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La ligne de démarcation en Chine est établie définitivement le 15 janvier 1945. Anglais et Russes se font face avec quelques dizaines de divisions éparpillées sur 3 000 km de front potentiel.
![]() Après l'annexion rapide de la Roumanie, la Grande Pologne se sentait une nouvelle force. Oui, depuis l'arrivée de tout ce pétrole, des nouveaux blindés qui donnaient une force inégalée aux troupes de cavalerie, depuis la modernisation de plusieurs divisions au type 45, l'armée polonaise pouvait se considérer comme sortie de la crise dans laquelle elle avait été plongée par la Grande guerre patriotique. Fini le manque, les effectifs incomplets, les munitions strictement rationnées, la rechercher parcimonieuse, l'inventivité sclérosée. L'armée polonaise était maintenant prête pour un nouveau combat ! La Bulgarie fut un moment considérée comme cible potentielle, mais finalement on laissa tomber l'objectif, la population aurait du mal à digérer une déclaration de guerre aux motifs bellicistes aussi évidents. Un bien plus lucratif et légitime était l'URSS. Oui l'URSS. Il est temps de terrasser le géant de l'Est comme jadis le firent les voïvodes unifiées sous le commandement du roi. von Aasen alla quérir le contrôle militaire des armées françaises et tchèques, qu'il obtint sans difficultés. Il put donc travailler à mettre un ordre de bataille digne de ce nom. Les forces qui s'opposaient étaient à peu près équivalentes. L'opération "Kurwa Kommunista" prévoyait un encerclement au Nord qui s'axerait sur les unités polonaises (les plus puissantes). Ce premier affaiblissement du bolchévique nous permettra ensuite de continuer d'infiltrer son front au Nord, tandis que le Sud se bornera à la défensive. ![]() Les peuples unifiés de Pologne se lancent à l'assaut de la bête qui nous sert dorénavant d'ennemi le 24 mai 1945. Les opérations visant à l'encerclement de Minsk se déroulent de manière satisfaisante, une manoeuvre d'enveloppement au Danemark réussit également, malgré la défense tenace des scandinaves, qui disposent de divisions mécanisées pour défendre leurs terres. Mais un problème surgit rapidement : Rokossovsky était sur le point de commencer les manoeuvres d'été avec ses troupes du front Ukrainien, et il décide de prendre l'initiative sans attendre les ordres de Staline, 2h après que les premiers tirs d'artilleries aient réveillés les soldats russes. 32 divisions soviétiques cr-vent le front à Rowne, tenue par les Français. Il faut dire que les troupes françaises, disparates (divisions 18, 36, 39 et 43 sur le tas), sans commandement unifié au niveau opérationnel, donnent de bien piètres résultats. Un décalage des forces permet d'ignorer ce mouvement offensif ennemi dans un premier temps. Après tout, il n'a qu'a avancer au Sud, cela nous laissera de la marge d'action au Nord. ![]() Le Kessel de Minsk connaît ses dernières heures d'existence le 7 juin 1945, 99 000 soldats russes sont fait prisonniers ou tués. Le front biélorusse craque, mais les Soviétiques renforcent leur offensive au Sud et prennent Stanislawow. Heureusement, leurs mouvements ne font pas craindre un encerclement ! L'état-major décide de laisser le front Nord à la seule responsabilité des troupes polonaises, et transfère de nombreuses divisions françaises vers le Sud. 130 divisions font ainsi face à Rokossovsky, qui doit désespérément essayer de sauver ses troupes à Pinsk ![]() Le Front Sud se stabilise à la suite de cette opération qui coûte 8 divisions aux Russes, malgré l'intervention des divisions de la garde et du NKVD. L'opération "Kurwa Kommunista" commence bien ! |
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