![]() |
|
#1
|
|||
|
|||
![]()
IV. Rome en deuil
Automne -254 La nouvelle de la mort de Curtisus s'était répandu rapidement dans toute la République, mais la République doit continuer malgré la douleur et de nouvelles élections doivent être organisées par Sparfellus resté à Rome. Mais la République ne dispose plus, à part en la personne de Trawnus, de grand leader capable de faire la différence. Il ne reste plus que quelques hommes dotés de talents certains, mais n'étant pas prêts à être consuls. Le favori aurait pu être Coelius. Mais il n'a jamais été préteur et il est probablement encore trop jeune pour exercer la magistrature suprême. Le chef de la garde prétorienne de Sparfellus a préféré ne pas se présenter et s'opposer ouvertement à celui qui lui a permis de se faire un nom à Rome. Aasenus lui n'est même pas évoqué, c'est déjà un grand exploit pour lui que d'être préteur alors qu'il ne mérite manifestement pas un tel honneur. Leazus quant à lui préfère rester en Sicile où il est tout puissant, sans compter que le poste de propréteur permet de devenir très riche pour celui qui sait bien s'y prendre. Il ne reste alors guère que Sparfellus, qui sera élu consul à défaut de mieux... Sparfellus devra prouver sa valeur s'il veut espérer être réelu. Il s'empresse d'aller vers le nord et récupérer les légions de Curtisus à Patavium. Malheureusement sa marge de manoeuvre est très faible, le Sénat n'ayant autorisé qu'à la conquête de la Gaule Cisalpine, les consuls ne peuvent aller plus loin. Coelius quant à lui sera élu préteur suite à la vacance de la charge. Le paysage politique de Rome a changé, reste à savoir si ces jeunes pourront tenir tête à Trawnus. Hiver -254/-253 Mediolanum tombe après un bref assaut, désormais toute la Gaule cisalpine est sous le contrôle de la République. Mais maintenant il faudra défendre ces frontières face aux gaulois et illyriens. Ce sont ces mêmes gaulois qui passeront les alpes à l'ouest pour venir assiéger Jenuensis. Mais Trawnus stationné non loin de là à Mediolanum est alerté et parvient à attaquer les gaulois juste après un col qui leur a été éprouvant à passer. Les celtes sont impotoyablements massacrés, fesant comprendre que désormais ces terres sont romaines et que seule la mort attend ceux qui voudront à nouveau venir les conquérir. Aasenus passe enfin à l'offensive contre Croton, désireux d'enfin prouver sa valeur, de montrer à son père qu'il est digne de la confiance qui lui a été accordée. Mais même pour un commandant aguerrit la tâche n'est pas aisée... alors dès que l'on parle d'Aasenus beaucoup pensent à un fiasco. Et les évènements ne leur donneront pas tord. Si la bataille est bien engagée, Aasenus en fera trop pour tenter de prouver qu'il peut faire un grand chef militaire. Tellement qu'il se retrouvera encerclé par l'ennemi sans s'en apercevoir et finira lui aussi par mourrir. Mais la bataille se poursuivit comme si de rien n'était... visiblement la perte du préteur n'affecte pas vraiment les troupes... Les combats dans les rues et notamment sur le forum atteignaient une rare violence, plus de la moitié des soldats romains présents vont périr ce jour là. Quoi qu'il en soit Croton subira le même sort qu'Agrigento, beaucoup d'habitants vont être executés, parfois de la pire manière qu'il soit. Rome sera sans pitié. La mort du préteur laisse un nouveau vide : Rebornus est élu préteur... il n'en a guère la carrure mais il n'y a plus personne d'autre avec une quelconque influence dans la cité ! Avec tous ces changements l'on peut s'attendre à voir beaucoup de jeunes romains s'intéresser à la politique, l'opportunité de grimper rapidement au sommet n'a jamais été aussi grande ! Quoi qu'il en soit l'opération est particulièrement intéressante pour Coelius qui récupère là avec l'aval du Sénat la IVème légion d'Aasenus alors qu'elle lui a été laissée par les soins de Trawnus ! Coelius n'étant désormais plus le seul détenteur de l'imperium à Rome quitte la cité pour la Gaule cisalpine, espérant qu'il y ait encore quelques barbares à massacrer. Printemps -253 Les choses se gâtent pour les légions restées à Patavium, les illyriens encerclent la cité qui est coupée du reste du monde. Sparfellus n'a pas eu le temps d'arriver dans la cité, voilà les troupes de Patavium sans commandement. Le tout nouveau consul se dirige vers Mediolanum afin de rejoindre Trawnus et de marcher ensemble délivrer la ville assiégée. Contrairement aux forces en présences, Trawnus se battra presque seul contre l'ennemi, les légions de Curtisus étant dans la cité et sans personne pour les commander. Malgré le nombre les illyriens ne parviennent pas à inquiéter le consul. Sparfellus quant à lui sait qu'il doit faire une forte impression s'il veut espérer rester consul aux prochaines élections... mais les batailles, même victorieuses, ne sourient pas à Rome ces derniers temps, Sparfellus sera lui aussi tué au combat alors qu'il menait un superbe combat. Contrairement aux autres, ce sera un javelot qui aura raison de lui. En une petite année Rome va perdre 3 de ses 4 hauts magistrats, seul Trawnus le vénérable reste encore en vie malgré de périlleux combats. Rome est totalement chamboulée, certains n'hésitent pas à évoquer l'idée d'une nouvelle dictature de Trawnus. Mais ce ne sera pas le cas, si les morts sont nombreux, Rome n'est pas en péril. Et puis Trawnus est de loin l'homme le plus influent de la République, une dictature d'à peine 3 ans n'y changera rien. Néanmoins tous ces morts ont considérablement refroidi les romains qui désormais se voudront plus prudents. Les souvenirs des charges héroïques de Granpiedus et Trawnus ayant bercé l'enfance de ces romains laissent place à la réalité.
__________________
Veni, vidi, loosi - Akmar Nibelung Dernière modification par Akmar Nibelung ; 09/09/2007 à 11h43. |
#2
|
|||
|
|||
![]()
V. Un renouvellement politique important
Hiver -253/-252 La mort de Sparfellus permet à Coelius de devenir consul, et d'aller récupérer ces fameuses trois légions de Curtisus toujours stationnées à Patavium. L'ascension de Coelius en un an est fulgurante, du jamais vu jusqu'alors. Chef de la garde prétorienne de Sparfellus il devient préteur à la mort de Curtisus, avant de récupérer une légion à la mort d'Aasenus et pour finir consul à la mort de Sparfellus. A cela il est estimé par le Sénat et les patriciens en général qui voient en lui un exemple à suivre pour la jeunesse romaine. Son réel point faible est qu'il n'est pas aimé de la plèbe... mais qu'importe, les patriciens dominent la société, et si cela ne suffisait pas la plèbe est facilement corruptible. Mais tous ces morts épuisent Rome qui doit de plus en plus faire appel à de jeunes inconnus pour sauvegarder la continuité des institutions. Coelius laissant une place de préteur libre, ce sera Secundus Domitius Palpatus qui va prendre cette charge. Palpatus était un jeune romain issu de la plèbe. Malgré ses origines, sa famille était suffisament aisée pour envoyer le jeune Palpatus en Grèce afin de l'instruire auprès des plus grands philosophes. Revenu à Rome il sera très proche d'un des plus riches patriciens de la cité, ce dernier, vieil homme sage, appréciait sa compagnie et son érudition. Alors que les deux hommes étaient très proches une dispute pour des raisons obscures survint. Alors que le vieil homme songeait à l'adopter, cette dispute mettait fin à leur relation. Mais Palpatus était malin, et était parvenu à faire chanter le vieil homme, menacant de révéler au grand jour le côté le moins avouable de leur relation. A Rome l'homosexualité était répandue, mais les relations entre hommes libres n'étaient pas tolérées, de même que de jouer le rôle de la femme ! (A Rome il fallait prendre du plaisir pas en donner, il était carrément inimaginable qu'une femme ne soit sur l'homme) La relation entre les deux hommes était certes consommées, mais la peur du vieil homme était telle qu'il acheta le silence de Palpatus à prix d'or. Il était de toute façon riche, et ce n'était rien au discrédit qui se serait posé sur lui si cette relation honteuse venait à s'ébruiter. C'est ainsi que Palpatus devint rapidement riche. Avec cet or il organisera toutes sortes de festivités, mais notamment de célèbres orgies pour lesquelles il sera très vite réputé en ville. Ces fêtes rassembleront les hommes les plus influents de la cité, ce qui lui permettra d'avoir une notoriété dans les plus hautes sphères de la République. Palpatus était donc fourbe, adorait le faste et le luxe jusqu'à l'excès. Mais il était aussi doté d'une très grande éloquance et proche des grands penseurs de son temps avec qui il communiquait beaucoup. Mais l'argent vient à manquer lentement mais sûrement, les bons contacts qu'il a avec des personnalités politiques lui seront utiles pour gravir les échelons et amasser de l'argent là où il y en a. En bon opportuniste Palpatus a su profiter de la période de crise politique pour se hisser aux plus hautes magistratures. Pendant ce temps Trawnus pourchasse dans le froid les survivants de la bataille de Patavium, afin de leur faire payer la mort de Sparfellus, et celle de Curtisus en passant. Pour cela Trawnus s'aventure légèrement hors des limites établies par le Sénat, mais ce sera sans conséquence s'il parvient à châtier l'ennemi et revenir en Gaule cisalpine. Une fois de plus les romains combattront dans le froid, sous la neige et un brouillard pesant. Mais qu'importe, les soldats sont décidés à venger leurs consuls morts au combat, et Trawnus lui-même ayant perdu son fils ainé passera sa rage sur les illyriens même s'ils ne sont en rien responsables de sa fin tragique. La bataille sera l'une des plus belles de Trawnus, parvenant à manoeuvrer ses troupes presque à la perfection, empêchant même l'ennemi de nous prendre par surprise en attaquant des bois proches. Bref la bataille d'Aquileai restera comme l'un de ses plus grands exploits, et lui vaudra d'être acclamé pour la seconde fois imperator par ses hommes. Malgré l'âge Trawnus ne perd rien de sa valeur. Trawnus ne s'attardera pas en territoire ennemi et retourne établir un camp au nord est de Patavium. Le Sénat, vu la crise politique actuelle, refuse toujours aux légions de s'aventurer hors de la Gaule cisalpine. Il semblerait que l'épisode des révoltes en Sicile et en Grande Grèce aient alerté les sénateurs sur les dangers d'une expansion trop rapide. Hiver -252/-251 Les gaulois refranchissent les Alpes pour menacer Jenuensis. Cette fois c'est Coelius qui va livrer bataille pour la première fois sur les collines dominants la cité portuaire. Coelius ne prendra aucun risque et se contente de diriger sa légion de l'arrière. Cela n'empêche pas une nouvelle victoire romaine et permet à Coelius de se rendre enfin à Patavium pour commander désormais 4 légions. Hiver -251/-250 Il semblerait que tous les barbares du nord se soient donnés rendez vous au delà des Alpes. Après les gaulois et les illyriens voilà les germains qui effectuent des raids sur nos terres. Mais ces raids se font en groupe très restreint, les consuls préfèrent envoyer une poignée d'assassins s'occuper de leur cas. Printemps -250 Rome est en effervescence, l'heure des nouvelles élections approchent ! Les élections ont toujours été un moment important, même si le nombre d'appellés a toujours été très restreint. Mais là les circonstances sont particulières avec la mort de 3 magistrats il y a quelques années, beaucoup de jeunes romains voient là l'occasion rêvée de se faire une place de choix à Rome. Bref aperçu des personnages en présence : Tout d'abord le vieux Trawnus, 61 ans déjà et personne ne sait s'il va vouloir être consul pour la IVème fois. Il a tout accompli tout ce qu'il chérissait, il n'a absolument plus rien à prouver, il pourrait très bien se retirer et pourquoi pas jouir d'une promagistrature en Gaule cisalpine ! Bien que le Sénat ne soit pas enclin à créer une nouvelle province, personne ne refusera cet honneur plus que mérité à l'ex dictateur. Ensuite Coelius, promit à un grand avenir. En temps normal il n'aurait probablement pas eu accès au consulat, surtout en présence d'hommes tels que Curtisus ou Sparfellus. Mais la chance lui a souri et en plus du respect des patriciens il a atteint la magistrature suprême tout en étant plébéien. Malgré sa richesse et son comportement digne des meilleurs des patriciens, Coelius ne peut se permettre d'outrepasser sa condition. Il n'a pas l'appui de la plèbe, mais il risque de perdre également celui des patriciens s'il venait à les froisser. Ces derniers admirent ses qualités, mais n'oublient pas pour autant que Coelius n'est pas un des leurs ! Leazus, premier promagistrat de Rome n'était pas tenté de quitter la Sicile, même pour devenir consul. Trop heureux d'avoir été nommé propréteur par le Sénat il profite de ce poste pour amasser une fortune que nulle autre magistrature ne permet de créer. Tant que le Sénat aura besoin de lui pour maintenir le calme dans une Sicile prompte à la révolte à la moindre occasion, il restera à son poste et profitera de celui-ci à la limite du tolérable. Rebornus quant à lui n'accomplit rien de bien intéressant à Rome durant sa courte magistrature. Sa renommée était déjà faible, mais il ne réussit pas à accomplir d'aussi grand exploits en politique que sur le champ de bataille. Et ce n'est pas la faible réputation de sa famille, certes patricienne de son origine, qui l'aidera à se maintenir dans les hautes strates de Rome. Palpatus, le dernier des magistrats en date peine à amasser un peu de richesse avec des magistratures qui coûtent souvent plus qu'elles ne rapportent. Mais il se débrouille bien à ce petit jeu, accordant en secret des faveurs que son poste permet d'octroyer. Ces faveurs paient suffisament pour que Palpatus puisse maintenir son train de vie et ses festivités que de plus en plus jugent de manière discrète comme décadentes. Mais tant que ce petit jeu se poursuivra, Palpatus aura toujours l'appui d'un certain nombre de personnes influentes. Lucius Norbanus Jmlus, un tout jeune romain de 18 ans, issu d'une des familles patriciennes les plus respectées. Son origine lui suffira à avoir de facto l'appui d'un grand nombre d'autres patriciens désireux de se faire bien voir dans une société romaine hautement hiérarchisée. Mais surtout il sait bien récompenser ceux qui le serve... trop bien même, il est extrêmement dépensier ! A tel point qu'on lui attribuera un trésorier chargé de veiller aux dépenses, sa famille était certes riche, mais à 18 ans il tombait déjà dans un excès démesuré ! Le trésorier ne sert Jmlus que depuis quelques mois, mais certains disent qu'il n'a déjà presque plus de cheveux... Ces dépenses faramineuses vont dans l'acquisition d'objets exotiques dont il est si friand, qu'il n'hésite pas à payer une fortune parfois. Mais ces dépenses sont surtout dû à son goût très prononcé envers les romaines. Il est réputé pour ses nombreuses conquêtes, conquêtes qu'il entretient en or. Le prestige de sa famille lui permet pour l'instant de couvrir ses trop nombreuses extravagances sans qu'il ne fasse l'objet de critiques publiques, mais combien de temps cette situation va t'elle pouvoir durer ? Et enfin autre jeune romain qui espère profiter de la situation pour se faire un nom : Nero Cassianum Chazamus. Et la situation lui est plus que favorable ! Chazamus n'a intrasèquement aucun talent particulier, mais il avait le plus solide des appuis : Trawnus lui même ! En effet le jeune Chazamus était le petit neveu de Trawnus (ceux qui y voient un parallèle avec César/Octave ne sont que de vils faquins ![]() Si Chazamus n'a pas de réel talent, il a au moins le mérite de ne pas être mauvais comme Aasenus a pu l'être. Trawnus compte bien profiter des dernières années qui lui restent pour former ce jeune romain à devenir un grand homme pour la République et probablement l'adopter si Chazamus parvient à combler ses espérances. Les élections : Au niveau du consulat Coelius est réellu consul, plus parce qu'il n'y a pas d'autre candidat sérieux que par ses propres compétences. Il aura la tâche de prouver sa valeur et de continuer à ne pas froisser des patriciens potentiellements irritables. La prochaine liste sénatoriale dans 5 ans sera cruciale pour qu'il puisse jauger son avenir. Le second consul ne sera autre que Trawnus qui n'est pas encore décidé à quitter à quitter le consulat. Certains disent qu'il aurait bien voulu devenir proconsul d'une future Gaule cisalpine, mais que bon nombre de sénateurs et autres patriciens l'ont supplié de rester encore quelques années, craignant l'arrivée trop brutale de jeunes hommes inexpérimentés. Mais la vérité, on ne la découvrira probablement jamais. Pour le prétoire la lutte est plus âpre. Quatre candidats pour deux postes de préteurs : Rebornus, Palpatus, Jmlus et Chazamus. Rebornus, préteur en fonction, est déjà donné largement perdant, beaucoup pensent que sa courte activité politique se termine ici. Palpatus quant à lui est réellu mais sans grand enthousiasme, il devra son élection à des amis bien placés. Entre Jmlus et Chazamus le choix peut sembler cornélien, mais il n'en sera rien. Jmlu a beau être issu d'une des plus grande familles de Rome il ne saura emporter l'adhésion face à un chazamus soutenu par l'un des plus grands hommes que Rome n'ait connu ! Et même s'il n'est pas exceptionnel, il n'est pas incompétent comme Aasenus a pu l'être. Des rumeurs affirment que l'élection aurait été arrangé en faveur de Chazamus si le vieux consul daignait rester encore une fois à sa magistrature... mais ce ne sont que des rumeurs. Avec ces élections Rome trouve une nouvelle jeunesse politique où il ne reste guère plus que Trawnus fesant office de vieux sage. Fait exceptionnel aussi, la moitié des magistratures sont exercées par des plébéiens ! Plus que rare, c'est une première alors que la plèbe a accès aux magistratures depuis quelques décennies déjà. Mais si ce résultat est exceptionnel, il ne faut pas y voir une quelconque montée en puissance de la plèbe : ces magistrats sont soutenus par les patriciens qui restent encore les maîtres de Rome. Soutiens absolus à Trawnus : 24 Soutiens favorables à Trawnus (partisans de Chazamus) : 9 Soutiens à Coelius : 13 Soutiens favorables à Coelius : 4 Soutiens à Palpatus : 10 Soutiens à Jmlus : 10 Soutiens à Chazamus : 9 Soutiens à Leazus : 7 Contrôle des légions : Ière, IIème, IVème et Vème légions sous le commandement de Coelius. IIIème, VIIème et VIIIème légions sous le commandement de Trawnus. VIème légion sous le commandement de Leazus.
__________________
Veni, vidi, loosi - Akmar Nibelung Dernière modification par Akmar Nibelung ; 09/09/2007 à 11h50. |
#3
|
|||
|
|||
![]() Récapitulatif -280 à -250 Le précédent récapitulatif s'était arrêté à -258. Historique :[TABLE][TR][TD] -280 à -270 Consulat Granpiedus/Trawnus [/TD][TD]-280 : débarquement de Pyrrhus à Tarente -280 : élections : Granpiedus/Trawnus consuls, Leazus/Splinterus préteurs -279 : victoire de Granpiedus contre Pyrrhus dans la bataille de Corfinium -278 : chute de Corfinium par Granpiedus -277 : expédition de Kraerus sous l'impulsion de Leazus -276 : chute de Paestum par Trawnus -275 : chute de Tarente par Granpiedus -275 : arrivée sur la scéne politique de Curtisus et Hoaxus qui devient le légat de Granpiedus -275 : renouvellement de la liste sénatoriale : le Sénat est massivement favorable à Granpiedus -274 : arrivée sur la scène politique de Lafritus, fils de Leazus -274 : alliance politique entre Leazus et Trawnus contre l'influence de Granpiedus au Sénat -274 : en raison de l'alliance politique, Lafritus devient légat de Trawnus -273/-270 : ascension de Curtisus dans la vie politique romaine -272 : le triérarque Kraerus meurt au large de la Sicile, tué par des pirates -271 : chute de Rhegium par Trawnus qui grille la politesse à Granpiedus -271 : Rome est enfin en paix -270 : Carthage attaque la cité de Rhegium, Lafritus sera tué peu après s'être enfui de la cité. Début de la première guerre punique [/TD] [/TR] [TR][TD] -270 à -266 Consulat Granpiedus/Trawnus [/TD] [TD]-270 : élections : Granpiedus/Trawnus consuls, Curtisus/Leazus préteurs. Le Sénat est partagé entre les deux consuls -270 : arrivée sur la scène publique de Aasenius, fils de Trawnus. Il deviendra son légat suite à la mort de Lafritus -269 : Trawnus remporte la première victoire de Rome face à Carthage non loin de Paestum. L'armée punique n'ira jamais plus loin -269 : décision de création de la première flotte de guerre romaine sous l'impulsion de Leazus -268 : arrivée sur la scène publique du navarque Akmarus -268 : chute de Rhegium par Granpiedus -268 : victoire héroïque de Granpiedus à Mamertium -268 : chute de Ariminum par Curtisus -267 : début de la campagne sicilienne de Trawnus -266 : Hoaxus tué par des rebelles non loin de Rome -266 : arrivée sur la scène publique de Sparfellus -266 : après deux grandes victoires les légions de Trawnus sont terrassées près de Messine -266 : déshonoré Trawnus se retire à Rhegium, pensant en avoir fini avec sa carrière militaire et politique [/TD] [/TR] [TR][TD] -266 à -263 Dictature de Granpiedus [/TD] [TD]-266 : Granpiedus accepte la dictature face à la crise, il nomme Curtisus maître de cavalerie -265 : la flotte de guerre commandée par Akmarus est enfin prête -265 : Chute d'Arretium par Curtisus -264 : alors que Granpiedus se rapproche de Rhegium, les carthaginois lèvent le siège de la ville et se replient en Sicile -263 : Granpiedus meurt au combat lors de la bataille de Syracuse [/TD] [/TR] [TR][TD] -263 à -260 Dictature de Trawnus [/TD] [TD]-263 : Trawnus accepte la dictature, il nomme Curtisus maître de cavalerie -262 : Trawnus prend à revers l'armée punique et remporte une victoire décisive devant Rhegium -261 : début de la seconde campagne de Trawnus en Sicile -261 : chute de Messine par Trawnus, la Sicile semble abandonnée par Carthage [TR][TD] -260 à -254 Consulat Trawnus/Curtisus [/TD] [TD] -260 : élections : Trawnus/Curtisus consuls, Sparfellus/Aasenius préteurs. Leazus nommé propréteur de Sicile. Trawnus jouit d'une influence sans pareille -260 : arrivée sur la scène publique de Coelius -260 : chute de Syracuse par Trawnus. Il y acquiert le cognomen de Victor -259 : arrivée de Leazus à Syracuse -259 : chute d'Agrigento par Curtisus -259 : chute de Lilybaeum par Trawnus qui devance Curtisus. Trawnus est acclamé Imperator. Fin de la seconde campagne de Sicile -259 : la première guerre punique s'achève, Rome est à nouveau en paix -258 : Trawnus entre à Rome et reçoit le triomphe -258 : début des agitations en Sicile après le départ de Curtisus -258 : les gaulois assiègent Arretium, Rome est à nouveau en guerre -257 : la cité d'Agrigento en Sicile se révolte -257 : les révoltés siciliens manquent de tuer le propréteur Leazus -256 : la cité de Croton dans le sud de la péninsule se révolte, Aasenus est chargé d'aller la mater -256 : chute d'Agrigento par Leazus, la population est en partie massacrée en guise de punition. Les agitations en Sicile se sont calmées -255 : renouvellement de la liste sénatoriale : Curtisus gagne de nombreux soutiens -255 : arrivée de Rebornus sur la scène politique -255 : début de la campagne en Gaule cisalpine menée par les deux consuls -255 : victoire éclatante de Curtisus à la bataille de Bononia dans le froid contre les Celtes -254 : chute de Jenuensis par Trawnus -254 : chute de Bononia par Curtisus -254 : déclaration de guerre contre les illyriens -254 : bataille de Patavium, victoire romaine difficile, mais sans le consul Curtisus mort au combat [/TD] [/TR] [/TD] [/TR] [TR][TD] -254 à -253 Consulat Trawnus/Sparfellus [/TD] [TD] -254 : devant le vide Sparfellus devient consul -254 : chute de Mediolanum par Trawnus -254 : chute de Croton, la population est massivement exécutée. Le préteur Aasenus est tombé au combat -254 : devant le vide Rebornus devient préteur -253 : seconde bataille de Patavium avec une victoire de Trawnus. Le consul Sparfellus est mort au combat [/TD] [/TR] [TR][TD] -253 à -250 Consulat Trawnus/Coelius [/TD] [TD] -253 : Coelius devient consul -253 : Palpatus devient préteur -253 : victoire héroïque de Trawnus à la bataille d'Aquileia, il est acclamé imperator pour la seconde fois -252 : première victoire militaire de Coelius aux abords de Jenuensis. Il va parvenir à récupérer les trois légions esseulées à Patavium -251 : quelques poignées de germains viennent piller la Gaule cisalpine [TR][TD] -250 Consulat Trawnus/Coelius [/TD] [TD]-250 : élections : Trawnus/Coelius consuls, Palpatus/Chazamus préteurs. Le Sénat est largement dominé par Trawnus[/TD] [/TR] [/TD] [/TR] [/TABLE] Les légions romaines : [TABLE] [TR][TD]Ière Légion[/TD] [TD] -280 : sous le commandement de Granpiedus -263 : avec la mort de Granpiedus les survivants rentrent à Rome et passent sous le commandement de Curtisus -254 : la mort de Curtisus laisse la légion sans commandement à Patavium -251 : Coelius récupère le commandement de la légion esseulée [/TD] [/TR] [TR][TD]IIème Légion[/TD] [TD] -280 : sous le commandement de Granpiedus -263 : avec la mort de Granpiedus les survivants rentrent à Rome et passent sous le commandement de Curtisus -254 : la mort de Curtisus laisse la légion sans commandement à Patavium -251 : Coelius récupère le commandement de la légion esseulée [/TD] [/TR] [TR][TD]IIIème Légion[/TD] [TD] -280 : sous le commandement de Granpiedus -263 : la légion est entièrement détruite lors de la défaite provoquant la mort de Granpiedus -258 : la légion est recréee par Trawnus qui en prend le commandement [/TD] [/TR] [TR][TD]IVème Légion[/TD] [TD] -280 : sous le commandement de Granpiedus -263 : la légion est entièrement détruite lors de la défaite provoquant la mort de Granpiedus -258 : la légion est recréee par Trawnus qui en prend le commandement -256 : la légion passe sous le commandement d'Aasenus pour matter la révolte de Croton -254 : Coelius récupère le commandement de la légion après la mort d'Aasenus [/TD] [/TR] [TR][TD]Vème Légion[/TD] [TD] -279 : créee sous l'impulsion de Splinterus -278 : passe sous le commandement de Trawnus -266 : la légion est détruite avec la défaite de Trawnus près de Messine -262 : la légion est recréee par Curtisus qui en prend le commandement -254 : la mort de Curtisus laisse la légion sans commandement à Patavium -251 : Coelius récupère le commandement de la légion esseulée [/TD] [/TR] [TR][TD]VIème Légion[/TD] [TD] -275 : créee sous l'impulsion de Trawnus -266 : la légion est détruite avec la défaite de Trawnus près de Messine -261 : la légion est recréee par Curtisus qui en prend le commandement -258 : la légion passe sous le commandement de Leazus, propréteur en Sicile [/TD] [/TR] [TR][TD]VIIème Légion[/TD] [TD] -269 : créee sous l'impulsion de Curtisus -263 : passe sous le commandement du dictateur Trawnus [/TD] [/TR] [TR][TD]VIIIème Légion[/TD] [TD] -265 : créee sous l'impulsion de Curtisus -263 : passe sous le commandement du dictateur Trawnus [/TD] [/TR] [/TABLE]
__________________
Veni, vidi, loosi - Akmar Nibelung Dernière modification par Akmar Nibelung ; 09/09/2007 à 22h54. |
#4
|
|||
|
|||
![]() Acte VII : Rome en plein boulversement Au lendemain des élections nul ne pouvait réellement imaginer de quoi sera fait le futur. Beaucoup de sénateurs craignent la fougue de la jeunesse, d'autres au contraire sont ravis de voir que Rome ne dépérit pas. Néanmoins ces jeunes arrivants seront désireux de se faire bien voir et de se préparer déjà aux prochaines élections dont le résultat est imprévisible. Espérons qu'ils n'aillent pas trop loin dans leur quête de renommée.
__________________
Veni, vidi, loosi - Akmar Nibelung |
#5
|
|||
|
|||
![]()
I. L'invité surprise
Les hostilités allaient commencer très tôt : le Sénat avait sans arrêt repoussé l'autorisation de conquête dans le nord, hors de la Gaule cisalpine, ainsi que l'attribution de la IXème légion formée récemment et attendant des ordres non loin de Rome. Le Sénat se voulait prudent à outrance, voulant éviter une expansion trop rapide synonyme d'instabilité, comme ont pu le prouver les agitations en Sicile qui ne demandent d'ailleurs qu'à reprendre. Mais c'est l'affaire du commandement de la IXème légion qui va chambouler Rome, et ceci pour les siècles à venir. Après les élections Chazamus s'est empressé de vouloir reprendre le commandement de la IX légion et rejoindre son mentor en Gaule afin d'écraser les illyriens. Mais il s'est heurté à la prohibition de Palpatus qui était au courant de ces manoeuvres. Pour Palpatus il était hors de question que Chazamus aille dans le nord acquérir gloire et richesse alors qu'il restera seul à Rome. La situation s'envenimait et aucune solution n'a été trouvée. Rome était paralysée par les deux préteurs qui ne cessaient dès lors de se mettre des bâtons dans les roues, seul un consul pouvait débloquer la situation. Ce ne sera pas Coelius qui avait fait appel à Rebornus en tant que légat et qui réorganise ses troupes près d'Ariminum, au nord-est de Rome. Ce sera le vieux Trawnus qui descendra de son camp au nord de la péninsule jusqu'à Rome afin d'aider son protégé à obtenir le contrôle de cette fameuse légion : Palpatus ne pourra s'opposer à la décision d'un consul. Hiver -250/-249 Trawnus arrive enfin à Rome qui va connaître un grand chamboulement. Le commandement de la IXème légion ne sera en fait qu'un simple prétexte pour une plus grande ambition. Trawnus savait que l'élection de Chazamus au prétoire ainsi que la mort de ses adversaires politiques Sparfellus et surtout Curtisus, lui premettraient d'avoir un appui inconditionnel du Sénat désormais à ses pieds. Il profitera de cette situation extremement avantageuse pour réformer en profondeur Rome, et surtout ses armées. Cette réforme il va la présenter au Sénat comme étant une amélioration énorme pour la République et les patriciens. La réforme de Trawnus : L'armée sera désormais professionnelle et non plus une armée de citoyens. Les patriciens ne seraient désormais plus dans l'obligations de remplir leur devoir militaire, que de plus en plus tentaient d'échapper. Cela occupera les couches populaires qui se battront pour Rome plutôt que de contester le Sénat et les magistrat de Rome comme ils le font actuellement. L'équipement sera uniformisé et payé par le commandant lui-même. L'armée romaine sera ainsi plus redoutable que jamais et ne viendra plus ponctionner les caisses du Trésor. Le chef des armées devra payer de lui-même les soldats. Mais ce qu'il ne dit pas lors de son discours au Sénat c'est que cette réforme renforcera considérablement les pouvoirs des chefs militaires qui disposeront ainsi d'hommes fidèles à eux et non plus à la République. Mais il faut accepter que le commandant paie lui-même l'équipement et la solde du combattant... sans quoi le Sénat aurait opposé un refus certain malgré la popularité de Trawnus. Malgré toutes ces précautions le Sénat est divisé et les partisans de Coelius, Rebornus, Palpatus et Jmlus font blocs contre cette proposition. Dans cette situation Trawnus se verrait refuser de peu un refus du Sénat mettant un fin à un sa dernière ambition. Mais un homme peut faire pencher la balance : Leazus. C'était le seul promagistrat de Rome, qui plus est devenu extrêmement riche par divers procédés plus ou moins légaux... Quoi qu'il en soit il est directement concerné par cette réforme et voit dans celle-ci un moyen de profiter des richesses que lui offre sa charge et d'aller quérir enfin la gloire à la tête de légions plutôt que de rester cloîtré à Syracuse ou à Rome. Leazus et Trawnus recréent une nouvelle alliance secrète, longtemps après celle qui visait à contrebalancer le pouvoir écrasant de Granpiedus. Les deux hommes se jurèrent de ne pas se nuir et de s'aider mutuellement pendant les 10 années à venir. Cette alliance, avec l'appui de Chazamus était extrêmement puissante, les trois hommes disposent de plus de la moitié du Sénat sous leur "contrôle". Ainsi avec l'aide de Leazus les détracteurs de cette réforme n'arriveront pas à faire échouer Trawnus, le Sénat approuve le projet. Coelius lui-même averti trop tard ne pourra pas réagir et empêcher le projet d'aboutir... il peut encore utiliser l'intercessio et ainsi annuler la décision de Trawnus, mais ce serait remettre en cause le jugement du Sénat, des pères de Rome... bref impensable, surtout pour un plébéien ! Trawnus réussit là une manoeuvre politique parfaite, mettant en échec par son génie tous ses détracteurs. Le point noir c'est qu'il n'a pas pu faire cette réforme plus tôt, Trawnus commence à se faire vieux et devra attendre 10 ans avant de prendre une promagistrature pour amasser encore plus de richesses et donc avoir plus d'armées. Qu'importe, il obtiendra cet or par les conquêtes : il obtient du Sénat l'autorisation de s'en prendre à l'Illyrie et le commandement de la IXème légion. Son succès est total ! En revanche la transition d'une armée professionnelle à une armée de métier ne se fera que lentement. Même avec de l'argent l'on ne peut recruter tant d'hommes si rapidement. Coelius et Palpatus se retrouvent piégés, le premier aura du mal à obtenir quoi que ce soit du Sénat tant que Trawnus sera là pour s'opposer à toutes ses décisions, et le second devra se contenter de rester à Rome pendant que d'autres amassent d'importantes richesses. S'ouvrent à Rome plusieurs années de toute puissance de l'alliance entre Leazus et Trawnus.
__________________
Veni, vidi, loosi - Akmar Nibelung |
#6
|
|||
|
|||
![]()
Les conséquences de la réforme de Trawnus dans le récit
Ce post ne fait pas parti de l'histoire, mais explique le fonctionnement à venir du récit. Cette réforme va complètement changer l'approche du jeu : Désormais la conquête va faire l'objet de nombreuses convoitises, non seulement pour le butin que cela procure mais aussi par l'argent que l'on peut retirer de la gestion des provinces. Le système économique va être donc complètement adapté pour les besoins de l'AAR et des modifications ultérieures pour équilibrer le jeu sont possibles. Je tiens juste à préciser que les magistratures à Rome ne rapportaient rien d'elles mêmes, elles coutaient plutôt de l'argent : l'élu versait une somme au Trésor pour avoir été ainsi honoré. Néanmoins la promagistrature était source d'immense richesse pour qui savait bien s'y prendre... malheureusement la source de ces gains était souvent illégale. Les hautes magistratures elles aussi pouvaient être source de profit, mais la proximité de Rome et ses contrôles rigoureux rendent des détournements de pouvoirs bien plus hasardeux... Néanmoins afin d'équilibrer le tout et de ne pas inciter directement les personnages à devenir propréteur et proconsul juste après la fin de leur précédent mandat, il va falloir revaloriser le tout... En somme désormais ce sont donc les chefs militaires (et donc les magistrats) qui vont devoir payer les soldats avec leurs propres sous. En somme en plus de la popularité des personnages je vais gérer la richesse de ceux-ci tous les 5 ans... Comment ce calcul va être effectué ? Selon plusieurs critères, susceptibles de modifications ultérieures pour des raisons d'équilibrage. Alors tous les 5 ans en même temps que le renouvellement de la liste sénatoriale je vais calculer : D'une part les revenus réguliers : - Les personnages auront droit à un certain pactole de départ et/ou revenu selon leur origine sociale, leur trait de caractère, etc - les magistratures rapporteront également de l'argent :
(la promagistature semble vu comme ça beauuuucoup plus intéressante, mais il faut savoir qu'un préteur ou un consul n'aura pas à laisser des garnisons dans les cités pour maintenir l'ordre. Ca coûte très cher. Et cela sans oublier que les provinces ne sont pas toutes aussi riches. Bref il y aura des luttes pour le contrôle des meilleures provinces.) D'autre part les dépenses régulières : - cela peut provenir des traits de caractère - voire même de cités qui coûtent plus qu'elles ne rapportent (ne sont pas comprises les dépenses pour les constructions) - mais surtout surtout de l'entretien des troupes (upkeep en bas) : A l'issue de ce calcul le résultat obtenu sera multiplié par 2 (parce que c'est ce qui semble le plus équilibré). Puis l'on ajoute à ce calcul : Les revenus irréguliers : - pillages - emprunts - pots-de-vins reçus Et les dépenses irrégulières : - recrutement de troupes - réorganisation des troupes - remboursement d'emprunts - pots-de-vins versés - corruption de sénateurs Et prier pour que le résultat soit positif ![]() Néanmoins le Sénat peut encore lever des troupes qu'il paiera du Trésor. Le nombre sera néanmoins réduit avec un champ d'opération réduit aux territoires gérés directements par le Sénat (pour l'instant toute la péninsule, seule la Sicile est une province). Concernant la flotte, le navarque reste payés par le Sénat, néanmoins les magistrats pourront se procurer une petite flotte. Elle sera forcément minuscule vu le prix incroyable que coûte la construction et le maintien d'une flotte. Et enfin la fin d'une magistrature est terrible pour chaque personnage qui vit pour beaucoup de l'argent qu'elle rapporte. Mais le Sénat a une réelle influence sur eux : il a la haute main sur le budget. Le Sénat pourrait bien couper les vivres des magistrats. Mais les promagistrats sont les plus vulnérables, en effet le Sénat nomme les promagistrats normalement pour un an. Mais il n'en est pas de même dans le récit : le Sénat nomme les promagistrats pour une durée bien plus longue (indéterminée d'ailleurs en ce qui concerne Leazus ![]() Incidence également sur l'organisation des troupes : Jusqu'à présent j'avais l'habitude de créer 2 hastatis, 2 principes et 1 triarii pour une légion. Désormais ce chiffre sera réduit à 2 légionaires et 1 légionaire aquila avec 1 ou 2 auxiliaires de cavalerie et/ou de vélites.
__________________
Veni, vidi, loosi - Akmar Nibelung |
#7
|
|||
|
|||
![]()
II. La toute puissance de l'alliance Trawnus/Leazus
Coelius piégé avec ses 4 légions va connaître beaucoup de difficultés suite à la réforme. D'une part il est complètement lésé par son confrère qui seul a reçu l'autorisation de s'attaquer à l'Illyrie. Coelius devra se contenter de rester en Gaule cisalpine et repousser les celtes et germains qui pillent allègrements les alentours de Mediolanum et Jenuensis pendant que les romains se disputent entre eux. Et d'autre part il dispose justement de quatre légions, ce qui est beaucoup quand on sait que ce sont encore des soldats citoyens qui demandent à rentrer chez eux à cause de la réforme. Coelius aura bien du mal à les convaincre de rester, mais pour cela il devra leur assurer lui-même une solde plus élevée que celle que leur versait la République il y a encore un an. Fort heureusement Coelius était issu d'une famille très riche, mais celle-ci ne supportera pas longtemps le coût de ces hommes alors que le consul est bloqué politiquement par Trawnus. Calcul de richesse des personnages : Trawnus : Revenus réguliers : 2000 pour le consulat + 2000 en revenus dû à l'origine sociale = 4000 Dépenses régulières : 3068 pour l'entretien de 3 légions = 3068 4000-3068 = 932 X 2 = 1864 Dépenses irrégulières : 1990 pour la formation d'une légion Revenus irréguliers : 5000 en pactole de départ Total : 5000+1864 = 6864-1990 = 4874 Coelius : Revenus réguliers : 2000 pour le consulat + 4000 en revenus dû à l'origine sociale = 6000 Dépenses régulières : 5500 pour l'entretien des troupes = 5500 6000-5500 = 500 X 2 = 1000 Dépenses irrégulières : 0 Revenus irréguliers : 5000 en pactole de départ Total : 5000+1000 = 6000 Leazus : Revenus réguliers : 4785 pour la gestion de la Sicile + 1000 en revenus dû à l'origine sociale = 5785 Dépenses régulières : 882 pour l'entretien des troupes = 882 5785-882 = 4903 X 2 = 9806 Dépenses irrégulières : 3980 pour la formation de 2 légions Revenus irréguliers : 15.000 en pactole de départ Total : 9806+15000 = 24.806-3980 = 20.826 Palpatus : Revenus réguliers : 1000 pour la préture Dépenses régulières : 1500 en festivités et luxures 1000-1500 = -500X2 = -1000 Dépenses irrégulières : 0 Revenus irréguliers : 1500 pour services rendus + 1000 en pactole de départ = 2500 -1000+2500 = 1500 Chazamus : Revenus réguliers : 1000 pour la préture + 500 en revenus dû à l'origine sociale Dépenses régulières : 0 1500X2 = 3000 Dépenses irrégulières : 0 Revenus irréguliers : 500 en pactole de départ 3000+500 = 3500 Rebornus : Revenus réguliers : 500 de l'origine sociale Dépenses régulières : 0 500X2 = 1000 Dépenses irrégulières : 0 Revenus irréguliers : 1000 en pactole de départ 1000+1000 = 2000 Jmlus : Revenus réguliers : 3000 de l'origine sociale Dépenses régulières : 2000 en luxure 3000-2000 = 1000X2 = 2000 Dépenses irrégulières : 0 Revenus irréguliers : 2000 en pactole de départ 2000+2000 = 4000 (là j'ai calculé tous les personnages importants de l'AAR, mais sachez qu'à l'avenir je ne le ferais que pour les magistrats et promagistrats, sinon ça va vite devenir prise de tête pour tenter de diminuer l'apport en argent de ceux qui n'ont aucune charge mais surtout aucune troupe à maintenir) Printemps -249 Comme prévu par l'alliance entre Trawnus et Leazus, les deux hommes se soutiendront mutuellement. Cela permettra à Leazus d'obtenir du Sénat la possibilité de s'en prendre aux îles de Malte, Corse et Sardaigne sous le contrôle punique. Ces îles constituent des bases avancées qui harcèlent sans cesse nos navires, en les capturant nous éliminons -au moins en bonne partie- cette menace qui plane sur notre commerce maritime. Leazus en profite pour recruter deux légions de ces fameux mercenaires issus de la réforme de l'an passé. Par ailleurs avant de quitter Rome Trawnus en profite pour promulguer la lex Trawnia qui remet à plat le contrôle des légions qui jusque là était assez chaotique. Ainsi le chiffrage des légions est remis à zéro et chaque légion bénéficiera d'un nom. Désormais les légions ne sont plus formées de manière temporaire, mais dans la durée, Trawnus s'efforcera de donner une entité propre à chaque légion qui la distinguera des autres. Ainsi il s'attribue : La Legio I Victoria, en référence à son cognomen, première légion romaine de métier qui devrait rejoindre Trawnus à Patavium dans un an environ. La Legio II Illyrica stationnée près de Patavium La Legio III Gallia stationnée près de Patavium La Legio IV Laevinia qui est en fait la IXème légion que Chazamus était censé commander. Mais en réalité Chazamus agit plus comme le légat de Trawnus que comme un préteur indépendant de lui. Lors de la campagne qui va s'ouvrir en Illyrie Trawnus laissera le commandement de la Legio I Victoria à Chazamus. Coelius du coup renomme aussi ses légions : La Legio V Liguria qui remplace la Ière légion. Le nom est donné en l'honneur de sa première victoire militaire acquise près de Jenuensis. La Legio VI Curtisia qui remplace la IIème légion. Nom donné en l'honneur de Curtisus qui commanda cette légion avant de tomber au combat. La Legio VII Fulminationis qui remplace la IVème légion qui châtia Croton pour sa révolte. Le nom (émission de la foudre) est donné en l'honneur de leur cruauté envers les habitants de Croton pour venger la mort d'Aasenus. La Legio VIII Novella qui remplace la Vème légion. Nom (nouvelle) qui vient de la réconstitution de la légion après la défaite sévère de Trawnus près de Messine. Certains voient dans le nom des légions de Coelius une façon de rappeller à son homologue ses échecs anciens et une tentative de se rattacher à Curtisus, grand commandant apprécié à Rome par les sénateurs. Il n'oublie pas de faire mention de ses propres victoires par ailleurs... Leazus fait de même : La Legio IX Purgator qui remplace la VIème légion qui a "purifié" la Sicile dans le sang. La Legio X Sicilia que Leazus est en train de recruter. La Legio XI Sardinia que Leazus est en train de recruter. La Legio XII Corsica que Leazus compte recruter à l'avenir. Le second fils de Leazus atteind enfin sa majorité, il s'agit de Cnaeus Aemilius Ricus. (ric novice) Leazus va le garder près de lui afin d'éviter qu'il ne lui arrive la même mésaventure qu'à Lafritus. Il espère avoir une ou deux années pour le former afin qu'il puisse gérer la Sicile durant son absence qu'il espère la plus courte possible. (il un peu limité en trait de caractère pour en faire une description ![]() Hiver -249/-248 Trawnus qui établit son quartier d'hiver dans un camp au nord de Patavium recevra de mauvaises nouvelles de ses espions en Illyrie. Il semblerait que l'ennemi ait encore beaucoup d'armées et qu'il se regroupe. Il semblerait aussi qu'un petit groupe de gaulois soient venus leur prêter main forte ! Espérons qu'ils n'oseront pas encore s'attaquer au consul, il n'est pas encore prêt à lancer sa campagne. Une mauvaise nouvelle n'arrive jamais seule : la peste s'est déclarée dans le port sicilien de Lilybaeum. La maladie cause des ravages importants dans la population qui est mise en quarantaine, aucun navire n'a le droit de sortir du port. La nouvelle préoccupe sérieusement Leazus qui y avait stationné la Legio IX Purgator. Cela risque de compromettre ses plans de conquêtes. Hiver -248/-247 Début de la campagne d'Illyrie. L'arrivée massive de troupes à la frontière a dû dissuader les illyriens de passer à l'offensive, ils se sont repliés un peu à l'arrière. Ils ne peuvent se permettre de faire n'importe quoi, ils sont en guerre depuis quelques temps déjà contre les Dacos-thraces qui les mettent à mal. Le consul accompagné de son protégé commencent le siège de la cité d'Aquileia, qui sera espérons-le la première d'une longue série. Les illyriens réagissent rapidement et arrivent en masse. Rien de bien particulier lors de cette bataille qui verra Trawnus triompher une fois encore aisément. Le vieux consul a encore des ressources. Chazamus lui-même était très prudent et évitait le contact direct avec l'ennemi, Rome a déjà perdu trop d'hommes de valeur ces dernières années. Printemps -247 Leazus part enfin en campagne avec la Xème et XIème légion, la IXème reste toujours bloquée à Lilybaeum dévastée par la peste. Le propréteur a eu le temps de former quelque peu son fils aux rudiments de l'administration et de la politique, il le laisse à Syracuse s'occuper de sa province pendant son absence. Leazus reçoit l'aide du désormais très expérimenté navarque Akmarus afin de débarquer à Malte, une autre faveur accordée par Trawnus. L'île n'est que peu gardée mais le terrain particulier rend l'entreprise très difficile. L'île ne tombera définitivement aux mains de Leazus qu'un an après. La conquête s'avèrera très fructueuse, de nombreux esclaves seront envoyés à Rome et le butin est impressionant pour une si petite île. Malte est rattachée à la province de Sicile. Au nord c'est la cité d'Aquileia qui tombe, Trawnus crée la province d'Illyrie qu'il espère vite agrandir par d'autres conquêtes. Printemps -246 Coelius ligoté par l'action conjointe de Leazus et Trawnus parvient tout de même à tirer son épingle du jeu. Il se contente certes de repousser les vagues d'envahisseurs celtes et germains dans la partie occidentale de la Gaule cisalpine, mais son action est exemplaire et il remporte victoire sur victoire. Il est totalement accaparé par la défense de la République pendant que d'autres conquiert aveuglément. Il installe en certains passages stratégiques des Alpes des postes avancés qui préviendront bien plus tôt les incursions ennemies. Ce dispositif est encore très sommaire et incomplet, mais le consul l'améliorera... de toute façon il n'a guère autre chose à faire si ce n'est de rentrer à Rome... D'ailleurs il n'est pas impossible que Coelius finisse grand vainqueur de cette situation qui lui était plus que défavorable : les évènements s'enchaînent du côté de ses deux nouveaux ennemis politiques. D'abord Trawnus qui s'enlise en Illyrie. Il est sorti encore vainqueur d'une bataille importante alors qu'il assiégeait désormais Segestica, mais ses pertes commencent à devenir trop importantes. Le harcèlement de l'ennemi, le froid et la présence de citoyens-soldats qui désertent pour enfin rentrer chez eux affaiblissent de jour en jour le consul. Trop pressé d'aller conquérir l'Illyrie il n'a pas prit la peine de réformer en profondeur son armée : ses IIème, IIIème et IVème légions étaient encore composées de citoyens-soldats qui en avaient marre d'être éloignés de chez eux alors que leurs champs n'étaient plus cultivés. En attendant Trawnus est bloqué devant Segestica qu'il ne peut attaquer directement sous peine d'une défaite sévère. L'ennemi quant à lui n'a pas intérêt à sortir : il se ferait lui aussi écraser. Il ne reste plus qu'au consul à attendre et espérer que la faim fasse son effet, pendant que l'ennemi espère obtenir des renforts ou bien que Trawnus ne s'afaiblisse plus vite qu'eux. Bref Segestica fera l'objet d'un long siège avec un résultat incertain... Mais si cela ne suffisait pas à Coelius : Hiver -246/-245 Peu après sa conquête de Malte, Leazus meurt paisiblement pendant son sommeil. C'est un nouveau grand qui s'en va. Cette mort change complètement la donne politique et met fin à l'alliance avec Trawnus. Ce dernier n'a désormais plus la majorité du Sénat avec lui, cela laisse à Coelius la possibilité de renverser le cours des choses s'il parvient à s'entendre avec Jmlus et Palpatus. L'incertitude plane au dessus de Rome.
__________________
Veni, vidi, loosi - Akmar Nibelung |
![]() |
|
|