Franconaute  

Précédent   Franconaute > Jeux Paradox > Hearts of Iron > Hearts of Iron 2 > AAR HOI II

Notices

 
 
Outils de la discussion Modes d'affichage
  #33  
Vieux 28/05/2006, 16h36
Avatar de von Aasen
von Aasen von Aasen est déconnecté
Prince-Electeur du Palatinat
 
Date d'inscription: août 2005
Messages: 1 736
Par défaut

Le 22 avril 1946, Stalingrad cédait enfin au rouleau compresseur allié, après plus d'une centaine de jours de résistance acharnée. Cette expérience désastreuse du combat urbain fit craindre le pire au commandement américain, qui s'apprêtait à envahir les métropoles japonaises après la destruction de la flotte de guerre principale de l'Empire au large des îles Saipan. Le combat urbain moderne devra-t-il se limiter au siège des villes concernées ? Heureusement, les grandes villes soviétiques étaient déjà pratiquement toutes tombées !
En Chine, toute la ligne de front s'était embrasée, et les positions des Rouges fondaient à vue d'oeil. Les régiments de Sa Majesté le Roi d'Angleterre, habitués au climat des colonies de la Couronne, avancent à marches forcées malgré la logistique déplorable et les conditions météorologiques immondes.


La ligne-clé de défense, l'Oural, est bientôt dépassée par les troupes alliées, qui ne rencontrent plus qu'une maigre résistance, principalement composée d'attaques de harcèlement de partisans. Ces attaques épuisent considérablement nos hommes, mais l'avantage qu'elles offrent ne peut être pleinement exploité si des masses de manoeuvre opérationnelles ne se tiennent prêtes à bousculer les envahisseurs malmenés !
Enfin, dans le Holstein, un QG moderne permet aux troupes longtemps peu coordonnées de tenter une percée sur la maigre front danois. Après une préparation d'artillerie intensive, la troupe, parfaitement familiarisée avec le terrain de l'offensive, s'élance baïonnette au canon vers les proches positions défensives ennemies. Pas de casemates en béton, pas d'artillerie sur chemin de fer qui tonne des arrières, mais mines, terrain accidenté par les nombreux barrages , et cela, c'est déjà bien assez pour transformer un paisible no man's land en enfer dantesque ! Mais pas assez pour enrayer une offensive massive et bien organisée : le front danois s'écroule et les Scandinaves ne parviennent à reformer une ligne de défense que bien tard, de telle sorte que Copenhague tombe au cours des opérations annexes.


Tandis que l'intégralité de la Suède tombe aux mains du corps expéditionnaire anglais, les maigres troupes scandinavo-russes du Danemark se voient contraintes de reculer jusqu'a une ultime forteresse, Odense. La finesse tactique des commandants soviétiques rend une percée sans appui massif d'artillerie de marine et d'aviation pratiquement impossible. Malheureusement, la Pologne n'est pas à même de financer pareil matériel, et ses alliés en ont cruellement besoin dans le Pacifique et en Chine. Comme les troupes ne manquent pas, l'Alliance décide de maintenir les troupes ennemies encerclées, mais de ne pas les attaquer.
A l'Est, c'est toute la république socialiste soviétique du Kazakhstan qui tombe sous les coups répétés des Polonais sur le flanc gauche et des Anglais sur le flanc droit. Ces énormes territoires, en partie très riches en ressources, auraient pu créer d'excellents points de défense, mais l'Armée Rouge est tellement saignée qu'elle ne peut même freiner l'offensive alliée. Face à cette faiblesse évidente, mêmes les troupes polonaises, pourtant bien installées sur les flancs de l'Oural, passent à l'offensive en Sibérie, bousculant les restes des Régiments de Joukov. Même dans le Caucase, les Russes à bout de souffle et à court de munitions doivent se rendre, faisant migrer 80 000 hommes vers les camps de prisonniers.

Après la prise du Turkmenistan, l'URSS perd tout espoir. Un cessez-le-feu est signé le 9 septembre 1946, et les négociations commencent mi-octobre. Malgré tous ses efforts, le praesidium soviétique n'obtiendra que l'amnistie des officiers russes, et l'assurance qu'aucun d'entre eux ne sera jugé ou fusillé pour des actes commis pendant la guerre. L'Union, elle, subit un sort désastreux :
dépecée, les territoires ukrainien et biélorusses sont annexés par la Pologne. Ce qui reste à l'Ouest de l'Oural forme la nouvelle république démocratique russe. Enfin, la Sibérie est décolonisée et devient indépendante. La Mongolie et la Chine deviennent colonies anglaises.
Ainsi, la puissance russe qui terrorisait la Pologne depuis des siècles est complètement brisée, et l'hégémonie de l'ancien royaume en Europe de l'Est à nouveau rétabli, comme au Xve siècle.

Le XXe siècle a vu une renaissance de l'état jadis fondé par la dynastie des Piast et par les courageux hommes qui peuplaient les rivages de la Vistule. La Pologne est de nouveau grande, et capable d'assumer seule la stabilité de l'énorme zone d'influence qu'elle revendique. Elle n'a plus rien à craindre.

Réponse avec citation
 


Règles de messages
Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
Vous ne pouvez pas modifier vos messages

Les balises BB sont activées : oui
Les smileys sont activés : oui
La balise [IMG] est activée : oui
Le code HTML peut être employé : non
Navigation rapide


Fuseau horaire GMT +2. Il est actuellement 04h01.


Powered by vBulletin® Version 3.7.6
Copyright ©2000 - 2025, Jelsoft Enterprises Ltd.
Version française #19 par l'association vBulletin francophone