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#1
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1690 -1730. La Grande Guerre du Nord
1708- 1721. Karl XII, génie militaire La guerre continuait donc puisque les Austro-Russes refusaient d’admettre l’évidence et de sanglantes batailles rangées continuaient en Finlande : Eugène avait été renforcé. De nouvelles vagues Austro-Russes arrivèrent et la coalition parvient même quelques fois à reprendre l’offensive généralisée : comme le monde entier pu le constater, le Tsar et l’Empereur engloutissaient dans cette guerre des moyens qui excédaient des milliers de fois les gains qu’ils revendiquaient toujours .Face à cette folle obstination, la Suède ne flancha pas et continua son chemin. Karl XII stoppait les offensives ennemies en Finlande puis, alors que ceux-ci se repliaient avant l’arrivée de l’hiver, passaient à la contre-offensive. Et les saisons passèrent et se ressemblaient : les Austro-Russes attaquaient durant l’été, les Suèdois pendant l’hiver. Et toujours, le grignotage continuait, la victoire Suédoise devenait toujours plus évidente. Sans cesse, l’Allemagne du nord changeait de mains : les forteresses n'étaient plus que l’ombre d’elles mêmes et un simple assaut les faisait systématiquement tomber. Alors qu’il sentait le poids des âges peser sur ses glorieuses épaules, Karl XII décida de porter le fer dans les Pays-Baltes même ! Là, les forterresses étaient intactes, là la coalition pouvait amener facilement des hordes de renforts pour emporter la bataille. De gigantesques batailles rangées éclatèrent sur ces provinces contrôlées par la coalition : l’ennemi engloutit des dizaines de milliers d’hommes pour triompher enfin. Karl XII attaquait sur un terrain qui favorisait largement la coalition, il en avait bien conscience, mais aux hommes bien nés, rien d’impossible !Quand le bruit des canons cessa enfin, quand la poudre fut rangée, quand les cavaliers survivants rentrèrent chacun de leur côté, il ne pouvait y avoir aucun doute sur l’issue de cet ultime coup de butoir qui avait mobilisé plus de 150.000 soldats des deux camps : la Suède avait triomphé . Humiliés et vaincus sur un territoire qui leur était pourtant de loin plus favorable que le territoire Finlandais où ils s’embourbaient en vain depuis si longtemps, les Austro-Russes baissèrent enfin leurs exigences : ils ne demandaient plus que Ingermanland.La « concession » d’une coalition qui venait de réaliser qu’elle avait perdu la guerre mais refusait toujours de l’admettre devant le reste du monde. La Suède victorieuse rit fort et longuement de cette folle exigence puis se prépara à la suite : Karl XII venait de décéder, au sommet de sa gloire. La coalition allait-elle en profiter pour relancer la guerre ? Les offensives ennemies allaient-elles enfin reprendre ? Pas du tout. Durant deux années, ce fut le statu quo, ni la coalition, vaincue, ni la Suède, qui pleurait le deuil de Karl XII, ne prit l’offensive. C’était le calme plat, les campagnes cessaient enfin de brûler, la paix allait arriver, c’était évident : aucun des deux camps ne souhaitait reprendre l’offensive, il fallait bien en terminer avec cette guerre qui durait maintenant depuis 30 ans, un record dans l’histoire du monde .C’est à ce moment qu’une grave crise institutionnel frappa notre héroïques pays : la stabilité s’effondra, le risque de révolte culmina à des niveaux jamais atteints. La Suède allait-elle finalement être vaincue de l’intérieur ? Allait-elle s’effondrer comme l’espéraient les Austro-Russes ? La victoire allait-elle être remise en question ?
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#2
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1690 -1730. La Grande Guerre du Nord
1722 – 1730. La Suède serre les dents et laisse passer l’ultime orage Le temps des contre-offensives était terminé : un bon tiers de l’armée fut dispersé en Norvège et Suède afin de pouvoir faire face aux mécontentements qui risquaient bien d’éclater suite à la grave crise institionelle qui nous frappait . Un corps expéditionaire Anglais débarqua pour nous aider dans cette juste tâche, un autre, Français, se porta sur nos colonies du Groenland. La Suède n’était plus seule . Cette aide ne nous fut pourtant guère utile et, bien vite, nous demandâmes à nos alliés de ne plus perdre leur temps chez nous.La Suède, effectivement, dispoait de deux armes redoutables contre les rebelles : -De un, elle récupérait vraiment très vite sa stabilité, conséquence d’un royaume 100% protestant. -De deux, l’hiver qui régnait chez nous et qui avait fait tant de ravages chez les Austro-russes , était aussi meurtriers pour les rebelles qui finissaient par disparaître d’eux-même sans qu’un seul coup de feux ne fut tiré contre eux.La Suède remercie néanmoins la France et l’Angleterre pour leur intervention en notre faveur, qui marquait le début d’un réchauffement qui allait culminer en 1740, avec la guerre de succession d’Autriche, où ces trois pays luttèrent ce concert contre la tyrannie de l’Autriche et ses caniches. Le gros de l’armée, lui, restait mobilisé pour faire face aux nouvelles offensives Austro-Russes : la coalition, en effet, avait repris espoir et ses hordes repartaient au front . Le haut commandement Suédois inaugura alors une tactique qui allait tellement faire enrager les Austro-Russes que ceux-ci en arrivèrent à affirmer que la Suède agissait ainsi depuis 1706 . Une façon de dissimuler que leur défaite était bel et bien la conséquence de sanglantes et acharnées batailles rangées ?Toujours est-il que c’est à partir de 1722 seulement que la Suède se reposa pleinement et entièrement sur cette redoutable tactique : plusieurs corps d’armée étaient embarqués sur notre marine de guerre, qui était elle-même divisée en trois escadrons, et on attendait de voir d’où l’offensive allait arriver. Une fois cela fait, la flotte se précipitait, l’armée débarquait contre les forces de la coalition qui venaient de lancer l’assaut et qui avaient déjà perdu une partie de leur morale. Cela fonctionna au-delà de tout espoir et les Austro-Russes subissaient sans cesse défaite sur défaite . Malheureusement, aucune tactique n’était infaillible et plusieurs provinces tombèrent néanmoins sous les coups de butoir ennemis . Mais la Suède n’en avait cure : tous ses investissements étaient consacrés pour remonter sa stabilité puis, cela fait, pour améliorer sa technologie militaire. A Stockholm, la guerre était devenu presque seçondaire : l’important était de sortir de cette crise et notre nouvelle tactique nous en offrait le temps.Si vraiment les Austro-Russes avaient eu une nouvelle chance avec cette crise, force est de constater qu’ils ne surent pas en profiter : ils avancaient à nouveau, certes, mais beaucoup trop lentement . En 1727, la crise était passée et la Suède rassembla ses forces, sans pour autant reprendre l’offensive : bloquer la coalition suffisait.A quoi bon en effet lancer une contre-offensive ? La guerre se soldait d’évidence sur un match nul et rien ne pouvait plus changer cela. Il n’y eu plus un seul recrutement, la Suède se contentait de débarquer au bon moment pour faire enrager l’ennemi vaincu mais obstiné : la coalition finirait par admettre l’évidence, ce qu’elle aurait du faire depuis si longtemps… Leurs ambassadeurs tentèrent de faire monter la pression en s’affirmant prêt pour une guerre de 100 ans s’il le fallait, mais la Suède leur rit au nez : le Peuple Libre victorieux, lui aussi, était prêt à continuer le combat s’il le fallait et n’allait certainement pas céder alors qu’il était victorieux . Et pendant ce temps, la France et l’Angleterre, profitant de l’absence de l’Autriche, avancaient leurs pions dans le SERG.C’est cela qui finit par convaincre l’Empereur et le Tsar de cesser là les frais : après 40 années de guerre, le plus long conflit depuis des siècles et des siècles, la paix fut enfin signée. Un retour au statu quo naturellement : 40 ans pour en arriver là. Comme la coalition devait regretter de n’avoir pas été plus raisonnable, en 1695 notamment !La Suède sortait victorieuse et en pleine forme d’une guerre de 40 ans portée sur ces terres : l’envahisseur avait échoué. Nous leur rendons cependant hommage pour leur bravoure et leur détermination : ce conflit fut d’une grande intensité et restera à jamais dans les annales de l’histoire !Nous ne pouvons cependant leur promettre de nouvelles et amicales relations vu que nous revoilà à nouveau en guerre… Vive la Suède ! Vive le Peuple Libre ! |
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#3
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Les Habsbourg à rebours.
Depuis la guerre de succession d’Espagne, qui a vu le triomphe de la famille séculaire Habsbourg sur ces prétendants ridicules que furent les Bourbons, pensant pouvoir s’imposer à l’Espagne, l’Europe semblait assez calme. Certes, il y avait eu cette guerre horrible en Scandinavie, il y avait eu la grande guerre coloniale et la trahison horrible de la France qui en profita pour arracher plusieurs terres à l’Espagne en Amérique du nord. Mais les Nation prospéraient en paix, excepté la belliqueuse Angleterre qui n’avait de cesse de faire rayonner sa suprématie de par le monde. Elle dominait les mers. Elle maîtrisait sans partage le commerce mondial, elle imposait sa volonté aux nations non européennes sans même prendre la peine de négocier, recourant systématiquement à la guerre pour les soumettre. Soit. Que Dieu se soit penché sur le berceau anglais cela n’est pas de notre droit, de le juger. Néanmoins, par les aléas de la lignée dynastique, la guerre allait une nouvelle fois recouvrir de son lourd et pesant voile noir l’Europe. En effet, comment un homme du XVIIIème siècle aurait-il put s’imaginer la réaction de certaines nations soit disant éclairées quand l’Europe apprit qu’une femme allait monter sur le trône impérial d’Autriche. Devant cette annonce, visiblement un scandale pour certains, une attaque à l’encontre de leur toute puissance masculine durent-ils penser, des armées étrangères, ni plus ni moins, se mirent en marche vers l’Autriche afin de renverser Marie-Thérèse, nouvelle impératrice Légitime. L’Angleterre, la France, la Suède, et même le Portugal s’opposèrent à cette femme. Tous, exceptés le Portugal qui se contenta d’un soutien financier, lancèrent de violentes attaques. L’Angleterre dans le SERG depuis le Hollande, la Suède sur les rives sud de la Baltique et même jusqu’en Pologne. La France se dirigea vers l’Alsace, épaulée par un corps anglais qui assiégea rapidement la forteresse de Luxembourg. L’Autriche put rapidement conter sur son soutien de toujours : l’Espagne. Depuis les Pyrénées, l’assaut sur la perfide France fut lancé afin d’ouvrir un second front et de soulager l’Autriche. L’Espagne conclut avec les anti-Habsbourg que la guerre aurait lieu en Europe et en Europe seule. Et à l’est, la Russie put aussi mobiliser ses forces afin de se lancer, comme l’Espagne, dans un soutien armée à l’Autriche, qui sans cela se serait retrouvée seule. Si dans les premiers mois la surprise de l’offensive surprit l’Autriche, la situation se retourna rapidement. Non seulement la Suède fut repoussé de Pologne, mais dans le sud de la France, l’Espagne semblait enfoncer les défenses et des villes telles sur Perpignan, Toulouse, Bordeaux tombèrent sous les assauts ibériques. Néanmoins, le Luxembourg tomba entre les mains anglaises, ainsi que plusieurs villes allemandes indépendantes. Néanmoins, faute de ressources humaines, le rythme de recrutement espagnol baissa et devint bien moindre que celui de la France qui put alors entamer la reconquête de ses villes perdues. Ajoutons à cela l’impossibilité pour l’Espagne de faire tourner la planche à billet, comme disent les anglais, et nous arrivons à une situation critique. En effet, la stabilité de l’Empire étant très mauvaise suite à la déclaration de guerre contre la France, de grandes sommes durant être distribuées aux nobles et administrations locales afin qu’elles remettent de l’ordre. La situation était surtout critique dans les colonies où nombre de Cités se révoltaient et furent même temporairement dirigées par des forces rebelles hostiles à l’autorité de la métropole ! Pauvres fous qu’ils étaient, de penser que nous allions les laisser ainsi priver l’Espagne de ses colonies. Le vent tourna complètement pour les pro-Habsbourg quand l’Angleterre débarqua une armée d’une taille rarement vue dans l’histoire. Une armée qui pris pied directement au cœur de l’Empire austro-hongrois, en Dalmatie, et qui ne cacha pas son but : Vienne, quoi qu’il en coûte. Offensive venue du sud épaulée par diverses armées suédoises ayant repris l’offensive via le nord. L’Autriche eut beau rameuter en catastrophe ses armées, elle eut beau faire venir les armées russes en renfort, la situation était intenable et Vienne tomba, victime de 200.000 soldats ennemis. La chute de Vienne contraint Marie Thérèse de reconnaître la défaite de l’Autriche. Elle se retira et abdiqua. La victoire des réactionnaires était totale, et sitôt l’abdication prononcée, une paix globale fut signée en Europe, et ainsi, partout, les armes se turent et les hommes purent retourner à leurs familles et leurs champs. La leçon fut certes terrible mais bénéfiques à l’Autriche et ses alliés. Des rumeurs courent que le Brandebourg souhaiterait prendre son envol et entrer dans la cours des grandes nations en annexant çà et là des morceaux de terres du SERG afin de se donner les moyens d’une politique agressive. Nul doute que cette situation va une fois de plus dégénérer et qu’une nouvelle guerre risque bien de faire rage à nouveau en Europe.
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Allez les Cajuns!! http://www.youtube.com/watch?v=0dglMqP_zEI Parleeeez-nous à boire.... |
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