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  #21  
Vieux 21/08/2007, 13h39
Akmar Nibelung Akmar Nibelung est déconnecté
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II. La punition de l'alliance des cités grecques





Tout semble se présenter au mieux à la fin de l'an -278 av JC (en théorie je devrais compter depuis la fondation de Rome... mais ça risque de vite devenir chiant alors tant pis ), Tarente est assiégée et ne comporte qu'une très faible garnison.
Mais la nouvelle tombe : la Macédoine et l'Egypte cessent les hostilités contre les cités grecques... même si cette paix est très précaire cela donnera la possibilité aux grecs de mettre tous leurs moyens militaires contre nous...

Toujours est-il que pour le moment les vents nous sont largement favorables, les dettes se réduisent, des accords commerciaux sont signés avec les carthaginois, gaulois et illyriens, et nous avons une supériorité militaire manifeste sur les grecs. Bref tout va pour le mieux, et la chute de Tarente avec des pertes romaines se comptant sur les doigts d'une seule main vient le prouver. La chute de cette cité responsable du conflit donne lieu à une liesse populaire, comme si la guerre venait de s'achever... mais en fait elle ne fesait que commencer !
Toujours est-il que Granpiedus est au fait de sa puissance, il devient le romain le plus influent de son temps, et l'un des plus influents depuis la fondation de Rome. Vainqueur de Pyrrhus, sauveur de Rome, punisseur de Tarente, il ne lui reste plus qu'à conquérir le reste de la Grande Grèce !
La population de Tarente est massivement asservie, et il en sera de même pour toutes les autres cités qui auront eu l'audace de s'opposer un jour à Rome !







Pendant que Trawnus n'a d'autre choix, vu le peu de soldats à sa disposition, que d'assiéger Praetum aussi longtemps que nécessaire pour affamer ses habitants... Autant dire que cela risque d'être long, et vu le succès fulgurant de la campagne de Granpiedus, la gloire semble lui échapper petit à petit...
Pendant ce temps c'est la cité de Croton qui est assiégée.





Fin -277 Croton est également capturée sans trop de heurts, Granpiedus continue vers Rhegium, une cité stratégique pour le contrôle du détroit de Messine... avec la cité de Messine bien sûr. A part par la mer, Rhegium est un passage obligé, et les campaniens semblent l'avoir compris, ils ont concentré un nombre importants d'hommes dans la cité. En plus de cela les grecs l'ont bien compris aussi : ils sont en embuscade juste derrière la cité, prêts à bondir à la moindre occasion.
Granpiedus continue donc sa campagne, mais ne dispose plus que de 3 légions avec lui, il a dû se séparer de plusieurs milliers de soldats à Tarente et Croton afin d'y maintenir l'ordre.
La chute de Croton marque également la fin de l'assainissement des finances, les dettes sont réglées, dès l'an prochain le Sénat pourra autoriser à nouveau certains travaux publics. Pour l'instant le but est de renforcer l'économie de la république.

Ne disposant que de 3 légions devant Rhegium, le consul prend le pari d'affamer les nombreux occupants de la cité, en espérant qu'ils ne tentent pas une sortie dès maintenant, les pertes risqueraient d'être importantes...
Enlisé devant Paestum, le consul Trawnus semble parvenir bientôt à ses fins, la cité semble à bout de souffle. Il pourrait bien profiter de la situation de son confrère pour lui griller la politesse à Rhegium.


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  #22  
Vieux 21/08/2007, 13h39
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III. L'émergence d'un jeune romain




Les défenseurs de Paestum, poussés par le désespoir, tentent une sortie qui déterminera de leur sort. Le résultat, bien que légèrement en notre faveur, semblait incertain, mais la réalité fut tout autre.







Trawnus remportait là enfin sa première victoire sans son collègue... mais il semble qu'il ne parviendra jamais à se hisser au rang auquel il aspire, dans cette bataille il fut reléguer en second plan par rapport à son jeune protégé qui apparaissait être un excellent chef militaire. Certes le consul c'est bien lui et non ce Curtisus, mais ce dernier avait un charisme qu'il n'avait pas, les soldats lui fesait plus confiance qu'à un consul plus politicien que militaire... or tout le monde le sait : le meilleur chemin vers la politique à Rome est le champ de bataille. Trawnus le sait bien... mais il est toujours éclipsé par un autre, ce n'est décidément pas un guerrier.

Toujours est-il que la ville tombée, le consul s'empresse vers le sud afin de parvenir à Rhegium à temps... mais l'adversaire ne semble pas de cet avis et effectue une sortie avant que le consul ne parvienne à destination.






Une fois de plus Granpiedus en profite et prend Rhegium dans une bataille qu'il remporte avec une facilité déconcertante...




(vraiment déconcertante... j'ai mis bataille niveau difficile pourtant j'ai l'impression d'y arriver 100 fois mieux que dans la dernière partie où je me prenais parfois des branlées au niveau normal... enfin on verra ça quand j'aurais un adversaire un peu plus sérieux)


Suite à cette victoire, Granpiedus poursuit encore son chemin vers l'assimilation de la Grande Grèce à Rome, il ne reste en travers de son chemin plus que deux cités majeures : Messine et Syracuse. La prochaine étape sera Messine.


En -275 la liste sénatoriale est renouvellée, et l'on assiste à quelques boulversements, notamment venant de l'entrée dans la vie publique du jeune curtisus.
Ce dernier est en effet non seulement talentueux sur le champ de bataille, mais aussi redoutable orateur.
Si personne ne saurait remettre en doute l'influence incroyable dont dispose Granpiedus au Sénat (27 points), Trawnus quant à lui est même désormais moins reconnu au Sénat que son protégé (8 points contre 12).
La question que tout le monde se pose est quelle réaction aura bien Trawnus à son égard ? Après tout il est encore consul pour 5 ans, et Curtisus n'est même pas magistrat... Il pourrait se débarasser de lui et espérer ainsi acquérir assez de renommée dans la fin de la campagne en Sicile, ou bien au contraire le garder auprès de lui afin de garder ses faveurs et profiter ainsi à son propre compte l'influence dont Curtisus dispose au Sénat...
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  #23  
Vieux 21/08/2007, 13h40
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IV. Veni, vidi, loosi





Bien qu'à contrecoeur, Trawnus garde Curtusus près de lui... d'une part sans son soutien il risque de perdre les faveurs du Sénat très rapidement, et d'autre part ses hommes ne comprendraient pas une telle décision et pourraient bien au pire refuser de suivre le consul, au mieux perdre de leur combativité.
Toujours sur le chemin de Rhegium, Trawnus trouve au sol une petite boîte fort étrange, ne ressemblant à rien de connu. Sur celle-ci est écrit en grand "NE PAS APPUYER SUR LE BOUTON"... malheureusement le consul ne saura résister à la tentation d'appuyer dessus quand tout à coup la boîte émet des sons bizarres... "TUTUTUTUTU MISE A JOUR TUTUTUTUTUTU PARTIE PERDUE TUTUTUTUTUTUTU RETOUR 5 ANS EN ARRIERE TUTUTUTUTUTU". Le consul se retrouve comme aspiré dans une spirale et se retrouve tout à coup quelques secondes après à Rome, prise dans une agitation inhabituelle. Les crieurs publics annoncaient le débarquement de Pyrrhus à Rome, Rome doit se défendre, les centuries doivent se rendre au champ de Mars afin de lever les légions nécessaires pour repousser l'ennemi ! C'est à ce moment que Trawnus compris enfin... tout était à refaire Mais ayant déjà vécu ces moments, il savait plus ou moins ce qui l'attendait, allait-il pouvoir profiter de cette situation ? La suite au prochain acte !

(quel looser ce Trawnus )


(pour ceux qui n'auraient pas tout saisi : j'ai patché le jeu et ho malheur... la sauvegarde ne fonctionne plus avec le nouveau patch Donc on reprend tout à zéro avec le nouveau patch)
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Dernière modification par Akmar Nibelung ; 22/08/2007 à 19h20.
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Vieux 23/08/2007, 19h14
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Acte III : Un renouveau pour Trawnus ?




La même histoire semble se répéter inlassablement, Pyrrhus à nouveau fraichement débarqué à Tarente fonce à nouveau établir un siège à Corfinium.
Trawnus, bien que conaissant les conséquences passées, suit à nouveau Granpiedus avec 4 légions. Il n'avait guère le choix : il fallait sauver Rome, le moindre écart serait pour le moment impardonnable aux yeux du Sénat et du peuple romain.
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  #25  
Vieux 23/08/2007, 19h15
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I. Pyrrhus plus redoutable que jamais



Cette fois l'armée de Pyrrhus arrive groupée, il ne sera plus possible de réduire l'adversaire en anéantissant tranquillement des renforts. Rome ne sera peut-être pas sauvée une seconde fois.






Comme si cela ne suffisait pas, cette fois c'est bel et bien Pyrrhus qui semble avoir l'avantage du terrain : il se place sur une petite colline avec une forêt derrière idéale pour cacher les archers crétois et empêcher toute charge de la cavalerie...





Bref, il ne reste plus qu'aux légions à avancer... L'idée est d'étirer les lignes pour obliger l'adversaire à en faire de même. Avec notre supériorité numérique cela pourrait permettre soit de déborder, soit de profiter de failles dans les lignes adverses. L'effet d'étirement est encore amplifié par le positionnement exentré des vélites, ce qui permet de garder les flancs... nottament dissuader une éventuelle charge d'éléphants à ces endroits. D'ailleurs une ligne étendue permettra aux éléphants de mieux pénétrer dans nos lignes et occasionants moins de pertes... après cela ils se retrouveront encerclés car auront trop avancés Cela permettra au moins à la troisième ligne de combattre, ce qui n'est pas toujours le cas.







Mais les plans de bataille c'est bien joli... mais cela sert moyennement quand rien ne se passe comme prévu, ce qui sera bien sûr le cas
Notre cavalerie (flèches vertes) va tenter de prendre par l'arrière des troupes excentrées, nottament la cavalerie légère grecque qui serait anéantie par la nôtre bien supérieure. Malheureusement Pyrrhus a bien réagi en fesant charger sa cavalerie et... ses hoplites ! Les pertes auraient été trop lourdes, la cavalerie préfère se replier et manoeuvrer afin de charger plus haut... mais l'adversaire est coriace et les hoplites les poursuivent (flèche bleue), empêchant une charge, mais aussi en éloignant la cavalerie, la rendant pour l'instant inopérationnelle. La cavalerie grecque quant à elle (flèche rouge) tourne et fonce droit sur les vélites, finissant de dégarnir le flanc gauche des légions... Pyrrhus va en profiter pour contourner et tenter d'attaquer par les flancs (flèche jaune).









Voyants arriver Pyrrhus, les 2ème (rouge) et 3ème lignes (vert) tentent de se replacer très rapidement afin d'éviter l'énorme coup que pourrait porter une charge sur notre flanc. Pyrrhus parvient à attaquer sur le côté et prend par l'arrière la première ligne (bleu), mais se retrouve vite bloqué par les principes de la seconde ligne qui ont su se replacer rapidement. La troisième ligne quant à elle se retrouve en position et peut même faire mouvement et encercler complètement Pyrrhus (cercle jaune). La bataille est encore indécise, mais si nous parvenons à tuer Pyrrhus qui se trouve en mauvaise posture, alors la victoire nous reviendra très certainement !
Sachant cela, Granpiedus tente de déborder sur le côté et fonce droit sur Pyrrhus (flèche noire), laissant Trawnus occuper les hoplites pendant ce temps.







Déjà complètement encerclé, la charge de Granpiedus n'eût que peu d'effet sur Pyrrhus. Mais celui-ci complètement débordé est contraint de lutter comme jamais pour tenter une sortie. Il essaie alors de partir par le chemin le plus aisé : en passant par la première ligne qui beaucoup souffert de la charge. Fort heureusement cela ne suffira pas, submergé par le nombre il ne trouvera pas le temps de s'échapper et mourra rué de coups.





Leur Roi mort, les grecs n'opposent plus guère de résistance, les hoplites à la poursuite de Trawnus seront bientôt rejoint par Granpiedus qui les prend par l'arrière, permettant à son collègue de charger également. Mais celui-ci n'aura même pas le temps d'arriver au contact que l'ennemi fuit déjà, c'est une retraite généralisée des grecs ! Même les éléphants, qui n'ayant rien fait nous ont beaucoup aidé à remporter la victoire, battent en retraite !

La cavalerie et les vélites poursuivront tant que possible les ennemis, facilement atteignables en déroute. Rome est à nouveau sauvée !






Grâce à la débandade grecque, nos pertes sont limitées, mais la victoire n'est pas aussi glorieuse qu'autrefois, ici point d'anéantissement de l'armée grecque qui se retire, avec tous ses éléphants, à Tarente. Rome semble sauvée, mais la menace pèse encore. Pyrrhus étant mort, qui serait asssez fort pour se dresser contre Rome ?
Granpiedus a une nouvelle fois acquis une grande renommée en battant le Roi d'Epire, mais cela n'a rien de comparable à ce que Trawnus a vécu la première fois... d'ailleurs celui-ci s'en sort mieux, même s'il a passé le plus clair de son temps à fuir les hoplites sur le champ de bataille... Mais cela est plus dû à la performance moyenne de Granpiedus qu'à Trawnus lui-même.
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  #26  
Vieux 23/08/2007, 19h15
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II. Une impression de déjà vu



Trawnus, comme auparavant, retourne à Rome et obtient à nouveau la Vème légion. En effet, si Trawnus semblait en meilleure posture pour négocier cette fois, le Sénat n'admettait pas que l'on réduise l'effectif à disposition de l'autre consul. En effet Granpiedus est sorti vainqueur de l'attaque de la cité de Corfinium, mais même si les pertes étaient relativements faibles, le consul ne disposait plus que du 2/3 des hommes qu'il avait avant la bataille contre Pyrrhus, et cela alors que la campagne débute à peine.
Bref le Sénat n'allait pas affaiblir sa force armée ainsi. En contrepartie Trawnus se vit promettre une autre légion dans quelques années, le temps que Rome assainisse ses finances. Finances qui par ailleurs ont bien moins souffert cette fois-ci !


Pour en revenir à la cité de Corfinium, sa prise fut des plus hardues, une bataille longue et un adversaire ne lâchant rien. Le combat dans les rues fut sanglante, et se terminera sur le forum où quelques soldats adverses vont résister longtemps, très longtemps alors qu'ils sont encerclés et submergés par le nombre. Mais il en faudra plus pour ôter la victoire à Rome !
Fort de sa victoire, le consul se rue sur Tarente.








A la tête de sa légion, Trawnus se dirige à nouveau vers le sud, et assiège Paestum. Mais cette fois il ne fera pas la même erreur, hors de question pour lui de prendre pour second un militaire né, cette fois-ci il est bien déterminé à diriger lui-même les troupes et récolter seul les lauriers.



Sous la houlette de Leazus, le Sénat autorise une expédition en méditerranée. Bien que sous couvert diplomatique et commercial, cette expédition aura avant tout un but militaire. Les meilleurs carthographes romains en feront partis. Le triérarque Cnaeus Julianus Kraerus prendra la tête de cette aventure qui prendra de longues années à n'en pas douter. Espérons qu'il ne rencontre que peu d'adversaires sur sa voie, il ne dispose qu'une poignée de frêles navires de commerce armés à la hâte.

D'ailleurs on parle bien peu du préteur Leazus resté à Rome. Etant le seul détenteur de l'Imperium dans notre bonne cité, il jouit d'un pouvoir important, et son avis est écouté de tous (en même temps c'est lui le chef hein ). Petit à petit, dans l'ombre certes, il tisse des rapports privilégiés au Sénat et a su s'imposer contrairement à son homologue Splinterus tombé dans l'oubli. Les consuls devront faire attention à ce personnage qui pourrait bien tirer son épingle du jeu à l'avenir (encore un qui a profité de la nouvelle partie pour gagner en statistiques ).


Peu de temps après est recu au Sénat un diplomate grec de Tarente, cité qui s'apprête à être assiégée par Granpiedus. Les grecs n'ont ni plus ni moins le culot que de demander un cessez-le-feu dès qu'ils sentent le vent tourner ! Le diplomate repartira bredouille sous les huées des sénateurs romains excédés, ceux qui ont eu l'audace de se dresser un jour contre Rome devront le regretter !




Peu après c'est la ville de Paestum qui se rend aux troupes de Trawnus qui attendaient patiemment devant la cité, ils n'avaient pas assez d'hommes pour donner l'assaut. Bien que le combat fut long, et que les troupes étaient frigorifiés à attendre devant la cité sous la neige, le consul l'emporta assez facilement.





Fort de cette victoire le consul se dirige désormais en toute hâte vers Croton. Il réussit là à devancer son homologue alors qu'il avait échoué autrefois devant Rhegium.

Pendant ce temps, Granpiedus, longtemps enlisé devant Tarente, vit la ville lui céder. En effet la garnison de Tarente était faible, et un assaut aurait pu facilement donner raison aux romains... mais les soldats rechignaient à cette tâche alors que d'imposants éléphants n'attendaient que leur venue de l'autre côté des murs. C'est ainsi que le consul était obligé de faire le siège de la ville et attendre que les éléphants sortent eux-mêmes ! Et pourquoi pas espérer que certains d'entre eux soient morts de faim, voire même aient servis de repas à des soldats affamés.
Mais il n'en fut rien, la faible garnison de la ville fit sa sortie, et les éléphants étaient tous là, prêts à foncer sur les romains.

La victoire ne pouvait nous échapper du fait de l'écrasante supériorité numérique, mais les évènements donnèrent raisons aux soldats qui refusèrent l'assaut : les éléphants firent des dommages considérables, les pertes furent collossales. Les soldats grecs ne furent que peu de morts dans nos rangs comparés aux éléphants.
Alors que l'on alignait 4 romains pour un grec, nous avons fait l'exploit de perdre plus d'hommes que les grecs eux-mêmes en avaient !




Il ne reste à Granpiedus guère plus de la moitié des hommes qu'il avait la bataille de Corfinium contre Pyrrhus, résigné il retourna à Rome afin de compléter ses légions désormais bien mal en point. Cela permettra à Trawnus de gagner du temps dans le siège de Croton, et de démontrer qu'avec quatre fois moins d'hommes il parvient à réaliser lui aussi de grandes choses !
Mais la gloire de Granpiedus n'en sera que peu affectée, après tout il a sauvé Rome et châtié ses ennemis !
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Vieux 23/08/2007, 19h16
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III. Trawnus le lucky looser



Vous vous rappellez tous de la loose de Trawnus ? Et bien il faut croire que la loose lui réussit plutôt bien en fin de compte...


En effet il a réussi à faire tomber la cité de Croton, désormais presque tout le sud de la péninsule est sous domination romaine. Il ne reste plus que Rhegium avant d'atteindre la Sicile. Mais la cité est fortement défendue, et une légion, qui en plus a subi quelques pertes, ne suffirait pas à prendre la cité. Ainsi Trawnus doit retourner à Rome comme son homologue, il recevra au passage le contrôle d'une seconde légion : la 6ème de Rome, dont la mobilisation vient de commencer.
Ainsi, bien que les victoires de Granpiedus soient plus importantes et significatives, Trawnus a su tirer son épingle du jeu cette fois en prenant le sud ouest de la péninsule tandis que son homologue prit le sud est. Bref, Trawnus pouvait voir l'avenir avec d'autant plus de sérénité qu'il n'avait pas Curtisus ou un autre dans les pattes.


-275, renouvellement de la liste sénatoriale, il n'y a guères de changements dans la composition du Sénat, mais certains semblent avoir profité des circonstances pour acquérir le soutien des sénateurs.


Tout d'abord évoquons l'arrivée dans la vie politique de deux romains : Vibius Curtius Curtisus et Amulius Coruncanius Hoaxus. Nous les conaissons déjà, mais de manière éttonante ils ne sont plus les mêmes qu'avant. En effet Hoaxus, fils de Splinterus, a su profiter de la renommée de sa gens pour s'entourer de personnalités éminentes. C'est le contraire pour Curtisus qui reste encore un excellent militaire, mais considéré comme un mauvais politicien... n'ayant pas d'appui notable dans la vie publique, il va devoir se forger un nom...

Hoaxus, une fois encore est pris sous les ailes du consul Granpiedus, et son avenir semble prometteur. Actuellement il est à Tarente en tant que légat d'une légion afin de maintenir l'ordre dans la cité. Il attend le retour du consul.
Curtisus quant à lui est en position plus délicate, Trawnus ne voulant pas répéter la même erreur ne le prend pas avec lui dans sa campagne. De ce fait Curtisus peine à se faire un nom, et son avenir semble compromis...



Quant aux préteurs : Splinterus toujours à Capoue, n'a plus de rôle officiel. Son but premier était de constituer le dernier rempart en cas de victoire de Pyrrhus. La menace ayant disparu, son utilité en fesait de même. Il est oublié de tous, et n'a plus le moindre appui au Sénat, contrairement à son fils Hoaxus.
Leazus, lui a bien réussi à Rome. Il a une autorité indéniable, certainement du fait qu'il est le seul magistrat important dans les murs de Rome depuis le début du conflit. Il a su tisser petit à petit un réseau de sénateurs fidèles. Reste à savoir ce qu'il compte faire de cette influence, on ne lui connait aucun penchant favorable envers l'un ou l'autre des consuls.

Et finalement les consuls : Granpiedus est clairement la personnalité la plus célèbre à Rome et dans toute l'Italie, malheureusement son point faible est qu'il n'est pas parvenu à concentrer une autorité suffisante entre ses mains. Contrairement à ce qui a été le cas précedemment, il y a suffisaments de personnalités influentes à Rome qui peuvent le mettre en difficulté si elles s'unissent.
Et Trawnus, bien qu'il ne soit pas aussi reconnu que son homologue n'ôte pas le fait qu'il est un personnage incontournable. Même s'il n'a pas eu autant de gloire qu'il l'espérait au début, sa situation s'est considérablement améliorée. Néanmoins il lui faudra l'appui d'autres personnages s'il compte poursuivre dans cette voie et espérer être à nouveau élu consul par les comices dans 5 ans.

Les élections qui interviendront dans 5 ans semblent largement favorables à Granpiedus qui pourra rester consul s'il en fait le souhait. Pour l'autre consul la place sera disputée âprement entre Trawnus, Leazus et Hoaxus. C'est néanmoins Trawnus qui a les cartes entre les mains, son avenir se joue sur les champs de batailles.



Bref le Sénat est tout acquis à Granpiedus, nottament tant qu'il conservera l'appui de son jeune protégé Hoaxus. A eux seuls, ils peuvent compter sur l'appui d'environ la moitié des sénateurs. Ainsi à moins d'une "trahison" d'Hoaxus ou un consensus contre le consul, celui-ci n'aura rien à craindre et pourra obtenir ce que bon lui semble.



Voilà ce que ça donne de manière plus chiffrée :

(je rappelle que c'est un calcul assez spécial qui prend en compte les caractéristiques du personnage)

- Soutien total à Granpiedus : 16 points
- Soutien à Granpiedus (partisans de Hoaxus) : 7
- Soutien total à Trawnus : 9
- Soutien de Leazus : 9
- Soutien de Curtisus : 5


Sénateurs favorables à Granpiedus : 23/46


(Ces chiffres n'ont guère d'intérêt en début de partie... cela deviendra intéressant dans quelques dizaines d'années, quand les gens seront plus développée et qu'il y aura plus de personnages)


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Acte IV : L'essor de Carthage





Afin d'éviter de se déchirer inutilement au profit de Granpiedus, Leazus et Trawnus se déclarent alliés de circonstance. Certes les deux hommes sont pressentis au poste de consul dans 5 ans, mais s'entredéchirer ne fera que les affaiblir tous deux. Les termes de l'alliance sont simples : ne pas nuir l'un à l'autre. En guise de bonne volonté le consul Trawnus accepte par ailleurs de prendre le jeune fils de Leazus sous son aile en le formant aux rudiments militaires.
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I. La fin de la Grande Grèce




C'est ainsi que les consuls partirent tout deux avec leurs légions vers Rhegium, en vue d'un long et pénible siège.

Avec moins de soldats, Trawnus est plus rapide que son homologue et arrive en premier à Rhegium avec son jeune protégé : Manius Aemilius Lafritus.






Plus tard Granpiedus le rejoignit. La république disposait là de toute son armée, la cité n'avait aucune chance de résister. Pourtant aucun assaut n'a été tenté, la cité était très bien défendue et un assaut aurait coûté la vie à trop de soldats. Les consuls combattants à nouveau ensemble, ou presque, s'installèrent pour un long siège.



Alors que Leazus et Trawnus se promettaient une parfaite neutralité l'un envers l'autre, la chance allait sourire au consul qui va indirectement profiter de l'aide apportée par son rival d'antant : Curtisus.
En effet Curtisus n'avait aucune magistrature, et de plus ne combattait pas sur le champ de bataille, Trawnus ne voulant pas d'un commandant aussi doué que lui, capable d'éclipser le consul. De ce fait pour Curtisus il ne restait plus qu'un moyen de gagner en notoriété : aller à Rome.
Alors qu'il n'était connu que d'une poignée de sénateur il parvient à acquérir très rapidement une notoriété importante... notamment par l'intermédiaire de sa femme qui jouissait d'une réputation sans faille dans la cité.





Petit à petit, mais sûrement il éclipsa le prestige de Leazus, ce qui arrangeait bien les choses de Trawnus puisqu'il constituait sa principale menace en vue des prochaines élections... Mais gare à Curtisus : sa notoriété grandit, et elle pourrait bien faire de l'ombre au consul lui-même !
Hoaxus, bien qu'un adversaire moins dangereux, est relégué au second plan, Curtisus reprend la place qui était la sienne avant la loose de Trawnus : dans l'esprit de tous les romains.



Pendant ce temps une nouvelle tombe : Carthage attaque la dernière cité grecque de la Grande Grèce : Syracuse. Alors que rien ne laissait présager cette guerre, Carthage s'empare aisément de la ville et contrôle maintenant toute la Sicile... Les grecs en embuscade au sud de Rhegium, prêts à nous tomber dessus dès que possible sont contraints de venir au secours de la cité. Bien qu'assez nombreux les grecs échoueront aux portes de Syracuse, c'en est définitivement fini de la Grande Grèce.
Aux prises avec les égyptiens, les grecs abandonnent leurs ambitions et n'iront plus à l'ouest de leur terre d'origine, ils acceptent la paix avec Rome !


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II. La chute de Rhegium




Arpès une bonne nouvelle, une mauvaise tombe et qui finit d'achever Leazus : le Triérarque Kraerus est mort, et toute l'expédition coule avec... Ayant à peine longé les côtes ibériques et africaines, Kraerus aurait été attaqué par des pirates au large de la Sicile. Tous sans exception ont péri, l'expédition est un échec retentissant, ce qui affecte considérablement son instigateur : le préteur Leazus. Cela a de quoi réjouir Trawnus et Curtisus qui en profiteront forcément.


Comme une mauvaise nouvelle n'arrive jamais seule : la peste se répand dans Capoue. La cité compte de nombreux morts. Nul n'a le droit d'entrer, nul n'a le droit de sortir.



Rhegium, au bord de la rupture tente la sortie de la dernière chance. La cité compte de nombreux soldats, mais cela ne suffira pas face aux six légions romaines. Leur seule chance consiste à attaquer le plus faible de leur adversaire : le consul Trawnus avec ses deux légions.
C'est une situation, bien que périlleuse, rêvée par le consul qui voit ainsi l'occasion de récolter à lui seul les lauriers en anéantissant un ennemi légèrement supérieur en nombre tandis que Granpiedus doit lever le camp afin de le rejoindre.






Trawnus joue contre le temps, si Granpiedus parvient à le rejoindre assez rapidement sa victoire n'en sera qu'atténuée.
L'adversaire quant à lui ne se ménage pas et attaque par vagues successives, et même si nos pertes sont faibles, lui-même n'en perd que petit à petit...
Les troupes de Granpiedus se rapprochent et il ne reste plus qu'une solution : attaquer et foncer dans le tas avant de se faire rejoindre. Les deux légions avancent rapidement vers l'adversaire qui se retrouve acculé contre ses propres murs, c'est la débandade, leurs pertes sont énormes et leurs soldats fuient de toute part : Rhegium est tombée !





Trawnus a enfin ce qu'il recherchait depuis tant d'années : la gloire ! Elle était devenue presque comparable à celle de Granpiedus, qui sort bredouille de ce siège.


N'ayants plus rien à faire désormais au sud, les consuls rentrent à Rome, peut-être en vue de demander d'écraser ce qu'il reste des poches de résistances étrusques et ombriennes au nord de Rome. Trawnus ne laisse guère que Lafritus à Rhegium avec sa garde rapporchée afin d'y maintenir l'ordre un certain temps, avant de le rejoindre à Rome.

La chute de Rhegium intervient à temps, en -271, un an avant les élections des magistrats par les comices. Cette victoire éclatante assurera certainement à Trawnus sa réelection face à un Leazus déjà diminué.


Bref Rome n'était plus en guerre, les étrusques et ombriens ne sont qu'une menace mineure qui sera bientôt aisément écrasée. Rome peut désormais songer à l'avenir et à se développer en paix, plus puissante qu'elle ne l'a jamais été.
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Veni, vidi, loosi - Akmar Nibelung
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