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II. Granpiedus, dernier rempart contre l'ennemi
Malgré sa franche victoire Trawnus est obligé de retourner à Rome pour compléter ses effectifs, et notamment sa première ligne qui a subi de lourdes pertes au fil des combats. Granpiedus se retrouve alors seul devant Rhegium. Et même s'il dispose des 4 meilleures légions de Rome, les choses sont loin d'être évidentes : Carthage dispose de 3 fois plus d'hommes disséminés un peu partout en Sicile et aux alentours de Rhegium. (les flèches rouges représentent les armées puniques. Pour ceux qui ne conaissent pas le jeu : plus le blason est rempli (de gris en l'occurence), plus il y a de troupes. Un blason plein représente en gros 4 légions comme notre bon consul au nord de Rhegium. Je vous laisse faire le calcul ).Les carthaginois bloqués par le relief ne peuvent attaquer le consul en surnombre, et de même Granpiedus ne peut attaquer directement la cité, il risquerait de perdre ainsi toutes ses légions sans résultat et Rome serait en grand péril. Le consul est ainsi le dernier rempart avant que l'ennemi ne déferle sur les cités romaines sans défenses. Il s'installe alors dans un long siège qui décidera de notre sort. Pendant ce temps, dans le Latium la construction des quinquérèmes avance et les premiers navires sont mis à l'eau et mouillent dans le port d'Ostie, à l'embouchure du Tibre. Trawnus de passage à Rome en profite pour nommer le navarque qui commandera la flotte, il s'agit du jeune Marcus Appius Akmarus. Comme tous les romains, la mer n'était pas son élément, mais il était fidèle, et c'est tout ce qui comptait aux yeux des consuls. En effet le navarque est nommé par eux, et par conséquent obéit à leurs seuls ordres. Pour l'instant il devra se contenter de mouiller à Ostie et de former aussi bien que possible les hommes au combat, qu'ils soient préparés quand tous les navires seront enfin fins prêts (vous ne verrez jamais le navarque dans la liste des personnages, tout simplement parce que le jeu ne les gère pas en tant que tel). Après un long siège, l'armée carthaginoise décide enfin de bouger et de bousculer le consul aux portes de Rhegium. Granpiedus doit absolument tenir ! Bien que de force égale, l'armée romaine a l'avantage du terrain et de la situation. Les légions sont bien formées, en ordre, et n'attendent que le contact de l'ennemi tout en étant assez proche des murs pour qu'il ne puisse manoeuvrer efficacement. La stratégie semble porter ses fruits, les carthaginois sont complètement désorganisés et se heurtent à des romains inébranlables. Le résultat est sans appel, il s'agit du plus grand bain de sang depuis l'invasion de Pyrrhus. Rome est victorieuse, mais l'ennemi presse au sud, et possède toujours un rapport de force largement en sa faveur. Pendant ce temps au nord, Curtisus dispose enfin de la VIIème légion et fonce vers le dernier bastion ombrien : Ariminum. Malheureusement une mauvaise surprise l'y attendait : il a été doublé et la ville est assiégée par les celtes d'Italie du nord... Depuis le sac de Rome par Brennus en -390, les romains sont plus que méfiants envers ce peuple... leur venue si proche de notre République ne peut être un bon présage pour l'avenir.
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III. La bataille de Mamertium
Les carthaginois, bien qu'ayant perdus la cité de Rhegium, règnent encore en maître dans l'extrême sud de la péninsule. Leur force y est bien supérieure à celle de Granpiedus, et ils recoivent toujours de plus en plus de renforts en provenance de la Sicile. Le consul est acculé et n'a guère le choix : combattre l'ennemi maintenant avant qu'il ne soit trop fort pour être contenu. Malgré cela l'offensive est aux yeux de beaucoup complètement suicidaire avec une armée punique près de deux fois supérieure en nombre. La bataille va se dérouler près du petit hameau de Mamertium, qui restera comme le lieu où Rome mis son destin en jeu. En cas de victoire, Carthage ne disposera plus assez de troupes pour vaincre à terme. En cas de défaite, la route vers Rome est ouverte. Néanmoins l'astucieux consul va une fois encore tenter de profiter de l'effet de surprise, en attaquant l'avant garde de l'armée punique, et cela avant que le reste des troupes n'arrivent à nous. Et le terrain, très valloné, nous était favorable. Pour que les renforts ne parviennent à hauteur de l'avant garde, ils doivent emprunter une pente escarpée, et même très escarpée. Cela les ralentira et les épuisera aussi. Plutôt que de tenter de battre en retraite et rejoindre les renforts, les carthaginois vont tenter de tenir la position. S'ils fuient ils devront se battre dans une pente qui leur sera défavorable. Il leur faut juste tenir la position assez longtemps pour que les renforts arrivent. Le consul le savait bien et n'avait guère le choix : il fallait foncer dans le tas et obliger l'adversaire à abandonner sa position. Dans ces conditions Granpiedus avait l'avantage numérique sur ses adversaires tant qu'il les combattait séparément, et il en profitait bien. L'adversaire se prend de plein fouet les premières lignes romaines, mais cette fois hors de question de laisser les autres lignes admirer le spectacle : peu après ce fut à leur tour d'entrer dans le vif du sujet. Les carthaginois, déjà mis à mal par une première ligne plus expérimenté, ne sauront tenir face au déferlement des principes, c'est la débacle. Les carthaginois n'auront pas tenus assez longtemps, et les fuyards vont vite croiser les renforts dans la pente... non seulement l'avantage numérique est perdu pour eux, mais en plus ils sont dans une situation plus que défavorable. Sachant cela l'ennemi ne tarde pas à fuir, délaissant le maximum de son équipement pour pouvoir s'échapper... malgré cela bien peu vont y parvenir, les romains plus frais rattraperont la plupart des fuyards. Le consul réussit là un exploit que peu osaient ne serait-ce qu'espérer, la voie vers la Sicile était ouverte ! Granpiedus réussit là le plus grand exploit jamais réalisé, Rome ne cesse de lui être reconaissante depuis la défaite du Roi d'Epire. Et Trawnus, alors qu'il était enfin arrivé à une gloire proche de celle de son homologue après de longues années, est de nouveau dans l'ombre de Granpiedus, une situation qu'il ne supporte pas ! Malgré tout, Granpiedus n'est pas comme lui, et semble oeuvrer simplement pour la plus grande gloire de Rome. Il va se retirer à Rome pour recruter enfin des troupes, laissant le champ libre à Trawnus pour conquérir toute la Sicile ! Voilà l'occasion rêvée pour lui d'entrer dans l'histoire. Au même moment parviennent à Rome des nouvelles inquiétantes : des troupes puniques auraient franchies les pyrénées et semblent progresser vers l'est... Cela ne présage rien de bon même si les troupes aperçues ne semblent pas suffisament nombreuses pour menacer directement Rome. En attendant Rome progresse désormais également vers le nord, en attaquant Ariminum dont le siège a été étrangement délaissé par les celtes. Ces barbares ont sans doute dûs être impressionnés par la puissance romaine. Curtisus en profite pour attaquer la cité de nuit et surprendre ainsi la faible garnison qui la défend. Le jeune et talentueux préteur parviendra sans mal à ses fins même si les pertes s'avèrent élevées. Curtisus ne pourra pas poursuivre son épopée vers le dernier bastion étrusque, l'hiver commence et le combat semble impossible avec tant de blessés dans les rangs, tout justes bons à épuiser nos réserves de grains. Curtisus reviendra l'an prochain avec une armée revigorée.
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IV. La campagne sicilienne de Trawnus
Granpiedus en route vers Rome, Trawnus a le champ libre désormais en Sicile, et après la bataille de Mamertium la voie semble toute tracée. Son premier objectif sera de s'arroger le contrôle de la cité de Messine, et ainsi du détroit qui porte le même nom, de quoi mettre en difficulté la flotte punique. Flotte qu'on ne voit guère par ailleurs, elle doit mouiller en grande partie à Carthage même. Alors que tout semblait aller pour le mieux, les choses ne seraient finalement pas si faciles : l'armée carthaginoise après la débâcle de Mamertium semble s'être regroupée tout autour de Messine. A cela s'ajoute des petits détachements présents un peu partout en Sicile, qui si elles se regroupent peuvent former une armée imposante, voire même rester en petit groupe pour harceler nos légions lors de leur avancée. En attendant Trawnus commence sa campagne qu'il espère glorieuse en -267 devant la cité de Messine où est postée une importante armée punique pour défendre la cité. Nul ne bénéficiait du terrain ou d'un avantage numérique intéressant, tout allait se jouer sur la valeur des combattants. Et de la valeur, le général carthaginois en avait. Tout semblait se dérouler comme à l'accoutumée, si ne serait ce la cavalerie postée à l'arrière plutôt que sur les flancs. Et cela le général le vit bien : notre ligne était peu étendues avec ses 3 rangs, sans compter la cavalerie derrière. Pour nous mettre en difficulté il prit le pari inverse : étirer les lignes et nous surprendre sur les côtés. Chose qu'il réussit bien, d'autant que notre cavalerie n'était plus là pour protéger le flanc et empêcher une telle manoeuvre. Pour fixer notre cavalerie le général carthaginois montera lui-même à l'assaut (cercle vert), laissant ainsi le champ libre à l'infanterie de nous prendre par l'arrière (cercle rouge) alors que nos triariis n'ont absolument pas réagi. Au même moment notre flanc gauche subit une attaque massive (flèche orange) et est mis en difficulté. La possibilité serait de manoeuvrer de telle sorte que le flanc droit bascule et prendre en étau les carthaginois à gauche, mais une telle manoeuvre est rendue impossible par la présence de deux petits détachements puniques au centre et à droite (flèches bleues). Le général adverse avait bien préparé son coup, la tactique était excellente et notre défaite semblait bien probable. Mais les dieux en décideront autrement. Le général punique avait certes établi une stratégie excellente, mais aussi risquée en fixant notre cavalerie avec si peu d'hommes. Alors que l'infanterie (cercle rouge) commence sa charge, qui allait probablement les mener à la victoire face à des triariis désemparés, la chance tourne et Trawnus semble avoir obtenu la faveur des dieux : le général adverse tombe sous le nombre ! La nouvelle de cette mort se répand à toute vitesse dans les rangs ennemis, qui perdent toute combativité et fuient peu après, se sentant abandonnés. Trawnus s'en sort bien alors qu'il aurait pu perdre ici toutes ses illusions et ses légions. Il n'hésite pas à poursuivre et massacrer les fuyards, de peur qu'ils ne se dressent à nouveau contre Rome dans quelques mois, voire années. Fort heureusement la bataille fut courte, et les morts -surtout du flanc gauche- par conséquent limités. Le consul se sent désormais pousser des ailes, persuadé d'avoir la faveur des dieux dans cette campagne alors que tout semblait perdu. Trop occupés à aider Trawnus en Sicile, ils ont oublié que d'autres pouvaient avoir besoin d'eux. Granpiedus est sur le point de rentrer à Rome, quand il croise à une dizaine de milles au sud de Rome (1 mille = 1000 pas = 1482 mètres. C'est la distance entre chaque borne sur les voies romaines) un groupe de plébéens révolté. Ce fait n'était pas nouveau à Rome qui a connu plusieurs séditions de la plèbe au cours de son histoire. Mais ici point d'arrangement à l'amiable, les séditieux ne sont pas assez nombreux et ne font pas le poids. Soit ils rentrent sagement à Rome, soit ils seront écrasés dans le sang. Etrangement les paysans étaient prêts à tout pour obtenir ce qu'ils voulaient... des soient disantes terres sur les provinces conquises... que veulent-ils de plus alors que Rome n'a jamais été aussi prospère ?! Les terres fertiles du Latium ne leur suffisent elles plus ? Leurs terres n'étaient certes pas bien grandes, mais il est normal que les terres conquises reviennent à ceux qui ont les moyens de les acheter ! Granpiedus laisse son légat Hoaxus s'occuper de cette piétaille avec un nombre réduit d'hommes, cela sera bien suffisant ! Hoaxus vit là l'occasion de se distinguer, et peu impressioné par les outils que ces paysans osent dresser contre l'autorité de Rome il charge tête baissée. Cette trop grande témérité fera son malheur, Hoaxus va mourrir lors de cette fabuleuse charge qu'il voulait digne des plus grands héros des siècles passés. Les rebelles furent écrasés, mais à quel prix ? Granpiedus rentre à Rome, amoindri par la mort d'Hoaxus qu'il a sur la conscience et avec un légat en moins... Le consul organisera une cérémonie digne de son rang, et tentera d'oublier ce jour funeste. (en fait c'est dû à une simulation automatique de la bataille... je ne pensais pas qu'une poignée de gueux puisse me tuer un personnage )Le consul restera à Rome, cloîtré dans sa villa. Il laissera le soin à son nouveau légat de s'occuper du renforcement des légions restées hors de la cité : Spurius Stertinius Sparfellus. Il s'agit là de quelqu'un que certains n'hésitent pas à appeller comme étant un parvenu. Originaire d'une riche gens de Capoue, il a été envoyé à Rome il y a deux ans afin de se préparer à une carrière militaire au plus haut niveau, il ne savait alors guère faire autre chose que de se battre. Marié à la fille d'un des grands plus dignitaires de Rome, attirée par les arts et la philosophie, elle saura bien s'entourer, et aussi communiquer cette passion à Sparfellus. Par conséquent sa femme lui a indirectement permis de s'entourer des plus grands noms de la littérature et divers artistes romains, sans oublier quelques scientifiques de renom. Il va devenir rapidement une personnalité incontournable à Rome et accroître sa popularité alors quasi inexistante à sa venue dans la cité. Doté d'un grand charisme, il n'échappe pas à l'oeil averti du vieux consul qui le prendra comme légat quelques semaines après la mort d'Hoaxus. Voilà Sparfellus enfin propulsé sur son terrain de prédilection : le champ de bataille. Malgré nos succès initiaux, les rapports de nos espions nous ramènent sur terre : Carthage est toujours beaucoup plus puissante que nous. La question est de savoir : mais où cache t'elle toutes ses armées ? Selon ces mêmes espions, Carthage dispose de grandes armées en Afrique, et accroît sa puissance en Espagne depuis sa guerre contre les ibères. La victoire de Rome, même si elle est sur de bonnes voies, est loin, très loin d'être acquise. Pendant ce temps en Sicile Trawnus poursuit sa campagne. Les carthaginois, alors réduits, viennent en nombre, des tonnes de soldats sortent de nulle part et commencent à barrer la route du Consul vers Messine. Trawnus essaie de passer en force et parvient à mettre en déroute sans trop de peine l'avant garde de l'armée punique.
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V. La débâcle
Trawnus, toujours avide de gloire et certain d'être protégé des dieux va en -266 tenter un grand coup : attaquer toute l'armée autour de Messine en une seule fois. Granpiedus a déjà vaincu une armée supérieure en nombre à Mamertium, pourquoi pas lui ? Trawnus joue gros, mais il est certain que Mars le guidera vers une victoire définitive contre les carthaginois en Sicile. Il veut aussi effacer le souvenir laissé par Granpiedus lors de ses innombrables victoires, toutes aussi glorieuses les unes que les autres. Mais ici l'avantage numérique de l'ennemi est supérieur à ce que connut le vieux consul, mais après tout il s'en était très bien tiré ! Malheureusement les conditions ne sont pas les mêmes ici, le terrain est d'une platitude navrante, et la composition de l'armée adverse est également bien différente. Mais le temps presse Trawnus qui doit se hâter pour que les diverses armées ne se rejoignent. L'avant garde punique est composée quasi essentiellement de javeliniers. Carthage a bien compris qu'elle ne pouvait vaincre à arme égale, les javeliniers plus rapides ne font qu'harceler nos troupes en lancant des javelots et se repliants, et ainsi de suite. Non seulement nos troupes ne parviennent pas au contact de l'ennemi tout en perdant des hommes, mais aussi ces replis rapides ne font que rapprocher inoxérablement nos troupes des piquers adverses. Face au nombre Trawnus tente d'étirer au maximum nos lignes, et met en place un seul rang contre les trois habituels. C'est là le seul moyen pour ne pas se faire déborder. La bataille est sanglante et les pertes importantes chez les carthaginois. Nos troupes tiennent bon et Trawnus avec son fils Aasenius tentent autant que possible d'annihiler tout adversaire sur les flancs afin de permettre de ramener plus de troupes au centre. Malgré toutes ces tentatives les pertes dans notre cavalerie sont immenses, les chevaux tombent les uns après les autres sans que la manoeuvre n'aboutisse à quelque chose de concret si ne serait-ce que d'éviter le débordement de l'adversaire. Et ce qui était prévisible arriva : nos pertes sont importantes et le centre lâche, nous voilà coupé en deux et l'ennemi en profite pour déborder et presque encercler nos deux légions esseulées. Trawnus et son fils tentent d'insufler du courage aux troupes qui tiennent bons dans l'adversité en restant à l'arrière, évitant tant que possible de se faire prendre par les piques ennemies. Tant que le consul est là nos troupes garderont le moral et tout espoir est permis ! La bataille dure longtemps, très longtemps, probablement une des plus longues que nous n'ayons connus. Nos soldats se battent vaillements mais tombent les uns après les autres, lentement mais inéxorablement. C'est seulement au crépuscule que l'issue de la bataille est enfin connue : la poignée de romains survivants se replie ! Les pertes sont absoluments colossales : Trawnus et son légat sont encore en vie par on ne sait quel miracle ! Et les deux légions qui lui ont été confiées par le Sénat sont quasiment annihilées, ne subsistent qu'une poignée d'hommes qui ont miraculeusement pu fuir alors qu'ils étaient presque entièrement encerclés. Alors que Trawnus voulait passer pour un héros, accumuler encore et toujours plus de gloire, voilà ce qu'il a récolté : honte et déshonneur. La perte de la quasi totalité de deux légions lui coûte cher, les sénateurs qui lui étaient si dévoués l'oublient peu à peu. Pendant ce temps Carthage fête sa formidable victoire, les équipements romains laissés sur le champ de bataille sont impitoyablements pillés, mais pire que tout, nos étendarts sont exposés à Messine sur la place publique comme un trophée ! Le consul réduit à peu de choses se replie sur Rhegium, sa campagne en Sicile est définitivement terminée, et très certainement sa vie politique par la même occasion.
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