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Voir la version complète : AAR GPO4


Dandy
27/10/2005, 02h05
Cet aar a ete retrouve sur le cache de google. Il n'appartient qu'aux auteurs de decider du sort de leur oeuvre. Je poste neanmoins celle ci pour l'embecher de disparaitre et vous en faire profiter.


Rigolo : la GPO 4 regroupe les joueurs suivants:

- Aedan Dosiere: Angleterre
- Thibaut Gilles: France
- Wolfie: Castille
- LTL: Autriche
- Rigolo: Empire Ottoman
- Crusader: Moscovie

Il s'agit d'une grande campagne avec départ en 1419. C'est parti mon kiki!


### Extrait des mémoires de Khig Ologlu surnommé « Al Masri » ###


Novembre 796. Que le soleil d’Al Qahira me semble loin sur les froids plateaux d’Anatolie, en cette fin d’automne de l’an 797! Depuis que notre Sultan le très sage Mehmet –qu’Allah lui prête vie et force- m’a rappelé à son service, j’appréhende mon arrivée à sa capitale. Ma formation de diplomate m’a pourtant préparé à cette rencontre et à l’étiquette de sa cour. N’ai-je pas déjà connu les fastes de la cour des Mamelouks et le raffinement de Bagdad et de Damas ? N’ai je pas aussi eu le privilège d’admirer les merveilles de Byzance, capitale impie et décadente de ce vieil empire chrétien que nos armées ont tant de fois défait ? Je crains en réalité d’être déçu. Même si je suis turc, je reconnais avoir essayé d’oublier la barbarie de nos mœurs nomades au contact de royaumes plus civilisés. Nous verrons bien, j’abandonne mon destin à la divine providence du Très-Haut…

Décembre 796. Je suis désormais installé à la cour. Parler de déception à mon arrivée serait un faible mot. N’est-ce donc que ceci l’Empire Ottoman ? Une tribu de nomades dont la capitale compte moins de bâtiments de pierre que les doigts d’une main… Un peuple vaincu, repoussé vers l’ouest pas les hordes timurides alors que je n’étais encore qu’un enfant… Les mosquées et les fontaines de Bagdad, les universités d’Al Andalus semblent si loin. Pourtant l’espoir emplit mon cœur. Dès mon arrivée, notre Sultan m’a informé de sa décision de me prendre directement à son service en tant que conseiller spécial. J’ai tout de suite accepté cet honneur. Le refus m’était de toute façon interdit, et j’y vois l’opportunité de mettre mes faibles compétences au service de mon peuple.

La tâche est immense, elle semble aussi irréalisable que de raser les montagnes de la lointaine Perse ! Les maudits karamanides sont toujours à nos frontières et préparent certainement des attaques contre nous. Par bonheur, l’empire de Tamerlan commence à se morceller, et nous avons établi des rapports cordiaux avec la dynastie dissidentedes Aq Qoyonlu. Allah nous soutiendra, j’en ai la conviction. Il nous aidera à mettre à bas les derniers restes de Byzance, à reconquérir nos territoires de l’Est et à faire de notre Empire un garant de la civilisation face à la barbarie des royaumes francs.

Ma première tâche sera d’établir des contacts avec les royaumes chrétiens. Pacifiste par nature, j’entends établir un dialogue avec les barbares en espérant que nous pourrons éviter un conflit que notre faible empire ne pourrait supporter. Des marchands juifs rapportent que de grands royaumes se déchirent à l’Ouest dans d’incompréhensibles querelles de succession. Ces mystères m’intriguent et me fascinent. J’aviserai au contact de leurs ambassadeurs…

Qu’Allah me prenne en sa Sainte Garde

Khig Ologlu « Al Masri »



A son excellence Albert V, archiduc d'Autriche.

Mon seigneur, vous me demandez conseils, alors voici. La politique de l'Autriche doit être axée sur la diplomatie et non sur les armes.
Il faut s'assurer que les princes germaniques restent unis et en paix. L'accord de mariages royaux permettra à l'Autriche de souder toutes les familles germaniques. De plus la création d'une alliance militaire renforcera ce lien.
De même, de solides liens doivent être maintenus avec les autres puissances chrétiennes.
En ce qui concerne l'empire Ottoman, je préconise l'envoie d'ambassadeurs le plus tôt possible. Certes, ils apparaissent comme des barbars au reste du monde chrétien, mais il n'en n'est rien, je vous l'assure. Le dialogue nous permettra de mieux les comprendre, et qui sait... peut-être pourrions-nous les convertir à la vrai foi!

Votre dévoué serviteur, Ludwyg.



"Majesté...

Quelle joie d'apprendre que votre majesté a finalement choisi pour la servir.... maintenant que mon père n'est plus."

Ainsi en ce 1er Janvier 1419, j'entre au service de mon roi Henry V de Lancastre. La situation de l'Angleterre semble ainsi tres bonne en ce début d'année. La guerre en France semble bientot devoir se terminer. Sa Majesté accompagné de son Frere le Duc de Bedford d'apprete a quitter notre fief de Normandie pour entrer en Ile-de-France afin de forcer ces maudits Francais a reconnaitre nos droits légitimes sur la couronne de France.
D'apres mes premiers contacts Charles VI serait pret a trouver un compromis pour que la guerre se termine. J'espere negocier ainsi le Mariage de mon roi avec la fille du roi de France afin de permettre enfin à l'enfant qui pourait naitre de cette union de monter sur le trone d'Angleterre et de France. Evidement pour cela il faudra se debarasser du Dauphin Charles mais son père Charles VI semble pret a le desheriter..... décidement le Roi Charle mérite bien so surnom de "le fol" mais tant mieux si cela arrange les affaires des Lancastre, mes seigneurs...
Peut etre que le frere du roi, Orleans et ses Armagnacs s'y opposeront mais nous pouvons compter sur le soutien de la maison de Bourgogne dont les Ducs n'aspirent qu'a se liberer de la tutelle royale...


Sir Dosiere
Duc of Lancashire
1er conseiller de sa majesté Henry V de Lancastre
Souverain d'Angleterre et de France


****Chroniques de l'Empire Ottoman****


Que le nom d'Allah soit mille fois béni! Les 11 premières années que je viens de passer auprès de la cour furent riches en évènements et virent enfin notre Empire prendre la place qui lui revient! Nul doute que le Très-Haut ait de grands desseins pour nous, pour avoir ainsi favorisé nos légitimes ambitions.


les conquêtes de Mehmet et de son fils Murad II (1419-1424)

La campagne de Grèce

Notre Empire est si faible en 1419 que l'expansion est pour lui la seule solution possible. Aussi décidons-nous qu'il est grand temps d'en finir avec Byzance, dont les orgueilleuses murailles et l'opulence sont autant de crachats à la face du Très-Haut. Nous serons l'instrument de sa destruction. Mais pour mettre définitivement à bas la capitale byzantine et recréer un Empire, il nous faut déjà nous emparer de ses possessions en Morée. Or notre flotte est limitée et nous craignons de ne pouvoir les atteindre autrement que par la mer... Une seule route terrestre existe, et elle passe par le Hellas. Nous y voyons l'occasion de mettre fin au potentat du Duc d'Athènes, qui nous nargue depuis trop d'années. Aussi la guerre est-elle déclarée dès le début de l'an 1419. L'armée du Duc rapidement anéantie, nous commençons le siège d'Athènes -un siège qui, contre toute attente, durera près de deux ans.

Devant la résistance des murailles d'Athènes, nous décidons d'attaquer sans attendre Byzance-la-corrompue. La guerre est déclarée au début de 1420, et 25 000 hommes épaulés par 10 000 cavaliers vont rapidement en faire le siège. En 1421, la fière Constantinople tombe une première fois, et presque au même moment, nous parvenons enfin à annexer la province du Hellas. Les couards byzantins essayent alors de nous amadouer en nous cédant la Morée, mais mal leur en prend. Nous prenons effectivement possession de cette province, mais, sitôt ceci fait, nos troupes remettent le siège devant la ville et parviennent de nouveau à la faire tomber l'année suivante, menées par notre tout jeune Sultan Murad. Comprenant leur défaite, les habitants de la ville acceptent alors de se rendre, renonçant à lleur indépendance. L'empire byzantin est définitivement écrasé...

La campagne de Turquie

Alors que l'Empire se réorganise pour intégrer ses nouvelles conquêtes, notre Sultan voit avec de plus en plus d'inquiétude les karamanides s'agiter à nos frontières. Nous n'avons pas la mémoire courte, et le souvenir des défaites qu'ils nous infligèrent est encore comme une plaie béante dans l'honneur ottoman.

Notre Sultan Murad (que Dieu le tienne en sa Sainte Garde) décide alors de rabattre définitivement les ambitions karamanides. La décision de reprendre les armes est rapidement arrêtée. Or il se trouve que ces maudits traîtres sont en guerre, alliés aux infidèles chiites de Kara Konolyu, contre nos amis d'Ak Konolyu. Une telle alliance avec les impies shismatiques en dit assez long sur la perversion du royaume de Karaman. A la fois pour aider nos amis et pour réduire la menace karamanide, nous décidons de rejoindre l'alliance d'Ak Konolyu.

Nous avions déployé nos armées à la frontière, et elles s'abattent sur Karaman comme une armée de lions invincibles, menées par Murad II le Triomphateur. Nous parvenons à nous emparer des trois provinces karamanides après moins de deux ans de combats et nous acceptons une paix qui ne leur laisse que leur capitale et ses alentours. La menace


La grande modernisation (1424-1431)

Dès la chute de Byzance, de grandes réformes sont entreprises. Impressioné par les fabuleuses réalisations de cet empire millénaire, Murad II (que Dieu écrase ses ennemis d'un revers de Sa Main) forme rapidement le projet de recréer l'Empire sous influence ottomane. Mais il faut pour cela réformer en profondeur notre administration et notre système fiscal.

La décision de transférer notre capitale à Istanbul (le nouveau nom de la défunte Byzance) est immédiatement prise et soulève l'enthousiasme général. Murad II décide également de rompre les accords commerciaux qui nous liaient à Venise, dont l'arrogante domination et la soif de l'or ne nous ont que trop fait souffrir par le passé. Les effets de cette politique ne se font pas attendre, et Istanbul devient rapidement un important centre de commerce, dans lequel les marchands commencent à affluer des quatre coins de la Méditerranée.

Les réalisations architecturales de Byzance laissèrent nos vaillants guerriers sans voix lorsqu'ils pénétrèrent dans la ville. Hagya Sophia, leur basilique, ne peut être que le plus somptueux bâtiment dont Allah ait permis l'existence. Aussi se doit-elle de devenir une mosquée, et Murad ordonne-t-il sa transformation immédiate.

Parallèlement, des réformes sont entreprises dans l'Empire et de nombreux collecteurs de taxes sont nommés pour faire affluer vers notre capitale les revenus que nécessitent nos grands desseins. Après 7 ans de paix, notre Empire est plus prospère que jamais, ses armées sont aguerries et sa flotte vient d'être renforcée pour désormais dépasser 40 galères. Nul doute qu'un avenir brillant nous attend, si le Très-Haut continue de voir en nous les porteurs de Sa Parole et le bras qui éxecute Sa Volonté.


Peu de contacts avec la chrétienté

Les princes chrétiens nous ont pour le moment laissé en paix, absorbés qu'ils étaient par la guerre de succession qui oppose deux d'entre eux (le lointain royaume d'Angleterre ayant des prétentions sur le trône du royaume des Francs). On nous rapporte également qu'une principauté du Septentrion aurait remporté des succés et connu une certaine expansion dans les forêts enneigées. Plus proche de nous, l'archiduché d'Autriche est pour le moment resté discret et n'a pas manifesté d'hostilité - grand bien lui fasse, car les dernières années ont montré ce qu'il advient de nos ennemis.

Plus problématique est le cas du Royaume de Castille, qui a presque expulsé d'Ibérie les restes du Califat d'Al-Andalus. Bien qu'ils soient arabes, ce sont nos frères dans la foi, et la nouvelle de leur déroute n'a pas particulièrement plu à la cour d'Istanbul. Trop occupés de nos réformes et de nos guerres, nous n'avions pas les moyens de réagir, mais que les roumis se le tiennent pour dit: nous ne tolérerons pas qu'ils se permettent des agressions gratuites contre nos frères musulmans. Il faudra désormais compter avec nous, car nous sommes le glaive tranchant de la Volonté Divine. Comme l'illustre la chute de Byzance, la décadence chrétienne est amorcée et l'Islam a trouvé une lumière nouvelle. Ceux qui ne veulent pas l'admettre le regretteront.


Khig Ologlu Al-Masri, Grand Vizir de Sa Majesté le Sultan Murad II, Sultan Ottoman et Triomphateur de Byzance. karamanide est définitivement écartée et l'Empire a désormais sécurisé ses frontières.




Chroniques du royaume d'Angleterre
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***** 1419 - 1420 La reprise de la guerre en France *****


Malgrés la défaites Francaise d'Azincourt 4 ans auparavant, Charles VI "le fol" est fermement décidé a refuser a mon bon roy Henry de Lancastre de lui rendre sa couronne pourtant légitime. Devant tant d'instransigeance, Henry V prit la décision de repartir en campagne contre les Valois en ce terrible hivers 1419.

Henry V quitte donc son fief de Normandie à la tete d'une forte armée anglaise de 25.000h afin de remonter la Seine et tenter de re-editer l'exploit d'Azincourt dans les plaines d'Ile de France. Pendant ce temps, le frere de mon roi, le Duc de Bedford prend 6.000 et se dirige vers amiens afin de s'emparer de la Picardie.
Helas, premiere déconvenue, des retard de communication pemette a l'armée francaise de retraiter en bon ordre vers le Sud avant que notre avant-garde n'ai eu le temps de l'accrocher.... Henry V se lance alors a la poursuite en contournant Paris et en se lançant à la poursuite de l'armée Francaise en Bourgogne. Le Duc de Bedford quand a lui abandonne le siege d'Amiens afin d'emporter Paris le plus vite possible.

Arrivé a Dijon, l'armée Francaise avait continuer sa retraite sur Lyon et mon bon Roy Henry de Lancastre fit accelerer le pas de notre armée afin de combler notre retard. La decente du val de Saône ne nous prit qu'une semaine mais helas les Francais ne s'etait pas arrété a Lyon mais avait fuit en Dauphiné en direction de Grenoble. Or elle avait été rejointe par l'armée francaise du Sud ainsi que de renforts de conscrits méridionaux. Ainsi c'était une armée forte de 45.000 Francais qui s'était retranché dans les contreforts alpin du Dauphiné. Il devint evident devant ces positions defensives trop forte qu'un assault etait devenu impossible et Henry V du passer le reste de l'année 1419 ainsi que l'hivers a bivouaquer dans la région Lyonnaise.
Au Nord Le Duc de Bedford entrprit de reduire une a une les forteresses Francaises. Dans le Sud le comte de Clarence quitta Bordeaux pour mettre le siege devant la ville Francaise de Toulouse.

Enfin une paix rapide fut negocié avec l'angleterre au prit de la province de Dublin en Irlande afin de nous liberer de la pression des Hihlanders..... mais ils de perdaient rien pour attendre notre courroux....

Au printemps 1420, une armée Francaise totalisant pret de 50.000h decida d'attaquer notre camps de Lyon. La battaille fut terrible et demeura longtemps indécise. Mais au bout de 3 heures de combats, la chevalerie Francaise brisa nos lignes d'infanterie au centre de la mélée provoquant la panique dans nos rangs. Henry V jeta alors nos 6.000 cavaliers dans la bataille afin de retablir nos positions..... mais en vain... LA retraite fut sonné mais les chevaliers Francais nous harcelèrent sns cesse nous empechant de reprendre la route de la Bourgogne. Toute l'armée Anglaise fut détruite et mon bon roy trouva la mort devant sont etandart des Lancastre

Le frere du Roy, le Duc de Bedford assuma imediatement la régence du trone. La situation devint critique. Nos alliés Bourguignons n'avait pour l'instant apporté aucune aide dans la lutte contre la France. Pire Jean sans peur devait se lancer dans des guerres offensives multiples contres de faibles principautés du Saint Empire en nous demandons chaque fois d'honnorer notre alliance. A la 5eme agression Bourguignone, Le Duc de Bedford refusa de soutenir plus longtemps un duc si megalomane et refusa de continuer a le soutenir. 3 mois plus tard ce fut une alliance de la Savoie de Genes et de Suisse qui nous supplia de les aider contre une nouvelle agression Bourguignone.
Ainsi en cette fin d'année 1420, la situation etait devenu critique pour les positions Anglaises sur le continent.
Henry V etait mort
une forte armée Francaise de 40.000h remontait vers le nord et nos forces etait bien incapable de les arreter.
Notre alliée la Bourgogne etait desormais notre ennemie.

***** 1421 - la bataille des Flandres : le tournant de la guerre ? *****

Le duc de Bedford a la tete de 10.000h assiegeait Anvers la Bourguignones afin de punir le Duc Jean de Bourgogne. 11.000 cavaliers originaires de Londres debarquerent à Calais tandis que 6.000h remontaient a marche forcée de Normandie.
Les armées Francaises divisées en 2 colonnes entreprirent la reconquete des forteresses perdues mais rapidement abandonnèrent leurs projets et se dirigèrent vers les Flandres Bourguignones. Le but des valois semblait evident. Apres s'etre debarrassé d'Henry de Lancastre, le Duc de Bedford etait le seul pretendant Lancastre en mesure de maintenir l'unité de la noblesse anglaise. Sa perte sonnerait la fin des pretentions des Lancastre sur le trone de France.

La bataille s'engagea dans une plaine devant la ville de Gant. Les Francais ne pensait certainement ne trouver que les 10.000h du Duc de Bedford. La chevalerie Francaise tenta de re-editer son exploit de Lyon l'année prrécedente et chargea nos lignes au centre. Nos archés les arrosèrent de traits mais ne put bloquer leurs elans....
Quand soudaind sur les arrieres des Francais surgierent les 10.000 cavaliers parti de Calais 5 jpours plus tot. La panique commenca a gagner l'armée Francaise. Enfin quand 6.000 cavaliers suplementaire surgit par la route d'Amiens (nos hommes de Normandie) la décision ne tarda plus a de dessiner. Les arbaletriers Francais furent hachés menus par notre cavalerie. L'armée francaise se debanda et la deroute fut totale. Poursuivit par notre cavalerie, ses derniers element furent exterminé en Artois devant Arras.

La France venait de perdre sa chance de bouter nos forces définitivement hors du continent. Desormais les Valois ne purent reprendre l'initiative.

Le 3eme et dernier acte de la guerre pouvait commencer.


***** 1422 - 1423 La resistance Francaise s'effondre.


Desormais la poursuite pouvait s'engager. Pendant que notre infanterie continua a s'enparer de toutes les forteresses Francaises et Bourguignognes du Nord, Bedford et toute la Cavalerie prit la route du Sud.
Ainsi assez rapidement Lyon et Grenoble passerent sous notre controle.
Malgré tout en Aquitaine le Général Clarence fut mis en difficulté par une contre attaque de conscrit langedociens devant Toulouse et dut de refufier a Bordeaux. Les Francais le poursuivirent et une nouvelle defaite dut le faire fuir in-extremis de Bordeaux et sa vie ne fut sauvé que de justesse. A la tete de quelques Cavaliers il s'enfuya a travers le Languedoc afin de rejoindre le Duc de Bedford devant Montpellier. Une fois la ville Languedocienne reduite, nos forces prirent la route de Toulouse desertée puis Bedford et 20.000h se jeta sur Bordeaux tandis que Clarence et 20.000h entrepit de s'emparer de Toulouse.
Devant Bordeaux une bataille s'engagea rapidement avec une bone armée Francaise de 20.000h et elle fut contrainte a la retraite tout en evitant d'ailleurs d'avoir des pertes trops lourdes. Ainsi l'armée Francaise tentait de se regrouper devant La Rochelle ou 10.000 Francais Campaient depuis des semaines devant l'ancienne citadelle Anglaise prise depuis logtemps par les homme du duc de Berri (Bourbonnais).
Le duc de Bedford comprit que la victoire totale etait desormais a porté et qui ne fallait pas attendre que les 2 armées Francaises fusionnent et se re-organise.
Bedford quitta donc Bordeaux avec ses 20.000h en direction du Nord et Clarence fit de meme avec ses 20.000h en quittant Toulouse.
Nos forces dont le commandement unifié etait devolu au Duc de Bedford tomba sur les arriere de l'armée Francaise en retraite d'Aquitaine. Le moral Francais s'effondra alors rapidement devant nos forces composé pour l'essentiel de la fine fleur de la cavalerie anglaise et normande. Ce fut un carnage et aucun des 35.000 francais n'echappa au massacre dans une bataille qui se finit au coeur des marais du Poitou.

La France perdit la sa derniere armée. n'ayant plus de provinces sous son controle, Charles VI refugié il me semble a la cour du Duc de Berri ou du Comte d'Auvergne, envoya alors son ambassadeur negocier la capitulation Francaise.


Ainsi s'acheva cette nouvelle etape de la guerre de cent -ans


Sir Aedan Dosiere
1er conseiller de sa majesté le Duc de Bedford , regent d'Angleterre








La France n'avait plus d'armée et elle etait entièrement conquise.

La mort précoce d'Henry V n'avait pas permit de realiser le projet d'unification des familles de Lancastre et de Valois. En effet Charles VI devait offris sa fille en mariage a mon roy et designer le premier fils de cette union comme son unique heritier en desheritant de son coté le Dauphin Charles.

L'union n'etant plus possible, il devint évident que seul la gouvernance d'un Valois sur le trone de France pouvait apporter la paix et la sécurité a ce peuple qui avait tant souffert. De plus le Duc de BEdford ne pouvait que temoigner de la valeur et de la pugnacité de Charles VI qui avait su accomplir nombre de miracle au cour de la guerre et dont son surnom "de fol" n'était absolument pas mérité. Nul doute que le peuple de France saurra a l'avenir donné un surnom bcp plus elogieux envers son souverain qui le mérite.... nul ne peut plus en douter.

Le Duc de Bedford et Charles VI se rencontrèrent à Bordeaux a la fin de l'année 1424. Un traité de paix fut ainsi signé entre les couronnes de France et d'Angleterre

1) La famille des Lancastres renonce au nom de la paix et du bonheur des peuples, a ses droits sur le trone de France et accepte la légitimité de la branche ainée des Valois-Orleans sur ce trone.

2) La France reconnait la suzeraineté légitime de l'Angleterre sur ses provinces héréditaires de Gascogne, Poitou, Normandie, Caux et Calais.

3) La France cede la province de vendée à l'Angleterre

4) La France devra verser des indemnités de guerre d'un montant de 1.000 ducats à verser dans les 5 ans qui suivent la signature de ce traité

5) La flotte Francaise ne sera pas detruite mais ne devra plus revenir dans l'Océan Atlantique durant une période de 50 apres la signature de ce traité. Ainsi le port provençal de Marseille devient le seul port d'attache de la "royale" durant cette période de 50 ans

6) La France s'engage a denoncer son alliance avec l'Ecosse et a ne plus entretenir avec elle la moindre alliance ou soutien (ceci est également valable avec l'Irlande

7) La France reconnait définitivement les droits anglais sur les Provinces Bourguignones au nord de l'Artois. Les provinces au sud restent sous autorités Bourguignones dont le Suzerain Francais dispose de tout droit.

Le traité de Bordeaux fut ainsi signé par le régent d'Angleterre, le Duc de Bedford et de Lancastre et le roy de France Charles VI de Valois.





Chroniques du royaume d'Angleterre
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***** 1424 - 1427 La defaite de la Bourgogne *****

La guerre se poursuivit dans le nord contre la Bourgogne. La felonnie et la mégalomanie de son Duc avait apporté la guerre a de nombreuses principautés du Saint Empire. L'Empereur Sigismond de Hongrie ne réagissant pas, il devint de notre devoir de punir le Bourguignons et de proteger les principauté de Cleve, Cologne, Munster, Mayance, Frise, Geldre, Suisse, SAvoie et Genes de la folie guerriere Bourguignone.

La campagne dura 3 ans et les provinces d'Artois, de Fladres et de Hollande fut définitivement confisqué à la Bourgogne. LA province de Zeelande fut confié a la principauté de Munster.

***** 1427 -1429 les reformes economiques. Le nouveau programme naval. *****

La période de paix qui s'ouvrit entre 1427 et 1429 fut le theatre de profondes réformes économiques. Toutes les provinces anglaises des Iles britaniques fut desormais pourvu d'un bailli afin d'ameliorer le systeme d'imposition tres retrograde encore en vigueur. Nos provinces continentales en furent dispensé pour permettre a ces populations de panser leurs blessures de guerres et les dégats occasionés.

Je réussit dans le même temps a faire adopter par le regent et le parlement de Londre, un vaste programe de réarmement naval. Ce programe etait simple. Quelque soit les circonstances, la flotte Anglaise devra etre plus puissante que la 2eme et la 3eme flotte européenne reunit afin d'assurer au sol anglais une sécurité absolu.
Ainsi afin de renforcer nos 40 vaisseaux de haute-mer déja en service, une premiere tranche de 40 galères fut commandés a nos arsenaux. Cette premiere tranche est actuellement terminée et porte notre marine à 80 unités. Une 2eme tranche équivalente sera bientot mise en chantier.

Nous sommes d'ailleur actuelemment en pourparler avec des pays méditérranéens (la Sicile aragonaise ou les Iles Venitienes par exemple) afin d'obtenir des baux d'utilisation de base en méditérranée afin d'y baser prochainement une flotte permanente d'intervention de 80 unités, les progres de l'Islam dans la régions et le besoins de sécurité des liasons commerciales et des cotes Chretiennes nous impose cette décision. Nous tiendrons ainsi cette flotte à la disposition de sa sainteté le Pape et a toutes nations Chretiennes engagée dans un combat au nom de la Chretienté.

*****1429 - 1431 La guerre d'écosse *****

La guerre contre la France ne nous avait pas permit de punir les ecossais pour leurs raids dans le nord de l'Angleterre. Nous avions même dut a l'epoque leur ceder la region de Dublin en Irlande.

Il fut decidé de les punir de leurs audaces. La guerre fut déclaré en 1429 et 2 fortes armées Anglaises commandé par le Duc de Bedford et l'exellent Général Talbot prirent la route d'Edhinbourg et de Glasgow pendant que Clarence s'enparait de Dublin.

Debut 1431 toute l'ecosse est occupé et nous allons ratacher nombre de provinces a notre courrones en compensation. Cependant que les cours européennes se rassurent, jamais les Lancastres ne déposeront par la force la moindre famille regnantes Catholiques.... meme ecossaises.





Diplomatie exterieure de l'Angleterre
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Notre premiere reaction est de constater le faible nombre de contact entre les differentes grandes puissances Européenes. Le sort de la France par exemple, n'a pas sembler interresser bcp de nations....

Nous deplorons evidement la chute de l'empire millenaire Byzantin. En pleine guerre contre la France, nous ne pouvions que nous laisser surprendre par la rapidité de la manouevre du Sultan Ottoman. Mais que des nations Chretiennes comme la Castille et l'Autriche ne realise même pas la moindre protestation diplomatique..... c'est a la fois etrange et .... enfin jespere que nous seront bientot eclairé sur les raisons de cette "passivité"

Ensuite l'annonce d'accord commerciaux entre les Ottomans et la Castille et l'Autriche ajouta à l'incomprehension general qui domine a Londres et d'apres nos information également à Rome. Le Saint-père semble déjà fort courroucé par ces déclarations.

La menace musulmane ne doit pas etre prise à la légère. C'est pour cela que prochainement une forte flotte anglaise sera stationnée en permanence en méditérranée. La CAstille par ses actes a Grenade et au Magrehb nous ont rassuré sur sa volonté de combattre l'islam sur tout les fronts. Une déclaration Autrichienne sur ce theme serait evidement la bienvenue.
Nous sommes d'ailleurs favorables à la tenue prochaine d'un conseil de la foi afin d'adopter une position commune sur la méditérranée et les progres de l'Islam

Enfin concernant les evenements rapportés sur les guerres entre les moscovites et les marchands de Novgorod.... le manque d'information nous empeche de nous prononcer a ce sujet.


Nous restons ainsi disponibles pour toute discutions et négociations publique ..... ou privé...





****Missive de la chancellerie d'Istanbul au souverain d'Angleterre****

Il sera donné copie de cette missive aux chancelleries autrichienne, castillane, moscovite et française.

Le Sultan Murad Deuxième du Nom, Triomphateur de Byzance, s'adresse au roi d'Angleterre:

Vos prétentions sur la Méditerranée et vos tentatives pour lever d'autres princes chrétiens contre nous sont aussi impies qu'infondées. Nous ne tolérerons aucune présence anglaise en Méditerranée, quelle soit sous forme de province ou simplement de troupes stationnées à moins de 5 provinces d'écart (maritimes et terrestres) avec la plus proche des provinces de notre Empire. Tenez vous-le pour dit, notre Empire est sans commune mesure avec les ennemis que vous avez circonsrits par la force et la traîtrise à quelques lieues de vos côtes.

Bien que nous ne souhaitions pas nous mêler des affaires internes de la chrétienté car des tâches plus nobles nous appellent, nous remarquons avec quelle cruauté et soif de pouvoir vous avez privé le Royaume des Francs de son accès maritime. Nous voyons bien vos manoeuvres pour dresser d'autres princes chrétiens contre nous, mais ceux-ci auront sûrement la clairvoyance nécessaire pour juger de l'intérêt de s'allier avec un royaume qui n'a eu de cesse d'oppresser ses voisins chrétiens depuis une dizaine d'années. Peut-être verront-ils dans la confiscation des terres écossaises, françaises et bourguignonnes un affront plus grand à votre camp que nos guerres contre le royaume de Karaman. Ils sauront voir dans vos appels à la lutte contre nous le moyen que vous employez pour faire oublier votre propre volonté d'hégémonie.

Nous n'avons rien à justifier devant vous des accords commerciaux que nous passons avec nos voisins chrétiens. Soyez cependant assuré que vos marchands ne sont pas les bienvenus à Istanbul. Quant au projet fou qui semble germer dans votre tête d'envoyer vos groupes de barbares sur notre territoire sous des prétextes religieux, sachez qu'il fait rire la cour toute entière. Feu les byzantins avaient eu l'occasion par le passé de mesurer la foi et le désintéressement des soit-disant croisés qui pillèrent leurs terres et leur capitale.

Murad II est un souverain magnanime, qui cherche à entretenir avec les princes de la chrétienté des rapports de neutralité. Aucune compromission ni aucune alliance n'est bien sûr envisageable, mais nous n'envisageons pas nos rapports non plus sous l'angle du conflit systématique. Priez pour que l'abondant trésor ottoman, qui s'élève actuellement à plus de 1000 ducats d'or, ne vienne se déverser sur vos ennemis si ceux-ci cherchaient une juste revanche... Priez également pour que nos Imams ne déclarent pas le Djihad contre vous pour vous faire ravaler ces provocations, car nulle terre n'est assez lointaine pour nous détourner des commandements de Dieu.


Rédigé par Khig Ologlu, au nom de Sa Majesté le Sultan Murad II, Triomphateur de Byzance et Vainqueur des Karamanides.

Dandy
27/10/2005, 02h09
Nous sommes dans le regret de constater que le Sultan dispose d'informations aussi fausses qu'infondées. Peut-etre que vous devriez demander a vos conseiller de faire correctement leur travail afin que leur souverain ne se retrouve pas dans cette position d'afirmer des choses fausses.

1) Concernant notre guerre contre la France
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Mon roy, le roy Henry de Lancastre avait beaucoup plus de droit sur la courrone de France que les Valois a venir. La tres grande mejorité des legistes Francais ne purent que le confirmer. De plus nos armées ont obtenu en France une victoire absolument totale et nous aurions donc put prendre possession d'un trone qui devrait etre notre. Es-ce ce que nous avont fait?
Non, le regent d'Angleterre dans sa clémence et sa clairvoyance a choisi de reconaitre les Valois sur le trone de France et de ne revendiquer comme gain militaire que la seule province de Vendée.

2) La Bourgogne.
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Ce pays etait notre allié mais au lieu de nous soutenir dans notre guerre contre la France, elle a déclaré 5 guerres offensives contre des peitites et faibles principautés du Saint-Empire. Or l'empereur Sigismond de Hongrie n'a absolument pas protesté et 5 familles regnantes catholiques etaient condamné à disparaite sous le joug d'un Duc Bourguignon mégalomane. Quand la Bourgogne declara la guerre a la Savoie, Suisse et Genes, ces nations implorèrenent l'Angleterre de les protéger de la Folie Bourguignone.
Nous avons protégé toutes ces innocentes nations et la prise des territoire nord de la Bourgogne nous apparut comme etre le seul moyens de proteger à l'avenir les principuaté d'Allemagne de l'agressive Bourgogne. De plus ainsi la félonié du Duc de Bourgogne put également etre punie. Cependant nous ne remettrons pas en cause l'existance de la maison de Bourgogne qui demeure de droit en lien de vasalité avec la couronne de France.

3) L'Ecosse
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Le probleme écossais est en voie de règlement. Je vous rapelle qu'en 1419, ce sont les écossais qui nous ont déclaré la guerre et qui ont assigé puis pillé notre bonne ville d'York. A cause de la guerre sur le continent, nous avions du ceder la province de Mealth en Irlande. Mais ceci n'etait que temporaire. Sachez tout de même que nous considéront que tout se qui traites des Iles Britaniques est de notre ressort et nullement d'une autre nation Continentale.
Sachez cependant qu'il n'est nulement dans nos intentions de faire disparaitre la maison d'écosse. Certes nous allons agrandir notre domaine en réparation de l'agression écossaise mais il demeurera un état ecossais qui ne sera jamais MILITAIREMENT annexé. Cet engagement de la couronne d'Angleterre est également valable pour toutes les autres maisons regnantes Chretiennes et même musulmanes.

Or votre comportement Envers Byzance et le duchée d'Athenes a déja eu pour le résultat le massacre des familles Paléologues de Byzance et d'Anjou à Athenes.

Alors avant de nous montrer du doigt que vous le faites.... prenez plutot garde qu'un jour vous ne soyez obligé de payer pour le sans royal Chrétien que vous avez déjà sur les mains.

Quand a vos menaces aussi bien militaire que financière, cela n'a pu que provoquer qu'une hilarité générale à la cours de Londres. Quand le Sultan aura fini de plaisanter, peut-etre qu'il pourra nous eclairer sur ses intentions prochaines envers les populations Chretiennes ainsi que dans la méditérranée dans son ensemble?





****Missive de la chancellerie d'Istanbul au souverain d'Angleterre****


Si le ton des barbares anglais avait été plus en rapport avec la dignité de leurs interlocuteurs, nous les aurions bien remercié de ces quelques précisions. Tout en précisant que nous n'exigeons aucune justification des actes de l'Angleterre, car nous nous moquons éperdument de ses guerres lointaines tant qu'elles ne nous concernent pas. Nous ne faisions que souligner le fait -incontestable- que l'Angleterre avait été le plus expansionniste des royaumes infidèles ces dernières années.

Vous semblez néanmoins considérer vos acquisitions teritoriales comme justifiées. Fort bien, il se trouve simplement que les échanges que nous avons eu par ailleurs nous ont amené à constater que ce point de vue n'était pas partagé par d'autres princes chrétiens...

Concernant nos intentions en Méditerranée, nous n'avons pas l'intention de vous donner la moindre information. Quand bien même l'Angleterre aurait la moindre légitimité à intervenir si loin de chez elle, nous ne le ferions pas car la politique de la Sublime Porte n'a pas à être justifiée ni expliquée aux royaume infidèles. Du moins à ceux qui font montre d'agressivité et d'insolence à notre égard.

J'ai pris la liberté de dissimuler votre réponse au Sultan, car je n'ose imaginer dans quelle colère il serait rentré en apprenant que vous prétendiez qu'il "affirmait des choses fausses". Nous n'avions jusqu'ici aucun grief contre vous, mais vous n'agireriez pas autrement si vous souhaitiez nous voir nous élever contre vous. Méfiez vous, car la détermination et l'honneur ottoman sont des choses avec lesquelles nous ne transigerons jamais. Je vous conseille donc à titre personnel de modérer vos propos si vous ne souhaitez pas compter un ennemi supplémentaire (il nous semble que vous n'en manquez déjà pas, vous devez le savoir).


Khig Ologlu, Grand Vizir, Chef de la Chancellerie d'Istanbul.





****Doctrine Religieuse et Politique de l'Empire Ottoman****


Le Sultan Murad II, Triomphateur de Byzance, adresse au monde cette missive:


Compte tenu de l'importance accrue qu'a pris notre Empire et de la diversité des cultes qui y sont exercés en marge de l'Islam, seule vraie religion, il nous est apparu nécessaire de préciser quelle voie nous entendions suivre dans la conduite des affaires religieuses.

Vis à vis de l'Islam: seule vraie religion adorant le seul vrai Dieu, l'Islam est et restera à jamais la religion de l'Etat et du Sultan. Tous les ministres, gouverneurs de provinces, diplomates et officiers devront être de pieux musulmans suivant la voie de Dieu et obéissant à ses commandements. Aucun royaume dont l'Islam est la religion officielle n'aura à souffrir de nos actes, sauf s'il nous attaque ou s'attaque à nos alliés; et quand bien même ceci arriverait, il ne serait pas annexé.

Cette politique ne concerne bien sûr que la seule vraie religion, et les peuples qui ont embrassé à tort le schisme chiite seront toujours considérés comme nos ennemis. Nous nous sommes fixés comme priorité de circonscrire et d'anéantir cette hérésie.

Enfin nous tenterons par tous les moyens de protéger les populations musulmanes de tous les royaumes, cherchant à les rattacher à notre Empire si possible, sinon cherchant à garantir pour eux par la négociation le respect de leur foi.

Vis à vis des religions païennes: persuasion et éducation sont les maîtres mots. Face à l'intolérance des chrétiens, qui vinrent de si nombreuses fois massacrer de bons musulmans jusque dans la ville du prophète Jésus, nous opposerons la liberté de culte. Les populations chrétiennes seront incitées à rejoindre la vraie foi, mais ne seront pas oppressées tant qu'elles respecteront les règles de l'Empire et payeront les impôts spéciaux auxquels leur religion païenne les condamne. Il sera permis d'ériger des lieux de culte dans les villes de l'Empire, mais toujours à plus de 200 pas de la plus proche mosquée, de manière à ne pas souiller la terre par l'hérésie.

La cas particulier de l'orthodoxie chrétienne mérite également une précision en raison du nombre de ses adeptes sur notre territoire. Les règles générales s'appliquant aux chrétiens vaudront pour les orthodoxes, mais le Sultan sera également Protecteur du Patriarcat d'Istanbul. Outre l'obéissance civile que lui doivent les orthodoxes en raison de son rang de chef de l'Empire, il aura droit de veto sur les commandements moraux et religieux émis par le Patriarcat. En contrepartie, il garantira la liberté absolue de culte et assure les orthodoxes d'un traitement plus doux que celui qui leur est réservé par certains royaumes chrétiens ou musulmans.





Mon seigneur sa majesté le Duc de Bedford fut fort suppris par la publication de votre doctrine religieuse. Ainsi votre maitre s'engage a tolerer et même proteger toutes les croyances religieuses sur le terres de son empire?
Tres bien alors nous prenons acte des déclarations Ottomanes et nous serons tres attentifs a ce que vos déclarations soient effectivement respectées et appliquée par vos rpresentant locaux... ces pachas qui pratiquent encore si souvent le suplice du Pal envers les Chretiens d'Orient.

Cependant il me semble qu'un geste hautement symbolique de la part de votre maitre pourrait parfaitement illustrer ses propos modérés transcrit dans votre doctrine religieuse. Nous comprenons parfaitement vos raisons de lutter contre le shisme shiite..... mais ne serait il pas hautement symbolique pour tous si apres avoir repris la palestine aux Mamelouks, votre maitre rendait sa pleine autonomie a un royaume de Jerusalem qui bien que placé sous votre protection pourrait alors accueillir les diciples Chretiens , juifs et Musulman en totes sécurité et surtout en toute équité?

Loin de nous l'idée d'offenser votre maitre, la politique Anglaise ne se voulait nullement agressive. Nous tenions juste a préciser que malgré l'eloignement géographique, nous nous sentions concerné par les relations Chretienté / monde musulman. Notre future escadre de méditérranée qui sera basée à Malte n'a nullement vocation offensive mais aura pour role de veiller à la sécurité du commerce en méditérranée ainsi qu'au respect de la liberté de culte au Levant et en Palestine.

Ainsi, il semble que votre maitre souhaite faire preuve de modération. Nous ne pouvons que nous en féliciter et esperons que nos deux civilisations pouront continuer a vivre côte à côte dans les meilleurs termes possibles. Pour cela nous resterons tout de même vigilant comme vous en ferrez certainement de même de votre coté.....


Sir Aedan Dosiere
1er ministre de sa majesté le régent d'Angleterre duc de Bedford et de Lancastre.



****Missive de la chancellerie d'Istanbul au souverain d'Angleterre****


Nous constatons avec satisfaction que l'Angleterre n'a pas d'intentions belliqueuses à notre endroit et que des accidents de traduction nous ont peut être amenés, à tort, à considérer ses courriers comme agressifs. Les traducteurs de la chancellerie seront donc empalés en bonne et due forme et remplacés immédiatement.

Nous ne voyons pas d'inconvénient à ce qu'une flotte anglaise stationne en Méditerranée occidentale (nous considérons Malte comme relevant de cette partie de la Méditerranée). Nous vous demanderons seulement de ne pas venir croiser dans nos eaux territoriales avec une flotte de plus de 3 navires à la fois. Dans le cas où la République de Venise, l'Ordre des Chevaliers de St Jean ou le Royaume de Chypre vous accorderait un accès militaire, nous verrions également d'un très mauvais oeil que vous en fassiez usage. De la même façon, nous vous demandons de ne pas franchir le détroit des Dardanelles vers la Mer Noire sans nous en avoir averti et nous avoir expliqué pourquoi. Vous comprendrez bien que ces décisions ne sont en aucune manière des mesures de rétorsion, mais de simples principes s'appliquant à tous les royaumes, et ce dans le but de garantir notre sécurité.

Nous profitons d'ailleurs de cette missive pour annoncer la création d'un nouvel impôt dont devront s'acquitter tous les royaumes désireux d'emprunter le Bosphore pour passer de la Mer Noire à la Mer Egée. Une taxe de 1D par bateau devra être payée au préalable, et le produit de cet impôt servira à embellir notre capitale. Toute tentative de passer en force suscitera une réaction appropriée de notre part à l'encontre des fautifs. Cette taxe ne concernera pas les royaumes disposant d'une ou plusieurs provinces en Mer Noire. La Horde d'Or, Gênes et la Géorgie en sont donc dispensés.

Pour ce qui est de la création de ce Royaume de Jérusalem, il est bien trop tôt pour en parler, car les territoires que les chrétiens nomment Terre Sainte sont pour le moment sous administration mamelouke.



A son excellence Albert V, Archiduc d'Autriche


Mon seigneur,

Ces dernières années, l’Autriche s’est engagée dans un processus de rapprochement entre les différents princes allemands. L’Autriche a ainsi contracté des mariages avec de nombreuses familles. Nous avons aussi développé une alliance militaire comprenant, les comtés de Wurtemberg, de Bade et de Wurzburg et le duché de Bavière. Cette alliance n’a cessé de se renforcer pendant toutes ces années. Cette action n’a pas été acceptée par tous. Nos efforts se sont souvent soldés par des échecs, suite à des actions extérieures, dont l’origine n’est pas encore déterminée. Ainsi, notre demande de vassalisation du comté de Wurtemberg, fut repoussée par 3 fois, dégradant gravement nos relations. Les caisses du trésor furent mise à contribution pour rétablir et entretenir nos liens.
Nos relations ne se limitent pas seulement aux familles allemandes. Le lointain royaume de Moscovie nous fait part de son intention de nouer des relations avec notre famille. Nous acceptons avec plaisir. La France, à son tour, propose un mariage ; les noces seront grandioses. Nous acceptons le royaume de Lituanie dans notre famille quelques mois plus tard.
Créer des liens durables avec l’empire Ottoman sera plus difficile. Néanmoins, les premiers contacts sont encourageants. L’accord commercial signé entre nos deux nations, nous permet de mieux connaître notre voisin.
Les activités commerciales ne sont pas satisfaisantes. Les banqueroutes successives de nos marchands ne nous ont pas permis d’augmenter nos revenus. L’envoi de marchands pour rétablir les marchés a finalement vidé les caisses.
Le conflit entre l’Angleterre et la France s’est terminée par une victoire anglaise. Une résolution diplomatique aurait été préférable à celui des armes. Mais la paix est revenue. Les actions anglaises en Bourgogne et en Ecosse nous laissent perplexe.
Voilà, mon seigneur, le bilan de ces années n’est pas aussi mauvais qu’il peut le paraître. Pour l’avenir, l’Autriche doit continuer sa politique de rapprochement des familles allemandes. Il faut nouer des relations avec les grands d’Europe, l’Angleterre, l’Espagne, la France et l’empire Ottoman. Il ne faut pas oublié la Moscovie, qui malgré son éloignement jouera certainement un rôle important dans les années à venir.

Votre humble serviteur, Ludwyg.






Journal personnel de la Dynastie Crusadrov, Grand ducs de Moscovie.
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En ce premier janvier de l’an de grâce 1419, Moscou était recouvert de neige. De la fenêtre, je pouvais voir en contrebas de la colline Borovitsky les eaux gelées de la rivière Neglinnaya. Nous étions trois dans le bureau du prince. Il y avait le prince Vassily Ier Rurik assis à son bureau dont les talents d’administrateur éminent étaient reconnu par l’ensemble de la noblesse moscovite ; le métropolite St Vladimir et moi, le grand Duc Konstantin Crusadrov, principal conseiller de mon cousin, le prince.

Voici à présent 40 années que le Khan Tokhtamysh avait détruit le Kremlin et soumis notre nation. Depuis la puissance Mongole s’était toutefois réduite, notamment de par leur défaite à la fin du 14ème siècle par Tamerlan. D’autres sujets occupaient aussi nos esprits : Byzance, la capitale du monde Orthodoxe était menacée par les musulmans ; notre opulente voisine, l’arrogante principauté de Novgorod récoltait tous les fruits de son débouché sur la Baltique en commerçant avec la Hanse alors que notre peuple souffrait de la pauvreté.

Après la lente reconstruction de notre ville, notre réunion visait à déterminer l’avenir de notre principauté.

Le métropolite était avant tout concerné par l’hérésie qui s’était répandue au siècle précédent à Novgorod et au prosélytisme des prêtres catholiques venant de Lituanie. La menace qui planait sur Byzance l’inquiétait aussi mais la ville millénaire disposait de murailles indestructibles qui l’avaient protégé pendant des siècles de ses multiples assaillants.

Le prince était avant tout concerné par la pauvreté de notre principauté tout en étant intrigué par un mouvement culturel qui annonçait un renouveau certain et qui avait vu le jour en Italie.

Quant à moi, je voyais clairement que notre prospérité ne pouvait s’obtenir qu’en unissant sous notre autorité les diverses principautés Russes.

Mais la première étape visait à nous affranchir de la tutelle Mongole de la Horde d’Or. En effet, débarrassé du tribut annuel que nous devions lui apporter, nous disposerions alors des finances nécessaires à la réunification des Russes.

Il fut décidé de suivre mon idée et une proclamation déclarant notre affranchissement fut envoyée à la Horde d’Or. Aucune réaction ne nous vint en retour confirmant l’état de faiblesse dans lequel se trouvait le Khanat Mongol.

L’Unification des principautés Russes.
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La première étape dans notre quête d’unification fut l’alliance en mai 1419 avec la principauté de Souzdal qui s’était, elle aussi, récemment émancipée de la domination Mongole. Elle fut suivie 5 mois plus tard par celle de la principauté de Pskov.

1422 fut une année de feu.
En mars, Byzance tombait sous les assauts du Turc, la surprise fut immense à Moscou. Nous qui croyions tous que la ville était éternelle et capable de repousser tous les assauts était conquise par des Musulmans. L’inquiétude était à son comble lorsque des nouvelles rassurantes nous parvinrent de Constantinople, nouveau nom de la capitale de l’Empire Ottoman. Même si le crime de la disparition de la civilisation Byzantine ne pouvait être effacé, le Sultan des Ottomans semblait bien disposé vis-à-vis de la population Orthodoxe et le patriarcat de Constantinople était conservé.
Bien que meurtri par la disparition de l’empire byzantin qui avait protégé pendant si longtemps nos croyances, il y avait en définitive peu de choses que nous puissions faire face à la nouvelle situation. Nous avons quand même recueilli les membres de la famille impériale, les Paléologues dont le fils du Basileus.

Mais je ne fus que moyennement concerné par la nouvelle de ce désastre car à cette date, je préparais avec le général Patrikeev la guerre avec la principauté corrompue et arrogante de Novgorod et ses alliés de Tver. Nos alliés de Souzdal et de Pskov avaient déjà signifié leur participation à cette entrepris. En avril 1422, les opérations débutaient.
Notre premier objectif fut de soumettre à notre autorité la principauté de Tver. Après un siège d’une année, la citadelle de Tver tombait. Son prince reconnaissait désormais le prince Vassily comme son suzerain. Quelques mois plus tard, la principauté de Novgorod s’avouait vaincue après que ses armées aient été défaites et ses villes incendiées et nous cédait les provinces d’Olonets et de Carélie ainsi que celle de Arkhangelsk à nos alliés de Souzdal.

Quelques mois plus tard, les principautés de Tver et de Ryazan, qui venait de subir une défaite face à la Horde d’Or, se joignaient à notre alliance.

Par ailleurs, notre prince entreprit une politique matrimoniale vis-à-vis des nations Orthodoxes et des grandes puissances Catholiques ; toutes acceptèrent à la notable exception de la Castille.

En 1424, ce fut au tour de Souzdal de reconnaître notre suzeraineté en tribut de leur victoire contre Novgorod.

En 1425, notre vénéré prince Vassily Ier Rurik décédait entouré de l’amour de son peuple reconnaissant. Son fils, le fougueux Vassily II Temny (le sombre) accéda au pouvoir tout en me renouvelant sa confiance.

En avril 1429, le second conflit contre Novgorod éclatait ; cette principauté refusant toujours de reconnaître à la Moscovie le leadership des peuples Russes. Cette guerre fut nettement moins difficile que la précédente tant le potentiel militaire de Novgorod avait été amoindri par le précédent conflit. En 1430, elle nous cédait encore les provinces de Kexholm, Kola et Ingermanland ; cette dernière nous offrant notre premier débouché maritime. Désormais, la Moscovie n’étai plus isolée du reste de l’Europe.

Par ailleurs, il fut décidé dès leur absorption dans notre principauté de mettre en valeur les terres de Carélie et de Kola laissées à l’abandon par Novgorod dans le passé. Des villes sont érigées dans ces provinces : Kalevala en Carélie et Kola dans la province du même nom.

En ce printemps de 1431, notre principauté est sur la bonne voie pour le dessein qu’elle s’est fixé : l’unification des peuples Russes.

L'évolution de l'Europe en une décénnie.
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Enfin quelques mots sur les évenements et le grandes nations qui font l'histoire de notre temps.

Le conflit entre la France et l'Angleterre s'est terminé par une victoire incontestable de cette dernière mais l'issue diplomatique fut plus surprenante et nous ne connaissons pas vraiment les détails mais les conditions imposées à la France semblèrent légères mais l'anglais s'est à présent retourné contre son ancien allié Bourguignon. Une redistribution des domaines en Occident semble en cours.

La Castille et l'Autriche, non seulement ne protestèrent pas contre la chute de Byzance, mais encore ont elles en plus signé des accords commerciaux avec le Sultan. Ces deux nations sont certainement plus compétentes que notre petite principauté perdue dans les neiges nordiques pour juger de la situation mais il nous semble qu'il faut en général une longue Cuillère pour diner avec le diable et nous espérons que ces nations en ont une.

Concernant les Ottomans, nous ne pourrons jamais oublié la désolation que fut pour nous la destruction de l'Empire millénaire de Byzance mais le Sultan, qui contrôle désormais de nombreuses populations Orthodoxes, a signifié une grande tolérance religieuse pour nos frères. Mais sa décision de disposer d'un droit de veto face aux décision du patriarcat de Constantinople est inacceptable et signifie qu'à terme le Métropolite de Moscou devra s'affranchir de la tutelle Istambuliote.


Grand Duc Konstantin Crusadrov, grand chambellan de la Principauté de Moscovie







1419-1431: Il était une fois dans l'ouest (de l'Europe)...

... Une glorieuse monarchie chrétienne répondant au doux nom de castillane. A Valladolid, à Tolède, à Madrid, bref.... en Castille, régnait un roi beau, fort et gentil...euh non pas gentil du tout en fait! Pas méchant méchant non plus, mais à cheval sur certains principes. Principes qui le conduisaient à poursuivre un objectif net, clair et précis. Il tenait en un mot, ou plutôt 2: La Reconquista, suivie de la chasse à l'infidèle, noble sport s'il en est. Mais que se cache-t-il donc dérrière cette bien étrange expression me direz-vous? Et bien tout simplement l'empalement sur des pieux à lame rouillée de tout infidèle se trouvant sur le territoire ibérique. Mais ces couards ont bien de la veine, les lames rouillées manquant en Castille la plupart seront tout simplement expulsés du territoire vers les Pyrénnées...euh l'Atlas. Une fois relachés au Maghreb, ils seront coursés, aussi loin que possible, jusqu'en Arabie s'il le faut.
Et parce que plus on est de fou et plus on rigole, les 3 royaumes ibériques s'allièrent militairement. 3 et non 4 car Alphonse, jamais le dernier pour la déconne, avait déjà vassalisé la Navarre... sacré lui! Le compte-rendu de cette campagne extrèmement inintéressante est disponible aux éditions "La Rousse de Barcelone" pour la somme modique de 9.95 euros, frais de port compris.
Et c'est là qu'un certain Alvaro de Luna, qui en passant partage le lit de notre bon roi Jean II ( mais chut...), entre en scène. A la tête de millions d'hommes, sans compter les femmes, il marche sur le califat de Grenade. L'affaire est pliée en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Mais parce que décidemment Alvaro le vaut bien, les troupes castillanes prennent la mer, direction Tangiers! Les infidèles fuient à notre arrivée, la ville est mise à sac. Seuls les animaux sont épargnés. Je passe sur ces scènes joyeuses de tortures et de massacres, les meilleurs choses ont une fin. Une paix rapide et profitable est signée. Gilbratar et Tangiers nous reviennent! Comme quoi, une fois tombée de son tabouret, Allah est bien moins grand.


Pendant ce temps les autres royaumes vaquent à leurs occupations. Nous nous refusons par ailleurs d'ingérer dans les affaires intérieures des autres puissances, sauf exception. Byzance tombe, mais cela fait bien longtemps que tout le monde sait, sauf les illuminés, que cela était inéluctable. Reste à sauver les meubles. Dans cette perspective c'est avec joie que fut apprise la décision anglaise de stationner une flotte dans un port de l'alliance ibérique: Malte. Notez que Jean II aurait tout de même aimé être mis au courant avant que la décision ne soit rendue publique. Mais soit, cela est bien ainsi. La France est amputée de la Vendée, et ne possède plus aucun port. Espérons que cela ne lui soit pas trop préjudiciable. L'Angleterre est la grande gagnante, avec la prise en plus des territoires bourguignons. Qu'elle en fasse bon usage. Les tentacules anglaises ne s'arrêtent pas à Malte, elles gagnent également la Suisse, Gênes et Milan, qui font parti de son alliance. La mer du Nord, l'Atlantique, la Méditérannée, la péninsule irlandaise... attention à ne pas courir trop de chevaux à la fois si je puis me permettre. L'autriche est bien réservée, la Moscovie est bien loin. A notre grand étonnement la principauté russe tenta de nous arracher une infante pour la marier dans la lointaine sibérie... Jean II répondra favorablement à cette demande quand il saura enfin situer votre lointaine contrée sur une carte. Pour le moment il peine encore à placer Madrid...
Concernant l'accord commercial passé avec les infidèles, et qui semble offusquer certains princes chrétiens, nous tenons à nous expliquer. Sachez qu'il est vital pour les commercants chrétiens présents au proche-orient de pouvoir commercer avec les royaumes chrétiens d'occident. Or cela n'est possible qu'en signant un accord englobant également des intérêts musulmans. Croyez-nous en désolés, mais c'est la seule possibilité. Nous lâchons du leste pour permettre d'un autre côté la survie de communautés chrétiennes.

Dandy
27/10/2005, 02h16
****Chroniques de l'Empire Ottoman****



La reprise de l'expansion contre les Mamelouks 1432-1436

Après les années de modernisation, notre administration s'est adaptée aux territoires conquis par les campagnes des années 1420. Les salles du trésor d'Istanbul regorgent d'or, et l'armée est mieux organisée que jamais.

C'est alors que j'entretiens le Sultan d'un projet que j'ai muri au fil des années depuis mon installation à Istanbul: une campagne contre le domaine des Mamelouks. Les raisons ne manquent pas: d'une part les nombreux contacts que j'ai gardés au Caire, à Alexandrie et à Damas me font régulièrement parvenir des missives désespérées sur les pratiques hérétiques des monarques mamelouks, qui ont embrassé le schisme chiite, et sur la dépravation de leur moeurs. D'autre part, les populations de leur domaine (très majoritairement de bons musulmans) se plaignent de tentatives de conversion forcée imposée par les tyrans qui les gouvernent. Tentatives qui n'ont heureusement pas abouti pour l'instant, mais qui pourraient à terme réduire la puissance de l'Islam. Or depuis la prise de Byzance, il n'apparaît plus impensable qu'une puissance (la nôtre) se dresse contre les Mamelouks et les chasse d'Egypte pour y restaurer la dignité et la paix qui conviennent à cette terre si chère à mon coeur.

Lorsque je m'ouvre de ce projet au Sultan Murad, il est immédiatement enthousiaste. D'une part car il se sent prêt à repartir en guerre, d'autre part car il voit dans une telle campagne un moyen de poursuivre son rêve de recréation de l'empire défunt de Byzance. Après consultation de nos chefs de guerre, il est rapidement décidé de mettre ce projet à exécution dans les plus brefs délais.

Les préparatifs de la campagne

Murad veut frapper les Mamelouks sans leur laisser le moindre répit, et pour cela il est rapidement décidé qu'il faut porter immédiatement le fer au coeur de leur royaume. Il décide de partir à bord de notre flotte, dans le plus grand secret, à la tête d'une armée de 20 000 soldats à pied et de 12 000 cavaliers. Nos 40 galères feront escale en Morée avant de traverser la Méditerranée pour venir mouiller au large des côtes égyptiennes. La guerre sera déclarée juste avant de débarquer, afin de ne pas permettre aux Mamelouks de rassembler leur cavalerie, et Murad II cherchera à s'emparer immédiatement du Caire avant de partir pour le reste de l'Egypte.

Par ailleurs, une deuxième armée de 20 000 hommes, dont 5 000 cavaliers, est levée dans l'Est de la Turquie et devra déferler de nos montagnes pour attaquer les territoires du Nord du royaume Mamelouk.

Les triomphes militaires

Nous craignons un moment, en croisant au large de la Crête, que les Mamelouks ne soient informés de ces mouvements de troupes, mais ces craintes s'avèrent infondées et, lorsque notre déclaration de guerre leur parvient, les impies sont totalement pris par surprise. La plan du Sultan fonctionne! L'armée du Nord file vers Alep et écrase un petit contingent mamelouk avant de mettre le siège devant la cité. Tel un cheval de feu, l'armée de Murad déferle autour du Caire et ne tarde pas à harceler ses fragiles défenses.

Totalement désorganisés, les Mamelouks essayent de se regrouper, mais le siège que nous imposons au Caire coupe leur armée et leur territoire en deux. Plusieurs escouades de 1000 à 3000 soldats tentent de harceler l'armée de Murad, mais sont impitoyablement taillées en pièce. Hélas, tous nos chefs de guerre n'ont pas son génie, et une contre attaque mamelouke en provenance de Syrie parvient temporairement à chasser notre armée du nord des environs d'Alep. Ceci devait être la seule défaite de la campagne. Peu de temps après, le Caire s'offre à notre armée, et, sans laisser de répit à nos ennemis, Murad scinde son armée en deux parts égales: l'une, commandée par lui, partira prendre le Delta du Nil, l'autre en remontera le cours pour s'emparer de la Haute Eypte. Après la regrettable défaite d'Alep, l'armée du nord reçoit des renforts et parvient à bousculer les mamelouks, puis à prendre Alep et à aller mettre le siège devant Damas. Impressioné par ces succès, le royaume du Hedjaz, vassal des Mamelouks, nous demande une paix blanche. Nous l'acceptons, n'ayant aucun grief contre ce royaume victime de la tyrannie des anciens maîtres du Caire.

La guerre se poursuit deux années durant, deux années employées à conquérir méthodiquement toutes les provinces des Mamelouks, de sorte que nous puissions leur imposer la paix la plus avantageuse possible. Après la Syrie, le Delta et la Haute Egypte, ce sont ainsi le Liban, la Judée et la riche province d'Alexandrie qui cèdent devant nos armées. Puis toutes les autres... Désespérés, les Mamelouks n'ont plus qu'à céder, et ils nous offrent pour que nous acceptions la paix pas moins de huit provinces! Un traité de paix est ainsi signé, garantissant la non agression de l'un par l'autre pour une durée de cinq ans. Mais dès cette signature, Murad avertit les impies: au terme de ces cinq ans, la guerre reprendra si ils ne renient pas leur hérésie. Ceux-ci nous font l'affront de refuser, scellant ainsi irrémédiablement le destin de ce qui reste de leur royaume...


Le retour à la paix 1436-1441

Encore auréolé de cette victoire, Murad revient en vainqueur à Istanbul et entreprend d'intégrer nos nouvelles conquêtes. La cas particulier du Liban retient son attention. Celui-ci est en effet peuplé d'une secte chrétiene connue sous le nom de "Maronites". Bien que n'ayant rien à voir avec le culte pratiqué par les princes de la chrétienté, ce culte nous semble être une menace pour l'équilibre intérieur de notre Empire. Aussi est-il décidé de couvrir le Liban de mosquées et d'amener les populations à rejoindre l'Islam. Malgré le coût de cette entreprise, nous décidons de la tenter. Grand bien nous en prend, car les peuples du Liban parviennent à ouvrir les yeux au bout de quelques années et nous rejoignent dans la vraie foi.

Ces années sont aussi celles d'un essor considérable de notre économie. L'intégration des provinces Mameloukes, dont la riche cité marchande d'Alexandrie, ainsi que l'envoi de marchands vers de nombreux autres centres de commerce, nous permettent de presque doubler les revenus fiscaux de l'Empire. Cet or est employé à consolider notre armée, à renforcer notre flotte de 11 vaisseaux de ligne supplémentaires, et à fortifier certaines provinces stratégiques.

La deuxième guerre d'Egypte 1441-...

Seulement deux mois après la fin de la trêve prévue par notre traité, nous réattaquons les Mamelouks. Ceux-ci n'ont pas réussi à se relever de leur défaite, et ne peuvent que regarder nos armées se relancer à la conquête de leurs cités. Après une brêve escarmouche victorieuse, Murad remet le siège devant le Caire, alors qu'une autre armée encercle Damas.

La chute du royaume des Mamelouks approche...

Khig Ologlu Al-Masri, Grand Vizir de Sa Majesté le Sultan Murad II, Sultan Ottoman et Triomphateur de Byzance.






1431-1443: Don Alvaro sauvé des eaux.

Gilbratar et Tangier? Pfff... une broutille comparé à ce qu'il nous attend... Voyez donc! Ces années 30 sont celles de tous les dangers pour les royaumes arabes. Des 2 côtés du détroit de Gilbratar, l'entre deux guerres voit les différents bélligéreant entamer une montée à la guerre. Le Maroc, qui nous avait chippé la province de Fez sous le nez en entrant en guerre contre l'alliance algérienne, devait payer. Aussi tôt dit, aussi tôt fait. Quelques années plus tard l'affaire était entendue, et seule une province subsistait encore à l'intrépide mais limité Maroc. Au même moment une affaire très grave secouait la cour... les fils de Ferdinand formentèrent une rebellion pour faire tomber Don Alvaro. L'affaire se joua aux dés. Juan II décida alors de supporter le bel Alvaro, et par la même occasion d'envoyer les impétueux rebelles dans un kolkhose sibérien, fort gentiment mise à notre diposition par le prince moscovite. Les révoltes qui enflammaient plusieurs provinces furent une à une mattées, et le calme revenait enfin dans la péninsule hibérique.

De l'autre côté des Pyrénnées la France s'attache toujours à faire entrer dans son giron les différents vassaux francophophiles, prenant enfin du même coup le port de Marseille. Les anglo-saxons, en vassalisant l'Irlande, en modifiant son système d'alliance et en sécurisant les eaux territoriales entre chrétiens et infidèles, montrent que l'on peut compter sur leur vertu et leur bonne volonté. De l'autre côté de la Méditérranée, musulmans et musulmans s'étripent, au grand étonnement des peuples chrétiens. En voilà de drôles de manières... "Vive l'Empereur"... c'est le seul commentaire que nous ayons à formuler envers l'Autriche, dont la discrétion n'a d'égale que les bonnes intentions dont elle fait part. Quant à la Moscovie,....euh c'est où déjà??.... ;)


PS: Euh je viens de recevoir un fax,... il paraitrait que la province de Gilbratar se soit convertie à la foi chrétienne. A confirmer... toujours est-il que quelques pendaisons seront tout de même effectuées dans ce territoire, prudence est mère de sûreté!



*** CHRONIQUES DU ROYAUME DE FRANCE ***
------------ ***1419-1443***---------

Je profite de cette année de 1443 pour apparaitre au grand jour sur l'échiquier de la diplomatie Européenne.
Beaucoup m'ont rencontrés dans les alcoves de grandes capitales Européennes, mais sans jamais mettre un nom sur mon visage ou une origine à mes propos.

Je suis le Baron Gilles de Thibaut et j'oeuvre pour la plus grande gloire du Royaume de France et de ses Rois.

Je ne ferais pas les reçits des heures de gloire et des tragédies qui ont secouées notre royaume ces 34 années. J'ai été dans le secret partie prenante à l'ensemble des évenement qui ont boulversés notre Royaume.

Mon rôle a été de guidé notre roi dans ces heures difficiles afin de préserver l'intégrité et la stabilité de notre pays.

***Le conflit franco-Anglais*** 1419-1423

je sais que la guerre est inévitable et que nos armées sont que peu préparées. Je conseil à notre roi de replier le gros de ses forces dans la province du Dauphiné afin de palier par le nombre le manque de chefs de guerre et la qualité de nos hommes. De ce fait nous esperons attirer les anglais qui par ce fait ne s'attaqueront pas à nos alliés.
Cette stratégie est un succés nos alliés vont résister pendant tout le conflit et préserver l'intégralité de leur domaine. Nos alliés qui sont également nos vassaux sont donc à fin 1423 inaffecté par ce conflit. Le fruit de cette stratégie nous sera que bénificiable dans les années suivantes.
Pour ce qui est du conflit il a été fidélement raconté par le sir Aedan Doesiere et nous ne sommes pas du type à nous morfondre sur le passé. Je tire ma réverance cependant à nos vaillants soldats qui auront sus faire face à un enemi supérieur et quelque fois l'emporter sur une armée plus aguérie qu'était celle de l'Anglois.

Mais n'y a-t-il pas de leçon à gagner des echecs du passé.

Nous perdons dans ce conflit la Vendée et l'ensemble de nos ports en Atlantique.
Nous devons payer un tribut de 1000 Ducats .
Nous devons casser notre alliance avec l'Ecosse.

Ce traîté de paix est acceptable par la France et sera respectée à la lettre. En revanche le point 2 de la déclaration de Sir Doesiere n'a jamais été discuté. La France peut tolérer la presence des anglais dans les provinces nationales françaises, mais en revanche elle ne reconnaitra jamais la suzeraineté Anglaise dans les dites provinces.

***La reconstruction****

La paix revenue je vais enfin pouvoir user de mes qualités afin de réformer notre pays.

Mes premières initiatives sont diplomatiques.

je vais intervenir activement dans la politique intérieure du Duché d'Orléans afin de rallier à la cause française bon nombre de seigneurs vassaux de ce duché.
Cette manoeuvre sera un succés et le duché rejoindra la France en tant que province nationale.
Cette même manoeuvre sera réedité avec la Provnece et le Boudonnais qui rejoindons également la France.

Notre pays c'est donc renforcé de 5 provinces acquises politiquement et non par la Force.

Helas la diplomatie devra faire face à la force en 1431 lors de la guerre entre la bretagne et la Provence. Cette guerre se soldera par la vassalisation de la Bretagne qui rentrera plus tard dans une alliance défensive avec notre pays. Nous serons également attaqué par la Bourgogne a laquelle nous prendrons la province de Franche-Comté. Nous utiliserons également toutes nos forces politiques pour vassaliser la Bourgogne.
Enfin nous vassalisons la Lorraine à la suite d' une diplomatie intensive.

Je fais également un point d'honneur à rembourser le tribut à l'angleterre. A ce jour nous avons remboursé 385 ducats. L'angleterre a décider de réduire son tribut total à 800 ducats en contrepartie de l'accés militaire dans les provinces françaises. Nous avons accepté.
Notre dette ne se monte plusqu'à 415 ducats.

La France se redresse à la plus grande gloire de Dieu et du Roi.

Baron Gilles de THIBAUT
1er conseiller du Roi de France
1419-1443




****Chroniques de l'Empire Ottoman****


1443-1460: l'expansion continue irrésistiblement

La guerre contre les Mamelouks s'achève par une facile victoire en 1444, et nous leur prenons le reste de leurs territoires. Ce qui fut notre principal ennemi ne se résume plus qu'à la province du Caire. Nous avons ainsi parfaitement sécurisé nos frontières au sud et à l'est, car aucun royaume musulman n'est plus en mesure de nous menacer.

Les Mamelouks refusent une fois de plus, hélas, d'abjurer leur culte. Il faudra donc qu'ils disparaissent, mais nous avons désormais cinq ans devant nous avant de retourner les punir. Ebloui par nos succès, le petit royaume de Candar accepte de nous reconnaître comme son suzerain juste au sortir de la guerre.


L'expédition des Balkans (1444-1449)

Or le Sultan Murad II, incontestablement le plus grand de tous nos souverains, n'est point rassasié de victoires. Les cinq années de tranquillité que nous avons à disposition vont lui permettre de lancer une vaste expédition punitive contre les petits royaumes balkaniques qui s'agitent à nos frontières. Cette opération est décidée suite à l'annexion de la Bosnie par la Serbie, alliée à la Valachie et à la Moldavie. Ces pays sont si petits qu'ils apparaissent à peine sur nos cartes, mais les remettre au pas permettra de maintenir l'armée en exercice et de sécuriser nos frontières.

En 1445, Murad II lance ainsi une expédition qui s'avérera triomphale. La guerre est déclarée à la Serbie, qui appelle ses alliés. En 4 ans, nous parvenons à prendre la province de Bujak à la Moldavie, qui est immédiatement vassalisée. Nous prenons le Kosovo et la Bosnie et à la Serbie, qui rejoint également le nombre de nos vassaux. La Valachie sera quant à elle annexée par les voïvodes de Transylvanie.

L'expédition à peine finie, les royaumes de Pologne et de Hongrie choisissent de profiter de la faiblesse de ces petits royaumes pour les assaillir. C'est ainsi que la Moldavie sera annexée par la Pologne, et la Serbie par la Hongrie. Les derniers royaumes orthodoxes indépendants ont disparu des Balkans.


La fin des Mamelouks (1449)

Comme prévu, nous réattaquons les Mamelouks en 1449 et parvenons sans mal à prendre la ville du Caire, une fois de plus. Murad n'aura même pas eu besoin de quitter Istanbul pour que cette formalité soit accomplie. Al-Qahira est ainsi définitivement anexée à notre empire, chassant pour de bon l'hérésie chiite des bords de la Méditerrannée. L'Empire ottoman s'en trouve ainsi unifié, et il est désormais possible de passer à pied des lointaines provinces roumaines proches des frontières polonaises, aux arides désers de Haute-Egypte qui bordent la Nubie. Le rêve de reconstitution de l'Empire Byzantin franchit un nouveau cap.


Les années de paix (1449-1459)

Notre Empire n'a cessé de croître sous le règne éclairé de Murad, et celui-ci, adouci par les vieux jours, aspire à installer une période de prospérité et de paix. Revenu à Istanbul, il ordonne un vaste programme de fortification de nos provinces stratégiques, de nomination de collecteurs de taxes, et de conversion religieuse. La présence des bosniaques catholiques, notamment, trouble la quiétude intérieure de l'Empire. Il est décidé de les amener à la vraie foi, comme nous le fîmes quelques années plus tôt au Liban. L'envoi d'Imams en Bosnie permet ainsi, quelques années plus tard, la conversion à l'Islam de cette province aux confins de l'Empire.

Epuisé par ses combats, Murad rejoint les jardins d'Allah en 1451 et son fils Mehmet, deuxième du nom, prend sa succession. Mehmet est un soldat exceptionnel, mais aussi un homme sage et visionnaire. Il comprend que notre royaume a besoin de se consolider et décide de réfréner ses ardeurs guerrières pour poursuivre quelques années de plus l'oeuvre de son père. Il emploit donc son temps à fortifier notre alliance, et le premier de ses succès sera d'obtenir la vassalisation d'Ak Konolyu. Il nous plairait d'inclure ce petit royaume dans nos frontières, car il bénéficie des mines d'or de la riche province d'Arménie. Quelques temps plus tard, Candar accepte de nous rejoindre et l'Empire s'agrandit une nouvelle fois de deux provinces supplémentaires.

Mehmet comprend aussi que notre administation très centralisée pourrait s'avérer être une menace pour la stabilité intérieure en cas de conflit prolongé. Malgré notre puissance actuelle, c'est avec sagesse qu'il entreprend de donner de l'autonomie aux pachas pour que l'Empire puisse rester paisible. Ceci n'affecte que peu nos rentrées fiscales, mais nous met désormais à l'abri de troubles intérieurs éventuels dans le futur, de même que la politique religieuse éclairée de Murad et de son fils permet à nos sujets de vivre en bonne intelligence.


La campagne contre Venise (1459-...)

Aucune puissance à nos frontières ne nous est hostile, à une exception. La cité marchande de Venise, sous la coupe de laquelle nous fûmes jadis, continue de drainer les ressources commerciales de notre Empire et occupe encore des positions stratégiques en Méditerranée orientale. Notamment les îles de Crête et de Corfou, ainsi que les rivages occidentaux de la mer Egée.

Après dix ans de paix et de réformes, l'Empire est à même de repartir au combat, et Mehmet a hâte de montrer que ses talents militaires n'ont rien à envier à ceux de son père. Aussi une nouvelle guerre est-elle décidée contre Venise au moment où celle-ci sort épuisée de longues guerres contre ses voisins italiens. Mehmet II part assiéger Raguse, alors qu'une lourde flotte de plus de cinquante voiles fait débarquer un torrent de guerriers sur l'île de Crète. Le fracas des combats se poursuit actuellement...





Journal personnel de la Dynastie Crusadrov, Grand ducs de Moscovie. (2ème partie)
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Moi, Dimitri Crusadrov, j’allais avoir la charge de la Moscovie, capitale à présent incontestée des principautés russes pendant une période s’étendant de 1432 à 1462 sous le règne de Vassily II Temny.

Notre nation et ses alliés allaient avoir deux tâches principales à remplir dans cette période. La première allait consister en la défense de l’intégrité de nos territoires et l’autre visait à repousser les Hordes Mongoles, nos ennemis héréditaires depuis leur arrivée à l’ouest il y a 200 ans dans les Steppes dont ils n’auraient jamais du sortir.

LA SECONDE GUERRE DU NORD (ordre Teutonique, novgorod)
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En 1432, la principauté de Pskov, notre allié turbulent et indocile à toute forme de vassalisations en dépit de nos demandes répétées, déclarait la guerre à un autre de nos ennemis séculaires : l’ordre Teutonique. Celui-ci, depuis sa défaite au lac Peïpous par le grand Alexandre Nevski, n’était plus que l’ombre de la puissance militaire qui était chargée de protéger les marchands de la Hanse d’une part et la prosélytisme catholique d’autre part. Ceux-ci étaient déjà en guerre contre les Lithuaniens, cette autre nation agressive et expansionniste qui ne cessait d’agresser ses voisins.

Dans cette affaire, nous allions nous contenter de défendre les intérêts de nos alliés et de prendre l’Estland et exiger un tribut de la part de l’ordre religieux pour nous retirer du conflit.

En 1433, le prince Yuri tentait de mener un coup d’état à Moscou et ce en plein conflit avec les chevaliers. Une telle trahison fut contrée grâce à la fidélité sans faille de l’armée et le prince félon fut mis à mort.

En 1435, la dernière guerre contre Novgorod est déclenchée et les derniers vestiges de cette insolente nation sont intégrés dans notre principauté.

LA MARCHE VERS LE SUD.
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En 1438, la horde d’Or nous déclare alors la guerre tant elle sent que notre puissance commence à la menacer et parce qu’elle veut enfin nous remettre dans l’état de vassalité dans lequel nous avions du rester pendant 2 siècles. Mais nos forces sous les ordres du général Shemiaka feront mieux que se défendre et nous investirons, avec l’aide de nos alliés, peu à peu l’ensemble des territoires de la horde. Ce conflit durera 4 années et verra la victoire complète de nos armes. Afin de nous assurer que les Mongols ne puissent plus jamais nous menacer, nous couperons leur pays en deux récupérant au passage 4 provinces peuplées de Russes et le centre de commerce d’Astrakhan qui augmentera plus que sensiblement notre prospérité.

Cette victoire éclatante allait nous valoir un intérêt inattendu des grandes et puissantes nations de l’occident et notre nouvelle prospérité allait nécessiter la mise en place d’accords commerciaux avec certaines.

En 1453, une nouvelle guerre éclatait avec les Mongols. De nombreux marchands en provenance d’orient nous avaient fait savoir que de nombreuses terres à l’est n’attendaient que d’intrépides aventuriers pour être mises en valeur. Elles se situaient au-delà des Khanats de Nogai et Sibir. Ce conflit visait à nous ouvrir une voie d’accès vers ces lointaines contrées. Si la Horde d’Or et Nogai furent facilement submergées par nos forces commandées par le comte Obolenski-Striga, le Khanat de Sibir ne semblait pas encore avoir été touché par la décadence des Khanats occidentaux et nous retrouvions là des guerriers dignes de leurs ancêtres. Même la cavalerie, commandée par le duc Basenok, ne pus qu’à grand peine repousser ces combattants valeureux et ce au prix de nombreuses pertes et déconvenues.

En 1457, nous allions tout de même les convaincre de nous céder la province nécessaire à nos desseins.

Immédiatement, nous allions commencer la mise en valeur des provinces de Turgai et Karaganda. Mais nos colons, n’osaient pas s’aventurer pour l’instant plus à l’est.

En 1455, le clergé, impressionné par les actions de notre principauté conférait au prince Vassily le titre de seul défenseur de la foi Orthodoxe.

De même, impressionnée par nos réalisations, la principauté de Suzdal, décidait alors d’intégrer notre nation.

Evidemment, la nouvelle de nos succès à l’Est n’était pas passée inaperçue chez nos voisins.

Tout d’abord nous reçûmes une missive menaçante de la part du Sultan qui n’appréciait pas de voir des musulmans asservis par des Orthodoxes mais il est vrai qu’il est plus habitué à l’inverse. Cependant, nous lui avons répondu qu’il ne pouvait y avoir d’accord entre les Mongols et les Russes. Et que d’autres conflits éclateraient sans doute encore entre nos deux peuples.

LA TROISIEME GUERRE DU NORD (Lituanie, Suède)
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Bien vite, la Lituanie allait nous défier. Nos armées se trouvaient encore dans la région de la Caspienne et elles durent bien vite remonter vers le nord afin de venir renforcer les troupes que nous levions en hâte autour de Moscou et Novgorod.
Le conflit fut âpre et se compliqua sérieusement lorsque les suédois nous déclarèrent la guerre à leur tour. Mais ceux-ci se retirèrent bien vite après avoir accepter un tribut de 100.000 ducats.

Mais cette somme fut en partie compensée lors que la Lituanie reconnut sa défaite et nous versa 51.000 ducats.

A l’issue de cette guerre, la principauté de Pskov acceptait enfin de reconnaître notre suzeraineté.

Les récentes agressions suédoises et Lituaniennes nous ont fait comprendre qu’il était à présent temps de calmer notre expansionnisme et de nous consacrer à la gestion de notre nation dans les décennies qui viennent.

Notre monarque, Vassily II est à présent bien âgé et son fils, Ivan, semble être moins belliqueux que son père. Nul doute qu’il consacrera principalement son règne à l’administration plutôt qu’à la guerre.

Quant à moi, il est à présent temps que je me retire après avoir assister notre monarque pendant de si longues années.


Grand duc Dimitri Crusadrov, Grand chambellan de la principauté de Moscovie





Nous, prince Vassily II, défenseur de la foi Orthodoxe sommes outré et meurtri des agressions et de la disparition des principautés Orthodoxes de Serbie, Vallachie et Moldavie. Nous acceuillerons volontiers les réfugiés de ces nations décidant de fuir leurs terres meurtries et occupées.

nous sommes trop faibles et trop loin de cette région pour pouvoir tirer vengance de ces crimes contre nos cousins mais ces actes ne seront pas oubliés.

Acte additionnel, toute tentative de convertir des populations Orthodoxes à une autre confession comme l'a déjà fait la Lituanie sera considérée comme un acte de défi à la Moscovie.


Vassily II Temny, Grand Prince de Moscovie, défenseur de la foi Orthodoxe






Tout d’abord nous reçûmes une missive menaçante de la part du Sultan qui n’appréciait pas de voir des musulmans asservis par des Orthodoxes mais il est vrai qu’il est plus habitué à l’inverse. Cependant, nous lui avons répondu qu’il ne pouvait y avoir d’accord entre les Mongols et les Russes. Et que d’autres conflits éclateraient sans doute encore entre nos deux peuples.


Vous reconnaissez donc vous-même que vous asservissez les musulmans?

A quel titre vous élevez-vous contre l'intégration de provinces orthodoxes dans notre Empire? C'est le Sultan lui-même qui supervise le patriarcat d'Istanbul. L'orthodoxie, loin d'être votre chasse gardée, relève donc plus de l'Empire ottoman que des prétentions d'une lointaine principauté qui se croit autorisée à prendre des pauses de matamore suite à quelques succès militaires contre les mongols.

Croyez-vous que nous soyons de la même trempe que les Khanats mongols? Croyez-vous que votre éloignement vous mette hors de portée? Il n'en n'est rien, vous êtes même l'un de nos plus proches voisins désormais.

Nous vous invitons donc à faire le bilan de votre puissance réelle et de votre légitimité, et à adopter en conséquence un ton qui vous sierra mieux.


Khig Ologlu Al-Masri
Grand Vizir de la Chancellerie d'Istanbul





nous n'asservissons pas des musulmans mais des mongols qui sont nos ennemis héréditaires et qui se trouvent etre musulmans, nous n'avons fait référence à leur religion que parce que vous en faites continuellement un sujet de discussion.

Où nous sommes nous élevé contre l'intégration de populations Orthodoxes dans votre Empire ?

nous déplorons bien sur que des ETATS orthodoxes ont été privé de leur indépendance mais ce ne fut pas de votre fait si je ne m'abuse. Ce sont la Hongrie et le Sieberburgen qui furent responsables de ces crimes. Nous nous bornerons à espérer que si un jour le sultan venait à libérer ces territoires, il rendrait leur indépendances à ces états.

Quant à l'Orthodoxie, nous sommes reconnaissant envers le sultan pour la douceur avec laquelle il traite les populations Orthodoxes de son empire mais notre clergé supporte de plus en plus mal que notre religion soit régie par un patriarche sous le controle d'un Seigneur, aussi puissant et sage soit il, musulman. C'est la raison pour laquelle il nous a été conféré le titre de défenseur de la foi Orthodoxe par le métropolite de Moscou et ce sans en référer au patriarche de Constantinople.

Pourquoi tout à coup nous menacer ? Avons nous offenser l'empire Ottoman ? nous n'avons en rien porté atteinte aux intérêts du sultan et vos déclarations belliqueuses sont incompréhensibles pour nous.

Cela est donc la troisième menace que le Sultan nous envoie. Nous sommes bien conscient de notre puissance et de notre place dans ce monde mais c'est nous faire injure de pretendre qu'il en est autrement.


Grand duc Alexei Crusadrov, Grand Chambellan de la principauté de Moscovie






Fort bien, nous prenons acte de votre bonne volonté. Comprenez cependant qu'elle ne nous soit pas parue évidente jusqu'alors, car la plupart des décarations moscovites à notre endroit sont des reproches faits au principe (inaliénable et non négociable) de protection du patriarcat par le Sultan. Vous avez également déploré que nos marchands menacent les vôtres, alors que nous vous avions proposé un accord commercial. Et ce juste au moment où la crise algéroise nous a amené à punir la chrétienté en attaquant la Hongrie, ce qui nous a laissé croire qu'il y avait des arrières-pensées dans vos déclarations.

Enfin, le Patriarche d'Istanbul a été scandalisé de la prétention moscovite à se déclarer "Protecteur de l'Orthodoxie", alors que ce titre revient de toute évidence au Sultan son maître. Ce n'est que grâce à la sagesse de ce dernier, qui a tempéré les ardeurs du patriarche, que la Moscovie a évité ce que vous appelez "excommunication".

Nous ne demandons qu'un règlement de nos différents. Aussi, à titre de signes de bonne volonté, nous vous demandons de réaliser cet échange de bon procédé:

- l'Empire ottoman rendra son indépendance à la Moldavie et à la Serbie, ce qui recréera les Royaumes ortodoxes dont vous pleurez la disparition.

- la Moscovie offrira à l'Empire Ottoman la province d'Astrakhan. Celle-ci est peuplée de mongols, musulmans de surcroît, et le Sultan souhaite étendre sa protection sur eux.

En cas de réponse négative de votre part, nous serions contraints de constater que vous cherchez le conflit avec nous.

Khig Ologlu Al-Masri
Grand Vizir de la Chancellerie d'Istanbul





****Chroniques de l'Empire Ottoman****


1461-1473: La gloire de Mehmet II le Conquérant


L'humiliation de Venise (1464)

Venise l'arrogante est mise au pas après une guerre de 4 ans, dans laquelle le génie militaire de Mehmet fait merveille. Les vénitiens, trop couards pour aller au combat et rendus douillets comme des femmes par le luxe obscène dans lequel ils se vautrent, subissent une série d'humiliations. Ils ont d'ailleurs bien compris qu'ils ne faisaient pas le poids face à notre Sultan et à ses innombrables armées, aussi ont-ils fortifié leurs provinces en espérant que d'épaisses murailles puissent remplacer le courage qui leur fait défaut. Il n'en n'est cependant rien, et Mehmet étant également devenu un expert des sièges suite à ses campagnes, leurs villes tombent les unes après les autres. Quant à la soit-disant puissante flotte vénitienne, elle sera écrasée à plusieurs reprises. Notre Sultan a bien compris l'importance stratégique de la mer pour notre Empire, aussi nos vaisseaux sont ils constamment améliorés et valent sans conteste ceux des chrétiens.

Après Raguse, la Crète et la Ionie, c'est Corfou qui s'ouvre à nos armées. Nous envoyons alors près de 40 000 hommes, menés par Mehmet en personne, débarquer à Venise et en Illyrie. L'armée vénitienne a déjà été entièrement défaite et ces deux villes ne tiennent qu'un an face à nos troupes.

Le pillage de Venise l'arrogante restera sans doute comme le plus bel exploit de Mehmet. Traversant la lagune sur des radeaux, nos soldats s'égayent dans les ruelles, sur les ponts et dans les canaux de l'arrogante cité déchue, autrefois amie de Byzance. Le pillage de la basilique San Marco nous permet d'amasser un fabuleux trésor; tout n'est qu'or et pierre précieuse, tentures richement ornées de perles et de diamants. Il semble que la moindre des colonnes de cette ville honnie soit faite du marbre le plus pur, la moindre de ces portes ornée de décorations d'argent et incrustée de pierreries. Après le pillage, à la tombée de la nuit, et alors que les flammes se reflètent encore dans les eaux sombres des canaux, le Doge est amené enchaîné et jeté aux pieds de Mehmet pour qui un trône de fortune a été dressé dans la cour du palais des Doges. Celui-ci est contraint de signer un traité qui met un terme définitif à l'âge de la gloire pour Venise.

Toutes les possessions méditerranéennes de la sérénissime (qui mérite en ce jour bien mal son nom) sont saisies par l'Empire, ramenant ses possessions à Venise elle-même et à l'Illyrie. Un tribut de 500.000 Ducats d'or est prélevé sur le trésor vénitien, la rançon la plus importante qui se soit vue de mémoire d'homme. Enfin, Mehmet emporte pour la décoration de son palais à Istanbul la plupart des trésors de la basilique San Marco et des églises de Venise. Les reliques conservées dans la crypte de San Marco seront taillées pour que ses enfants se voient offrir un bilboquet et des osselets, et puisse ainsi s'amuser avec les restes adorés par les tenants de cette fausse religion.

Ainsi prend fin un nouveau chapitre glorieux de l'histoire ottomane.


Les nouvelles avancées diplomatiques

Une fois rentré à Istanbul, Mehmet II ordonne la construction de manufactures dans notre Empire, pour en développer le commerce et l'économie. Le tribut ainsi pris à Venise est largement mis à contribution.

Mehmet II s'affirme ainsi comme un guerrier aussi valeureux que son défunt père, mais s'il est un domaine dans lequel il veut le surpasser, c'est dans celui de la diplomatie. Il parvient ainsi à convaincre l'émir d'Ak Konolyu, notre vassal, de rejoindre l'Empire. Une nouvelle fois, notre empire s'agrandit de 3 provinces supplémentaires, dont les riches mines d'or d'Arménie.


La folie castillane et la guerre contre la Hongrie

Le pacha Hen-Rik Al-Katro, qui administre la partie ibérique de la chrétienté, est réputé pour son inanité et sa sottise. Donnant des directives inintelligibles à ses conseillers, il a envoyé les armées castillanes se fourvoyer en Afrique, où les soldats castillans tombent par milliers dans les déserts et les forêts tropicales. Mais il a aussi annexé l'essentiel de l'Afrique du Nord avec ses alliés aragonais, n'y laissant que le misérable royaume d'Algérie réduit à la province d'Alger. Il a ainsi violé en toute connaissance de cause les accords secrets que nous avions passés avec ses prédecesseurs.

Notre coeur saigne à l'idée de l'infâme traitement qui est fait à nos frères musulmans d'Afrique du Nord, et lorsque nous voyons la Castille déclarer une nouvelle fois la guerre au Bey d'Alger, nous ne pouvons nous retenir d'intervenir. Un message très clair est alors envoyé à la chrétienté:

- si Alger est annexé, nous déclarerons la guerre à l'Aragon, allié de la Castille, dont les avancées en Méditerranée nous sont insupportables.

- si Alger est annexé, nous ferons payer ce crime en taillant en pièces le plus proche royaume chrétien: la Hongrie.

Or malgré l'ultimatum que nous posons, la Castille maintient sa politique. Le pacha d'Autriche, que les chrétiens appelent "Empereur" alors que la taille de son domaine est des plus minuscules, essaye de sauver la Hongrie en protestant auprès de la Castille, mais rien n'y fait. L'ultimatum ayant expiré, nous déclarons donc la guerre à la Hongrie en janvier 1470.

Nos armées ont déja pris la Serbie et la Moldavie, et malgré les efforts du redoutable Pal Kiniszi qui les dirige, les armées hongroises ne cessent de refluer face à nos armées. La défaite hongroise ne fait plus de doute.

Aussi nous offrons aux chrétiens un choix fort simple:

- Si l'Afrique du Nord est libérée du joug castillan, nous n'infligerons qu'une paix douce à la Hongrie, qui ne se verra pas imposer de recul par rapport à ses frontières de 1419.

- si la Castille maintient son inacceptable politique, la Hongrie sera impitoyablement taillée en pièces et nos hommes s'installeront à quelques lieues de Vienne.

Aux chrétiens de décider entre eux.


Les autres royaumes chrétiens

La Moscovie s'est enfin calmée et a cessé son expansion injustifiable aux dépens des Khanats mongols. Elle cherche visiblement à nous agacer, et nous devons prendre sur nous pour ne pas laisser la situation s'envenimer.

L'Autriche se montre conciliante et pacifique, ce en quoi nous ne pouvons que conseiller aux autres de s'inspirer d'elle. L'Autriche n'aura rien à craindre de nous si elle maintient son attitude.

La France et l'Angleterre semblent réconciliées. Bel effort du pacha de France, qui doit être un pacifiste ou un couard pour ainsi tolèrer l'occupation de ses terres par l'Angleterre depuis des décennies sans en avoir jamais reconnu la légitimité. L'Angleterre a également mis fin à sa politique de conquêtes, mais des marchands juifs nous rapportent qu'elle occupe désormais de larges portions de terres sur le sol du continent européen. Nous continuons de discuter de façon constructive avec le pacha d'Angleterre Hed-Ouard Al-For, comme ses sujets le surnomment.

Quant à la Castille, nous ne savons plus que penser de sa folie. Cherche-t-elle la mort et l'humiliation?

Khig Ologlu Al-Masri
Grand Vizir de la Chancellerie d'Istanbul

Dandy
27/10/2005, 02h25
Nous ne sommes pas concerné par la "crise algéroise". Cela ne concerne que les catholiques et le sultan. Le fait que nos remarques soient arrivées à ce moment ne sont pas reliées à ces faits mais au fait qu'à ce moment là, nos marchands perdaient des parts de marché du fait des marchands Ottomans.

Nous n'étions pas au courant que vous nous aviez proposé un accord commercial et nous sommes tout à fait favorable à une telle démarche. Considérez cet accord comme acquis si cela vous intéresse toujours.

votre propostion concernant un geste de bonne volonté ne nous agrée pas, une fois de plus vous liez des affaires qui ne le sont pas.

Nous déplorons que des orthodoxes aient eu à souffrir des conflits qui ont eu lieu dans les balkans, car leurs terres ont eu à souffrir de la guerre et leur prospérité et leur quiétude en fut plus que certainement menacée. Mais comme le sultan se plait à le dire, il est très favorable à notre confession. Dès lors, nous pensons que ces Orthodoxes sont certainement plus en sécurité dans l'empire Ottoman que dans ses marches.

Les mongols sont nos ennemis héréditaires et nous menons contre eux un juste combat tout à fait justifié qui dure depuis 250 ans. Nous ne rendrons aucune terre mongole et certainement pas le centre de commerce d'Astrakhan à qui que ce soit. notre seul projet vis à vis des mongols est de les rejeter dans les Steppes, rien d'autre ne nous intéresse les concernant.

Comprenez nous bien, nous ne demandons à personne de prendre partie dans ce conflit mais si certains le font, ils doivent comprendre que les nations qui se déclarerait amies des mongoles ne pourraient rester en même temps nos amis.

Comme il avait été convenu, le Sultan ne doit pas intervenir dans ce conflit entre Russes et Mongols auquel cas l'accord qui nous lie sera rompu. Nous vous demandons donc respectueusement de retirer votre déclaration de protection sur les Mongols.

D'autre part, nous sommes forcé de constater que votre message contient la quatrième menace vis à vis de la Moscovie. Ne serait il pas possible de dialoguer avec vous en évitant ces incessantes mises en gardes ? nous sommes certain que la sérénité, la compréhension et communication les remplaceraient avantageusement dans des correspondances diplomatiques de plus en plus soutenues.

De plus, nous ne recherchons nullement le conflit avec vous et le fait que nous soyons en désaccord sur certains points ne justifie en rien vos menaces. il y a bien d'autres moyens de régler les problèmes que de recourrir aux armes pour regler un désaccord.

Concernant le geste de bonne volonté, nous estimons que l'accord commercial serait un premier pas suffisant afin de dissiper les malentendus et tensions qui règnent actuellement entre Constantinople et Moscou.


Grand duc Alexei Crusadrov, Grand Chambellan de la principauté de Moscovie




Quel accord nous lie? Il semble que vous vous avanciez bien imprudemment. Il a effectivement été question d'un accord, mais votre volonté d'obtenir des garanties de nous sans rien concéder en retour ne pouvait que faire rapidement échouer ces négociations.

Que vous affrontiez les mongols pour libérer des populations russes, comme vous le fîtes lors de votre grand guerre contre la Horde d'Or, nous n'avons rien à y redire. Il n'en va cependant pas de même lorsque la Moscovie annexe également des populations mongoles et s'aventure dans les steppes, là ou vous prétendez les rejeter. Nous vous le répétons: en quoi l'Astrakhan a-t-il sa place dans le territoire moscovite?

Pour le moment, la Moscovie n'a fait qu'exiger de nous que nous fermions les yeux sur les massacres de populations musulmanes. Que nous proposez-vous en retour? Il va sans dire que votre neutralité à notre égard ou votre bienveillance sont des choses qui nous font plaisir, mais elle sont trop peu tangibles pour nous satisfaire. Nous attendons donc de la Moscovie qu'elle revienne vers nous avec des offres concrètes de concessions de sa part. En attendant, notre proposition "d'échanges de brons procédés" tient toujours. Si la Moscovie ne fait pas de concessions, nous nous verrons dans l'obligation d'inclure la Horde d'Or dans notre alliance pour en assurer la protection, et si tel était le cas nous concevrions cette alliance comme à la fois défensive et offensive.

En-dehors de ces questions, un diplomate vous sera envoyé pour établir cet accord commercial. Mais cette formalité ne règle en rien la situation.


Khig Ologlu Al-Masri
Grand Vizir de la Chancellerie d'Istanbul




***Rapport du Comte Vladenez y Fillol à Enrique IV, Roy de Castille***

Messire,

Je ne saurai trop remercier sa Majesté pour avoir eu la bonté de me nommer régent en son absence. J’ai, pendant ces longues années, œuvré au plus proche de vos désirs.

Alvaro de Luna, le conquérant de l’Afrique

C’est ainsi pour accomplir vos volontés et travailler à votre gloire que j’envoyais Alvaro de Luna chatier les Infidèles en Afrique du Nord.
En 1448, les états du Maroc et de l’Algérie sont annexés. A cette dernière nous ne laissons libre que la ville d’Alger qui est contrainte à nous verser Tribut.
De leur côtés, nos alliés Aragonais reçoivent, en récompense de leurs efforts, la Tripolitaine et la Kabylie, tandis que les Portugais annexent Tunis.

Mais la soif de conquête d’Alvaro n’allait pas s’arrêter là. A Marrakech, les marchands marocains, qui ne tardèrent pas à s’attirer les bonnes grâces de leurs nouveaux maîtres, nous parlèrent de la légendaire cité commerciale Tombouctou, située au-delà du Désert de Feu. De l’or, de l’ivoire et d’autres infinies richesses nous attendraient de l’autre côté de l’océan de sable. Alvaro ne fut pas long à convaincre.

En mai 1453, il rassemble quelques milliers de ss meilleurs hommes et entame une difficile traversée du désert. La chaleur et les serpents rendent le voyage périlleux et Alavaro est lui-même victime d’une fièvre mystérieuse. Le conquérant de l’Afrique s’éteint en juin 1453.

La guerre contre l’étrange Royaume du Songhai se déroulera donc sans ce chef légendaire. D’immenses guerriers noirs, combattant à demi-nus envahissent la savanne… Leur nombre est impressionnant mais leurs sagaies en bois cuit et et keurs boucliers en peau de lion ne leur sont que de peu d’utilité contre nos armures et nos épées.
Nous progressons prudemment et leur capitale, Gao, tombe en novembre 1454. Leur grand chef, un vieil homme à l’allure majestueuse nous cède la riche cité de Tombouctou, lieu de départ des caravannes vers le Maroc et surtout les mines d’or de Buré et de Bambuk.
Messire, la richesse de votre royaume n’est plus à faire !

La Crise d’Alger

Restait à régler le sort d’Alger, dernière ville musulmane libre du Maghreb. Le Sultan de Constantinople nous adresse bientôt un message d’avertissement : « la liberté d’Alger doit être garantie, sans quoi nous attaquerons votre allié l’Aragon ».
Vous n’êtes pas sans ignorer que de telles menaces n’ont fait qu’attiser notre détermination à chatier ces impies. Quant au Grand Turc, ses faciles succès contre quelques modestes tribus musulmanes ou orthodoxes l’ont rendu mégalomane. Aussi sommes-nous impatient de voir ce que valent ses « invicibles guerriers » contre une véritable armée. Louis XI de France et Edward IV d’Angleterre nous assure de leur soutien. Nos soldats ne demandent qu’à en découdre avec les pillards qui ont ravagé Venise quelques années plus tôt.
Nous annexons donc Alger en juillet 1472.

A notre grande déception, le Sultan, qui a la langue plus affutée que le sabre, choisit de renoncer à nous attaquer et s’en prend aux faibles peuplades sans défense de Hongrie. Redoutable démonstration de courage et de détermination ! Que le Turc prenne donc quelques terres désolées des Balkans si cela lui chante. Le sort des Moldaves ou des Hongrois nous indiffère. Et nous doutons que ces nouvelles « victoires » renforcent réellement la puissance de se souverain plus bavard que courageux.

Bien entendu, nous avons contacté l’Empereur Frédéric V, plus concerné que nous par la situation dans les Balkans. Un seul mot de l’Autriche, et nous renoncions à Alger pour préserver la Hongrie. Mais ce mot n’est pas venu. Au contraire, la France et l’Angleterre nous ont plutôt encouragé dans cette démarche.

La situation diplomatique

Conformément à vos désirs, nous avons travaillé à garder de bonnes relations avec les princes chrétiens. L’Angleterre, qui s’est considérablement étendue aux Pays-Bas, et la France, qui n’a de cesse de rechercher son unité, sont des amis de la Castille.

Le traité que vous aviez signé avec le Turc est mlaheureusement tombé en désuétude. Mais n’était-il pas en contradiction avec votre vœu dechasser les Infidèles du Maghreb ?
Vers 1445, le Sultan annexait le Bujak, malgré la protection que lui accordait notre Traité. En conséquence, nous avons du suspendre les versements d’argents à Istanbul alors qu’il restait plus de 600D à céder. Il nous a semblé impossible de continuer à payer le Sultan alors qu’il enfreignait le traité. De plus, notre avance en Afrique du Nord ne tarderait pas à dresser le Turc contre nous, ce qui s’est vérifié. Nous considérons donc que ces Ducats auraient été versés à perte.

La Castille en 1472

Je prends aujourd’hui ma retraite et redépose ce Royaume entre vos mains.
Sa situation est excellente. Notre armée est la plus moderne du monde et les mines d’or d’Afrique nous assurent des revenus considérables.

L’assaut final d’Alger a cependant soulevé une série de révoltes dans nos provinces musulmanes. Il est possible que certaines provinces nous échappent. Mais, si vous parvenez à garder le contrôle d’Alger, de Fez et de Tombouctou, il n’est aucune sécession qui ne puisse rapidement être corrigée.

Mais peut-être ces révoltes et cette instabilité sont-elles le signe que nous avons cherché à intégrer trop de peuplades différentes au sein du même Royaume. Ainsi, le nombre de nos provinces musulmanes atteint le double de nos provinces chrétiennes !!! Etait-il sage de s’avancersi loin en Afrique ?
Je remets l’avenir de la Castille entre les mains de son prince légitime

Comte Vladenez y Fillol





Des concessions ?
L’Empire Ottoman ne semble concevoir ses relations avec les autres nations qu’en termes d’hommages et de tributs qui seraient dus à son Sultan.

Vous nous avez tout d’abord vers 1430 demandé de vous verser un tribut annuel afin de ne pas interférer dans notre lutte contre la Horde d’or dont nous venions de nous émanciper. Nous avons refusé car nous n’avions pas défié les Mongols pour retomber ensuite sous la coupe des Ottomans.

Vous avez ensuite poursuivi avec la même menace en nous demandant notre neutralité diplomatique vis à vis de vos initiatives en Europe. Nous avons accepté cette proposition et nous avons scrupuleusement jusqu’à présent respecté cet accord nous abstenant de tout commentaire ou support aux adversaires du Sultan.

A l’issue de notre guerre victorieuse contre la Horde d’Or, alors que vous vous proclamez le protecteur des Orthodoxes, vous avez menacé de priver de son indépendance la Géorgie si nous continuions notre expansion au détriment de notre ennemi séculaire alors que notre précédent accord stipulait pourtant que vous ne deviez plus intervenir dans notre lutte contre les Mongols.

Nous avons décidé d’apaiser vos craintes en laissant tranquille la horde d’Or et nous sommes parti guerroyer dans les Steppes contre les alliés traditionnels de la Horde où nous ne pensions pas encore une fois devoir subir vos mises en garde. Mais cela ne fut pas le cas et à fin du conflit qui nous avait opposé aux Khanats de Nogai et de Sibir, vous nous fixiez un moratoire de 20 ans avant toute nouvelle conquête sur les Mongols sans justifier autrement votre condition que par votre caprice. Vu que nous n’avions plus l’intention de combattre les Mongols dans un avenir proche, votre demande fut enterinée sans broncher et nous avons décidé de ne pas relever le fait que votre intervention était une fois de plus contraire à l’accord vous nous avions passé.

A présent, vous nous avez demandé dans un premier temps le centre de commerce d’Astrakhan sans autre raison que votre volonté de nous imposer des sanctions qui nous semblent tout à fait injustifiées. Et devant notre refus, vous nous demandez des concessions faute de quoi vous menacez de faire entrer la Horde d’Or dans votre alliance et d’étendre sur eux votre protection.

C’est à présent la cinquième menace qui nous vient de Constantinople et nous ne comprenons toujours pas la raison de ces mises en garde. Nous n’avons jamais cherché à nuire à l’Empire Ottoman. Nous pensions avoir un accord avec lui mais il nous faut nous rendre à l’évidence, les Turcs, contrairement à leur engagement, sont constamment intervenus dans notre conflit avec les Mongols. Nous constatons donc que l’accord qui nous liait a été brisé par la sublime Porte. Dès lors, nous reprenons notre liberté diplomatique.

Ce que vous avez pris pour des agacements venant de notre part n‘étaient que des observations critiques visant à préserver par la communication l’entente qui, nous le pensions, aurait pu se développer entre nous et nous espérions que nos commentaires seraient perçus de manière constructive à Constantinople. Mais il n’en fut rien.

Nous ne concevons pas de la même manière les relations diplomatiques avec les autres nations. Nous pensons que pour développer de bonnes relations avec nos voisins, des rapports équilibrés sont nécessaires et force nous est de constater que la Turquie n’envisage ses rapports avec nous que dans l’optique d’un rapport de force.

Nous continuons à tendre une main amicale au Sultan mais c’est à lui de décider. Nous ne ferons pas de concessions. Si l’empire Ottoman s’allie à la Horde d’Or et conformément à notre déclaration précédente, nous serons forcé de constater que le Sultan ne recherche pas l’amitié de la Moscovie en voulant ainsi protéger l’ennemi héréditaire du peuple Russe. Si tel est le cas et en l’espèce cela ne changera rien. Nous continuerons notre projet de repousser les hordes Mongoles au delà de l’Oural. Si l’Empire Ottoman soutient son allié, il est le bienvenu dans les froideurs glacées de l’hiver Russe et si la puissance Ottomane est suffisante pour nous tenir en échec et bien nous attendrons. La patience est une grande vertu du peuple Russe.


Grand duc Alexei Crusadrov, Grand Chambellan de la principauté de Moscovie



La Moscovie se livre à une bien singulière réécriture de l'histoire de nos relations...

Vous nous avez tout d’abord vers 1430 demandé de vous verser un tribut annuel afin de ne pas interférer dans notre lutte contre la Horde d’or dont nous venions de nous émanciper. Nous avons refusé car nous n’avions pas défié les Mongols pour retomber ensuite sous la coupe des Ottomans.

Il n'a jamais été question d'un tribut, mais d'un dédommagement pour financer l'installation des mongols chassés de leurs terres dans nos provinces. Nous n'avons jamais exigé ou même mentionné un lien de subordination quelconque entre la Moscovie et notre Empire.

A l’issue de notre guerre victorieuse contre la Horde d’Or, alors que vous vous proclamez le protecteur des Orthodoxes, vous avez menacé de priver de son indépendance la Géorgie si nous continuions notre expansion au détriment de notre ennemi séculaire alors que notre précédent accord stipulait pourtant que vous ne deviez plus intervenir dans notre lutte contre les Mongols.

Nous ignorons de quel accord vous parlez. Il n'a jamais été question pour nous de vous laisser les mains libres dans le dépeçage de la Horde et des autres Khanats de l'est, sans que la Moscovie ne fasse des concessions. Elle mène actuellement une politique expansionniste, et vous voudriez que nous laissions croître à nos frontières, sur le dos de nos frères musulmans, un royaume qui s'arroge des droits sans la moindre légitimité? Regardez le nombre de révoltes que vous avez eues dans les provinces annexées par rapport à la parfaite quiétude qui règne dans l'Empire ottoman, et vous verrez qu'il n'y a pas de commune mesure entre votre expansion et la nôtre. La nôtre est réclamée par les populations, la vôtre est une tyrannie.

C’est à présent la cinquième menace qui nous vient de Constantinople et nous ne comprenons toujours pas la raison de ces mises en garde. Nous n’avons jamais cherché à nuire à l’Empire Ottoman. Nous pensions avoir un accord avec lui mais il nous faut nous rendre à l’évidence, les Turcs, contrairement à leur engagement, sont constamment intervenus dans notre conflit avec les Mongols. Nous constatons donc que l’accord qui nous liait a été brisé par la sublime Porte. Dès lors, nous reprenons notre liberté diplomatique.

Nous ignorions que votre liberté diplomatique était aliénée d'une quelconque manière que ce soit. A la vue de vos déclarations lorsque vous la réfréniez, nous osons à peine imaginer ce que vos propos vont être désormais. Mais fort bien, nos relations sont rompues, et c'est de votre fait.

Nous ne ferons pas de concessions. Si l’empire Ottoman s’allie à la Horde d’Or et conformément à notre déclaration précédente, nous serons forcé de constater que le Sultan ne recherche pas l’amitié de la Moscovie en voulant ainsi protéger l’ennemi héréditaire du peuple Russe. Si tel est le cas et en l’espèce cela ne changera rien. Nous continuerons notre projet de repousser les hordes Mongoles au delà de l’Oural. Si l’Empire Ottoman soutient son allié, il est le bienvenu dans les froideurs glacées de l’hiver Russe et si la puissance Ottomane est suffisante pour nous tenir en échec et bien nous attendrons. La patience est une grande vertu du peuple Russe.

Votre patience n'a d'égale que la nôtre. Si malheureusement un conflit éclate, nous verrons comment la Russie défend la fine et longue bande de terres qui mène de Moscou jusqu'aux abords de la Sibérie, composée de provinces ne demandant qu'à se révolter contre votre joug. Considérez donc que la Horde d'Or est d'ores et déjà notre alliée, puisque vous nous contraignez à cette alliance.


Khig Ologlu Al-Masri
Grand Vizir de la Chancellerie d'Istanbul





A son Excellence Albert V, empereur du Saint Empire.

Mon seigneur,

L’Autriche poursuit son rapprochement avec les familles allemandes. Vous êtes élu Empereur du Saint Empire, le 10 décembre 1437. Le pays est en liesse. Malgré cela notre action envers le comté de Wurtemberg et le duché de Bavière est toujours un échec. Ne désespérons pas.
Le pays se développe. Des baillis sont nommées dans chacune de nos provinces. L’influence commerciale de l’Autriche est au plus bas. Les marchands envoyés dans les différents centre de commerce ne peuvent s’implanter que pendants quelques mois. Les banqueroutes se succèdent et les rentrées d’argent sont bien insuffisantes. Il devient urgent de trouver la cause de ces échecs.
Nous avons privilégié la paix à la guerre pendant ces année. Cela n’est pas le cas de tous les Grands d’Europe. En effet l’Angleterre, la Castille et la Moscovie se sont fortement agrandis, souvent, en employant les armes. Ainsi le royaume d’Eire est passé sous tutelle Anglaise fin de l’année 1436. Si la conquête de Grenade par le royaume de Castille nous apparaît comme bénéfique, son action contre le Maroc en début d’année 1437 nous est incompréhensible. L’empire Ottoman continue son expansion militaire ; cela devient inquiétant. Mon seigneur, je sais votre attention accaparée par la guerre que nous menons contre l’alliance Bourguignonne depuis le début de l’année 1437. Notre armée, après avoir libéré le comté de Wurzburg, mène activement le siège de la ville Kassel. L’espoir est grand de voir ce conflit terminé rapidement.
En cette fin d’année 1438, je vous conseille de prendre du repos. Votre santé est fragile.

Votre humble serviteur, Ludwyg.




A son Excellence, Ladislas Postomus, Empereur du Saint Empire.

Mon seigneur,

C’est grand honneur à ma famille que de vous servir en tant que conseiller privé. En ce début d’année 1439, le rapprochement des différentes familles allemandes est toujours l’objectif principal. Nous devons améliorer nos relations avec le Wurtemberg et la Bavière. La paix avec l’alliance Bourguignonne doit être signée au plus tôt. Nous pourrons alors espérer voire l’aboutissement de nos efforts diplomatiques.
Le problème de l’implantation des marchands autrichiens dans les centre de commerce nécessite toute votre attention. Il devient urgent d’augmenter les recettes de la couronne. Voilà, très brièvement, les directions que doit suivre votre politique intérieure.
Comme je l’avais conseillé à votre père, l’Autriche doit éviter tout conflit armé avec les Grands d’Europe. La diplomatie reste notre arme la plus redoutable. L’Empire Ottoman, doit être surveiller de prés. Il s’avère indispensable de connaître mieux ce pays et ses dirigeants.
Votre humble serviteur, Ludwyg.




Décembre 1456.

A son Excellence, Ladislas Postomus, Empereur du Saint Empire.

Mon seigneur, Voici le bilan de ces dernières années. Le rapprochement des différentes familles allemandes tant désiré par son Excellence est un échec. Nous savons depuis de nombreuses années que des pays étrangers sont hostiles à cet état de fait. Leurs agissements, ont finalement portés leurs fruits. Le comté de Wurtemberg refusa en 1452 de rejoindre notre nation. Depuis, nous avons toutes les difficultés pour garder de bonnes relations avec notre vassal. En 1456, la Bavière, après son refus d’annexion, a rompus ses liens de vassalité avec la couronne. Toutes nos tentatives de rapprochement se sont soldées par des échecs. A cela, s’ajoute la perte d’autonomie de certaine province allemande. En 1448, l’Angleterre vassalise les comtés d’Oldenbourg et de Munster. L’Autriche proteste, mais en vain.
L’état des finances s’est quelque peu amélioré, mais les banqueroutes de nos marchands sont toujours aussi fréquentes.
Les royaumes d’Angleterre et de Castille poursuivent encore leur expansion militaire. Après le Maroc, voici le tour de l’Algérie ; la Castille voudrait provoquer l’Empire Ottoman qu’elle ne s’y prendrait pas autrement. Les nouvelles de l’Est sont meilleures. Le royaume de Moscovie semble avoir retrouvé la paix. L’empire Ottoman persiste dans sa politique de conquête.
Notre politique basée sur des relations diplomatiques courtoises n’est efficace que si nos voisins les prennent en considération. Cela n’est pas le cas. La conclusion s’impose d’elle même.

Votre humble serviteur, Ludwyg.