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II. Une impression de déjà vu
Trawnus, comme auparavant, retourne à Rome et obtient à nouveau la Vème légion. En effet, si Trawnus semblait en meilleure posture pour négocier cette fois, le Sénat n'admettait pas que l'on réduise l'effectif à disposition de l'autre consul. En effet Granpiedus est sorti vainqueur de l'attaque de la cité de Corfinium, mais même si les pertes étaient relativements faibles, le consul ne disposait plus que du 2/3 des hommes qu'il avait avant la bataille contre Pyrrhus, et cela alors que la campagne débute à peine. Bref le Sénat n'allait pas affaiblir sa force armée ainsi. En contrepartie Trawnus se vit promettre une autre légion dans quelques années, le temps que Rome assainisse ses finances. Finances qui par ailleurs ont bien moins souffert cette fois-ci ! Pour en revenir à la cité de Corfinium, sa prise fut des plus hardues, une bataille longue et un adversaire ne lâchant rien. Le combat dans les rues fut sanglante, et se terminera sur le forum où quelques soldats adverses vont résister longtemps, très longtemps alors qu'ils sont encerclés et submergés par le nombre. Mais il en faudra plus pour ôter la victoire à Rome ! Fort de sa victoire, le consul se rue sur Tarente. A la tête de sa légion, Trawnus se dirige à nouveau vers le sud, et assiège Paestum. Mais cette fois il ne fera pas la même erreur, hors de question pour lui de prendre pour second un militaire né, cette fois-ci il est bien déterminé à diriger lui-même les troupes et récolter seul les lauriers. Sous la houlette de Leazus, le Sénat autorise une expédition en méditerranée. Bien que sous couvert diplomatique et commercial, cette expédition aura avant tout un but militaire. Les meilleurs carthographes romains en feront partis. Le triérarque Cnaeus Julianus Kraerus prendra la tête de cette aventure qui prendra de longues années à n'en pas douter. Espérons qu'il ne rencontre que peu d'adversaires sur sa voie, il ne dispose qu'une poignée de frêles navires de commerce armés à la hâte. D'ailleurs on parle bien peu du préteur Leazus resté à Rome. Etant le seul détenteur de l'Imperium dans notre bonne cité, il jouit d'un pouvoir important, et son avis est écouté de tous (en même temps c'est lui le chef hein ). Petit à petit, dans l'ombre certes, il tisse des rapports privilégiés au Sénat et a su s'imposer contrairement à son homologue Splinterus tombé dans l'oubli. Les consuls devront faire attention à ce personnage qui pourrait bien tirer son épingle du jeu à l'avenir (encore un qui a profité de la nouvelle partie pour gagner en statistiques ).Peu de temps après est recu au Sénat un diplomate grec de Tarente, cité qui s'apprête à être assiégée par Granpiedus. Les grecs n'ont ni plus ni moins le culot que de demander un cessez-le-feu dès qu'ils sentent le vent tourner ! Le diplomate repartira bredouille sous les huées des sénateurs romains excédés, ceux qui ont eu l'audace de se dresser un jour contre Rome devront le regretter ! Peu après c'est la ville de Paestum qui se rend aux troupes de Trawnus qui attendaient patiemment devant la cité, ils n'avaient pas assez d'hommes pour donner l'assaut. Bien que le combat fut long, et que les troupes étaient frigorifiés à attendre devant la cité sous la neige, le consul l'emporta assez facilement. Fort de cette victoire le consul se dirige désormais en toute hâte vers Croton. Il réussit là à devancer son homologue alors qu'il avait échoué autrefois devant Rhegium. Pendant ce temps, Granpiedus, longtemps enlisé devant Tarente, vit la ville lui céder. En effet la garnison de Tarente était faible, et un assaut aurait pu facilement donner raison aux romains... mais les soldats rechignaient à cette tâche alors que d'imposants éléphants n'attendaient que leur venue de l'autre côté des murs. C'est ainsi que le consul était obligé de faire le siège de la ville et attendre que les éléphants sortent eux-mêmes ! Et pourquoi pas espérer que certains d'entre eux soient morts de faim, voire même aient servis de repas à des soldats affamés. Mais il n'en fut rien, la faible garnison de la ville fit sa sortie, et les éléphants étaient tous là, prêts à foncer sur les romains. La victoire ne pouvait nous échapper du fait de l'écrasante supériorité numérique, mais les évènements donnèrent raisons aux soldats qui refusèrent l'assaut : les éléphants firent des dommages considérables, les pertes furent collossales. Les soldats grecs ne furent que peu de morts dans nos rangs comparés aux éléphants. Alors que l'on alignait 4 romains pour un grec, nous avons fait l'exploit de perdre plus d'hommes que les grecs eux-mêmes en avaient ! Il ne reste à Granpiedus guère plus de la moitié des hommes qu'il avait la bataille de Corfinium contre Pyrrhus, résigné il retourna à Rome afin de compléter ses légions désormais bien mal en point. Cela permettra à Trawnus de gagner du temps dans le siège de Croton, et de démontrer qu'avec quatre fois moins d'hommes il parvient à réaliser lui aussi de grandes choses ! Mais la gloire de Granpiedus n'en sera que peu affectée, après tout il a sauvé Rome et châtié ses ennemis !
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III. Trawnus le lucky looser
Vous vous rappellez tous de la loose de Trawnus ? Et bien il faut croire que la loose lui réussit plutôt bien en fin de compte... En effet il a réussi à faire tomber la cité de Croton, désormais presque tout le sud de la péninsule est sous domination romaine. Il ne reste plus que Rhegium avant d'atteindre la Sicile. Mais la cité est fortement défendue, et une légion, qui en plus a subi quelques pertes, ne suffirait pas à prendre la cité. Ainsi Trawnus doit retourner à Rome comme son homologue, il recevra au passage le contrôle d'une seconde légion : la 6ème de Rome, dont la mobilisation vient de commencer. Ainsi, bien que les victoires de Granpiedus soient plus importantes et significatives, Trawnus a su tirer son épingle du jeu cette fois en prenant le sud ouest de la péninsule tandis que son homologue prit le sud est. Bref, Trawnus pouvait voir l'avenir avec d'autant plus de sérénité qu'il n'avait pas Curtisus ou un autre dans les pattes. -275, renouvellement de la liste sénatoriale, il n'y a guères de changements dans la composition du Sénat, mais certains semblent avoir profité des circonstances pour acquérir le soutien des sénateurs. Tout d'abord évoquons l'arrivée dans la vie politique de deux romains : Vibius Curtius Curtisus et Amulius Coruncanius Hoaxus. Nous les conaissons déjà, mais de manière éttonante ils ne sont plus les mêmes qu'avant. En effet Hoaxus, fils de Splinterus, a su profiter de la renommée de sa gens pour s'entourer de personnalités éminentes. C'est le contraire pour Curtisus qui reste encore un excellent militaire, mais considéré comme un mauvais politicien... n'ayant pas d'appui notable dans la vie publique, il va devoir se forger un nom... Hoaxus, une fois encore est pris sous les ailes du consul Granpiedus, et son avenir semble prometteur. Actuellement il est à Tarente en tant que légat d'une légion afin de maintenir l'ordre dans la cité. Il attend le retour du consul. Curtisus quant à lui est en position plus délicate, Trawnus ne voulant pas répéter la même erreur ne le prend pas avec lui dans sa campagne. De ce fait Curtisus peine à se faire un nom, et son avenir semble compromis... Quant aux préteurs : Splinterus toujours à Capoue, n'a plus de rôle officiel. Son but premier était de constituer le dernier rempart en cas de victoire de Pyrrhus. La menace ayant disparu, son utilité en fesait de même. Il est oublié de tous, et n'a plus le moindre appui au Sénat, contrairement à son fils Hoaxus. Leazus, lui a bien réussi à Rome. Il a une autorité indéniable, certainement du fait qu'il est le seul magistrat important dans les murs de Rome depuis le début du conflit. Il a su tisser petit à petit un réseau de sénateurs fidèles. Reste à savoir ce qu'il compte faire de cette influence, on ne lui connait aucun penchant favorable envers l'un ou l'autre des consuls. Et finalement les consuls : Granpiedus est clairement la personnalité la plus célèbre à Rome et dans toute l'Italie, malheureusement son point faible est qu'il n'est pas parvenu à concentrer une autorité suffisante entre ses mains. Contrairement à ce qui a été le cas précedemment, il y a suffisaments de personnalités influentes à Rome qui peuvent le mettre en difficulté si elles s'unissent. Et Trawnus, bien qu'il ne soit pas aussi reconnu que son homologue n'ôte pas le fait qu'il est un personnage incontournable. Même s'il n'a pas eu autant de gloire qu'il l'espérait au début, sa situation s'est considérablement améliorée. Néanmoins il lui faudra l'appui d'autres personnages s'il compte poursuivre dans cette voie et espérer être à nouveau élu consul par les comices dans 5 ans. Les élections qui interviendront dans 5 ans semblent largement favorables à Granpiedus qui pourra rester consul s'il en fait le souhait. Pour l'autre consul la place sera disputée âprement entre Trawnus, Leazus et Hoaxus. C'est néanmoins Trawnus qui a les cartes entre les mains, son avenir se joue sur les champs de batailles. Bref le Sénat est tout acquis à Granpiedus, nottament tant qu'il conservera l'appui de son jeune protégé Hoaxus. A eux seuls, ils peuvent compter sur l'appui d'environ la moitié des sénateurs. Ainsi à moins d'une "trahison" d'Hoaxus ou un consensus contre le consul, celui-ci n'aura rien à craindre et pourra obtenir ce que bon lui semble. Voilà ce que ça donne de manière plus chiffrée : (je rappelle que c'est un calcul assez spécial qui prend en compte les caractéristiques du personnage) - Soutien total à Granpiedus : 16 points - Soutien à Granpiedus (partisans de Hoaxus) : 7 - Soutien total à Trawnus : 9 - Soutien de Leazus : 9 - Soutien de Curtisus : 5 Sénateurs favorables à Granpiedus : 23/46 (Ces chiffres n'ont guère d'intérêt en début de partie... cela deviendra intéressant dans quelques dizaines d'années, quand les gens seront plus développée et qu'il y aura plus de personnages)
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Acte IV : L'essor de Carthage Afin d'éviter de se déchirer inutilement au profit de Granpiedus, Leazus et Trawnus se déclarent alliés de circonstance. Certes les deux hommes sont pressentis au poste de consul dans 5 ans, mais s'entredéchirer ne fera que les affaiblir tous deux. Les termes de l'alliance sont simples : ne pas nuir l'un à l'autre. En guise de bonne volonté le consul Trawnus accepte par ailleurs de prendre le jeune fils de Leazus sous son aile en le formant aux rudiments militaires.
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#4
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I. La fin de la Grande Grèce
C'est ainsi que les consuls partirent tout deux avec leurs légions vers Rhegium, en vue d'un long et pénible siège. Avec moins de soldats, Trawnus est plus rapide que son homologue et arrive en premier à Rhegium avec son jeune protégé : Manius Aemilius Lafritus. Plus tard Granpiedus le rejoignit. La république disposait là de toute son armée, la cité n'avait aucune chance de résister. Pourtant aucun assaut n'a été tenté, la cité était très bien défendue et un assaut aurait coûté la vie à trop de soldats. Les consuls combattants à nouveau ensemble, ou presque, s'installèrent pour un long siège. Alors que Leazus et Trawnus se promettaient une parfaite neutralité l'un envers l'autre, la chance allait sourire au consul qui va indirectement profiter de l'aide apportée par son rival d'antant : Curtisus. En effet Curtisus n'avait aucune magistrature, et de plus ne combattait pas sur le champ de bataille, Trawnus ne voulant pas d'un commandant aussi doué que lui, capable d'éclipser le consul. De ce fait pour Curtisus il ne restait plus qu'un moyen de gagner en notoriété : aller à Rome. Alors qu'il n'était connu que d'une poignée de sénateur il parvient à acquérir très rapidement une notoriété importante... notamment par l'intermédiaire de sa femme qui jouissait d'une réputation sans faille dans la cité. Petit à petit, mais sûrement il éclipsa le prestige de Leazus, ce qui arrangeait bien les choses de Trawnus puisqu'il constituait sa principale menace en vue des prochaines élections... Mais gare à Curtisus : sa notoriété grandit, et elle pourrait bien faire de l'ombre au consul lui-même ! Hoaxus, bien qu'un adversaire moins dangereux, est relégué au second plan, Curtisus reprend la place qui était la sienne avant la loose de Trawnus : dans l'esprit de tous les romains. Pendant ce temps une nouvelle tombe : Carthage attaque la dernière cité grecque de la Grande Grèce : Syracuse. Alors que rien ne laissait présager cette guerre, Carthage s'empare aisément de la ville et contrôle maintenant toute la Sicile... Les grecs en embuscade au sud de Rhegium, prêts à nous tomber dessus dès que possible sont contraints de venir au secours de la cité. Bien qu'assez nombreux les grecs échoueront aux portes de Syracuse, c'en est définitivement fini de la Grande Grèce. Aux prises avec les égyptiens, les grecs abandonnent leurs ambitions et n'iront plus à l'ouest de leur terre d'origine, ils acceptent la paix avec Rome !
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