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Janvier 1808
Peu de combats en cette année nouvelle, on se repositionne juste à travers toute l'Europe, sur mer et sur terre, en se fixant deux objectifs : - faire reculer les Russes au delà de la Pologne. Une marche sur Moscou serait la meilleure chose à faire mais on décidera de cela en 1809, pas avant : l'Autriche menace de plus en plus et on ne pourra gérer l'Autriche et l'avance sur Moscou si on prépare en même temps le second objectif : - anéantir la flotte anglaise (ou à défaut écarter suffisamment longtemps Nelson de la Manche) et préparer un débarquement en Angleterre. La bonne nouvelle de ce début d'année, c'est la défaite du Tsar Alexandre à Constantinople : aprés plusieurs mois de rebellion, la ville est reprise par les forces ottomanes qui récupèrent leur ancienne capitale sur le dos des Russes. ![]() On aurait pu penser les Ottomans définitivement enterrés, ce n'est pas le cas, on envoie un nouvel ambassadeur à Constantinople avec une certaine satisfaction. Cela traduit une faiblesse dans le dispositif russe, qu'il faudra utiliser à bon escient. Car à priori le tsar a massé toutes les troupes au nord de son empire, délaissant des régions entiéres. Cela explique également pourquoi le pression est toujours plus forte sur le Grand Duché de Varsovie... ![]() Aprés Königsberg, c'est Dantzig qui tombe dans les mains du Tsar. Seule la capitale polonaise tient encore, mais à Varsovie, l'inquiétude est des plus vive : Alexandre a juré de prendre la ville avant la fonte des neiges et déjà les troupes ont entamé le siége. dans son palais, Tzarkubis Tryp fait mander son frére, le Prince Chazam, pour savoir où il en est de la construction de cette glorieuse armée, du recrutement des lanciers, bref de tout ce qu'il faut d'hommes, de chevaux et d'armes pour défendre la nation. Le Prince ne peut que lui présenter quelques régiments de milice et d'infanterie, et les riches de la ville, sachant l'affaire mal engagée, commence à fuir, entassant leurs richesses sur des chariots et prenant la direction des lignes françaises. Rodo et Murat ont néanmoins entamé leur propre progression, en direction de Varsovie (qu'il faut défendre) et de Dantzig (qu'il faut reprendre) - mais le gel prend son tribu chaque nuit, et c'est par centaines que de pauvres soldats finissent leur route sous une neige blanche qui les emporte, tandis qu'ils sont des milliers à perdre ici des doigts, là des orteils, quand ce n'est pas un nez qui se gangréne sur le visage même. dans une semaine, les deux armées devront passer à l'offensive ou elles devront de nouveau retraiter, du fait des effroyables pertes dues au climat et à la maladie. En Italie, la douceur de la météo ne fait pas oublier la situation catastrophique dans laquelle se retrouve l'armée de Reygnier... ![]() Désormais moins de 2.000 hommes, pourchassés par l'armée de Naples, forte de prés de 10.000 hommes. A l'Etat-Major, même si personne ne l'avoue, on a déjà fait une croix sur cette armée. Sur place, on ne doute pas que Reygnier, mais aussi le lieutenant gaspard Sentenza, se battront jusqu'au bout, mais tout joue contre eux. Plus au nord, c'est la flotte napolitaine qui est de sortie et fait le blocus des Apulies pour empêcher toute retraite française. Reste bien une solution, un pari hautement risqué : rapatrier les quelques navires présents dans le port de Dubrovnik, espérer passer le blocus naval, approcher des côtes et embarquer l'armée de Reygnier avant l'assaut ennemi. Bref, cette armée a toutes les chances de mourir sur terre ou, à défaut, sur mer... En Espagne, toujours pas de progression des armées au delà de la province de Barcelone. En revanche, la flotte a été retapée et commence sa remontée en Atlantique-nord. ![]() Les 6 frégates perdues ont été remplacées par les 6 navires espagnols capturées. Outre le Santisima Trinidad (et ses 140 canons) désormais commandé par Homère J. Bartimeus, on compte 2 vaisseaux de ligne de 106 canons, deux frégates de 80 canons et un vaisseau rapide de 38 canons. Les 7 autres trois-ponts français sont sous le commandement du vice-amiral Bob Terrius, Villeneuve gardant la maitrise de toute l'armada. On croise une grande (mais pas forcémment bien armée ?) flotte russe, de retour de Antilles (!!!) dont on ne sait que faire, tandis que dans le golfe de Gascogne, l'autre escadre française de 5 navires de lignes avec entre autre le capitaine Eugéne Marie Bucher, descend afin de rallier l'escadre de Villeneuve. A la tete de cette flottile venue de Nantes, l'amiral Laurent Truguet, acheté à prix d'or. ![]() http://fr.wikipedia.org/wiki/Laurent_Truguet Entre le positionnement de la flotte, encore au large de Bayonne, et Lisbonne, à l'ouest de laquelle doit se faire le regroupement, on compte encore quelques navires espagnols, apparemment pas plus de 4 vaisseaux (sans connaitre plus exactement les détails...) |
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Petit résumé de la bataille de Trafalgar :
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"Une oeuvre puissante, forte, magistrale!"
Allociné "On regrettera que l'histoire d'amour entre le capitaine homosexuel refoulé et de la jeune fille rom en passe d'être expulsé par l'empereur ne soit pas plus développée" Télérama "De la daube pour les gogos" Griffon Magazine ![]()
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And so he spoke, and so he spoke, that lord of Castamere, But now the rains weep o'er his hall, with no one there to hear. "Si le droit est avec nous, qui sera contre nous?" ![]() Citation:
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"Un récit palpitant mais manquant de matière"
Popo magazine ![]() ![]()
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My name is Jag. ![]() |
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Janvier 1808
L’année débute par un sauvetage miracle : nos navires ont finalement réussi à embarquer ce qu’il restait de l’armée du général Reynier, auparavant prisonnière au sud de l’Italie. Tout ce qui peut flotter a été réquisitionné en mer Egée et tandis que certains navires distrayaient l’attention de l’escadre napolitaine, le reste des bateaux, habituellement chargés de produits venus d’Afrique et d’Orient, rembarquaient les soldats français sur la côte calabraise. ![]() Tandis que la flotte ennemie anéantissait un à un les navires ralentissant son chemin, les forces terrestres étaient ramenées en catastrophe en Croatie. Or déjà, prenant le vent à quelques miles, on distinguait la flotte italienne ! L’armée aura à peine finie de retrouver son souffle sur les plages que les derniers navires français sont détruits à proximité. La flotte commerciale de Mer Egée a été entièrement détruite dans cette opération de sauvetage, mais au moins l’Empire n’aura pas connu la vexation suprême de voir un de ses généraux tomber entre les mains de paysans italiens… Quant à Reynier, il tarde à rendre des comptes à l’Empereur : il a perdu la quasi-totalité de ses canons, de ses chevaux, de ses troupes … en se réchauffant autour de quelques tisons, on fait les comptes : il ne reste plus que 1000 hommes dans cette aventure … l’invasion de Naples par le sud est un échec magistral. Au moins dans la garde d’honneur, Gaspard Sentenza se console : il a pu conserver son cheval, son honneur et, chose rare, sa vie. Son unité est, elle, quasiment réduite à néant. Le lieutenant est mis de force sur son cheval et expédié à Paris, où il devra remettre sur pied son escadron. On le renverra ensuite en Espagne, où rien ne bouge : Le colonel d’Aspar végète toujours dans les faubourgs de Barcelone avec toute l’Armée d’Espagne, retranchée derrière les fleuves face aux brigandages des rebelles espagnols échauffés par les prêtres du royaume. On ne cesse de renvoyer des renforts dans ce secteur, depuis les casernes de Gironde, les camps du Rhône, les arsenaux de Toulon … En Bretagne, le général Lasalle rafle tout ce qu’il peut trouver dans les écoles militaires. 1.200 cuirassiers l’accompagnent, direction Bordeaux, puis St Jean de Luz, et enfin l’enfer de la péninsule. ![]() Dans les plaines enneigées de Pologne, ou de Russie, on ne sait plus trop désormais tant l’avance des cosaques est rapide, l’armée de Rodo compte ses morts. Aucune balle n’a fauché quiconque depuis longtemps, mais le froid fait bien plus vite son œuvre que les Russes, les Italiens et les Espagnols réunis. 3.000 hommes tombent en une semaine, prés d’un quart des forces de l’Empereur. Hubert de Jagermeister s’aperçoit lors d’une matinée encore plus glaciale que les autres qu’il a perdu un orteil, et tandis que ses camarades, le capitaine Otto Grandpieds et le colonel Bravlyon l’accompagnent jusque sous la tente des médecins il continue de fanfaronner : « Hé, quoi ? Il m’en reste encore neuf ! » Ce n’est apparemment pas l’avis du chirurgien-major Superchaussette qui lui en prélève trois autres, la gangrène menaçant. « Mais comment vais-je monter à cheval avec ce moignon ? » se désole le général de brigade. Otto Amable Grandpieds maugrée, que lui parle-t-il de cheval, ce bougre ? Lui-même en a perdu trois en quelques jours, deux de froid, tandis que le troisiéme a mystérieusement disparu, certainement mangé (pense t’il) par quelques soldats d’infanterie, un Urial, un Druss ou un Locke. Qu’il y a-t-il de pire pour un cavalier que de devoir se battre sans monture ? Il va en être encore de sa bourse pour se racheter un hongre. Rodo donne à nouveau l’ordre de retraiter, on ne peut décidemment rien contre l’Hiver. L’armée reprend le chemin de l’Allemagne. Il manque deux hommes, deux généraux de brigade récemment promus : Bébert Pontcarral et Jmlo, qui vont commander respectivement l’infanterie et l’artillerie de l’Armée d’Italie (actuellement à Milan) sous les ordres du général Davout. De son côté l’armée de Murat, au nord de Varsovie, garde la rive occidentale de la Vistule, renforçant ainsi les troupes du Prince Chazam positionnées aux alentours de la capitale du Grand Duché. Le 24 janvier 1808, un corps russe un peu plus avancé que les autres tente de forcer le passage pour s’emparer de la capitale polonaise. ![]() Le gué le plus au nord est facilement bouclé par l’artillerie française. Au sud, un seul pont enjambant la Vistule et que les armées Russes doivent obligatoirement traverser. ![]() On envoie quelques détachements à proximité du pont, commandés par le général de brigade Gladiatt, mais les ordres de Murat sont clairs : les 10.000 soldats français ne sont pas là pour perdre des hommes inutilement. Face aux 7.000 Russes, on verra quel est le potentiel des 6.000 Polonais et on les appuiera, mais sans engagement majeur sauf si les Polonais sont surclassés. Les premiers cosaques et uhlans russes qui ont traversé la Vistule sont rapidement pris à partie par les lanciers polonais du Prince Chazam. ![]() Les pertes sont importantes des deux côtés, mais les Polonais s’accrochent à la rive et emêchent ainsi les Russes de pouvoir percer. L’artillerie française s’avance sur le plateau afin d’aligner les régiments massés sur le côté oriental du pont. Les Russes sont en partie repoussés, quand une charge de cosaque surprend l’Etat Major polonais. Le porte étendard du Prince Chazam s’effondre, puis son aide de camp. Clameur côté polonais, le vent semble tourner. Dans la précipitation, personne ne prend garde au Prince Chazam qui gît, blême, à quelques métres de sa monture. Le général Gladiatt fait donner son infanterie pour balayer définitivement les Russes de la rive occidentale. ![]() Au nord, on envoie la cavalerie du général Maximus, appuyé par une compagnie du 12éme de ligne du capitaine Riri, afin de traverser la Vistule et prendre les Russes par revers. Tandis qu’on écrase les positions russes au boulet, les Polonais, qui veulent venger la mort du Prince Chazam, commencent eux aussi à traverser la Vistule au sud. Engagé par chaque côté, le corps russe se délite avant de s’enfuir. Le tsar Alexandre prend acte de sa défaite et de l’impossibilité matérielle de s’emparer de Varsovie. Les Russes envoient un émissaire auprès de Rodo, afin de négocier un cesser le feu avantageux pour les deux parties. Le 4 février 1808, le tsar Alexandre rencontre l’empereur Rodo 1er, les deux s’échangeant fortes embrassades et flatteries comme deux bons amis. La France accepte la paix avec la Russie, contre 10.000 piéces d’or, des accords commerciaux et une alliance militaire qui devrait empêcher toute velléité côté autrichien. ![]() Côté polonais, on s’inquiète. Rodo aurait-il lâché Varsovie ? Les Russes sont encore en guerre avec le Duché, les deux tiers du territoire sont occupés, et les échos de la bataille de la Vistule fon maugréer les bourgeois de Varsovie. Ainsi donc les Français n’ont que mollement épaulé les armées polonaises ? Et de Prince Chazam, dont la disparition ne semble pas incommoder grandement les Français ? Murat quitte Varsovie, tandis que la ville est également fuit par les divers ressortissants français. Le Duché est laissé à son sort, on préfére sacrifier le peu qu’il en reste pour avoir enfin la paix à l’est. Désormais seule se poursuit la guerre avec l’Espagne, l’Italie et surtout l’Angleterre. Le Duc de Wellington à débarqué à Hanovre et fait le siége de la ville, on envoie en catastrophe des renforts sur place, mais la partie semble mal engagée. Les Coldstream Guards de James Basileon Coelio et les Scot Greys de Peregrine Aheuc auraient été vus sur place, dit-on. La flotte de l’Atlantique fait également sa jonction, sans avoir pu s’en prendre aux navires russes, du fait du traité de paix intervenu entre temps. Une escale à Brest, peut être, puis la Manche et l’embouchure de la Tamise. On embauche à tour de bras, c’est désormais le général Mortier qui rassemble les troupes et commence à monter sur Boulogne s/ Mer. Dans la capitale, on s’arrache les exemplaire du Moniteur : Ney est aux porte des Flandres, Murat, Rodo et Masséna quittent la Pologne et la Silésie pour prendre la route plein ouest en direction du Pas de Calais… Partout le mot est repris : sus à l’Angloy ! |
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Milan
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C'est chouette Milan, effectivement, en plus, contrairement à Barcelone, il n'y a pas d'espagnols dans le coin
![]() Vive l'Empereur! Vive Rodo 1er! |
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