ouest les terres qui restent à conquérir :




La province proprétorienne d'Illyrie sous la gestion de Palpatus :




La province proprétorienne d'Epire sous la gestion de Stylus :




La province proprétorienne de Macédoine sous la gestion de Macsebthus :




Athènes et la future province d'Achaïe qui reste à conquérir :






Calcul de richesse des personnages :


Palpatus :
Total précédent : 5200
Revenus réguliers : 3000 pour le consulat + 4800 pour la gestion de la Gaule cisalpine ainsi que Massilia et Gergovie + 10.000 pour la gestion de l'Illyrie + 1000 en revenus des combats de gladiateurs + 1000 de la gestion du patrimoine = 19.800
Dépenses régulières : 7100 pour l'entretien de 3 légions et de toutes les garnisons de ses provinces + 1500 en festivités et luxure = 8600
19.800-8600 = 11.200X2 = 22.400
Dépenses irrégulières : 3800 pour remplacer les pertes + 3700 pour recruter 2 légions = 7500
Revenus irréguliers : 9700 pour le pillage de Gergovie
Total : 5200+19.800+9700 = 34.700-7500 = 27.200

Yboomus :
Total précédent : 19.200
Revenus réguliers : 3000 pour la consulat + 2500 de la gestion du patrimoine + 500 pour la gestion d'Athènes (divisé par 4 pour les dévastations dûes à la guerre) = 6000
Dépenses régulières : 3600 pour l'entretien de 2 légions
6000-3600 = 2400X2 = 4800
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 2600 pour le pillage d'apollonia + 11.000 pour le pillage de Thermon + 15.500 pour le pillage d'Athènes = 29.100
Total : 19.200+4800+29.100 = 53.100


Dantonius :
Total précédent :18.400
Revenus réguliers : 1500 pour la préture + 4000 de la gestion du patrimoine = 5500
Dépenses régulières : 5300 pour l'entretien de 3 légions
5500-5300 = 200X2 = 400
Dépenses irrégulières : 4200 pour remplacer les pertes + 2000 pour recruter 1 légion = 6200
Revenus irréguliers : 14.500 pour le pillage de Maronia + 13.000 d'héritage de Coelius = 27.500
Total : 18.400+400+27.500 = 46.300-6200 = 40.100


Stratcomus :
Total précédent : 9600
Revenus réguliers : 1500 pour la préture + 500 de la gestion du patrimoine = 2000
Dépenses régulières : 1200 pour l'entretien d'une légion
2000-1200 = 800X2 = 1600
Dépenses irrégulières : 500 pour remplacer ses pertes
Revenus irréguliers : 0
Total : 9600+1600 = 11.200-500 = 10.700


Tahitus :
Total précédent : 2800
Revenus réguliers : 1500 pour la préture + 1000 de la gestion du patrimoine = 2500
Dépenses régulières : 0
2500X2 = 5000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 0
Total : 2800+5000 = 7800

Nominoius :
Total précédent : 3000
Revenus réguliers : 1500 pour la préture + 1000 de la gestion du patrimoine
Dépenses régulières : 0
2500X2 = 5000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 0
Total : 3000+5000 = 8000


Macsebthus :
Total précédent : 7000
Revenus réguliers : 2400 pour la gestion de la Macédoine (total divisé par 3 dû aux dévastations provoquées par la guerre) + 500 de la gestion du patrimoine = 2900
Dépenses régulières : 1000 pour soutenir les travaux des artistes et scientifiques + 800 pour les garnisons = 1800
2900-1800 = 1100X2 = 2200
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 0
Total : 7000+2200 = 9200


Rebornus :
Total précédent : 9000
Revenus réguliers : 8500 pour la gestion de la Sicile + 1000 de la gestion du patrimoine = 9500
Dépenses régulières : 3500 pour l'entretien des garnisons
9500-3500 = 6000X2 = 12.000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 0
Total : 9000+12.000 = 21.000


Stylus :
Total précédent : 12.500
Revenus réguliers : 5600 pour la gestion de l'Epire + 2000 de la gestion du patrimoine = 7600
Dépenses régulières : 3100 pour l'entretien de 3 légions
7600-3100 = 4500X2 = 9000
Dépenses irrégulières : 1800 pour reformer ses troupes + 3700 pour recruter 2 légions = 5500
Revenus irréguliers : 8400 pour le pillage de Scodra
Total : 12.500+9000+8400 = 29.900-5500 = 24.400


Pumbus :
Total précédent : 2000
Revenus réguliers : 500 de la gestion du patrimoine
Dépenses régulières : 0
500X2 = 1000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 0
Total : 2000+1000 = 3000
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