Massassa
22/06/2006, 11h54
Un article intéressant trouvé sur pcinpact (www.pcinpact.com):
http://www.pcinpact.com/images/bd/news/29944_mini.jpg
Tandis qu'une étude des analystes de chez Soleil-Hudson Square Research prévoit une diminution de 60 % des bénéfices des studios de l'industrie du jeu vidéo, notamment due à une difficile transition aux consoles de nouvelle génération et à un coût de production des jeux en forte hausse, le PDG d'Activision tient à rassurer les revendeurs de jeux vidéo.
Ces revendeurs ont en effet une grande crainte, celle de la distribution numérique des jeux vidéo, par téléchargement. Plus aucun grossiste, ni petit magasin, l'acheteur pourrait alors payer et récupérer son jeu sans bouger de son PC, via Internet. Cette solution est déjà partiellement utilisée par Valve et son système Steam, qui tente à la fois de limiter le piratage et d'offrir un maximum de contenu directement par une connexion haut débit.
Bobby Kotick, à la tête d'Activision, vient d'affirmer au New-York Times que le temps de la distribution numérique n'est pas encore arrivé : « L'idée de jeux entièrement téléchargeables est tellement lointaine dans l'avenir, qu'elle en devient une opportunité incompréhensible ». Selon lui, cette possibilité est limitée par la bande passante de la connexion Internet de chaque utilisateur, ainsi que par la capacité de leur disque dur.
Le PDG d'Activision ne rejette toutefois pas totalement le téléchargement. Il envisage la possibilité pour ajouter du contenu à un jeu vidéo, tout en tirant profit de cette possibilité. Il explique que le téléchargement de « personnages, nouvelles armes, nouvelles missions, ou de place d'enchères » par l'intermédiaire de services en ligne tels que le Xbox Live, permettrait aux studios de récupérer un peu plus d'argent sur leurs créations.
Kotick prévoit un bel avenir à l'industrie du jeu vidéo, qui est en ce moment dans une transition financière difficile vers les jeux vidéo de nouvelle génération. « Les gens n'ont jamais autant joué aux jeux vidéo. Les joueurs adolescents des années 80 jouent maintenant avec leurs enfants. Quand je regarde les 10 prochaines années par rapport aux 10 années passées, je vois simplement de nouveaux débouchés » explique-t-il.
Selon lui en revanche, il faudra que l'industrie se restreigne sur des jeux vidéo assurés de se vendre par millions. Cela pourrait se traduire par une diminution de la variété des jeux vidéo, et une disparition des petits jeux sans prétention, dont certains sont parfois tellement prenants...
Mercredi 21 juin 2006 à 12h18, rédigé par Bruno Cormier
Franchement, vu la généralisation du haut débit, je doute que le patron d'activision croit sérieusement à ce qu'il dit au-dessus. :lol: Il doit essayer de rassurer ses contacts...
Il s'agit bien du téléchargement légal , hein... ;) Vous en pensez quoi ? Si vous aviez la possibilité de télécharger au lieu d'acheter une boîte en magasin, systématiquement ... ?
http://www.pcinpact.com/images/bd/news/29944_mini.jpg
Tandis qu'une étude des analystes de chez Soleil-Hudson Square Research prévoit une diminution de 60 % des bénéfices des studios de l'industrie du jeu vidéo, notamment due à une difficile transition aux consoles de nouvelle génération et à un coût de production des jeux en forte hausse, le PDG d'Activision tient à rassurer les revendeurs de jeux vidéo.
Ces revendeurs ont en effet une grande crainte, celle de la distribution numérique des jeux vidéo, par téléchargement. Plus aucun grossiste, ni petit magasin, l'acheteur pourrait alors payer et récupérer son jeu sans bouger de son PC, via Internet. Cette solution est déjà partiellement utilisée par Valve et son système Steam, qui tente à la fois de limiter le piratage et d'offrir un maximum de contenu directement par une connexion haut débit.
Bobby Kotick, à la tête d'Activision, vient d'affirmer au New-York Times que le temps de la distribution numérique n'est pas encore arrivé : « L'idée de jeux entièrement téléchargeables est tellement lointaine dans l'avenir, qu'elle en devient une opportunité incompréhensible ». Selon lui, cette possibilité est limitée par la bande passante de la connexion Internet de chaque utilisateur, ainsi que par la capacité de leur disque dur.
Le PDG d'Activision ne rejette toutefois pas totalement le téléchargement. Il envisage la possibilité pour ajouter du contenu à un jeu vidéo, tout en tirant profit de cette possibilité. Il explique que le téléchargement de « personnages, nouvelles armes, nouvelles missions, ou de place d'enchères » par l'intermédiaire de services en ligne tels que le Xbox Live, permettrait aux studios de récupérer un peu plus d'argent sur leurs créations.
Kotick prévoit un bel avenir à l'industrie du jeu vidéo, qui est en ce moment dans une transition financière difficile vers les jeux vidéo de nouvelle génération. « Les gens n'ont jamais autant joué aux jeux vidéo. Les joueurs adolescents des années 80 jouent maintenant avec leurs enfants. Quand je regarde les 10 prochaines années par rapport aux 10 années passées, je vois simplement de nouveaux débouchés » explique-t-il.
Selon lui en revanche, il faudra que l'industrie se restreigne sur des jeux vidéo assurés de se vendre par millions. Cela pourrait se traduire par une diminution de la variété des jeux vidéo, et une disparition des petits jeux sans prétention, dont certains sont parfois tellement prenants...
Mercredi 21 juin 2006 à 12h18, rédigé par Bruno Cormier
Franchement, vu la généralisation du haut débit, je doute que le patron d'activision croit sérieusement à ce qu'il dit au-dessus. :lol: Il doit essayer de rassurer ses contacts...
Il s'agit bien du téléchargement légal , hein... ;) Vous en pensez quoi ? Si vous aviez la possibilité de télécharger au lieu d'acheter une boîte en magasin, systématiquement ... ?