Le Retour du retour du Quizz Histoire (suite) !

[marlouf]

Ca a un rapport avec Jeanne d'Arc ?
(désolé, l'influence néfaste de Luc Besson sur l'Histoire )

[GA_Thrawn]

Il motivé Mad pour répondre aux quizz un 1er Janvier.

[Antonius]

Envoyé par Kara Iskandar

Donc j'imagine que ça n'est pas son sacre...

En effet ce n'est pas son sacre (c'était bien le "piège")

"La mort de son père, Charles VI ?"
Non car Charles VII est a ce moment officiellement pas le fils de son père sur aveu de sa mère....


"Ca a un rapport avec Jeanne d'Arc ?"

Non plus: elle est considéré comme une sorcière par de nombreux français (comme les parisiens)... Après Reims, elle à plutôt un effet négatif...

[curTis newTon]

La prise de Paris ?

[Antonius]

Non plus...
C'est assez particulier mais plutôt amusant quand on y pense...

Néanmoins ça a avoir avec Paris....

[curTis newTon]

Quelque chose qui a eu lieu à Paris ? Le sacre de Henry VI ?

[Antonius]

L'antienne avait du mal à passer, malgrès les fleurs de lis brodées sur les teintures bleues. En vérité, c'était une bien étrange liturgie que celle du sacre d'un roi de France célébré pour la première fois à Notre Dame de Paris, ce 16 Décembre 1431, pour l'onction d'un roi d'Angleterre incapable de gagner Reims. Des prélats du royaume, la pluspart étaient absents. Le cardinal d'Angleterre conféra l'onction sacrée, entouré des évèques de Paris, Beauvais et Noyon, et du chancelier Louis de Luxembourg, évèque de Thérouanne. Il y avait aussi un évèque anglais, familier du jeune roi. Six.... Le peuple nota que c'était peu. Même l'archevêque de Sens ne s'était pas déplacé, et pourtant Paris est dans la province de Sens.
L'évèque de Paris Jacque du Châtelier rageait ouvertement: c'est à lui qu'il revenait de sacrer le roi, non au cardinal Beaufort. Il oubliait un peu que sans les anglais, le sacre eût été célébré à Reims.
On avait annoncé un légat. Nul ne le vit. Le clergé ren^clait publiquement. Les chanoines de Notre Dame députèrent à Beaufort pour protester contre la dépense que leur occasionnait la cérémonie.
Où étaient les pairs de France? On voyait bien le comte de Salisbury, celui de Warwick et celui de Stafford. Mais le duc de Bourgogne lui même avait négligé de se déplacer. Ce fut une maigre compensation pour le jeune Henri VI que d evoir, en passant, devant l'hotel Saint-Paul, sa grand-mère Isabeau de Bavière à la fenêtre. Nul ne sut pourquoi, elle pleurait.
Il y avait tant d emonde au banquet que l'Université et le Parlement rebroussèrent trois fois chemin avant de parvenir à la grande salle. La populace occupait les lieux depuis le matin, e tl'on volait à l'envi les bourses, les chaperons, les écuelles et les viandes. Quand la robe parisienne atteignit la salle du festin, il ne restait que quelque place en bout de table: les pires. Ils se retrouvèrent en compagnie de savetier, moutardier, vendeur de vin ou autre aides à maçon. On tenta de les faire lever mais quand un ou deux se levait, six ou sept autre s'asseyait.
Déja furieux, les notables qui avaient été l'âme du parti de Bourgogne s'indignèrent plus encore quand on passa les plats. Les Anglais servaient les rôtis réchauffés. Cet aspect de la fête avait semblé secondaire aux organisateur. Personne ne s'en loua. Même les malades de l'Hotel-Dieu disaient qu'ils n'avaient de leur vie à Paris si pauvre ni si nu relief un dimanche.
Bedford et les siens venaient de se faire quelques ennemies de plus. Il es tjuste de dire que l'on avait murmuré lorsqu'il avait employé en fêtes le produit d el'impot. En tout cas, on le lui pardonna pas d'avoir laissé ses gens considérer en France la cuisine comme une corvée.
Le bourgeois nota la petitesse des frais qu'on avait faits pour lui. Petit banquet, petites joutes, petites générosités. le Parlement ne put obtenir a cette occasion le paiement de ses gages. Henri VI ne fit pas grâce aux prisonniers. Il ne révoqua pas les impôts. On ne se gêna pas pour observer qu'on s'amusait d'avantage au mariage d'un enfant de bourgeois.
Les gens du roi avaient voulu s'approprier, à l'Offertoire de la messe, l'aiguière d'argent doré qui avait contenu le vin. Les chanoines s'étaient interposés, l'avaient finalement emporté, mais gardaient rancune de l'incident. Le bon peuple en jasa. Cela faisait mauvais effet.
Il pleuvait, les jours étaient court, le fagot était cher: le Parisien fit son mécontentement de tout. Henri VI partit après les fêtes de Noël. Paris eut l'impression d'en avoir trop fait pour lui.
Henri VI était entré dans la ville roi de France. Pour le peuple, il en sorti roi d'Angleterre.

Dans ce même temps, la France apprenait qu'à Lille, au terme de longue négociations, le sambassadeurs de Charles VII et ceux de Philippe le Bon s'étaient accordés, le 13 décembre, pour une trève générale de six ans. Succès pour le Cardinal Albergati, légat du pape Eugène IV, camouflet pour Bedford. On attendait un légat à Paris, il était a Lille. On attendait de Phillipe qu'il attaquât la Champagne, il mettait bas les armes.
Désormais Bedford, le régent anglais, était seul, dans un pays hostile.




A ton tour Curtis....

[curTis newTon]

Serait-ce un extrait de Philippe Erlanger ?

Je vais poser une question à la qui-suis-je :

"Monarque atypique, je refuse de me marier alors même que je n'ai pas d'héritier direct.
J'abdique et quitte volontairement mon pays pour errer un peu partout.
J'essaie finalement de retrouver les droits sur mon trône d'origine, et n'y parvenant pas, je cherche d'autres trônes disponibles, avant de laisser tomber et de me consacrer au mécénat.
Je suis... je suis..."

[Coelio]

Un européen ? XIXeme siecle ?

[curTis newTon]

D'Europe, mais pas du XIXème