PPO Chazamou-Gêne/Arounet-Venise

[Chazam]

PPO "tranquille" pendant laquelle je m'attache d'abord à tester le rôle-play de république marchande (et non, je ne suis pas un bourrin ).

Nous avons débuté tout début 15ème, vers 1412 je crois. Gêne était alors composée de 4 provinces : Gêne/Ligurie, la Corse, ainsi que ses colonies de Kaffa et Azov en mer noire.

Voici un screen de sa situation en 1466 :



Par des guerres d'alliance, j'ai pu récupérer Parme et la Lombardie, ainsi que Pise. Naples a été récupérée suite à un casus belli dont je ne me souviens plus la teneur. La Géorgie fut récupérée en profitant d'une des nombreuses guerres Vénéto-Ottomanes. Le sud de la Grèce, eh bien... Je ne me le rappelle pas. Nous ne voyons pas ici les terres vénitiennes.
Ce que je peux dire, c'est qu'il a gardé une bonne partie de celles-ci grâce à la bienveillance génoise, pendant que l'ottoman prenait sauvagement ses hommes par... Enfin par là où c'est réprouvé par notre sainte église.

Mais nous sommes désormais en 1481. 15 années ont passé. Le vénitien s'est vengé de l'Ottoman. Voici la carte de l'Europe et un peu au delà :



Il semblerait que le portugais se soit lancé sur les océans et ait commencé la conquête du Brésil ainsi que des côtes africaines...

La France n'est plus. Elle n'a cessé de se faire dépecer, et en moins d'un siècle, a disparu de la face du monde. La Bourgogne à l'est, l'Orléanais au nord ouest, la Grande Bretagne au sud Ouest, et la Hongrie au sud se repaissent de sa dépouille. La Hanse a également disparu. Après s'être étendue à une bonne partie du nord du Saint Empire, avoir créé la plus puissante ligue commerciale avec des revenus supérieurs à 1000 ducats, le pape la frappa d'excommunication. Unanimement détestée, elle fut ruinée en une trentaine d'années, et n'est désormais plus qu'un mauvais rêve.

Le Hongrois est relativement imposant, mais n'est plus l'empereur depuis peu, et il lui sera sans doute fort difficile de tenir ses possessions éloignées, tel que le sud de la France ou le Danemark. Le nouvel Empereur est la Bohème.

Plus à l'est, la Horde d'Or est en guerre civile, mais cela ne devrait pas l'occuper trop longtemps. Elle est toujours une puissance majeure dans les steppes eurasiennes, les principautés russes en ont fait les frais. Elle demeure pourtant relativement peu agressive face à nos possessions en mer noir. Une seule guerre nous a opposés, qui avait à l'époque entrainé d'assez lourdes pertes financières pour Gênes.

Enfin, l'Ottoman n'es plus que l'ombre de lui même. Il a perdu toutes ses possessions européennes ainsi que le contrôle du Bosphore au profit de Venise. Nous avions tenté de négocier un partage de ce contrôle avec Venise, le passage à travers ce dernier étant vital pour nous, mais la gourmandise vénitienne est intatiable. Tant pis, nous n'avons qu'une promesse verbale de libre passage "éternel"... Notre position stratégique, bien que meilleur qu'il y a 70 ans, demeure si précaire que nous ne pouvons que nous incliner.

Toutefois, côté commerciel, la ligue gênoise est la plus riche, sans atteindre l'extension passée de la Hanse. Il faut dire que l'époque est difficile, les centres de commerces se sont multipliés à travers l'Europe. Parfois de tailles ridicules, faisant faillite, souvent de taille respectable. Mais Gêne ne se laisse pas faire et défend ses intérêts commerciaux par les armes, quand le besoin s'en fait sentir, n'hésitant pas à faire rentrer les brebis galeuses à l'étable.

En 15 années, nos terres se sont accrues de trois façons :

1- par la conquête. Mantoue et la calabre sont désormais du domaine gênois.

2 - par l'assimilation. Naples est désormais core, et la population napolitano-sicilienne est la seconde culture partagée avec la lombarde au sein de la république.

3 - par la colonisation. La lointaine Géorgie est désormais majoritairement peuplée de Lombards, dont les marchands se sont installés en nombre sur ses côtes magnifiques.



Nous comptons bien faire de même avec Kaffa.

Nos projets pour l'avenir? D'abord et toujours, assurer la richesse de notre centre de commerce.