oniris
03/02/2009, 18h19
Fin des années 30.
Lady Sarah Ashley, une aristocrate anglaise hautaine et renfermée, arrive au coeur des paysages sauvages du Nord de l'Australie pour y rejoindre son mari qu'elle soupçonne d'adultère, et qui tente - sans succès - de vendre l'immense domaine qu'ils possèdent sur place : Faraway Downs.
Elle ne tarde pas à découvrir que l'exploitation est au bord de la ruine et menacée par son propre contremaître, Neil Fletcher, un homme sans scrupules de mèche avec un puissant éleveur, prêt à tout pour précipiter la chute du domaine et s'en emparer.
Pour sauver Faraway Downs, Sarah n'a pas d'autre choix que de s'allier à un "cow-boy" local un peu rustre connu sous le seul nom de "Drover", et de parcourir avec lui des milliers de kilomètres à travers les terres aussi magnifiques qu'inhospitalières du pays afin de mener jusqu'à Darwin 1500 têtes de bétail.
Peu à peu transformée par la puissance et la beauté des paysages, touchée par la rencontre d'un jeune aborigène orphelin, Sarah découvre des sentiments qu'elle n'avait jamais éprouvés jusqu'alors.
Au terme de leur périple, la seconde guerre mondiale a rattrapé l'Australie, et la ville de Darwin doit désormais faire face aux bombardements japonais.
Pour la première fois de sa vie, Sarah sait pour qui et pour quoi se battre, et est prête à tout pour sauver ce qui compte désormais pour elle.
Je me souviens, il y a quelques années, vous avoir posté un virulent message détracteur de "L'amant de Lady Chatterley"...
Celui-ci sera du même goût.
Si vous aimez l'Hollywood des années 60, autant en emporte le vent, les héros du genre "bourgeoise intelligente, brute au coeur tendre, petit métis en crise de personnalité", surtout quand les deux premiers tombent subtilement amoureux, ce film est fait pour vous!
Vous adorerez les apparitions très à propos du héros quand l'héroïne se demande "mais qui va bien pouvoir mener mes bêtes au travers du désert?? :beuh:" (cadrage rapproché sur le visage de l'homme, il sent le cheval et la sueur, il est fier et fort, tiens, ça serait chouette que ce soit lui qui les mêne, ces bêtes...),
les phrases d'une philosophie profonde que madame dit à monsieur en temps de crise, et que monsieur répête rageur au méchant à la fin du film ("Ca n'est pas parce que c'est comme ça que ça ne peut pas changer!"),
les apparitions du grand pere chaman en appui sur une seule jambe au travers du brouillard (au milieu d'une pluie d'obus, même pas mal!),
le lourd passé qui ressurgit au moment opportun ("mais tout ça, c'était avant que je parte à la guerre..."),
les missions impossibles réalisées sans mal par le héros ("j'avais dit que personne ne pouvait y aller, je n'avais pas pensé à vous, Drover..."),
les méchants vraiments méchants ("les enfants de la mission seront bombardés les premiers... _Vous êtes un monstre, Fletcher..."),
les phrases méchantes du méchant qui finalement se retournent contre lui ("apres tout, la fierté ne même à rien!")
la fin heureuse malgré une myriade de morts ("rien ne vaut un chez soi!")...
... sinon comme moi vous allez être pliés en deux du début à la fin, même si pas forcément pour de bonnes raisons...
Lady Sarah Ashley, une aristocrate anglaise hautaine et renfermée, arrive au coeur des paysages sauvages du Nord de l'Australie pour y rejoindre son mari qu'elle soupçonne d'adultère, et qui tente - sans succès - de vendre l'immense domaine qu'ils possèdent sur place : Faraway Downs.
Elle ne tarde pas à découvrir que l'exploitation est au bord de la ruine et menacée par son propre contremaître, Neil Fletcher, un homme sans scrupules de mèche avec un puissant éleveur, prêt à tout pour précipiter la chute du domaine et s'en emparer.
Pour sauver Faraway Downs, Sarah n'a pas d'autre choix que de s'allier à un "cow-boy" local un peu rustre connu sous le seul nom de "Drover", et de parcourir avec lui des milliers de kilomètres à travers les terres aussi magnifiques qu'inhospitalières du pays afin de mener jusqu'à Darwin 1500 têtes de bétail.
Peu à peu transformée par la puissance et la beauté des paysages, touchée par la rencontre d'un jeune aborigène orphelin, Sarah découvre des sentiments qu'elle n'avait jamais éprouvés jusqu'alors.
Au terme de leur périple, la seconde guerre mondiale a rattrapé l'Australie, et la ville de Darwin doit désormais faire face aux bombardements japonais.
Pour la première fois de sa vie, Sarah sait pour qui et pour quoi se battre, et est prête à tout pour sauver ce qui compte désormais pour elle.
Je me souviens, il y a quelques années, vous avoir posté un virulent message détracteur de "L'amant de Lady Chatterley"...
Celui-ci sera du même goût.
Si vous aimez l'Hollywood des années 60, autant en emporte le vent, les héros du genre "bourgeoise intelligente, brute au coeur tendre, petit métis en crise de personnalité", surtout quand les deux premiers tombent subtilement amoureux, ce film est fait pour vous!
Vous adorerez les apparitions très à propos du héros quand l'héroïne se demande "mais qui va bien pouvoir mener mes bêtes au travers du désert?? :beuh:" (cadrage rapproché sur le visage de l'homme, il sent le cheval et la sueur, il est fier et fort, tiens, ça serait chouette que ce soit lui qui les mêne, ces bêtes...),
les phrases d'une philosophie profonde que madame dit à monsieur en temps de crise, et que monsieur répête rageur au méchant à la fin du film ("Ca n'est pas parce que c'est comme ça que ça ne peut pas changer!"),
les apparitions du grand pere chaman en appui sur une seule jambe au travers du brouillard (au milieu d'une pluie d'obus, même pas mal!),
le lourd passé qui ressurgit au moment opportun ("mais tout ça, c'était avant que je parte à la guerre..."),
les missions impossibles réalisées sans mal par le héros ("j'avais dit que personne ne pouvait y aller, je n'avais pas pensé à vous, Drover..."),
les méchants vraiments méchants ("les enfants de la mission seront bombardés les premiers... _Vous êtes un monstre, Fletcher..."),
les phrases méchantes du méchant qui finalement se retournent contre lui ("apres tout, la fierté ne même à rien!")
la fin heureuse malgré une myriade de morts ("rien ne vaut un chez soi!")...
... sinon comme moi vous allez être pliés en deux du début à la fin, même si pas forcément pour de bonnes raisons...