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Vieux 07/01/2006, 21h49
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Franconaute
 
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Envoyé par Akmar Nibelung
On peut avoir un résumé en francais ?

J'aimerais bien dire aussi que c'est incroyable ... sauf que je peux pas
Voila , mais gaffe c'est de l'actu

Citation:
Envoyé par griffon sur le QG
regarde ce qui se passe en espagne du coté de ceux qui s'opposent

a l'indépendance des peuples !


"Le ministre espagnol de la Défense, José Bono, a ordonné samedi la mise aux arrêts, avant limogeage, d'un haut responsable de l'armée de Terre, dont une diatribe martiale sur le statut de la Catalogne a provoqué une levée de boucliers dans le pays.

M. Bono "a ordonné comme première mesure la mise aux arrêts à domicile pour huit jours du général de corps d'armée José Mena Aguado", a annoncé son ministère dans un communiqué.

"En marge de cette sanction disciplinaire", le ministre "transmettra au prochain conseil des ministres du 13 janvier la proposition du chef d'état-major de la Défense de démettre le général Mena de ses fonctions de chef de la force terrestre", une des trois composantes de l'armée de Terre, selon ce communiqué.

Ces mesures immédiates et sévères sanctionnent la harangue prononcée vendredi à Séville (sud) par le général Mena, qui avait suggéré que l'armée intervienne si le futur statut d'autonomie élargie de la Catalogne dépassait "les limites" de la Constitution.

Le général Mena Aguado, 64 ans, l'un des trois adjoints du chef d'état-major de l'armée de Terre, et qui devait prendre sa retraite en mars, a été convoqué samedi matin au ministère de la Défense.

Son entretien avec le ministre et le chef d'état-major interarmes Felix Sanz Roldan, qui avait proposé dès vendredi soir son limogeage, n'a duré qu'un quart d'heure selon les agences de presse espagnoles.

Devant un parterre de militaires à Séville, le général Mena avait éclipsé le traditionnel discours d'unité prononcé à Madrid par le roi Juan Carlos, chef suprême des armées, à l'occasion de la fête annuelle de l'armée espagnole.

Disant exprimer le sentiment de la troupe, il avait estimé que l'armée serait en droit d'intervenir pour défendre l'ordre constitutionnel si le Parlement espagnol acceptait "dans les termes envisagés" le statut d'autonomie élargi de la Catalogne.

Les députés espagnols vont examiner ces prochains mois ce projet controversé approuvé par le Parlement régional catalan qui qualifie cette région prospère du nord-est de l'Espagne de "nation" et lui octroie de larges prérogatives fiscales et judiciaires.

Ce texte, durement critiqué par l'opposition conservatrice qui voit en lui la porte ouverte à une "balkanisation" de l'Espagne, devrait sortir largement édulcoré de la navette parlementaire, les partis politiques espagnols ayant déposé plus de 500 amendements.

Le général Mena avait invoqué dans son discours l'article VIII de la Constitution, qui dispose que "les forces armées (..) ont pour mission de garantir la souveraineté et l'indépendance de l'Espagne, de défendre son intégrité et l'ordre traditionnel".

La polémique a immédiatement enflé, les partis nationalistes de Catalogne et du Pays basque dénonçant des propos "inadmissibles", "inacceptables", "putschistes".

Sans se prononcer sur le fond, le responsable de la communication du Parti Populaire (PP, droite), Gabriel Elorriaga, a jugé "inévitables" de telles prises de position en accusant le chef du gouvernement Jose Luis Rodriguez Zapatero de "frivolité" dans sa gestion du dossier catalan.

Le parti socialiste au pouvoir (PSOE) a aussitôt stigmatisé "l'attitude irresponsable" du PP.

La presse de gauche comme d'opposition réclamait samedi le limogeage du général pour ses "propos déplacés" et "anachroniques".

Le quotidien libéral El Mundo évoquait ainsi "l'extrême et justifiée sensibilité qui existe dans notre pays envers tout 'pronunciamiento' politique des chefs de l'armée".

Le journal catalan El Periodico, le plus virulent, dénonçait une "diatribe putschiste", "digne de cette armée de casernes sortie de la dictature franquiste et héritière de deux siècles d'aventures putschistes (...)".
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