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Vieux 15/08/2007, 18h07
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II. Après la réforme de Marius




La réforme ne s'est pas faite du jour au lendemain, elle a commencé en -107 pour finir en -103. La réforme a pour auteur Marius qui combattait aux côtés de Metellus dont il sera l'adjoint dans le cadre de la guerre de Jugurtha (contre la Numidie). Il va acquérir dans ce cadre une forte popularité auprès de ses soldats, ces mêmes soldats qui vont véhiculer cette bonne image à travers Rome. Fort de cette popularité il va à la fois obtenir le commandement de l'armée dans le cadre de la guerre de Jugurtha, mais aussi être consul de manière ininterrompue de -106 à -101, ce qui constitue une exception non seulement du fait de l'enchaînement des magistratures, mais aussi du fait qu'à partir de -105 il fut élu in absentia, autrement dit sans se présenter à Rome lors des élections.
C'est dans ce cadre que la réforme a été effectuée.
La réforme se place à la fois au niveau du recrutement des soldats, mais aussi de l'organisation de l'armée.



A. Une armée de volontaires



Le recrutement désormais ne s'effectue plus par la levée de citoyens, mais par le volontariat, ainsi fini les tirages au sort au sein des centuries civiques.
Mais en dehors du simple volontariat, celui-ci est ouvert à tous, fini donc le cens minimum requis pour servir dans l'armée. Désormais même les plus pauvres peuvent servir.

Du armée de citoyen l'on passe donc à une armée de métier. Or avec armée de métier correspond une certaine durée de service. Ainsi le service durait 20 ans pour les citoyens romains, et 26 ans pour les auxiliaires.

Vu que l'armée est accessible désormais aux plus pauvres, il faut bien les équiper, et c'est le commandant qui prend en charge de l'équipement de la légion.

Désormais les soldats sont donc équipés par leur chef, percoivent la solde de leur chef, recoivent une part des butins des conflits, donc forcément les soldats sont fidèles à leur chef. Avant servant pour la République, et aux frais de la République (pour la solde) et à leur propre frais (équipement), les soldats défendaient avant tout leurs terres et n'avaient pas de liens aussi forts avec leurs commandants.

C'est de cette manière que la République va considérablement évoluer, et même involontairement à terme mener à l'Empire. En effet les hommes sont fidèles à leur chef, au point de le suivre dans des aventures où personne ne l'aurait suivit auparavant (exemple de César marchant sur Rome), mais aussi les légions deviennent de plus en plus nombreuses, la limite étant la richesse personnelle de leur employeur (et l'autorité qui leur est conférée par le Sénat/comices mais bon ça hein ). Un chef ne pouvant subvenir aux besoins d'une armée qui se contente de gambader dans l'herbe, il a fallu aller chercher des fonds pour payer ses hommes, autrement dit par la conquête.
Cela explique l'élan, qui bien que déjà particulièrement vigoureux, des conquêtes toujours plus nombreuses de Rome. Cela se stabilisera sous l'Empire, avec l'abaissement du nombre de légions (qui étaient d'environ 70 à 80 sous Octave et Marc Antoine !) et surtout la présence de plus qu'un seul commandant suprême : l'Empereur.



B. L'homogéinisation de l'armée



Puisque c'est désormais le commandant qui équipe ses troupes, il va les équiper de façon homogène, fini la distinction hastatis/principes/triariis, ne restent plus que les légionnaires.
De même, auparavant les effectifs de la légion étaient variables, désormais une légion comporte un nombre fixe de 6000 hommes (enfin sur le papier... parce qu'après tout il faut déjà d'une part atteindre ce chiffre, mais surtout stabiliser celui-ci après les pertes au combat/désertions etc... donc 6000 est le chiffre idéal en somme).

Désormais la légion est également subdivisée différement puisqu'elle comporte en effet 10 cohortes qui comportent elles mêmes 3 manipules qui comportent elles mêmes 2 centuries de 100 hommes chacunes.
Résumons :
1 centurie = 100 hommes
1 manipule = 2 centuries = 200 hommes
1 cohorte = 3 manipules = 6 centuries = 600 hommes
1 légion = 10 cohortes = 30 manipules = 60 centuries = 6000 hommes

Il reste néanmoins toujours 3 rangs, mais homogènes aussi bien par l'équipement que par l'âge.
Notez bien que ces chiffres sont ceux de l'armée de César, la réforme de Marius elle utilisait 2 manipules dans une cohorte au lieu de 3.
Alors que les manipules étaient la valeur tactique de base avant la réforme de Marius, après celle-ci ce sont les cohortes qui reprennent ce rôle.

Aux 6000 légionnaires s'ajoutent encore 1200 vélites, et la cavalerie. Cavalerie par ailleurs qui sera délaissée par les citoyens romains, ce sont désormais les peuples alliés qui vont composer la cavalerie.
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Vieux 15/08/2007, 18h08
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III. La marine romaine



Ici il n'y a pas grand chose à dire... Rome a constituée sa première flotte uniquement lors de la première guerre punique avec l'aide des grecs du sud de l'Italie.
Marins peu aguerris ils auront toutefois une innovation qui sera lourde de conséquence : le corbeau.
Le corbeau est une sorte de passerelle que l'on balance sur le pont ennemi et s'y fiche à l'aide d'un croc. A partir de cette passerelle les marins romains avancent protégés de leurs imposants boucliers afin d'aborder le navire. Bien meilleurs combattants que marins, c'est cette innovation qui va permettre à Rome de connaître ses victoires navales, et consacrer sa domination sur les mers pour près d'un millénaire.

Après l'imposante bataille d'Actium qui opposa Octave à Marc-Antoine, la marine romaine ne servira désormais guère plus -faut dire qu'elle ne servait pas tant que ça non plus avant- que de police des mers... tout simplement parce qu'il n'y avait plus personne d'autre que les romains en méditerrannée
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Vieux 15/08/2007, 18h08
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IV. La hiérarchie dans l'armée romaine



A. Les légions




Le commandement suprême revient aux consuls qui selon les époques dirigaient soit les légions à tour de rôle (l'un commandait les légions, l'autre se chargeant des affaires courantes à Rome), soit chacun ayant deux légions (puisqu'il y avait 4 légions en temps de paix avant la réforme de Marius), ou bien encore ne dirigaient pas eux même les légions (notamment après la réforme de Marius).

On peut aussi éventuellement distinguer l'Imperator, qui n'est en rien un grade mais une distinction accordée par les acclamations des troupes suite à une campagne victorieuse d'un commandant. Cela confère un énorme prestige, mais est aussi assez rare, seuls les plus grands commandants (et donc par extansion hommes d'Etat, les deux allaient de pairs à Rome, et d'autant plus sous la République) avaient droit à cet honneur.

Comme on l'a vu les préteurs et promagistrats peuvent aussi commander une armée, et normalement un préteur n'était pas soumis hiérarchiquement au consul sur le terrain.


Tous ces commandants peuvent déléguer des tâches à des légats, légats qui peuvent aller jusqu'à commander une légion, voire même plus (exemple de Labiénus, lieutenant de César, qui commandait les légions en Gaule lorsque César se rendait à Rome).


Puis l'on retrouve les tribuns militaires, au nombre de 6 par légions, ils commandent par roulement. Ils sont soit élus par les comices, soit nommés par le commandant.


Ensuite les centurions qui commandent les centuries. Le centurion le plus haut gradé commandait la cohorte, c'est le centurion primipile. Le centurion primipile était tout simplement le centurion de la première centurie de la cohorte, c'était la plus haute fonction atteignable pour un simple soldat.


Ensuite il y a tout un tas de sous officiers, notamment l'optio, l'adjoint nommé par le centurion ainsi que des rôles aussi variés que les médecins ou musiciens.

Enfin les simples soldats qui se décomposent en deux classes : la première était exempte de corvée, l'autre non.



B. La cavalerie




L'unité de base de la cavalerie est la décurie, soit 10 cavaliers, commandés par un décurion.

Trois décuries forment une tourme dirigée par un préfet.



C. La marine



C'est la loi navale de -506 qui fonde une flotte permanente à Rome.
Le commandement de la flotte est confiée à un navarque qui est nommé pour deux ans par les consuls. Néanmoins il reste sous le commandement des consuls qui seuls peuvent décider une délégation de l'Impérium en faveur du navarque.
En temps de paix par contre il s'amuse à dégommer des pirates
Bref tout ça pour dire qu'il ne sert à rien... Rome n'a pas réellement de flotte, celle-ci n'apparaîtra réellement qu'avec la première guerre punique.

La flotte va donc un peu mieux s'organiser pendant cette première guerre punique.

A la tête d'une escadre de navires se trouve le navarque. A la tête de chaque navire se trouve un triérarque.

En réalité la flotte romaine était peu autonome car servait surtout de soutien aux troupes au sol, et donc sous commandement du "général" (je rappelle encore une fois qu'il n'y a pas de grade de général à Rome ).
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Vieux 15/08/2007, 18h09
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L'armée romaine dans le récit




I. Sur le plan terrestre




Concernant le commandement il n'y a pas grand chose à rajouter en dehors de ce que j'ai dis dans "les institutions dans le récit".


Sur le plan de l'organisation militaire le jeu fonctionne par unité de X soldats. Et bien 5 unités dans le jeu équivaudront 1 légion tout simplement.

En général une légion sera composée d'une unité d'hastati, une de principes, une de triarii, une de cavalerie et enfin une de vélite ou archer ou arme de siège.
Ca c'est en général, mais sachant qu'il doit y avoir 2 fois moins de triarii que des autres unités, il y aura parfois un peu plus d'unités de cavalerie ou autre



Du point de vue du combat et bien je reprendrais dans les grandes lignes la tactique romaine avec les trois rangs, les vélites devant avant le combat et qui se replient, et la cavalerie sur les ailes. Bref rien de très nouveau.



Comme vous le savez l'on ne peut empiler plus de 20 unités ensembles... autrement dit un consul par exemple ne peut commander plus de 4 légions en même temps... bref il lui faudra de l'aide, donc parfois plusieurs armées se baladeront ensemble, aidant plus ou moins le consul selon si c'est un légat qui commande l'autre armée ou bien un autre magistrat (recherchant donc la gloire à son profit et n'étant pas soumis hiérarchiquement par le consul ).




II. Sur le plan maritime




A la tête des escadres il y aura donc un navarque, qui sera plus ou moins soumis aux consuls, par conséquent ils pourraient bien emm***** un pauvre préteur qui voudrait traverser la mer pour conquérir des territoires, bref il faudra être z'entil avec les consuls
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Vieux 15/08/2007, 18h09
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Acte I : Pyrrhus en Italie







Rome n'étant encore cantonnée qu'au Latium, elle contrôle désormais toute l'Italie centrale en une vingtaine d'années suite aux guerres samnites. Une puissance qui s'est rapidement accrue mais dont le développement rapide pourrait également signifier sa fin.

Rome avait passé un accord commercial avec les cités grecques d'Italie du sud, et notamment Tarente qui affirmera par la suite que Rome a violé celui-ci. La cité fera appel à l'ambitieux Roi d'Epire : Pyrrhus. Celui-ci ne rêve que de conquête et de réitérer des exploits dignes d'Alexandre le Grand. Il débarque alors à Tarente, prêt à partir à l'assaut de l'Italie dont la conquête lui semble aisée.

C'est dans ce contexte que commence le récit, Rome avant de pouvoir rêver d'expansion devra chasser Pyrrhus d'Italie et soumettre les cités grecques d'Italie, et ainsi mettre un terme à cette Grande Grèce.
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Vieux 15/08/2007, 18h10
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I. Rome en danger








Comme on peut le constater, Rome n'est que bien peu de chose face à ses voisins. Mais en attendant la menace vient du sud, à Tarente, où Pyrrhus a débarqué et semble prêt à fondre sur Rome.






Des élections bien peu passionantes ont par ailleurs eu lieu : 4 candidats, 4 postes... Autant dire que le choix a été facile. Les candidats ne sont pas de grands personnages, mais Rome devra compter sur eux, sa survie en dépend.

Tout d'abord les deux consuls :

Caius Quintus Granpiedus, le plus âgé et le plus expérimenté de tous... même si son expérience a des limites peu relevées... et Publius Laevinus Thrawnus, excellent gestionnaire.





Et les deux prêteurs, presque inconnus dans la vie publique romaine : Tiberius Coruncanius Splinterus et Lucius Aemilius Leazus.




(le calcul de l'influence au Sénat n'a guère d'intérêt actuellement... il n'y a que 4 personnages, et 4 factions représentées... on tiendra compte de l'influence si besoin est)


Les deux consuls seront à la tête de toutes les troupes romaines disponibles, soit 4 légions. Le sort de Rome repose entre leurs mains, une défaite militaire et il n'y aura plus personne pour défendre Rome. L'objectif fixé par le Sénat est tout d'abord de vaincre Pyrrhus, que ce soit par la mort ou en le forcant à évacuer la Grande Grèce. Ensuite il leur faudra punir les cités grecques de leur affront contre Rome et occuper tout le sud de l'Italie.


Le prêteur Lucius Aemilius Leazus quant à lui restera à Rome, détenteur de l'Impérium qu'il pourra utiliser afin de convoquer le Sénat.
Quant à Tiberius Coruncanius Splinterus, lui ira à Capoue, aux frontières de la République afin de protéger tant que faire se peut la République. Il pourra lever des légions en cas d'extrême nécessité... s'il y parvient...





Face à ces magistrats peu expérimentés se trouve Pyrrhus, Roi d'Epire et stratège militaire émérite. Il dispose certes moins de soldats que les consuls, mais son génie sur le terrain annule notre avantage numérique...

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Vieux 15/08/2007, 18h10
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II. La bataille de Corfinium




Certain de sa force Pyrrhus s'avance vers Corfinium et en fait le siège, son second resté à Tarente le rejoint aux portes de la ville. Les consuls Granpiedus et Thrawnus tentent de prendre ce dernier par revers afin de l'éliminer et éviter qu'il ne vienne en renfort auprès de son Roi. Le pari est manqué, il se retire au nord des positions de Pyrrhus, les consuls se retrouvent devant le Roi, ils sont obligés de livrer bataille. S'engage alors l'importante bataille de Corfinium qui décidera du sort de Rome.




(La bataille qui va suivre étant très importante, elle sera forcément plus détaillée et avec plus de screens que d'autres à venir)




Nous avons un avantage numérique assez intéressant mais bien contrebalancé par la valeur militaire du Roi d'Epire.



La bataille rapidement engagée, le lieutenant de Pyrrhus est pris au dépourvu, éloigné de son Roi il tente de le rejoindre rapidement. Malheureusement les hoplites ne sont pas reconnus pour leur rapidité... Les consuls à la tête de la cavalerie vont tenter d'anéantir les renforts et ainsi avoir un avantage numérique conséquent. (en rouge Pyrrhus, en bleu les renforts).

Si les renforts avancaient en ordre, la cavalerie aurait bien du mal à les anéantir, même avec de nombreuses manoeuvres. Cela aurait suffit pour que les consuls renoncent à une charge suicidaire. Fort heureusement pour eux tel ne fut pas le cas : tout un groupe d'hoplites restait à l'arrière, et suffisament esseulé pour que les autres ne puissent réagir rapidement.






Pendant ce temps, les légions avancaient sur la crête de la colline, en son point le plus élevé pour en retirer le plus d'avantage possible.






Après de laborieuses manoeuvres les consuls parviennent à mettre en déroute les renforts, cela leur suffit, voyant les grecs de Pyrrhus avancer sur leurs légions ils reviennent rapidement afin de prendre le contrôle de bataille. Arrivés quelle ne fut pas leur surprise que de voir une bataille fort bien engagée avec tous les éléphants grecs au sol, n'ayant pas su résister à nos pilums (cercle bleu), et l'essentiel de leur cavalerie en déroute (vert). Ne restait alors plus que la garde personnelle du Roi (noir).

(les éléphants dans ce mod sont terribles... limite intuables et fichtrement efficaces... autant dire que j'était éttoné mais très ravi de les voir tous morts )





Décidément la bataille était vraiment très bien engagée, Pyrrhus le sentait peut-être, ce qui l'aurait poussé à charger sur nos lignes... et de face... suicidaire... Voulait il donner du courage à ses hommes de cette façon ? Sentait-il déjà la bataille perdu et voulait sortir au moins digne avec une charge héroïque ?
Toujours est-il que la charge ne dura pas, la violence du choc fut telle que ses pertes furent importantes et les cavaliers partirent en retraite et laissent les hoplites poursuivrent la bataille.





Ainsi les hoplites avancèrent sur nos lignes, nous avions certes un avantage numérique évident et un léger avantage du terrain, mais tout n'était pas encore fait.
Alors que les consuls poursuivent des archers crétois en déroute ils voient arriver sur eux le reste de la garde personnelle du Roi... avec le Roi en personne qui fonce dans leur direction !
La valeur des grecs était bien plus importante que celle des cavaliers romains, mais une telle occasion ne se représentera peut-être plus jamais. Tuez Pyrrhus et c'en est fini de la menace qui plane sur Rome.
Pendant ce temps les hoplites avancent sur nos lignes.






Après un long combat indécis entre Pyrrhus et le consul Granpiedus, Thrawnus qui continuait à poursuivre les archers en déroute arrive en renfort et charge de plein fouet sur le Roi... une charge qui sera meurtrière...







Pyrrhus est mort, Rome est sauvée !
Maintenant il ne reste plus qu'à anéantir ce qu'il reste de l'armée grecque et c'en sera fini de l'invasion.

Désormais en infériorité numérique écrasante, les hoplites grecs sont pris en étau.







Le combat fut rude, et les hoplites résistants malgré la mort de leur chef, mais cela ne suffira pas. Le lieutenant de Pyrrhus en fuite est rattrapé et aussitôt tué, la bataille est terminée !







Grâce à ces manoeuvres et une chance incroyable les romains ont subis des pertes légères, et l'armée grecque est totalement anéantie. C'est une victoire héroïque, que nul n'osait imaginer.


De manière habile, grâce à son influence Granpiedus parvient à faire retomber toute la gloire sur ses épaules, il en ressort grandit. Il reste à soumettre les cités de la Grande Grèce, s'il y parvient il restera à jamais dans la mémoire des romains. Mais cette victoire a un goût amère pour Thrawnus qui ne récolte pas autant de gloire que son confrère... pourtant c'est sa charge qui a eu raison de Pyrrhus !
L'entente entre les deux consuls risque d'en pâtir...


Quoi qu'il en soit l'invasion grecque est déjà terminée !


(très rapide la fin de l'invasion... j'ai eu une chance énorme Avec les éléphants en plus cela n'aurait pas été du gâteau... (surtout qu'ils sont morts sans que je ne m'en rende compte...) et j'ai été éttoné que l'IA n'essaie pas d'attaquer les flancs, ce qu'elle a eu l'habitude de faire pourtant. J'avais placé les vélites légèrement sur les côtés pour couvrir un peu en l'absence de cavalerie... visiblement cela a suffit... vive les pilums !
Ha et aussi... n'ayez crainte en voyant la victoire héroïque... autant c'est chose courante dans la vanilla, autant dans ce mod c'est pas fréquent... surtout avec la difficulté choisie. Aussi éttonant que cela puisse paraître vu le résultat, j'aurais très bien pu me rétamer complètement dans cette bataille).
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Vieux 18/08/2007, 12h23
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Acte II : La fin de la Grande Grèce ?



La Grande Grèce a perdu son héros, son sauveur, désormais elle ne peut plus compter que sur elle-même. Les cités grecques s'allient entre elles, espérants ainsi repousser les romains.
Les grecs sont encore puissants, selon nos espions les armées grecques totaliseraient deux fois plus d'hommes que nous. Fort heureusement pour nous, les grecs sont assaillis de toutes parts : la Macédoine en Grèce même, l'Egypte dans les îles de la mer Egée, et enfin nous en Grande Grèce. Avec cette aide de circonstance des macédoniens et des égyptiens nous avons toutes les raisons d'espérer pouvoir sortir vainqueur de ce conflit : la Grande Grèce a perdu son protecteur et ne peut espérer des renforts d'autres cités.

Malgré cela Rome traverse une crise, le Trésor est vide, totalement vide ! Rome a encore bien du mal à supporter le ravitaillement de tant de légions pour un si petit territoire.
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I. Rome aux prises avec les difficultés économiques







La République a certes bien grandi ces dernières décennies, mais même si nos soldats sont des citoyens se pourvoyants eux-mêmes leur équipement, maintenir tant de légions mobilisées coûte extremement cher. Pour ne rien arranger le préteur Splinterus, certain de la victoire de Pyrrhus, a réussi à mobiliser malgré tout une légion supplémentaire, ce qui ne manquera pas de coûter cher à Rome qui dispose désormais de 5 légions.


Trop cher pour les sénateurs, ceux-ci ne manqueraient pas de protester et de demander la démobilisation de cette dernière légion à la prochaine convocation.
Ils furent en effet convoqués, mais tout n'allait pas se dérouler ainsi...

Le consul Granpiedus a retiré énormément de gloire de la défaite de Pyrrhus, et le voilà qui se lance dans le siège de la cité qu'il a forcé Pyrrhus à abandonner... Corfinium est assiégée.
Trawnus quant à lui ne trouve pas cela à son goût, non seulement il n'a récolté aucun honneur dans cette bataille, mais en plus il ne risque plus d'en récolter en restant avec Granpiedus. La décision est prise : dans la nuit Trawnus quitte le camp en direction de Rome en vue de convoquer le Sénat.

Arrivé à Rome, quelle ne fut pas sa déception que de voir la plèbe encensser à chaque rue le consul Granpiedus... certains n'hésitants pas à franchir le pas et à l'appeller le sauveur de Rome... Rien, il n'y a absolument rien qui relate la charge héroïque de Trawnus, rien d'ettonant après tout quand on sait que cette charge se fit loin des légions occupés contre les hoplites.

Toujours est-il que Trawnus savait exactement ce qu'il souhaitait et comment l'obtenir. Devant le Sénat il demandera le contrôle de 2 des 4 légions de la république, ceci afin d'accroître plus rapidement la main mise de Rome sur le sud de la péninsule et ainsi mettre fin à la crise économique. Idée séduisante, et le Sénat savait que cela permettrait de renflouer le Trésor qui en avait bien besoin, le danger militaire quant à lui restant minime du fait du manque de cohésion entre les cités grecques. Mais le danger militaire minime et la réputation de Granpiedus, sur le point de faire tomber Corfinium, joueront en défaveur de Trawnus... celui-ci ignorait l'existance de cette fameuse cinquième légion...
De ce fait le Sénat accorde le contrôle de cette légion au consul et lui permet de mener les opérations que bons lui semble dans le sud de l'Italie, après tout devant la faible menace militaire une légion lui sera bien suffisante !

Alors qu'il ne souhaitait que partager un peu de la gloire de Granpiedus, Trawnus se retrouva finalement pris à son propre jeu et n'aura qu'une maigre légion sous ses ordres... autant dire que les sièges et batailles à venir seront ardus...
Il prendra néanmoins sous son aile l'un des jeunes romains les plus prometteurs de son temps : Luca Mamilius Curtisus. Il semble être promis à un grand avenir, excellent sur le champ de bataille il deviendra forcément un homme politique puissant.

Quant au consul Granpiedus, lui aussi prendra un jeune romain en tant que second : Asinius Domitius Hoaxus. De la même génération que Curtisus, et même s'il semble moins bon militaire, son avenir peut-être tout aussi intéressant... mais cela dépendra surtout des succès militaires à venir !








Alors que Trawnus est en route pour le sud, un nouveau coup lui est porté par Granpiedus : Corfinium est tombée !






Voilà qui va encore augmenter considérablement le prestige de Granpiedus... non pas tant que la ville soit tombée, même si cela reste un bel exploit, mais parce que la prise de la ville signifie l'amélioration de l'économie romaine !
Certes le Trésor est encore vide, et la république a même dû lourdement s'endetter, mais désormais on peut voir l'avenir avec sérennité, la tendance s'inverse. Un nouveau territoire et des milliers d'esclaves en plus : que pouvait-on espérer de mieux ?
Il faudra néanmoins encore des années avant que Rome n'entreprenne à nouveau des travaux publics...



En attendant, et pour la plus grande gloire de Rome, Granpiedus continue sa marche vers le sud et fonce directement sur la cité qui est la cause de tous nos soucis : Tarente. La prise de cette cité serait également d'une grande valeur pour le prestige du consul, et Trawnus le sait, enragé à l'idée de s'être encore fait doubler. Il se rabat alors sur Paestum, ville d'importance bien moindre, mais qui sait, c'est peut-être le début de grandes conquêtes ?!

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Dernière modification par Akmar Nibelung ; 18/08/2007 à 12h34.
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II. La punition de l'alliance des cités grecques





Tout semble se présenter au mieux à la fin de l'an -278 av JC (en théorie je devrais compter depuis la fondation de Rome... mais ça risque de vite devenir chiant alors tant pis ), Tarente est assiégée et ne comporte qu'une très faible garnison.
Mais la nouvelle tombe : la Macédoine et l'Egypte cessent les hostilités contre les cités grecques... même si cette paix est très précaire cela donnera la possibilité aux grecs de mettre tous leurs moyens militaires contre nous...

Toujours est-il que pour le moment les vents nous sont largement favorables, les dettes se réduisent, des accords commerciaux sont signés avec les carthaginois, gaulois et illyriens, et nous avons une supériorité militaire manifeste sur les grecs. Bref tout va pour le mieux, et la chute de Tarente avec des pertes romaines se comptant sur les doigts d'une seule main vient le prouver. La chute de cette cité responsable du conflit donne lieu à une liesse populaire, comme si la guerre venait de s'achever... mais en fait elle ne fesait que commencer !
Toujours est-il que Granpiedus est au fait de sa puissance, il devient le romain le plus influent de son temps, et l'un des plus influents depuis la fondation de Rome. Vainqueur de Pyrrhus, sauveur de Rome, punisseur de Tarente, il ne lui reste plus qu'à conquérir le reste de la Grande Grèce !
La population de Tarente est massivement asservie, et il en sera de même pour toutes les autres cités qui auront eu l'audace de s'opposer un jour à Rome !







Pendant que Trawnus n'a d'autre choix, vu le peu de soldats à sa disposition, que d'assiéger Praetum aussi longtemps que nécessaire pour affamer ses habitants... Autant dire que cela risque d'être long, et vu le succès fulgurant de la campagne de Granpiedus, la gloire semble lui échapper petit à petit...
Pendant ce temps c'est la cité de Croton qui est assiégée.





Fin -277 Croton est également capturée sans trop de heurts, Granpiedus continue vers Rhegium, une cité stratégique pour le contrôle du détroit de Messine... avec la cité de Messine bien sûr. A part par la mer, Rhegium est un passage obligé, et les campaniens semblent l'avoir compris, ils ont concentré un nombre importants d'hommes dans la cité. En plus de cela les grecs l'ont bien compris aussi : ils sont en embuscade juste derrière la cité, prêts à bondir à la moindre occasion.
Granpiedus continue donc sa campagne, mais ne dispose plus que de 3 légions avec lui, il a dû se séparer de plusieurs milliers de soldats à Tarente et Croton afin d'y maintenir l'ordre.
La chute de Croton marque également la fin de l'assainissement des finances, les dettes sont réglées, dès l'an prochain le Sénat pourra autoriser à nouveau certains travaux publics. Pour l'instant le but est de renforcer l'économie de la république.

Ne disposant que de 3 légions devant Rhegium, le consul prend le pari d'affamer les nombreux occupants de la cité, en espérant qu'ils ne tentent pas une sortie dès maintenant, les pertes risqueraient d'être importantes...
Enlisé devant Paestum, le consul Trawnus semble parvenir bientôt à ses fins, la cité semble à bout de souffle. Il pourrait bien profiter de la situation de son confrère pour lui griller la politesse à Rhegium.


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