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Chroniques Anglaises 1515 – 1526
L’enquête ordonnée par Henry VII n’apportait pas de conclusions fermes, mais de très sérieux soupçons : comme nous le pensions, les révoltes indigènes qui avaient sans cesse ravagés nos nouvelles colonies d’Afrique et d’Amérique du sud n’étaient pas naturelles ![]() ![]() Des ambassadeurs partirent pour Venise, où ils furent reçus par le Doge, fort mécontent lui aussi : ses colonies d’Afrique subissaient les mêmes revers et il était persuadé aussi que tout cela n’avait rien de naturel. Tous les regards se tournèrent alors vers l’Espagne et le Portugal, insatiables impérialistes ![]() ![]() Le Portugal bafoua sa parole et trahit son alliance, laissant l’Espagne seule à subir nos foudres. Venise et l’Angleterre tiennent à signaler ceci à l’Espagne : si votre pays n’est pas responsable des révoltes qui ont détruit nos colonies, alors vous êtes en train de payer pour un pays qui vous a abandonné. Si vous êtes le responsable ( aucun saboteur n’a en effet jamais été capturé, raison pour laquelle nous ne pouvons être affirmatif), alors assumez les conséquences de vos actes ![]() Après 12 mois de guerre, l’heure était arrivée de passer un premier bilan. Les colonies Espagnoles d’Indonésie sont entre nos mains et Venise en a conquis d’autres en Amérique du sud, où nos forces conjuguées avancent toujours, mais butent pour le moment sur le verrou de Carthagène. Plus au nord, les Indiens Creeks, alliés à l’Espagne, ont été entièrement conquis et deux grandes batailles ont déjà eu lieu à Pensacola. La première se caractérisa par l’extrême lenteur des troupes Françaises pour nous rejoindre : malgré les incessantes affirmations de l’état major Français comme quoi « les troupes sont en mouvement », les chevaliers Français ne se mirent en marche qu’au moment où l’armée Anglaise commençait les combats à Pensacola ![]() Nos armées mécontentes prirent alors soin, lors de la deuxième bataille de Pensacola, de ne partir que 12 jours après le début du mouvement Français. Nouvelle preuve de la lenteur de celles-ci, nos armées arrivèrent en même temps sur le champ de bataille ![]() ![]() Longtemps, la victoire pencha de notre côté, mais l’Espagnol était un cocu avéré ![]() ![]() |
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