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Vieux 22/10/2007, 16h20
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VIII. Le sac de Pella




Le siège de Pella était à peine entamé que la cité reçue déjà du renfort. Jmlus, en large infériorité numérique, est désormais pris en étau entre deux armées macédoniennes.







Le consul allait profiter du terrain pour couvrir un terrain plus important, ce qui lui permettra d'éviter les débordements ennemis.
Le flanc droit fera face au flot massif de macédonniens qui viendront s'écraser sur nos lignes pendant que le flanc gauche tiendra en respect toute tentative de contournement.




Le flanc gauche remplira d'ailleurs sa mission en tenant en échec la cavalerie macédonienne qui sera réduite à néant. Pour autant les hommes ne quittent pas leur position, les macédoniens pourraient à nouveau tenter un débordement avec de l'infanterie légère.
Pendant ce temps le flanc droit entre dans le vif du sujet en entrant au contact des rang d'hoplites.








Après avoir débarassé des dernières véléités de débordement sur le flanc gauche, les légionnaires arrivent en renfort sur le flanc droit.



Cette arrivée massive du côté gauche va repousser l'ennemi qui va se replier et laisser les flancs sans protection. Les macédoniens sont obligés de se replier dans ces conditions : le combat devenant impossible pour eux.




S'étant légèrement repliés, les macédoniens sont désormais complètement désorganisés et ne peuvent plus offrir la moindre résistance aux romains qui vont vers une victoire certaine.




Jmlus réussit là une grande victoire, sans conteste la plus belle de sa carrière. Cela lui ouvre la voie vers Pella qui ne se retrouve plus que défendue par les respacés. La cité défendue par des soldats désorganisés quand ils ne sont pas blessés, ne pourra pas offrir une grande résistance au consul.
Cette superbe victoire lui vaudra une acclamation d'imperator.






Profitant de la confusion Jmlus marche directement sur Pella, ne laissant pas le temps aux macédoniens de se réorganiser et panser leurs plaies. La bataille ne laissera aucun doute sur l'issue finale favorable aux romains : Pella est tombée !
La progression rapide du consul a permis tout juste au Roi de s'enfuir à temps avec une petite partie du Trésor. Jmlus entre triomphalement dans la capitale macédonienne, voyant une cité superbe, embellie avec l'or obtenu par Alexandre le Grand lui même en Orient !
Mais ce superbe spectacle est terni par l'hostilité de la population aux abords du défilé. D'abord des insultes, puis des moqueries pour enfin finir avec des jets de toutes sortes de victuailles. Si Jmlus était entré dans la cité avec aucune intention de nuir à la populace, son avis changea lorsque des immondices lui était lancé sur le casque, provoquant la peur de son cheval et le fesant tomber. Les romains pensant que l'on tentait d'attenter à la vie du consul, se ruent sur les coupables pour les punir. Cet acte était de trop et provoqua une réaction immédiate de la population. Mais ces citoyens macédoniens n'étaient pas de taille face aux glaives romains. Ce qui était au départ un incident mineur allait provoquer un bain de sang et la mise à sac de la cité.
Le butin était superbe ! La cité était riche, une grande partie du Trésor était encore présent, Jmlus mettait ainsi la main sur une partie des trésors d'Alexandre le Grand, du jamais vu ! Outre le pillage, beaucoup des macédoniens qui ne seront pas massacrés seront envoyés à Rome en guise d'esclaves. Rapidement les légionnaires à Pella seront enviés et Jmlus devient extrêmement riche, peut-être même plus que Coelius lui-même !

Le consul et ses hommes, attirés par l'appât du gain ne vont pas rester dans la cité de Pella désormais bien plus calme avec une population fortement épurée.
Après de nombreuses escarmouches aux alentours de l'ancienne capitale macédonienne, Jmlus et son fils Alienus se dirigent vers le sud, vers Thessalonique. Il rencontre non loin de la cité une autre imposante armée macédonienne qui sera elle aussi vaincue, mais avec un prix en hommes très lourd. Les pertes étant importantes, et la trop grande incertitude de parvenir à prendre la cité vont pousser le consul à battre en retraite et à rentrer à Pella, espérant revenir au plus vite à la quête de nouvelles richesses.

Mais sur le chemin du retour l'impensable se produit : Jmlus tombe dans une embuscade !
Le combat commence par des javelots qui volent dans tous les sens, occasionant d'énormes pertes dans nos rangs... mais il semblerait que l'ennemi s'en prenne plus particulièrement à la cavalerie, pensant toucher par là le consul. Et cela n'a pas manqué : la cavalerie est complètement anéantie, Jmlus puis Alienus tombent de leur monture, transpercés par les projectiles.
Pour autant la résistance romaine n'est pas brisée, même privés de leur commandement, les légionnaires se battent jusqu'au dernier souffle, peut-être plus pour rentrer en vie avec les biens qu'ils ont amassé que pour venger leur chef. L'armée ennemie va subir du coup d'énormes pertes malgré leur avantage numérique et l'effet de surprise, mais cela ne suffira pas à éviter une défaite. Bien peu de romains survivront, n'en réchapperont que ceux qui n'ont pas été cupides au point de ne pas s'enfuir sans leur précieux butin... les autres mourront par leur poids, trop lourds pour échapper aux macédoniens.





La mort de Jmlus ne provoquera pas l'élection d'un consul suffect, les nouvelles élections étant prévues très prochainement. Pour autant sa mort aura une conséquence sur l'engagement militaire de Rome qui devrait considérablement croître sous l'impulsion de Coelius au Sénat. Mais l'énergie que va déployer le princeps senatus sera autant pour la grandeur de Rome que pour un but bien moins avouable.
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Vieux 27/10/2007, 01h53
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IX. Pour la gloire de Rome ! Et du Sénat...




Printemps -230



La mort de Jmlus laisse une fortune très importante derrière lui, sans héritier, Alienus étant passé également à trépas. Les sommes serviront donc à honorer notre glorieuse cité. Quelques temples sont construits, d'autres sont embellis, mais surtout Rome va se doter pour la première fois d'un pont en pierre : le pont Jmlius.
Si cela peut paraître anodin au premier abord, cela ne l'est pas tant que ça : Rome évitait soigneusement la construction de pont, et s'il en existait, il était construit en bois de manière à pouvoir le détruire rapidement en cas d'invasion. Le pont en pierre ne pouvait être détruit aussi aisément, Rome n'en construit donc que si elle est certaine de sa force, ce qui arrivera avec le pont Jmlius.

Mais son or sera aussi utilisé pour cortège funéraire ramenant le corps à Rome, cortège absolument somptueux et digne de son rang et de son statut.
Tout cela permet de montrer aux yeux des autres la puissance et le rang élevé de la gens de Palpatus : les Domitius. Mais sans héritier direct de Palpatus, cette gens risque fort de ne jouer plus qu'un rôle secondaire en politique... voire même s'effacer définitivement de la vie publique.



Outre ces répercussions, qui relève plus du pratique qu'autre chose, la mort du consul va avoir un fort impact sur le plan politique.
En effet, si Ricus poursuit sa campagne en foncant sur la Macédoine, et laissant son frère et légat Cyphus en retrait, en Epire, afin de défendre et pacifier la région, Yboomus lui rentre en Italie. Le retour du préteur va modifier la politique romaine par l'entremise de Coelius.

En effet le princeps senatus va prendre les devants et prendre le contact avec Yboomus, lui fesant miroiter monts et merveilles.
En réalité il lui promet son soutien pour le poste de consul aux prochaines élections, ainsi que le commandement des armées en Macédoine, conjointement avec Ricus.
Si jusqu'à présent il régnait une certaine anarchie sur le plan militaire, suite à la réforme de Trawnus, mais découlant aussi du laxisme du Sénat, Coelius est bien déterminé à redonner tout son lustre à l'assemblée des Patres.

Il use de son influence pour garantir une victoire au consulat à Yboomus face à Stylus ou Stratcomus qui sont des puissances montantes à Rome. En contrepartie le préteur n'a qu'une chose à faire : réunir le Sénat et mettre à l'ordre du jour la question de la conduite de la guerre à venir pour les dix prochaines années.
Si Yboomus n'a jamais été réellement attiré par la politique, un poste de consul, doublé des garanties de Coelius, lui permettraient de retourner, avec bien plus de légions, sur son lieu favori : le champ de bataille. Coelius avait pris le préteur par le bon bout, il ne lui fallut pas longtemps pour accepter une offre si généreuse avec si peu de contreparties.



Le Sénat est ainsi convoqué par Yboomus, sur la question de la conduite de la guerre à venir. Par cette manoeuvre le Sénat récupère ses pouvoirs, bien qu'il ne les a jamais réellement perdu, sur la pleine gestion de la conduite de la guerre.
Le but étant de donner aux magistrats, voire promagistrats, une zone d'opération propre, où ils ne se gêneraient pas mutuellement les uns les autres, mais au contraire s'assisteraient davantage. Les leçons sont tirées des derniers magistrats qui se jettaient tous comme des morts de faim sur n'importe quelle cité ennemie, sans aucune cohérence, et aboutissant au final à la mort d'un consul. Il est temps pour le Sénat de remettre de l'ordre dans tout ça.
Ainsi Coelius, en tant que princeps senatus s'exprime en premier sur la question et émet ses propositions :
- attribuer la conquête de la Macédoine aux deux seuls consuls.
- en finir avec les invasions gauloises et laisser Palpatus à la tête de ses provinces afin qu'il trouve les ressources nécessaires pour conquérir le sud de la Gaule, et ouvrir un passage vers l'Hispanie, territoire qui pourra être repris facilement face à un Carthage au bord du gouffre.
- attribuer au premier préteur élu la pacification des territoires récemment conquis, à savoir principalement l'Epire et les nouveaux territoires pris sur la Macédoine
- attribuer au second préteur élu la protection de la frontière nord de la République pendant la campagne en Gaule transalpine de Palpatus
- attribuer au troisième préteur élu la pacification des territoires sous le contrôle direct du Sénat, autrement dit la majeure partie de la péninsule.

La proposition de Coelius va obtenir une forte approbation au sein du Sénat qui voit son autorité renforcée, et surtout ne lèse personne. La proposition sera adoptée à l'unanimité par senatus consulte. Les magistrats eux mêmes semblent favorables à une telle décision, qui fige leur statut par rapport aux autres.

Cinq conséquences de cette action de Coelius :
La première, déjà maintes fois émises, est le renforcement du Sénat sur le cours de la guerre, contrôle qu'il avait abandonné petit à petit, laissant le champ libre aux magistrats. Si ce laxisme peut être viable en présence de personnes monopolisant l'Etat à eux seuls, comme Trawnus et plus tard Coelius, cela aboutit à une quasi anarchie militaire quand personne ne semble en mesure de se démarquer réellement. Même si Ricus semble un ton au dessus des autres, il doit presque tout à son protecteur Coelius : le consulat, ses légions, sa réputation et ses soutiens.
Deuxième conséquence, Rome, bien que le processus avait déjà commencé, s'oriente vers une politique impérialiste. Jusqu'à présent la cité n'a fait que répondre à des déclarations de guerre, ou des menaces, sans jamais réellement prendre les devants. Avec la conquête du sud de la Gaule, et les véléités futures sur Carthage, Rome s'impose comme étant vouée à conquérir d'importants territoires sans autre but que le pouvoir et le maintien d'une société qui a toujours besoin de plus de conquêtes pour être satisfaite.
La troisième conséquence est la création d'une hiérarchie entre magistrats bien moins mouvante. Si avant les magistrats pouvaient s'illustrer et grimper les échellons rapidement, cela semble plus difficile avec désormais un ordre parmi les magistrats qui se voient confiés des missions plus ou moins importantes, fixant ainsi leur statut par rapport aux autres. Il se pourrait que les évolutions dans les magistratures soient moins fortes à l'avenir, sauf à être très fortement soutenu par une personnalité éminente. Mais seul l'avenir le dira.
Quatrième conséquence : la lutte lors des élections risque d'être plus âpre. Se faire élire avant les autres est désormais un enjeu majeur pour bénéficier des meilleures conditions et des missions les plus gratifiantes et surtout les plus rémunératrices ! Pensez donc que d'avoir la gestion du conflit dans une terre aussi riche que la Macédoine rapporte éminement plus de butin que de simplement pacifier une région et repousser quelques maigres tentatives d'invasions et de pillages organisés.
Dernier point, si le Sénat se renforce en gérant désormais la conduite de la guerre de manière ferme, il semble abandonner définitivement, du fait de la réforme de Trawnus principalement, le nombre de légions mobilisables par magistrat et promagistrat. En effet si le Sénat indique les zones d'opérations, les commandements, il laisse sous silence la quantité d'hommes à affecter à chaque front. Ce silence laisse supposer que la seule limite est la bourse même des magistrats qui vont payer ces soldats de leurs propres deniers.


Néanmoins, il est curieux de noter que Coelius favorise tant le proconsul Palpatus. En effet, non seulement il le confirme exceptionnelement dans ses provinces, alors que la Lex Ricia n'autorise la gestion que d'une seule province par promagistrat. Mais en plus il lui confie, à lui seul, la conduite des opérations en Gaule ! Réaction bien étrange pour quelqu'un qui voit en Palpatus un ennemi, il lui donne là l'occasion incroyable de s'illustrer !
Mais en réalité Coelius sait exactement ce qu'il fait, et son but est de faire tomber Palpatus dans une entreprise impossible à mener à bien. En effet le sénateur est très bien renseigné, bien mieux que quiconque, et il sait qu'envoyer Palpatus en Gaule est l'envoyer, si ce n'est à la mort, à sa chute.
Voilà ce qui attend le proconsul en Gaule :




Plus d'armées gauloises réunies en un seul point que toutes les armées de Rome réunies ! Cela étant inconnu de Palpatus, une bien mauvaise surprise l'attend.

Si cela peut sembler surprenant au premier abord que Coelius soit si bien informé, il n'en est rien en réalité. L'envergure que le princeps senatus a acquis l'a rendu méfiant, craignant pour sa vie, à la limite de la paranoïa. Dans ce cadre il s'est entouré d'une garde personnelle importante et d'hommes vivants plus ou moins dans l'ombre, glanant des informations un peu partout au service du sénateur.
Outre le fait qu'il est certainement l'homme le mieux informé de Rome, une tentative d'assassinat à son encontre serait une pure folie vouée à l'échec.
Cette position lui est plus que bénéfique à l'égard de n'importe quelle autre personnalité publique.






Mais après ces évènements, place aux élections !
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