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Vieux 09/02/2008, 12h41
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L'Empire Ottoman 1457-1487




I - Une défaite au goût amer

En 1457, chrétiens et Musulmans s'affrontaient depuis quelques années. Si jusqu'à maintenant le sultan avait dù abandonné les terres hongroises, il ne cédait pas un pouce de terrain et infligeait régulièrement de sévères défaites à ses adversaires dans les Etats balkaniques frontaliers de l'Empire.
Voyant qu'il leur était impossible de passer, de nous vaincre. Les chrétiens choisirent de frapper dans la partie orientale de l'Empire en bloquant soigneusement le Bosphore. Leur débarquement grossier failli même échouer, la cavalerie ottomane étant à 2 doigts de franchir le Bosphore à temps.
Evidemment, ils leur étaient beaucoup plus facile de faire des sièges là où il n'y avait pas d'adversaires. Des quantités importantes d'hommes débarquèrent ce qui nous laisse penser que plus aucune troupe ne se trouvait à Venise ou en Autriche. Pendant ce temps, étant dans l'impossibilité d'atteindre leur royaume pour les frapper au coeur, le sultan choisit de tenter de dégager la partie orientale de l'Empire.
Une longue et difficile traversée commença, allant de la Crimée aux Mamelouks en passant par le Caucase. Ce choix eu des conséquences importantes sur les effectifs déjà atteints de l'armée. Un jour, les 8000 cavaliers (du moins en théorie) arrivèrent en Anatolie.
Malheureusement, pendant ce temps, les chrétiens vomissaient de plus en plus de troupes sur nos côtes. Avec un grand étonnement nous constations que la petite puissance militaire vénitienne était la plus représentée ce qui n'avait pas de sens vu son poids démographique. Cet Etat faisait en fait grimper son inflation dans des proportions folles et assurément sans aucun respect pour le peuple vénitien qui allait en subir les conséquences.

Ce qui devait arrivé arriva. Malgré quelques victoires initiales, l'usure de nos troupes et surtout l'impossibilité de renouveller les effectifs perdus nous obligèrent à signer la paix. Ce n'était pas une victoire chrétienne mais une défaite ottomane, en ce sens où ce ne sont pas les chrétiens qui nous ont privé de nos ressources en hommes par leur victoire mais nous-même par les épuisantes traversées qu'il fallait faire.
Karaman, dans notre dos, fut vassalisé de force par l'Autriche. La Morée fut cédé à Venise et Athènes retrouva son indépendance. Enfin la Serbie fut libéré de sa vassalité envers nous mais préféra rester notre allié. Ce qui en dit long sur le besoin de liberté et la haine qu'étaient censés nourrir les peuples chrétiens au sein de l'Empire turc.


II - L'affirmation de la souveraineté ottomane

Nullement abattu par ce contre-temps, le sultan décida de poursuivre ses projets comme si de rien n'était. Il était temps d'affirmer la supériorité ottomane sur les petits Etats orientaux comme Dukadir et autres.
Si certains ne posèrent guère de difficultés et ce rangèrent sous notre autorité, d'autres furent plus réticent. C'est le cas du Qara Koyunlu. La guerre devenait inévitable. Elle ne fut pas évité mais provoqué. Le sultan prit préxtexte d'une énième attaque des Qaraéns contre un de ses voisins pour intervenir. Le Mamelouk, qui avait noué peu de temps auparavant une alliance avec l'Empire Ottoman, en fit autant.
La campagne ne fut que démonstration de l'art militaire ottoman. Car rapidement les Mamelouks se retirèrent de la guerre. 3 provinces : Ajam, Gilan et Manzadarin tombèrent dans notre giron, pendant que notre vassal Ak Koyunlu récupérait l'Azerbaïdjan.

Malheureusement, peu de temps après, la région connu de graves troubles et de nombreuses provinces entrèrent en révolte. Notre ancien adversaire, le Qara Koyunlu, incapable de faire face fut divisé en 2 avec la création d'un royaume perse indépendant. 2 des provinces que nous venions de conquérir dans la région choisirent de se rallier à cet Etat perse naissant. Cela était inadmissible.
Le Qara Koyunlu fut placé sous notre protection car ce jeune Etat perse semblait particulièrement vorace et irrespectueux des plus puissants que lui. Nous ne nous étions point trompés. Très vite une guerre éclata entre anciens sujets d'un même Etat. Nous étions appelé à l'aide. Le sultan choisit d'intervenir. Il assura d'abord l'indépendance du Qara Koyunlu, écrasa les armées perses et les traita en vaincu. L'Etat perse devait restituer les 2 provinces turques qui l'avait rejoint et une 3e en dédommagement. De plus, il devenait un vassal de l'Empire Ottoman.

Alors qu'à l'est la paix et le calme reprenait leurs droits. Le guide des Turcs tourna son regard vers l'Occident. Les 5 années du traité de paix d'avec les chrétiens s'étaient écoulées, notre guide frappa alors d'embargo Venise et, au passage, l'Union de Kalmar. Les marchands des 2 royaumes étaient si présent dans notre cot qu'il nous étaient impossible d'envoyer nos marchands. De plus Venise payait également la dernière guerre. Le sultan leur fit savoir que notre cot ne serait rouvert à leur marchands que contre un dédommagement pécunier. Bien sur, il demanda nettement plus à Venise qu'à l'Union de Kalmar qui n'avait rien à se reprocher. D'ailleurs, à ce jour, cette dernière peut de nouveau commercer en Thrace.
Le duché d'athènes que le sultan avait dù relacher fut annexé en qlq jours après démonstration de sa puissance militaire. Aucun chrétien ne broncha.



Cette activité incessante du chef des Turcs avaient été récompensé par un développement économique et militaire certain. Les revenus de l'Etat augmentèrent de plus de 50%. La puissance militaire s'est accrue : plus d'hommes, un ravitaillement meilleur, un entrainement plus performant. D'autre part, l'absence d'une flotte ottomane sera compensé très probablement par le traité de non prolifération chrétienne en Orient en pourpaler avec les Mamelouks qui assurerait ainsi une protection sur les bases arrières de l'Empire.
La puissance ottomane monte indiscutablement. Progresse t-elle aussi vite à Venise et en Autriche ? Il vaudrait mieux pour eux...


DIPLOMATIE :

- aux Etats chrétiens : tous ceux qui commerceront dans nos cots seront susceptibles d'être frappé d'embargo s'il ne s'acquittent pas d'un droit de commerce. Dans notre grande sagesse, nous savons faire la différence entre les commerçants voraces, ceux qui nuisent à nos propres marchands et les autres qui ont bien du mal à maintenir 2 marchands.
- à la Castille : nous n'oublierons pas de si tôt ce que vous avez fait subir à nos frères musulmans de Grenade. Si Allah nous en donne la force, vous le paierez un jour.
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VIVE LA FRANCE !!!
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