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  #71  
Vieux 21/10/2007, 17h39
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VII. Le dernier Roi d'Illyrie





Printemps -231


Quatre ans se sont écoulés depuis la majorité de Dantonius, années mises à profit par Coelius pour lui apprendre les rudiments en politique et le faire connaitre auprès des familles influentes de Rome. S'il s'en est plutôt bien sorti, il va falloir passer à autre chose : à la formation militaire !
Coelius étant désormais sénateur, il ne dispose plus de l'imperium et n'a plus qu'une solution pour que son fils adoptif puisse s'illustrer au combat : demander à ce que Ricus en fasse son légat.
Ricus, extrêmement redevable à Coelius, accepte sans problème, voici Dantonius officielement légat du consul. Mais cela n'est qu'une facade, en réalité Dantonius agit seul avec trois légions recrutées et entretenues sur les deniers de son père adoptif, comme s'il était lui-même détenteur de l'imperium. Ces dépenses seront colossales et vont attirer l'attention de certains qui se demandent comment Ricus, qui est censé payer lui-même ses troupes, peut se permettre tant de dépenses. Si beaucoup n'y voient encore que du feu, certains se doutent d'une énorme supercherie dans laquelle le princeps senatus serait impliqué.




Pendant ce temps Ricus et Yboomus sont en position d'en finir avec les derniers bastions Illyriens. Si Ricus capture la cité d'Apollonia sans problème avec une supériorité numérique écrasante, ce ne sera pas aussi facile pour Yboomus qui s'attaque à une cité bien défendue.

Mais une fois encore Yboomus fait preuve de son grand talent au combat en remportant une superbe victoire malgré les éléments. Bien qu'il ne possède qu'une armée réduite à une seule légion, il a réussi de grandes choses et se voit déjà acclamé une seconde fois imperator malgré son jeune âge (27 ans).





Sa victoire sur le dernier bastion illyrien, met fin au Royaume d'Illyrie, et leur Roi est capturé et sera sûrement utilisé par Yboomus pour son retour triomphal à Rome.




Cela marque la fin de la campagne illyrienne, mais Rome est loin d'être en paix : la Macédoine voisine menace la République, et Jmlus, déçu de n'avoir pu arriver à temps pour achever les conquêtes sur l'Illyrie, fonce tout droit sur Pella : capitale du Royaume de Macédoine !

Profitant de ces nouvelles conquêtes, et de l'application prochaine de la lex ricia, le Sénat réorganise légèrement les provinces :
Tout d'abord création de la propréture d'Epire (voir screen plus bas) dont la gestion sera confiée l'an prochain, lors des élections.
La province d'Illyrie perd son statut de proconsulat en devenant elle aussi une propréture.
La Gaule cisalpine reste un proconsulat, mais se voit temporairement rattachée la province de Norique (dans le nord-est des Alpes) trop peu intéressante pour constituer une province à elle seule, d'autant que Rome manque actuellement de magistrats... problème que la lex ricia devrait bientôt régler.
Aucun changement du côté de la propréture de Sicile.






Quoi qu'il en soit la punition de la Macédoine pour son audace a commencé avec Jmlus en premier qui assiège la cité de Pella, capitale du Royaume, et par conséquent bien défendue.
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Vieux 22/10/2007, 16h20
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VIII. Le sac de Pella




Le siège de Pella était à peine entamé que la cité reçue déjà du renfort. Jmlus, en large infériorité numérique, est désormais pris en étau entre deux armées macédoniennes.







Le consul allait profiter du terrain pour couvrir un terrain plus important, ce qui lui permettra d'éviter les débordements ennemis.
Le flanc droit fera face au flot massif de macédonniens qui viendront s'écraser sur nos lignes pendant que le flanc gauche tiendra en respect toute tentative de contournement.




Le flanc gauche remplira d'ailleurs sa mission en tenant en échec la cavalerie macédonienne qui sera réduite à néant. Pour autant les hommes ne quittent pas leur position, les macédoniens pourraient à nouveau tenter un débordement avec de l'infanterie légère.
Pendant ce temps le flanc droit entre dans le vif du sujet en entrant au contact des rang d'hoplites.








Après avoir débarassé des dernières véléités de débordement sur le flanc gauche, les légionnaires arrivent en renfort sur le flanc droit.



Cette arrivée massive du côté gauche va repousser l'ennemi qui va se replier et laisser les flancs sans protection. Les macédoniens sont obligés de se replier dans ces conditions : le combat devenant impossible pour eux.




S'étant légèrement repliés, les macédoniens sont désormais complètement désorganisés et ne peuvent plus offrir la moindre résistance aux romains qui vont vers une victoire certaine.




Jmlus réussit là une grande victoire, sans conteste la plus belle de sa carrière. Cela lui ouvre la voie vers Pella qui ne se retrouve plus que défendue par les respacés. La cité défendue par des soldats désorganisés quand ils ne sont pas blessés, ne pourra pas offrir une grande résistance au consul.
Cette superbe victoire lui vaudra une acclamation d'imperator.






Profitant de la confusion Jmlus marche directement sur Pella, ne laissant pas le temps aux macédoniens de se réorganiser et panser leurs plaies. La bataille ne laissera aucun doute sur l'issue finale favorable aux romains : Pella est tombée !
La progression rapide du consul a permis tout juste au Roi de s'enfuir à temps avec une petite partie du Trésor. Jmlus entre triomphalement dans la capitale macédonienne, voyant une cité superbe, embellie avec l'or obtenu par Alexandre le Grand lui même en Orient !
Mais ce superbe spectacle est terni par l'hostilité de la population aux abords du défilé. D'abord des insultes, puis des moqueries pour enfin finir avec des jets de toutes sortes de victuailles. Si Jmlus était entré dans la cité avec aucune intention de nuir à la populace, son avis changea lorsque des immondices lui était lancé sur le casque, provoquant la peur de son cheval et le fesant tomber. Les romains pensant que l'on tentait d'attenter à la vie du consul, se ruent sur les coupables pour les punir. Cet acte était de trop et provoqua une réaction immédiate de la population. Mais ces citoyens macédoniens n'étaient pas de taille face aux glaives romains. Ce qui était au départ un incident mineur allait provoquer un bain de sang et la mise à sac de la cité.
Le butin était superbe ! La cité était riche, une grande partie du Trésor était encore présent, Jmlus mettait ainsi la main sur une partie des trésors d'Alexandre le Grand, du jamais vu ! Outre le pillage, beaucoup des macédoniens qui ne seront pas massacrés seront envoyés à Rome en guise d'esclaves. Rapidement les légionnaires à Pella seront enviés et Jmlus devient extrêmement riche, peut-être même plus que Coelius lui-même !

Le consul et ses hommes, attirés par l'appât du gain ne vont pas rester dans la cité de Pella désormais bien plus calme avec une population fortement épurée.
Après de nombreuses escarmouches aux alentours de l'ancienne capitale macédonienne, Jmlus et son fils Alienus se dirigent vers le sud, vers Thessalonique. Il rencontre non loin de la cité une autre imposante armée macédonienne qui sera elle aussi vaincue, mais avec un prix en hommes très lourd. Les pertes étant importantes, et la trop grande incertitude de parvenir à prendre la cité vont pousser le consul à battre en retraite et à rentrer à Pella, espérant revenir au plus vite à la quête de nouvelles richesses.

Mais sur le chemin du retour l'impensable se produit : Jmlus tombe dans une embuscade !
Le combat commence par des javelots qui volent dans tous les sens, occasionant d'énormes pertes dans nos rangs... mais il semblerait que l'ennemi s'en prenne plus particulièrement à la cavalerie, pensant toucher par là le consul. Et cela n'a pas manqué : la cavalerie est complètement anéantie, Jmlus puis Alienus tombent de leur monture, transpercés par les projectiles.
Pour autant la résistance romaine n'est pas brisée, même privés de leur commandement, les légionnaires se battent jusqu'au dernier souffle, peut-être plus pour rentrer en vie avec les biens qu'ils ont amassé que pour venger leur chef. L'armée ennemie va subir du coup d'énormes pertes malgré leur avantage numérique et l'effet de surprise, mais cela ne suffira pas à éviter une défaite. Bien peu de romains survivront, n'en réchapperont que ceux qui n'ont pas été cupides au point de ne pas s'enfuir sans leur précieux butin... les autres mourront par leur poids, trop lourds pour échapper aux macédoniens.





La mort de Jmlus ne provoquera pas l'élection d'un consul suffect, les nouvelles élections étant prévues très prochainement. Pour autant sa mort aura une conséquence sur l'engagement militaire de Rome qui devrait considérablement croître sous l'impulsion de Coelius au Sénat. Mais l'énergie que va déployer le princeps senatus sera autant pour la grandeur de Rome que pour un but bien moins avouable.
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Vieux 27/10/2007, 01h53
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IX. Pour la gloire de Rome ! Et du Sénat...




Printemps -230



La mort de Jmlus laisse une fortune très importante derrière lui, sans héritier, Alienus étant passé également à trépas. Les sommes serviront donc à honorer notre glorieuse cité. Quelques temples sont construits, d'autres sont embellis, mais surtout Rome va se doter pour la première fois d'un pont en pierre : le pont Jmlius.
Si cela peut paraître anodin au premier abord, cela ne l'est pas tant que ça : Rome évitait soigneusement la construction de pont, et s'il en existait, il était construit en bois de manière à pouvoir le détruire rapidement en cas d'invasion. Le pont en pierre ne pouvait être détruit aussi aisément, Rome n'en construit donc que si elle est certaine de sa force, ce qui arrivera avec le pont Jmlius.

Mais son or sera aussi utilisé pour cortège funéraire ramenant le corps à Rome, cortège absolument somptueux et digne de son rang et de son statut.
Tout cela permet de montrer aux yeux des autres la puissance et le rang élevé de la gens de Palpatus : les Domitius. Mais sans héritier direct de Palpatus, cette gens risque fort de ne jouer plus qu'un rôle secondaire en politique... voire même s'effacer définitivement de la vie publique.



Outre ces répercussions, qui relève plus du pratique qu'autre chose, la mort du consul va avoir un fort impact sur le plan politique.
En effet, si Ricus poursuit sa campagne en foncant sur la Macédoine, et laissant son frère et légat Cyphus en retrait, en Epire, afin de défendre et pacifier la région, Yboomus lui rentre en Italie. Le retour du préteur va modifier la politique romaine par l'entremise de Coelius.

En effet le princeps senatus va prendre les devants et prendre le contact avec Yboomus, lui fesant miroiter monts et merveilles.
En réalité il lui promet son soutien pour le poste de consul aux prochaines élections, ainsi que le commandement des armées en Macédoine, conjointement avec Ricus.
Si jusqu'à présent il régnait une certaine anarchie sur le plan militaire, suite à la réforme de Trawnus, mais découlant aussi du laxisme du Sénat, Coelius est bien déterminé à redonner tout son lustre à l'assemblée des Patres.

Il use de son influence pour garantir une victoire au consulat à Yboomus face à Stylus ou Stratcomus qui sont des puissances montantes à Rome. En contrepartie le préteur n'a qu'une chose à faire : réunir le Sénat et mettre à l'ordre du jour la question de la conduite de la guerre à venir pour les dix prochaines années.
Si Yboomus n'a jamais été réellement attiré par la politique, un poste de consul, doublé des garanties de Coelius, lui permettraient de retourner, avec bien plus de légions, sur son lieu favori : le champ de bataille. Coelius avait pris le préteur par le bon bout, il ne lui fallut pas longtemps pour accepter une offre si généreuse avec si peu de contreparties.



Le Sénat est ainsi convoqué par Yboomus, sur la question de la conduite de la guerre à venir. Par cette manoeuvre le Sénat récupère ses pouvoirs, bien qu'il ne les a jamais réellement perdu, sur la pleine gestion de la conduite de la guerre.
Le but étant de donner aux magistrats, voire promagistrats, une zone d'opération propre, où ils ne se gêneraient pas mutuellement les uns les autres, mais au contraire s'assisteraient davantage. Les leçons sont tirées des derniers magistrats qui se jettaient tous comme des morts de faim sur n'importe quelle cité ennemie, sans aucune cohérence, et aboutissant au final à la mort d'un consul. Il est temps pour le Sénat de remettre de l'ordre dans tout ça.
Ainsi Coelius, en tant que princeps senatus s'exprime en premier sur la question et émet ses propositions :
- attribuer la conquête de la Macédoine aux deux seuls consuls.
- en finir avec les invasions gauloises et laisser Palpatus à la tête de ses provinces afin qu'il trouve les ressources nécessaires pour conquérir le sud de la Gaule, et ouvrir un passage vers l'Hispanie, territoire qui pourra être repris facilement face à un Carthage au bord du gouffre.
- attribuer au premier préteur élu la pacification des territoires récemment conquis, à savoir principalement l'Epire et les nouveaux territoires pris sur la Macédoine
- attribuer au second préteur élu la protection de la frontière nord de la République pendant la campagne en Gaule transalpine de Palpatus
- attribuer au troisième préteur élu la pacification des territoires sous le contrôle direct du Sénat, autrement dit la majeure partie de la péninsule.

La proposition de Coelius va obtenir une forte approbation au sein du Sénat qui voit son autorité renforcée, et surtout ne lèse personne. La proposition sera adoptée à l'unanimité par senatus consulte. Les magistrats eux mêmes semblent favorables à une telle décision, qui fige leur statut par rapport aux autres.

Cinq conséquences de cette action de Coelius :
La première, déjà maintes fois émises, est le renforcement du Sénat sur le cours de la guerre, contrôle qu'il avait abandonné petit à petit, laissant le champ libre aux magistrats. Si ce laxisme peut être viable en présence de personnes monopolisant l'Etat à eux seuls, comme Trawnus et plus tard Coelius, cela aboutit à une quasi anarchie militaire quand personne ne semble en mesure de se démarquer réellement. Même si Ricus semble un ton au dessus des autres, il doit presque tout à son protecteur Coelius : le consulat, ses légions, sa réputation et ses soutiens.
Deuxième conséquence, Rome, bien que le processus avait déjà commencé, s'oriente vers une politique impérialiste. Jusqu'à présent la cité n'a fait que répondre à des déclarations de guerre, ou des menaces, sans jamais réellement prendre les devants. Avec la conquête du sud de la Gaule, et les véléités futures sur Carthage, Rome s'impose comme étant vouée à conquérir d'importants territoires sans autre but que le pouvoir et le maintien d'une société qui a toujours besoin de plus de conquêtes pour être satisfaite.
La troisième conséquence est la création d'une hiérarchie entre magistrats bien moins mouvante. Si avant les magistrats pouvaient s'illustrer et grimper les échellons rapidement, cela semble plus difficile avec désormais un ordre parmi les magistrats qui se voient confiés des missions plus ou moins importantes, fixant ainsi leur statut par rapport aux autres. Il se pourrait que les évolutions dans les magistratures soient moins fortes à l'avenir, sauf à être très fortement soutenu par une personnalité éminente. Mais seul l'avenir le dira.
Quatrième conséquence : la lutte lors des élections risque d'être plus âpre. Se faire élire avant les autres est désormais un enjeu majeur pour bénéficier des meilleures conditions et des missions les plus gratifiantes et surtout les plus rémunératrices ! Pensez donc que d'avoir la gestion du conflit dans une terre aussi riche que la Macédoine rapporte éminement plus de butin que de simplement pacifier une région et repousser quelques maigres tentatives d'invasions et de pillages organisés.
Dernier point, si le Sénat se renforce en gérant désormais la conduite de la guerre de manière ferme, il semble abandonner définitivement, du fait de la réforme de Trawnus principalement, le nombre de légions mobilisables par magistrat et promagistrat. En effet si le Sénat indique les zones d'opérations, les commandements, il laisse sous silence la quantité d'hommes à affecter à chaque front. Ce silence laisse supposer que la seule limite est la bourse même des magistrats qui vont payer ces soldats de leurs propres deniers.


Néanmoins, il est curieux de noter que Coelius favorise tant le proconsul Palpatus. En effet, non seulement il le confirme exceptionnelement dans ses provinces, alors que la Lex Ricia n'autorise la gestion que d'une seule province par promagistrat. Mais en plus il lui confie, à lui seul, la conduite des opérations en Gaule ! Réaction bien étrange pour quelqu'un qui voit en Palpatus un ennemi, il lui donne là l'occasion incroyable de s'illustrer !
Mais en réalité Coelius sait exactement ce qu'il fait, et son but est de faire tomber Palpatus dans une entreprise impossible à mener à bien. En effet le sénateur est très bien renseigné, bien mieux que quiconque, et il sait qu'envoyer Palpatus en Gaule est l'envoyer, si ce n'est à la mort, à sa chute.
Voilà ce qui attend le proconsul en Gaule :




Plus d'armées gauloises réunies en un seul point que toutes les armées de Rome réunies ! Cela étant inconnu de Palpatus, une bien mauvaise surprise l'attend.

Si cela peut sembler surprenant au premier abord que Coelius soit si bien informé, il n'en est rien en réalité. L'envergure que le princeps senatus a acquis l'a rendu méfiant, craignant pour sa vie, à la limite de la paranoïa. Dans ce cadre il s'est entouré d'une garde personnelle importante et d'hommes vivants plus ou moins dans l'ombre, glanant des informations un peu partout au service du sénateur.
Outre le fait qu'il est certainement l'homme le mieux informé de Rome, une tentative d'assassinat à son encontre serait une pure folie vouée à l'échec.
Cette position lui est plus que bénéfique à l'égard de n'importe quelle autre personnalité publique.






Mais après ces évènements, place aux élections !
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Vieux 28/10/2007, 12h58
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X. Des élections très attendues




Le peuple attend beaucoup de ces élections, qui semblent être plus intéressantes que les précédentes du fait des enjeux bien plus importants. Mais en réalité, si ce sont les assemblées qui vont élire les magistrats, ces élections sont très fortement arrangées et se jouent dans les hautes sphères de l'Etat.


Petite topo sur les personnages :


Ricus brille plus par ses récits que sur le terrain où il progresse certes, mais lentement et avec moultes difficultés. Pourtant sa réputation est excellente, et il ne semble pas pouvoir être menacé lors des élections à venir. Cela d'autant plus qu'il se trouve actuellement aux portes de la Macédoine, prêt à intervenir avec 3 légions.

Yboomus n'était encore qu'un préteur peu reconnu avant ses exploits militaires contre les Illyriens, exploits qui donneront toute l'envergure qu'il a maintenant. Son avenir, à court terme tout du moins, semble désormais tout tracé depuis qu'il a obtenu le soutien de Coelius pour les prochaines élections.

On parle bien peu de Stratcomus, mais s'il jouit du prestige de son défunt père, Trawnus, il présente des qualités certaines. Qualités qu'il a su exploiter pendant qu'il était à Rome en tant que préteur, obtenant la sympathie de nombreux sénateurs grâce à son tempérement calme et modéré, clairement apprécié dans des temps aussi incertains.
Il présente également de fortes compétences de gestionnaire, qui manqueront sans nul doute à Rome s'il venait à s'absenter pour remplir de nouvelles fonctions, et cela d'autant plus qu'il n'a absolument aucune connaissance dans le domaine des armes.

Coelius monopolise la vie politique à Rome, peut-être même plus que Trawnus à l'époque, rien ne se passe sans qu'il ne soit mis au courant, et certains confondent même son autorité avec celle du Sénat. Mais malgré sa position, il n'a que peu d'ennemis, il a pour l'instant toujours oeuvré, tout du moins officiellement, pour le bien de la République. Il est pour beaucoup encore l'incarnation du parfait patricien, même s'il n'en fait pas parti, et est enfin parvenu à faire imposer l'idée que les riches plébéiens et les patriciens peuvent cohabiter au sein d'une nobilitas qui regroupera les meilleurs citoyens de Rome. Cette notion est désormais admise, même si les patriciens, descendants de grands personnages la plupart du temps mythiques, gardent une certaine préséance. Mais qu'importe, leurs intérêts convergent et tous tirent profit d'une cohabitation plutôt que d'une confrontation.

S'il est une personnage qui peut se sentir soulagée, c'est bien Palpatus. Dans une situation financière exécrable, son maintien à la tête des provinces de Gaule cisalpine et d'Illyrie le sauve d'une catastrophe. S'il est désormais ultra minoritaire au Sénat depuis la mort de Jmlus, et encore plus depuis que Coelius s'est rapproché d'Yboomus, il estime devoir son salut par le manque de magistrats disponibles et prêts à remplir les fonctions de promagistrats. Si en effet Rome manque actuellement d'éventuels promagistrats, Palpatus est en réalité complètement piégé : obligé de mener une guerre qui lui sera extrêmement coûteuse -alors qu'il est déjà surendetté- et qui a en plus très peu de chances de lui être favorable, il lui faudrait un miracle pour s'en sortir !

Pour le propréteur de Sicile, Rebornus, la situation est calme et sa situation financière s'assainit. Si les habitants de l'île se manifestent rapidement pour la moindre broutille, le propréteur a réussi à rétablir l'ordre. Rebornus étant devenu avec l'âge peu à peu moins ferme, il comprend plus les attentes de la population et réduit les garnisons présents sur l'île. Moins de soldats dans les rues, et surtout moins expéditifs, et voilà comment l'on calme une population peu prompte à coopérer sous la violence. Confortablement installé et reconnu, il semble peu probable que le propréteur veuille participer aux élections, il préfèrera sans doute rester tranquillement dans ses fonctions qui ne sont pas menacées.

Macsebthus déjà très porté par les sciences et l'art, constate la fulgurante ascenssion de Rome dans le domaine et souhaite y contribuer en financant certains projets qui semblent le mériter selon lui. Malheureusement son engouement n'a de limite que ses ressources financières, il faudra pour lui trouver une autre source de revenu... pourquoi pas lors des élections ?!

Dantonius a beaucoup appris auprès de son père adoptif Coelius, mais il est temps pour lui d'enfin passer à un autre stade et d'aller enfin sur le terrain. Son père a justement tout prévu en recrutant pour lui des légions, par l'intermédiaire de Ricus pour légaliser l'acte, avant les élections. Recrutements presques achevés, Dantonius est quasiment prêt à partir de Rome.

Devenu légat de son frère Ricus, Cyphus est désormais stationné en Epire avec une légion, attendant l'arrivé prochaine d'un préteur qui maintiendra l'ordre à sa place. Il pourra ainsi rejoindre son frère en Macédoine et lui apporter une aide substantielle. Quasiment inconnu de tous, il ne prendra très certainement pas part aux élections.

Un personnage montant à Rome : Stylus. Le jeune romain impressionne par ses qualités militaires et gagne la sympathie de bon nombre de personnes, plus ou moins influentes. Pour certains il ferait un bon consul, malheureusement il semblerait que le soutien de Coelius à Yboomus ne réduise ce voeu à néant. Toujours est-il qu'un grand avenir lui semble promis.

Et enfin Florianus et Tahitus, les fils de Palpatus. Tous deux restent auprès de leur père, qui aura grandement besoin d'eux lors de la campagne en Gaule. Afin de faciliter sa lourde tâche Palpatus expulse de nombreux celtes pour redistribuer ces terres à ses fils. Acte totalement illégal et qui vaut la fureur de la population locale déjà échaudée, mais cette source de revenu sera nécessaire lors de la guerre et permettra à ses fils de soutenir une légion chacun.




Mais place aux élections :


D'une part pour le consulat, pas de réelle surprise, Ricus est réélu sans problème, il va pouvoir continuer sa campagne dans la riche Macédoine.
Et comme promis Yboomus sera élu également consul grâce à l'aide de Coelius qui n'aura guère de souci à convaincre les comices de voter pour lui, Yboomus ayant déjà fait ses preuves par le passé. Il n'aurait guère pu être concurrencé que par Stylus et Stratcomus. Si ce dernier jouit d'une plus forte popularité, il n'a absolument aucune notion militaire, or l'on attend à ce que le consul remporte la guerre contre la Macédoine. Quant à Stylus, s'il a des qualités évidentes sur le plan militaire, il n'a pas de grande personnalité publique qui le soutienne, contrairement à Yboomus.
D'ailleurs il est à noter que pour la première fois depuis fort longtemps (depuis le début du récit en fait ) qu'un fils ne soit devenu consul après son père, en l'occurence Curtisus.


Pour la préture les choses sont moins évidentes. L'ordre des élections des préteurs est devenu désormais important, ce qui rend la lutte plus âpre.
Coelius fait tout son possible pour que Dantonius soit le premier préteur à être élu. Dantonius a certes beaucoup appris auprès de Coelius, mais il n'a pas encore l'envergure de Stylus ou de Stratcomus plus âgés. Si le jeune protégé du princeps senatus est quasiment certain d'être élu préteur, l'important est qu'il soit élu en premier et ainsi bénéficier d'un rôle bien plus important et gratifiant. Coelius oeuvre en ce sens et parvient à convaincre certains de l'avantage de voter pour Dantonius... mais cela n'est guère suffisant. Mais le sénateur sait une chose : là où les mots échouent, l'argent réussit. C'est ainsi que dans le secret le plus total que Coelius va convaincre les plus récalcitrants avec de l'or rapidement glissé sous la toge. Cela lui coûtera cher, mais le but est atteint : Dantonius est le premier candidat à être élu préteur !

En réalité pour la suite l'enjeu n'est pas tant qui sera élu, mais quand ! En effet il ne reste que trois candidats : Macsebthus, Stratcomus et Stylus.
Et la logique politique sera suivie : si Stylus semble être le plus apte des trois, il ne dispose d'aucun soutien de poids contrairement à Stratcomus qui dispose toujours du soutien de Palpatus dont le rôle a pris récemment une tout autre envergure. Stratcomus sera donc logiquement le second à être élu, suivi par Stylus qui ne trouve peut-être pas un rôle à la hauteur de ses compétences, mais il faut bien commencer un jour... et puis sans la Lex Ricia il n'aurait même pas été préteur ! Et enfin le quatrième et dernier élu Macsebthus qui restera ainsi à Rome comme il l'a souhaité. Le but de ce dernier n'étant pas tant la politique que de trouver des fonds nécessaires pour le maintien de ses activités de soutien envers les artistes et scientifiques de tous les horizons.



Reste enfin un dernier point à clarifier : le contrôle des provinces de Rome, à savoir la Gaule cisalpine, l'Illyrie, la Sicile et l'Epire.
Si la Sicile reste sous la propréture de Rebornus sans discussion, et que Palpatus garde le proconsulat sur la Gaule cisalpine et l'Illyrie tel que l'a voulu le Sénat, reste la question de l'Epire.
Cette province est dévastée par la guerre et ne présente actuellement guère d'intérêt. De plus Rome ne dispose d'aucun ancien magistrat souhaitant obtenir la gestion de la province proprétorienne. Bien que le Sénat l'ait déjà fait récemment, il doit à nouveau enfreindre la Lex Ricia qui interdit de confier plus d'une province par promagistrat. Ainsi l'Epire est confiée à Palpatus, ce qui lui permettra de retirer quelques revenus supplémentaires pour sa guerre, la sécurité de la province est de toute façon la mission principale du premier préteur, à savoir Dantonius.







L'influence des divers personnages au Sénat :





La province proprétorienne de Sicile :




Les territoires sous le contrôle direct du Sénat :




La province proconsulaire de Gaule cisalpine qui s'est vue rattacher la Norique au nord :





La province proprétorienne d'Illyrie sous la gestion de Palpatus :





La province proprétorienne d'Epire sous la gestion de Palpatus





Au niveau extérieur, Carthage qui était en mauvaise position face aux Numides semble reprendre légèrement le dessus. Néanmoins la cité punique est loin, même très loin de son lustre d'antant, c'est pourquoi Rome envisage de passer à l'offensive tôt ou tard, avant que Carthage ne redevienne une puissance capable de défier Rome économiquement et militairement.





La carte du monde connu :



Le Royaume Séleucide, fabuleuse puissance il y a quelques dizaines d'années, a été rongée de toute part, notamment par l'Egypte qui est devenu un Royaume immense et par le Royaume du Pont qui a lui aussi connu un accroissement fulgurant. Par ailleurs, ayant débarassé les Séleucides de la région, ces deux formidables puissances sont entrées en guerre, et le vainqueur risque bien de devenir quasiment invincible à l'avenir.



L'état financier des personnages :


Ricus :
Total précédent : 7100
Revenus réguliers : 3000 pour le consulat + 1000 de l'origine sociale = 4000
Dépenses régulières : 4100 pour l'entretien des troupes (3 légions)
4000-4100 = -100X2 = -200
Dépenses irrégulières : 1900 pour recruter 1 légion + 900 pour réorganiser ses troupes = 2800
Revenus irréguliers : 1500 pour le pillage d'Apollonia
Total : 7100-200-2800 = 4100+1500 = 5600


Yboomus :
Total précédent : 2500
Revenus réguliers : 1500 pour la préture + 1000 de l'origine sociale = 2500
Dépenses régulières : 2000 pour l'entretien d'une légion
2500-2000 = 500X2 = 1000
Dépenses irrégulières : 2300 pour réorganiser ses troupes + 4200 pour recruter 2 légions = 6500
Revenus irréguliers : 5900 pour le pillage de Antigonea
Total : 2500+1000+5900 = 9400-6500 = 2900


Dantonius :
Total précédent : 3000
Revenus réguliers : 1500 pour la préture + 1000 de l'origine sociale
Dépenses régulières : 0
2500X2 = 5000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 0
Total : 3000+5000 = 8000


Stratcomus :
Total précédent : 8000
Revenus réguliers : 1500 pour la préture + 500 de l'origine sociale = 2000
Dépenses régulières : 0
2000X2 = 4000
Dépenses irrégulières : 4000 pour recruter 2 légions
Revenus irréguliers : 0
Total : 8000+4000-4000 = 8000


Stylus :
Total précédent : 4500
Revenus réguliers : 1500 pour la préture + 1500 de l'origine sociale = 3000
Dépenses régulières : 0
3000X2 = 6000
Dépenses irrégulières : 2000 pour recruter 1 légion
Revenus irréguliers : 0
Total : 4500+6000-2000 = 8.500


Macsebthus :
Total précédent : 3000
Revenus réguliers : 1500 pour la préture + 500 de l'origine sociale = 2000
Dépenses régulières : 1000 pour soutenir les travaux des artistes et scientifiques
2000-1000 = 1000X2 = 2000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 0
Total : 3000+2000 = 5000


Coelius :
Total précédent : 34.350
Revenus réguliers : 4000 en revenus dû à l'origine sociale
Dépenses régulières : 5400 pour l'entretien des 3 légions de Dantonius
4000-5400 = -1400X2 = -2800
Dépenses irrégulières : 14.100 pour recruter 3 légions avec cavalerie et scorpions pour Dantonius
Revenus irréguliers : 0
Total : 34.350-2800-14.100 = 17.450


Palpatus :
Total précédent : 900
Revenus réguliers : 5000 pour la gestion de la Gaule cisalpine + 3800 pour la gestion de l'Illyrie (total déjà divisé par 2 suite aux dévastations) + 1700 pour la gestion de l'Epire (total déjà divisé par 3 suite aux dévastations) + 1000 en revenus des combats de gladiateurs (revenus qui augmentent) = 11.500
Dépenses régulières : 4900 en entretien militaire (festivités et luxures supprimées pour préparer la campagne en Gaule)
11.500-4900 = 6600X2 = 13.200
Dépenses irrégulières : 5200 pour recruter 3 légions + 1700 pour réorganiser ses troupes + 5000 de dettes remboursées = 11.900
Revenus irréguliers : 0
Total : 900+13.200-11.900 = 2200
Note : 7000 à rembourser encore (les emprunts ont toujours un taux d'intérêts de 20%)


Rebornus :
Total précédent : 3500
Revenus réguliers : 6700 pour la gestion de la Sicile + 500 de l'origine sociale = 7200
Dépenses régulières : 4500 pour l'entretien des troupes
7200-4500 = 2700X2 = 5400
Dépenses irrégulières : 3600 remboursés aux créanciers (fin de la dette) + 800 pour réparer la flotte = 4400
Revenus irréguliers : 0
Total : 3500+5400 = 8900-4400 = 4500


Cyphus :
Total précédent : 3000
Revenus réguliers : 1000 de l'origine sociale
Dépenses régulières : 0
1000X2 = 2000
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 0
Total : 3000+2000 = 5000


Florianus :
Total précédent : 1500
Revenus réguliers : 1000 de l'origine sociale
Dépenses régulières : 1100 pour l'entretien d'une légion pour le compte de Palpatus
1000-1100 = -100X2 = -200
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 0
Total : 1500-200 = 1300


Tahitus :
Total précédent : 0
Revenus réguliers : 1000 de l'origine sociale
Dépenses régulières : 1100 pour l'entretien d'une légion pour le compte de Palpatus
1000-1100 = -100X2 = -200
Dépenses irrégulières : 0
Revenus irréguliers : 1000 en pactole de départ
Total : 1000-200 = 800
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  #75  
Vieux 29/10/2007, 17h47
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Récapitulatif -280 à -230




Le précédent récapitulatif s'était arrêté à -250.



Historique :[TABLE][TR][TD]
-280 à -270
Consulat Granpiedus/Trawnus[/TD][TD]
-280 : débarquement de Pyrrhus à Tarente
-280 : élections : Granpiedus/Trawnus consuls, Leazus/Splinterus préteurs
-279 : victoire de Granpiedus contre Pyrrhus dans la bataille de Corfinium
-278 : chute de Corfinium par Granpiedus
-277 : expédition de Kraerus sous l'impulsion de Leazus
-276 : chute de Paestum par Trawnus
-275 : chute de Tarente par Granpiedus
-275 : arrivée sur la scéne politique de Curtisus et Hoaxus qui devient le légat de Granpiedus
-275 : renouvellement de la liste sénatoriale : le Sénat est massivement favorable à Granpiedus
-274 : arrivée sur la scène politique de Lafritus, fils de Leazus
-274 : alliance politique entre Leazus et Trawnus contre l'influence de Granpiedus au Sénat
-274 : en raison de l'alliance politique, Lafritus devient légat de Trawnus
-273/-270 : ascension de Curtisus dans la vie politique romaine
-272 : le triérarque Kraerus meurt au large de la Sicile, tué par des pirates
-271 : chute de Rhegium par Trawnus qui grille la politesse à Granpiedus
-271 : Rome est enfin en paix
-270 : Carthage attaque la cité de Rhegium, Lafritus sera tué peu après s'être enfui de la cité. Début de la première guerre punique
[/TD] [/TR]
[TR][TD]
-270 à -266
Consulat Granpiedus/Trawnus[/TD] [TD]
-270 : élections : Granpiedus/Trawnus consuls, Curtisus/Leazus préteurs. Le Sénat est partagé entre les deux consuls
-270 : arrivée sur la scène publique de Aasenius, fils de Trawnus. Il deviendra son légat suite à la mort de Lafritus
-269 : Trawnus remporte la première victoire de Rome face à Carthage non loin de Paestum. L'armée punique n'ira jamais plus loin
-269 : décision de création de la première flotte de guerre romaine sous l'impulsion de Leazus
-268 : arrivée sur la scène publique du navarque Akmarus
-268 : chute de Rhegium par Granpiedus
-268 : victoire héroïque de Granpiedus à Mamertium
-268 : chute de Ariminum par Curtisus
-267 : début de la campagne sicilienne de Trawnus
-266 : Hoaxus tué par des rebelles non loin de Rome
-266 : arrivée sur la scène publique de Sparfellus
-266 : après deux grandes victoires les légions de Trawnus sont terrassées près de Messine
-266 : déshonoré Trawnus se retire à Rhegium, pensant en avoir fini avec sa carrière militaire et politique
[/TD] [/TR]
[TR][TD]
-266 à -263
Dictature de Granpiedus
[/TD] [TD]-266 : Granpiedus accepte la dictature face à la crise, il nomme Curtisus maître de cavalerie
-265 : la flotte de guerre commandée par Akmarus est enfin prête
-265 : Chute d'Arretium par Curtisus
-264 : alors que Granpiedus se rapproche de Rhegium, les carthaginois lèvent le siège de la ville et se replient en Sicile
-263 : Granpiedus meurt au combat lors de la bataille de Syracuse
[/TD] [/TR]
[TR][TD]
-263 à -260
Dictature de Trawnus
[/TD] [TD]-263 : Trawnus accepte la dictature, il nomme Curtisus maître de cavalerie
-262 : Trawnus prend à revers l'armée punique et remporte une victoire décisive devant Rhegium
-261 : début de la seconde campagne de Trawnus en Sicile
-261 : chute de Messine par Trawnus, la Sicile semble abandonnée par Carthage[TR][TD]
-260 à -254
Consulat Trawnus/Curtisus
[/TD] [TD]-260 : élections : Trawnus/Curtisus consuls, Sparfellus/Aasenius préteurs. Leazus nommé propréteur de Sicile. Trawnus jouit d'une influence sans pareille
-260 : arrivée sur la scène publique de Coelius
-260 : chute de Syracuse par Trawnus. Il y acquiert le cognomen de Victor
-259 : arrivée de Leazus à Syracuse
-259 : chute d'Agrigento par Curtisus
-259 : chute de Lilybaeum par Trawnus qui devance Curtisus. Trawnus est acclamé Imperator. Fin de la seconde campagne de Sicile
-259 : la première guerre punique s'achève, Rome est à nouveau en paix
-258 : Trawnus entre à Rome et reçoit le triomphe
-258 : début des agitations en Sicile après le départ de Curtisus
-258 : les gaulois assiègent Arretium, Rome est à nouveau en guerre
-257 : la cité d'Agrigento en Sicile se révolte
-257 : les révoltés siciliens manquent de tuer le propréteur Leazus
-256 : la cité de Croton dans le sud de la péninsule se révolte, Aasenus est chargé d'aller la mater
-256 : chute d'Agrigento par Leazus, la population est en partie massacrée en guise de punition. Les agitations en Sicile se sont calmées
-255 : renouvellement de la liste sénatoriale : Curtisus gagne de nombreux soutiens
-255 : arrivée de Rebornus sur la scène politique
-255 : début de la campagne en Gaule cisalpine menée par les deux consuls
-255 : victoire éclatante de Curtisus à la bataille de Bononia dans le froid contre les Celtes
-254 : chute de Jenuensis par Trawnus
-254 : chute de Bononia par Curtisus
-254 : déclaration de guerre contre les Illyriens
-254 : bataille de Patavium, victoire romaine difficile, mais sans le consul Curtisus mort au combat
[/TD] [/TR]
[/TD] [/TR]
[TR][TD]
-254 à -253
Consulat Trawnus/Sparfellus
[/TD] [TD]-254 : devant le vide Sparfellus devient consul
-254 : chute de Mediolanum par Trawnus
-254 : chute de Croton, la population est massivement exécutée. Le préteur Aasenus est tombé au combat
-254 : devant le vide Rebornus devient préteur
-253 : seconde bataille de Patavium avec une victoire de Trawnus. Le consul Sparfellus est mort au combat
[/TD] [/TR]
[TR][TD]
-253 à -250
Consulat Trawnus/Coelius
[/TD] [TD]-253 : Coelius devient consul
-253 : Palpatus devient préteur
-253 : victoire héroïque de Trawnus à la bataille d'Aquileia, il est acclamé imperator pour la seconde fois
-252 : première victoire militaire de Coelius aux abords de Jenuensis. Il va parvenir à récupérer les trois légions esseulées à Patavium
-251 : quelques poignées de germains viennent piller la Gaule cisalpine
[TR][TD]
-250 à -246
Consulat Trawnus/Coelius
[/TD] [TD]-250 : élections : Trawnus/Coelius consuls, Palpatus/Chazamus préteurs. Le Sénat est largement dominé par Trawnus
-250 : arrivée sur la scène publique de Jmlus
-250 : le Sénat approuve la réforme de Trawnus, l'armée devient professionelle
-250 : alliance de circonstance entre Leazus et Trawnus, le premier obtient l'autorisation du Sénat pour conquérir Malte, la Corse et la Sardaigne
-249 : Ricus, second fils de Leazus, fait son apparition dans la vie publique
-247 : sous le commandement de Leazus Malte devient romaine et intègre la province de Sicile
-247 : chute d'Aquileia par Trawnus en Illyrie
-246 : décès de Leazus sur l'île de Malte, Rebornus devient propréteur de Sicile. Le Sénat annule les plans d'invasion de La Corse et de la Sardaigne
-246 : mort de Trawnus lors du siège de Segestica, Chazamus se retire sur Aquileia
[/TD] [/TR]
[TR]
[TD]
-246 à -240
Prodictature de Coelius
[/TD]
[TD]-246 : Coelius devient prodictateur et nomme Rebornus maître de cavalerie et Ricus devient son légat
-245 : arrivée sur la scène publique de Stratcomus, troisième fils de Trawnus
-244 : révolte à Syracuse
-244 : création d'une arène par Palpatus, popularisation rapide des combats de gladiateurs
-244 : rapprochement de Palpatus avec Jmlus et Stratcomus
-244 : chute de Aquileia libérée par les Illyriens, Chazamus meurt au combat
-244 : Coelius reprend Aquileia quelques semaines plus tard
-243 : arrivée sur la scène publique de Yboomus, fils de Curtisus
-243 : Ricus a fini le recrutement de 3 légions pour le compte de Coelius et s'apprête à le rejoindre en Illyrie
-243 : victoire grandiose de Coelius à Segestica, il est acclamé imperator par ses troupes, la cité tombe peu après
-241 : prise de Salona par Coelius
-241 : la capitale Illyrienne est prise par Coelius, il est acclamé imperator pour la seconde fois
-241 : Superbe victoire de Ricus devant Patavium, la cité est reprise quelques semaines seulement après avoir été capturée par les Illyriens
[/TD]
[TR] [TD]
-240 à -230
Consulat Ricus/Jmlus
[/TD]

[TD]
-240 : élections : Ricus et Jmlus consuls, Yboomus et Stratcomus préteurs, Coelius se retire et devient censeur, Palpatus devient proconsul de Gaule cisalpine et d'Illyrie
-240 : Macsebthus, fils de Sparfellus, entre dans la vie publique
-240 : Ricus récupère les légions de Coelius
-240 : le premier fils de Palpatus, Massassius, atteind la majorité
-237 : la Macédoine déclare la guerre à Rome
-236 : Coelius adopte Dantonius
-236 : Jmlus et Yboomus repoussent une importante invasion germaine
-236 : chute de Scodra en Epire par Ricus
-236 : Massassius meurt assassiné par ses propres auxiliaires gaulois, Palpatus subit une nota censoria, début des persécutions contre les celtes en Gaule cisalpine
-235 : Coelius devient princeps senatus, il domine le Sénat avec Ricus
-235 : arrivée sur la scène publique de Cyphus, Florianus et Stylus
-235 : la Lex Ricia est promulguée, elle augmente le nombre de préteurs et les subsides des magistrats et n'autorise plus qu'une province par promagistrat
-235 : Jmlus parvient enfin à conquérir la Norique, il se dirige vers l'Epire
-233 : arrivée sur la scène publique de Tahitus, troisième fils de Palpatus
-231 : Ricus prend la cité d'Apollonia
-231 : Yboomus met un terme au Royaume d'Illyrie en capturant Antigonea, l'Epire devient une province romaine
-231 : Jmlus assiège la capitale Macédonienne, Pella, et la met à sac après une victoire grandiose qui lui vaudra une acclamation d'imperator.
-231 : Jmlus se dirige rapidement vers le sud et après une victoire coûteuse en homme, tombe dans une embuscade alors qu'il rentrait à Pella. Il meurt avec son fils Alienus
-230 : Yboomus convoque le Sénat. Ce dernier reprend ses pouvoirs en matière de gestion de la guerre. L'invasion du sud de la Gaule transalpine se prépare
[/TD]
[/TR]
[TR]
[TD]
-230
Consulat Ricus/Yboomus
[/TD]
[TD]-230 : élections : Ricus et Yboomus consuls ; Dantonius, Stracomus, Stylus et Macsebthus préteurs
[/TD]
[/TR] [/TD][/TR] [/TR][/TABLE]
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  #76  
Vieux 29/10/2007, 17h52
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Acte IX : La révolte de Lemarseillix




Rome entame pour la première fois une guerre sur deux fronts : la Macédoine d'une part, et le sud de la Gaule transalpine d'autre part.

La guerre en Gaule va mobiliser des efforts sans précédents, que ce soit financier ou humain. A tel point que le proconsul Palpatus va amplifier la haine des gaulois cisalpins envers les romains en expulsant des centaines de familles de leur terres, la terre de leurs ancêtres, pour soutenir financièrement une guerre qui coûtera énormément.

Si les persécutions romaines étaient à la limite du supportable, cet acte fut de trop et allait mécontenter toute la population celte du nord de la péninsule italienne. Si certains font preuve de désobéissance envers l'autorité romaine, d'autres s'en prennent ouvertement à leurs biens, et même parfois à leur vie ! Mais il est un homme qui va sortir du lot : Lemarseillix.

Issu d'une noble famille gauloise cisalpine réputée, il va s'entourer d'hommes bien décidés à mettre fin à la domination romaine sur ces terres. S'il aurait pu lever une armée et exhorter la population à se révolter, cette entreprise était risquée et avait bien peu de chances d'aboutir. Ainsi il va préférer s'entourer d'hommes de confiance qu'il va armer avant de partir vers l'ouest, vers ses frères transalpins.
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  #77  
Vieux 31/10/2007, 02h30
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I. L'émergence de Dantonius





Hiver -230/-229


Suite aux élections, tous doivent se préparer à remplir la tâche qui leur a été donnée. Tous ? Non, certains sont déjà sur le terrain comme Ricus qui se trouve aux portes de la Macédoine, ou encore d'autres se sont préparés déjà avant les élections comme c'est le cas pour Dantonius.

Lever des troupes étant une tâche longue et fastidieuse, le jeune préteur a là un avantage non négligeable sur les autres. Ainsi il part rapidement vers l'Epire en compagnie d'un nouveau venu qui sera son légat : Marcellus Ofonius Pumbus.

Pumbus était issu d'une petite famille patricienne sans grande envergure ni sans grande richesse. S'il est présent aux côtés de Dantonius c'est tout simplement parce qu'il présente des qualités rares de commandement, il sait très bien se faire apprécier de ses hommes. Fort heureusement c'est bien la seule chose qu'on lui demande, il n'a sinon aucune compétence particulière.







Alors que Dantonius embarque avec ses hommes dans le port d'Ostie au sud de Rome, Ricus lui a déjà commencé sa campagne en Macédoine et commence à se diriger vers Thessalonique. Il y bat facilement une petite armée macédonienne avant de commencer le siège de la cité.






Mais elle ne résistera pas longtemps au consul qui va s'en emparer après à peine 3 semaines de siège. La cité sera pillée et la population en grande partie envoyée à Rome. Notre cité n'a d'ailleurs jamais reçu plus d'esclaves que lors de cette guerre... pourtant elle ne fait que commencer !



Printemps -229


Pendant ce temps à Rome on se prépare pour l'organisation des plus grandes fesitivités que la cité n'ait jamais connu. Avec l'aide de Coelius, Yboomus obtient l'autorisation du Sénat d'effectuer un triomphe pour ses succès ayant mis fin à la guerre contre l'Illyrie.

En réalité son action en Epire était relativement limité, et il aurait dû se contenter logiquement de l'ovatio, sorte de petit triomphe. Mais les conditions étaient réunies pour célébrer la gloire de Rome : fin de la guerre en Illyrie, rapprochement de Yboomus avec Coelius, élection au consulat de Yboomus, capture du dernier Roi d'Illyrie par ce dernier et le sac de Pella par Jmlus qui a rapporté énormément de richessses à Rome. Bref tout était là pour montrer au peuple la grandeur de la République.

Si lors du triomphe l'on confond les trésors amassés par Ricus avec ceux d'Yboomus ainsi que le fabuleux trésor de Pella de Jmlus, tout est là pour impressioner n'importe quel citoyen : les chars comportant les butins sont incroyablement nombreux, et il faudra attendre longtemps avant de voir défiler finalement Yboomus et ses hommes avec une couronne de lauriers suivis enfin du Roi Illyrien vaincu qui sera ensuite étranglé au Tullianum (prison de Rome). La fête est grandiose et ravit tout le peuple émerveillé par la toute puissance de la République.

Mais les festivités prennent fin, et Yboomus est attendu en Macédoine pour de nouveaux exploits. Mais avant de partir il réunit une dernière fois le Sénat pour créer une seconde flotte pour protéger les côtes de Gaule cisalpine constamment menacées par les pirates et les Gaulois qui s'en prennent aux navires marchands. Le Sénat autorise la construction de 200 quinquérèmes, ce qui en fera la plus grande flotte de la République, et peut-être même de la mer Méditerranée !







Printemps -228


De l'autre côté de l'Adriatique on est moins festif : Ricus quitte Thessalonique et se dirige vers l'est, rencontrant l'armée qui a vaincu Jmlus. Les légionnaires déferlent sur eux comme s'ils vengeaient leurs frères morts au combat et font preuve d'une violence rare. Mais le principal est atteint : l'armée ennemie est vaincue et leur général capturé puis exécuté : Jmlus est vengé !

Pris dans l'euphorie de leur victoire ils poursuivent plus loin, plus à l'est, vers la cité de Philippi. Ricus va tomber là nez à nez contre une imposante armée macédonienne.






Très tôt, certains de leur avantage numérique, les macédoniens tentent de déborder nos lignes déjà très étirées.




Mais en même temps que les macédoniens tentent de déborder, ils s'attaquer violement à nos lignes. De ce fait ils immobilisent la plupart de nos soldats et Ricus est rapidement dans l'incapacité de manoeuvrer efficacement. Il fait replier les ailes de manière à protéger les flancs, mais l'entreprise ne connait guère de succès : l'ennemi avancant toujours plus loin finit par se retrouver juste derrière nous... et la trop faible cavalerie de Ricus ne peut rien faire pour l'en en empêcher.





Le combat se déroule par la suite dans un chaos total, Ricus ne peut plus manoeuvrer ses troupes, et les pertes romains sont effroyables. Alors que la bataille n'était pas encore proche de son issue, Ricus craignant pour sa vie s'enfuit et laisse ses hommes abandonnés à un triste sort. Jamais encore un commandant romain n'avait fuit aussi lâchement en laissant ses hommes derrière lui !



La bataille semblait déjà perdue et Ricus s'éloigne avec quelques uns de ses cavaliers vers Thessalonique. Aucun autre romain ne sortira vivant de cette bataille : l'ennemi n'aura aucune pitié envers ceux qui asservissent, tuent et pillent sans vergogne les leurs.







Ricus rentrera finalement à Thessalonique où la situation est tendue avec les légionnaires restés dans la cité pour maintenir l'ordre durant l'absence du consul. La population elle même est agitée car elle voit là l'occasion rêvée de chasser un ennemi désormais complètement démunit.

Mais pas si démunit que ça finalement, Dantonius débarque enfin avec ses troupes en Epire. Encore peu connu, il est pourtant très attendu des soldats coincés en Macédoine, plus que déçus de l'attitude de Ricus, et confiants envers le fils adoptif d'un des plus grands généraux de Rome : Coelius !

Alors que Dantonius se dirige vers Thessalonique l'innatendu se produit : Ricus est découvert mort avec un glaive planté dans le coeur ! Si cela ressemble fortement à un suicide, il est étonnant que le consul ait voulu mettre fin à sa vie alors qu'il y tenait tant quelques semaines auparavant ! Qu'importe s'il s'agit vraiment d'un suicide, ou s'il a été forcé de le faire, ou voire même un assassinat masqué, l'important est qu'un consul est mort et que la campagne de la Macédoine est une véritable catastrophe qui a vu la perte de nombreuses légions et de deux consuls.

La population de Thessalonique l'apprend vite et profite de l'occasion pour tenter de chasser les légionnaires de la cité. Il règne dans la cité un chaos total et les soldats se retranchent dans l'ancien palais Royal des Rois de Macédoine.





La situation est presque désespérée mais les quelques soldats romains tiennent bon jusqu'à l'arrivée de Dantonius avec ses 3 légions qui va ramener rapidement l'ordre... dans le sang...
Dantonius, très proche et apprécié des soldats, se fait acclamer par la poignée de soldats de Ricus encore vivants et qui vont désormais rejoindre ses rangs.

Mais la situation est quelque peu bloquée pendant quelques temps : Dantonius n'est que préteur, et ses ordres sont clairs : il doit maintenir l'ordre dans les récentes conquêtes de Rome, pas plus !
Ainsi il reste quelques temps dans la cité de Thessalonique fortement endommagée par la guerre et les révoltes avant de recevoir des nouvelles de Rome : avec la mort de Ricus, de nouvelles élections ont eu lieu, et vu les circonstances Dantonius n'a eu aucun problème pour se faire élire consul suffect ! Il remplace ainsi Ricus dans ses prérogatives et peut poursuivre la difficile conquête de la Macédoine.


Mais la guerre se complique fortement malgré l'arrivée d'Yboomus qui débarque au sud de Scodra : la Macédoine dispose encore de nombreuses ressourses et assiègent Pella avant que Dantonius ne les repousse vers l'est, mais dans le même temps le sud de l'Epire est prise, avec notamment la cité d'Apollonia. Ils ont profité de la faible garnison de la ville pour la prendre très rapidement... ce qui sera moins aisément le cas pour nous : le frère de Ricus, Cyphus, est obligé d'assiéger la cité. Ce dernier était encore à Antigonea lors de l'arrivée de Dantonius en Macédoine, et était le légat de son propre frère avec une légion sous son commandement. Mais la mort de Ricus a changé la donne, et Cyphus se retrouve donc à servir son remplacant : le consul suffect Dantonius.






Mais si la situation en Macédoine est compliquée, Rome ne semble pas remettre en cause le plan de conquête du sud de la Gaule transalpine par le proconsul Palpatus. Ce dernier va devoir faire face à des armées nombreuses et la volonté d'un homme qui se rebellera contre Rome : Lemarseillix.
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II. Les Gaulois attaquent !






Printemps -228


Lemarseillix pendant sa traversée des Alpes pour rejoindre ses frères, fesait savoir à tous que les Romains se préparaient à les envahir. Il espérait trouver du soutien pour repousser les Romains hors de Gaule... de toutes les Gaules ! Mais la tâche sera bien plus ardue qu'il ne le pensait : les Gaulois sont divisés en de très nombreux peuples avec aucune unité politique. Bref, leurs origines sont peut-être leurs seuls points communs. Ce sera très certainement le principal obstacle que Lemarseillix va rencontrer : une unification des peuples Gaulois contre Rome.

En traversant les Alpes, Lemarseillix va d'abord rencontrer les Allobroges, peuplant le nord des Alpes (en Savoie grosso modo), parmi les plus puissants des peuples Gaulois. Il les prévient des intentions des Romains et tente de les rallier à sa cause. Si les Allobroges ne restent pas insensibles aux dires du cisalpin, ils refusent pour autant de se laisser commander par quiconque, et encore moins par un jeune parvenu inconnu de tous de ce côté des Alpes.

Ainsi les Allobroges vont rapidement rassembler leurs hommes et s'attaquer eux même aux Romains. C'est ainsi qu'ils se dirigent en printemps -228 vers la cité de Jenuensis.





Lemarseillix se rend compte de la folie de leur entreprise, et n'a plus qu'une autre solution pour éviter que tous ne se jettent isoléments sur les Romains : poursuivre plus en avant en Gaule en exhorter tous les autres peuples à fondre sur la Gaule cisalpine !

En attendant c'est Palpatus alerté qui fond sur les Allobroges depuis Mediolanum et leur inflige une défaite sanglante devant Jenuensis. Le proconsul est presque prêt pour sa campagne transalpine, il laisse la grande Mediolanum sous le contrôle de Florianus pendant que Tahitus est sur le terrain, aux côtés de son père.





L'énorme cité, avec le départ de Palpatus et de la quasi totalité de ses légions, est enfin devenue vulnérable. Mais la moindre révolte et ce serait le retour de Palpatus avec ses conséquences implacables : confiscation des terres, exécutions, persécutions encore plus fortes sur la population celtique.

Et le salut viendra bel et bien de Lemarseillix, qui s'il ne parvient toujours pas à fédérer les divers peuples Gaulois, réussit à les convaincre de s'en prendre à Rome.

C'est ainsi que des dizaines de milliers de Gaulois marchent vers la Gaule cisalpine, traversant le Rhône et longeant la Durance avant de passer le fleuve dans les Alpes.

S'il s'agit là d'un merveilleux spectacle, tous ne participent pas encore au mouvement, c'est pourquoi Lemarseillix se dirige vers Gergovie, capitale du plus puissant peuple de Gaule : les Arvernes.

Cependant cette formidable marche ne peut passer inaperçue et rapidement Palpatus est tenu au courant de l'avancée gauloise et entend pour la première fois le nom de Lemarseillix... Bien qu'il espérait rentrer à Mediolanum pour y passer l'hiver avant de commencer réellement sa campagne, les évènements l'obligent à réagir. Ainsi malgré le froid et la neige Palpatus doit se diriger vers les Alpes pour barrer la route aux Gaulois au moins 5 fois plus nombreux selon ses renseignements.

Dans de telles conditions une victoire semble improbable, voire même impossible à emporter si le terrain n'est pas extrêmement favorable au proconsul. C'est pourquoi Palpatus va se positionner au niveau du seul accès possible vers la Gaule cisalpine par la voie qu'ont emprunté les Gaulois : un pont enjambant la Durance, fleuve déchainé qui n'offre aucun autre point de passage.




Si le bruit de l'avancée des Gaulois se propage aux oreilles de Palpatus, la nouvelle se répand également un peu partout dans la République et très rapidement.

Le Sénat lui même s'inquiète des conséquences d'une victoire celte. Rome peine déjà à s'imposer en Macédoine contre toute attente. Si les Gaulois parviennent à forcer la position de Palpatus, la République risque de connaître des années difficiles.

La nouvelle arrive également aux oreilles des populations celtes de Gaule cisalpine, et plus particulièrement à Mediolanum où la population mécontente voit là le moment idéal pour chasser les Romains de la cité, Palpatus étant trop occupé dans les Alpes. De plus, cela facilitera grandement la tâche des transalpins qui obtiendront du soutien : Palpatus serait pris en étau.

C'est ainsi qu'à la faveur de la nuit, plusieurs groupes d'habitants armés avancent en silence vers les casernes de la cité et le palais du proconsul où réside Florianus qui gère la province en l'absence de son père.

Le palais est rapidement pénétré par les agitateurs, qui se sont rapidement débarassés des gardes qui n'ont pu réagir à temps, pris par surprise. Ils progressent d'abord rapidement de salle en salle, prenant au dépourvu tous les soldats qui s'y trouvent. Mais le bruit fracassant des armes et les cris des émeutiers rassembleront rapidement tous les gardes qui vont protéger autant que possible ce qu'il reste du palais, et surtout les quartiers de Florianus. Les Romains sont encerclés et ne peuvent s'échapper. Bien que leur défense soit efficace, ils reculent petit à petit, devant même s'aider au maximum des ornements du palais pour barrer le passage aux révoltés. Si personne ne vient à leur aide, ils sont perdus.

Pendant ce temps l'autre groupe d'insurgés s'attaque directement à la caserne. Les habitants, bien que nombreux et fesant face à une garnison Romaine réduite, craignent les légionnaires et préfèrent autant que possible éviter le combat. C'est pour cela qu'ils vont tenter de bloquer toutes les issues et mettre le feu à la caserne dans le plus grand silence, tentant de prendre les soldats Romains au dépourvu. S'ils parviennent à se charger de la garde, bloquer les issues et mettre le feu au bâtiment, ils peinent à tenir leur position face à la volonté des légionnaires, pour la plupart se réveillant en sursaut durant leur sommeil.

Alors que le bâtiment prend feu de toute part, les Romains parviennent enfin à enfoncer les barricades et repousser les révoltés qui tentent de résister. Malheureusement pour eux cette tentative restera vaine : d'autres soldats venants des portes de la cité arrivent dans leur dos, tous s'enfuient pour sauver leur vie. Les révoltés se dispersent dans toutes les ruelles que compte la cité, les légionnaires, eux, traquent tout ce qui s'apparente à un des leurs et les massacre sans aucune autre forme de procès. Tant pis si au final il s'agissait d'un innocent, au moins cela fera un celte de moins qui risque de se rebeller à l'avenir.

Alors que la panique gagne la cité, et tandis que certains traquent les rebelles, que d'autres tentent de garder les portes de la cité pour ne pas se retrouver assiégés, que d'autres encore tentent d'éteindre l'incendie de la caserne, un groupe se dirige vers le palais proconsulaire pour porter assistance aux soldats piégés.

Malheureusement les renforts arrivent bien tard, les soldats du palais ont combattu vaillamment certes, mais trop de temps s'est écoulé et les assaillants ont eu raison des gardes... ainsi que de Florianus lui même retrouvé sans vie dans ses appartements...




Le chaos règne dans la cité, les Romains privés de commandement sont complètement désorientés, et les contre ordres entre les différents officiers sont courants, la situation est à terme intenable.

Et la population le savait bien et harcelait sans cesse les troupes Romaines en vue de les épuiser et de prendre le dessus afin de libérer enfin la cité de ces envahisseurs. Si les exécutions sommaires se multipliaient à l'encontre de présumés rebelles, cela n'entachait pas la volonté de fer qui anime la population celtique, petit à petit le nombre de soldats Romains baissait, souvent pris en embuscade ou en traitre lorsqu'ils sont trop isolés du groupe.

Pour autant les soldats ne quittaient pas encore la ville, même si avec les jours qui passent, l'idée venait à l'esprit de certains. La situation allait se décanter lorsque la nouvelle venait que Stratcomus se dirigeait vers la cité pour y rétablir l'ordre. Venant de Rome, sa destination initiale était Luvavum, en Norique (tracé vert sur le screen) qui était menacée par des invasions germaines. Apprenant les évènements il déroute ses 2 légions pour se diriger vers Mediolanum et porter assistance aux troupes de Palpatus qui se réduisent de jour en jour. Cette action sauvera peut-être Mediolanum, mais la Norique, elle, est quasiment condamnée à tomber son le contrôle des peuplades germaniques.

Stratcomus arrive enfin à Mediolanum, portant secours à une garnison exsangue. Le chaos s'achève enfin et l'ordre est rétabli par le préteur dans les règles de l'art romain : dans les larmes et le sang. Pour autant la population ne perdait pas espoir, leurs frères transalpins approchent et sont bien trop nombreux pour que Palpatus, même avec 5 légions (ce qui est énorme !), ne puisse les arrêter dans les Alpes.






Les Gaulois approchent de Palpatus, et un combat dantesque devient imminent, mais la guerre se poursuit en Macédoine où Dantonius et Yboomus progressent tant bien que mal, face à une armée ennemie imprévisible et une population presque intenable.
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Vieux 02/11/2007, 00h56
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III. La Macédoine : une conquête qui promet d'être longue...



Hiver -227/-226


Cyphus viendra rapidement à bout des Macédoniens d'Apollonia et rejoindra ensuite Dantonius (flèche violette) qui va se diriger vers l'est, vers Philippi (flèche rouge). Yboomus quant à lui se dirige vers le sud pour s'emparer de Larissa, capitale de la Thessalie et seconde plus grande cité du Royaume de Macédoine (flèche bleue).





L'est étant presque abandonné, ce qui facilitera la tâche de Dantonius. C'est bien au sud que se trouve le plus gros de l'armée ennemie, et Yboomus le comprendra bientôt lorsqu'il va rencontrer sur son chemin une imposante armée Macédonienne qui lui bloque l'accès vers Larissa.





Les Macédoniens certains de leur force pensent infliger encore une lourde défaite à Rome, et pourquoi pas éliminer un troisième consul.

Yboomus se rend rapidement compte que ses chances de succès sont très minces s'il combat en plaine : les phalanges y excellent, et ce d'autant plus avec leur avantage numérique.

L'idée est donc de les porter sur un terrain valloné, peu favorable aux phalanges qui ne sont pas assez mobiles et disposent d'un équipement lourd et contraignant. Un terrain idéal est trouvé : une crête rocheuse rappelant étrangement la Roche tarpéienne à Rome d'où étaient jetés les traîtres.

Le haut de cette crête semble idéal pour le consul : en hauteur pour avoir l'avantage sur les phalanges, et aussi la falaise dans le dos des soldats, rien de mieux pour les motiver au combat. L'entreprise était risquée, mais ainsi Yboomus était certain d'obtenir le meilleur de ses hommes.









Les phalanges ennemies, du fait de la lourdeur de leur équipement et du dénivellé important, arrivent hors d'haleine au combat. Mais trop certains d'eux, ils pensent pousser nos lignes dans le précipice. Ils commencent ainsi à s'en prendre à notre point fort : le centre, espèrant ainsi briser la discipline et le moral de nos soldats.





Cependant nos hommes tiennent bons, motivés pour éviter une mort certaine s'ils reculent ou s'ils cèdent face à l'ennemi. Devant ce constat les Macédoniens jettent plus de force dans le combat et s'en prennent désormais à notre flanc droit qui va subir une attaque violente et soutenue malgré la fatigue de l'ennemi.





Rien, non rien ne brisera la détermination des légionnaires, même jeter le reste des ses forces sur le flanc gauche jusque là encore épargné. Les Macédoniens ne trouveront aucune faille dans le dispositif d'Yboomus et nous subissons peu de pertes... contrairement à eux... la voie vers Larissa est ouverte !





Le consul prouve encore une fois son génie militaire, et il sera acclamé imperator pour la troisième fois... un record !
Il devient de plus en plus populaire à Rome, même si Coelius tente au mieux de minimiser ses exploits et mettre en avant Dantonius.
Il est également très populaire au sein de ses troupes qui le suivraient n'importe où ! Et pour l'instant ce n'importe où s'appelle Larissa.






Le consul n'est pas déçu de son voyage : la cité prise est bien digne de son rang de seconde plus grande du Royaume de Macédoine. Les richesses qui s'y trouvent n'égalent certes pas celles de Pella, mais elles sont plus que suffisantes.


Pendant ce temps à l'est Dantonius quant à lui entre enfin dans la cité de Philippi. Il ne rencontre guère d'ennemi : le principal des forces Macédoniennes se sont réfugiées au sud, vers la Grèce.

En effet la Grèce dans sa totalité est enfin tombée sous la domination Macédonienne, et ce après des décennies de luttes entre le Royaume et les diverses cités grecques récalcitrantes. D'ailleurs la venue des Romains était dans un premier temps bien perçue des populations grecques... ceci jusqu'à ce qu'ils voient les exactions que commirent les envahisseurs envers les populations des cités conquises : pillages, viols, meurtres, confiscations importantes des biens des autochtones... et ceux n'étant pas confisqués sont frappés d'une taxe souvent très lourde... trop lourde !

Ces actes de violence sont d'autant plus marqués que Rome ne subit de revers. La République a fait payer au prix fort les défaites et les morts de deux de ses consuls. Ainsi si les Romains comptaient ne s'en prendre qu'au Royaume de Macédoine, et mettre les cités grecques sous son protectorat, ils vont devoir réviser leurs plans. Les Grecs soutiennent désormais leurs anciens ennemis contre l'envahisseur : si la Macédoine est presque entièrement tombée sous le contrôle de Rome, la guerre se poursuivra au sud.

Cependant les Macédoniens ont la facheuse tendance à ne pas s'avouer vaincus : la situation à Pella n'est pas stable, et Dantonius a dû envoyer la moitié d'une de ses légions pour calmer la cité qui commencait encore à s'agiter. Dantonius d'ailleurs n'est pas resté longtemps à Philippi et s'est dirigé rapidement vers Maronia, ultime cité du Royaume de Macédoine à proprement parler. Philippi elle même n'est pas sûre, et le consul suffect a dû laisser Cyphus sur place pour maintenir l'ordre... ce qui ne sera pas chose aisée.
Quant à Yboomus, sa situation à Larissa n'est pas des plus stables également, il suffirait qu'il s'absente quelques temps de la cité pour que celle-ci ne se révolte.

Ainsi, malgré ses victoires, Rome est dans une situation précaire en Macédoine : les consuls laissent beaucoup d'efforts pour maintenir l'ordre dans les cités conquises, ce qui leur fait perdre beaucoup de temps, mais aussi des hommes qu'ils doivent laisser en garnison. Et si cela ne suffisait pas, les Macédoniens ont trouvé une faille et s'en prennent à l'Epire qui n'est plus du tout défendue depuis que Cyphus a rejoint les rangs de Dantonius : la cité d'Apollonia est à nouveau perdue...





Telle est la situation peu enviable en Macédoine à la veille du renouvellement de la liste sénatoriale... mais tant de choses se sont passées entre temps pour Palpatus en Gaule !
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Vieux 02/11/2007, 18h40
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IV. Un cuisant échec





Hiver -228/-227



Les Gaulois aprochent ! Palpatus n'a eu que peu de temps pour préparer sa défence, et il va pourtant devoir faire face à une armée au moins cinq fois supérieure en nombre.

Fort heureusement les Gaulois, bien qu'attaquant en même temps, ne combattent pas unis. Aucun ne semble prêt à laisser le commandement de ses hommes à un peuple voisin. C'est la principale faiblesse des Celtes.

Les premiers qui affronteront le proconsul seront les Caturiges, peuple celte ayant élu les abords de la Durance comme lieu d'habitation. Les Caturiges étaient loin d'être aussi puissant que les Allobroges, Eduens ou Arvernes, mais ils étaient les plus proches de la Gaule cisalpine, et donc les premiers à devoir combattre les Romains en cas d'invasion. Ils déployeront des moyens importants pour protéger leurs terres directement menacées.

Palpatus entame donc son premier combat pour repousser les hordes de Gaulois, dans le froid et le brouillard... Il est clair dans son esprit que repousser les barbares ne suffirait pas, ils reviendraient encore et encore... il faut détruire leur armées pour pouvoir espérer un jour franchir les Alpes ! Malheureusement ce n'est pas aussi simple quand il s'agit de défendre un pont...








Les Caturiges envoient toutes leurs forces dans la bataille, de manière presque inconsidérée. Pendant ce temps les légions Romaines se contentent d'adopter une position défensive. Palpatus a opté pour une défense à l'extrémité du pont pour ainsi remplacer plus aisément les hommes épuisés par le combat. Le dispositif était risqué, il suffisait que les Gaulois parviennent à repousser de seulement quelques dizaines de mètres nos troupes pour nous retrouver en difficulté.

La tactique semble fonctionner. Ainsi le proconsul n'envoie qu'une légion après une autre au combat, laissant le soin aux barbares de s'épuiser au combat en engageant toutes leurs forces d'un coup.




La bataille va durer des heures sans que personne ne semble réellement l'emporter, même si l'adversaire subit assurément plus de pertes que nous.

Et c'est la nuit qui va régler la bataille, celle-ci commence à tomber et les Gaulois ne peuvent combattre dans de telles conditions dans un lieu si exigu. Ceux-ci commencent alors à se replier, tentant de garder un certain ordre pour que nous n'en profitions pas pour les tailler en pièce pendant leur retraite.

Nos hommes se contenteront de rester à distance et de ne s'occuper que des soldats isolés, généralement les plus épuisés d'entre eux, les blessés et ceux qui peinent à se frayer un chemin tant les cadavres sont nombreux sur le pont.





Si les légionnaires ont fait beaucoup de victimes, beaucoup de Celtes sont morts piétinés par leurs propres frères.




Palpatus remporte là une victoire importante : pour le moral des troupes certes, mais aussi il sait qu'il peut infliger de lourdes pertes dans de telles conditions tout en limitant les siennes. Cependant les Caturiges ne sont pas parmi les peuples les plus puissants, et beaucoup d'autres Gaulois arrivent encore.





Printemps -227


Malheureusement, comme on le supposait : la Norique est perdue. Le détournement de Stratcomus pour sauver Mediolanum a abandonné la Norique à son titre sort. La Norique est désormais le dernier des soucis de la République qui est confrontée aux Gaulois transalpins, ainsi qu'aux révoltes de leurs frères cisalpins qui monopolisent toute l'attention de Stratcomus, et également à de grandes difficultés en Macédoine, n'a pas le temps ni les moyens de s'en préoccuper.

Aucun soldat Romain n'ira s'aventurer à nouveau en Norique avant des années, voire même des décennies.



Quelques semaines plus tard c'est le dernier fils de Palpatus qui atteint enfin sa majorité : Tertius Domitius Nominoius.
Comme tous les fils du proconsul, Nominoius n'avait absolument aucune compétence militaire, cela ne fesant visiblement par parti de leur éducation.
Cependant le fils cadet était peut-être le seul des quatre à avoir un réel talent : l'art oratoire. Il savait ainsi mobiliser les foules si besoin est... si seulement les Gaulois l'écoutaient ! Qu'importe, son don aura bien une utilité à l'avenir.

Il était également assez bon gestionnaire, pingre comme nul autre. Avec lui n'importe quel trésor serait recouvert de toiles d'araignées. En attendant les ordres viennent de Palpatus, et de Jenuensis où il était depuis le début de la campagne de Palpatus, protégé des troubles qui surviennent régulièrement dans la capitale de la province, il est envoyé vers Mediolanum aux côtés de Stratcomus. Il aura la lourde tâche, surtout vu son âge, de remplacer son frère Florianus.






Hiver -226/-225




Deux ans ! C'est le temps pendant lequel Palpatus a connu un véritable calvaire, harcelé sans cesse par l'ennemi qui ne lui laissait que peu de répit. Palpatus a perdu beaucoup d'hommes durant ces deux années, fort heureusement ces pertes étaient régulièrement comblées par l'envoi de troupes fraîches sous les soins de Nominoius.

Palpatus a connu le meilleur comme le pire, il a connu plus de combats en deux ans que beaucoup d'autres en toute une vie, mais le résultat est là : les Gaulois ont échoué dans leur tentative de passer les Alpes et ont perdu énormément de leur force vive dans la bataille, c'est au tour de Rome d'entrer en action !

Grâce à cela Palpatus jouit d'une popularité excellente à Rome, pour la plus grande colère de Coelius qui voit, même si la conquête de la Gaule transalpine n'a pas encore commencé, son plan petit à petit tomber à l'eau. Une voie royale s'offre au proconsul au delà des Alpes.





Printemps -225



Palpatus avec un chiffre record de six légions avance rapidement en Gaule et longe la Durance. De nombreuses petites escarmouches sur le trajet, néanmoins rien qui ne puisse inquiéter l'imposante armée Romaine.

Arrivé à la hauteur du Rhône, il descend vers le sud, vers Massilia. Une énième bataille titanesque s'engage aux portes de la ville, en vain, rien ne semble pouvoir arrêter Palpatus. La victoire acquise il s'empare aisément de la cité phocéenne. Il réalise enfin, à la veille du renouvellement de la liste sénatoriale, le début de la conquête de la Gaule.

La nouvelle se répand rapidement et arrive à Coelius qui enrage : les Gaulois ne sont plus en mesure d'arrêter Palpatus, son plan de mettre fin à Palpatus est un cuisant échec (d'où le titre de fourbe de cette partie Vous pensiez à l'échec de Palpatus hein ? Et noooooooooooon ! C'est un titre digne de Danton ça ), non seulement le proconsul n'échoue pas, mais en plus il remporte une victoire éclatante ! Son pire ennemi devient un modèle dans toute la République. Fou de rage Coelius se retire dans sa domus de laquelle il ne sortira plus.


Après la prise de Massilia, il apparait que plus rien ne peux empêcher le proconsul de conquérir tout le sud de la Gaule transalpine.




Cependant cela fait longtemps que l'on a plus entendu parler de Lemarseillix... en effet s'il a réussi à trouver un ennemi commun aux différents peuples Gaulois, il a échoué à les fédérer, ce qui a conduit à cette situation presque calamiteuse.

L'avancée Romaine en Gaule a néanmoins changé légèrement la donne pour Lemarseillix, longtemps resté réfugié à Gergovie, capitale des Arvernes. En effet les Arvernes longtemps hésitants, se sont enfin décidés à intervenir alors que les Romains ravageaient les terres de leurs voisins.

Cette fois plus question de faire n'importe quoi, Lemarseillix obtient le commandement des soldats arvernes, derniers remparts contre l'envahisseur. Ce peuple est le plus puissant et le plus riche de toutes les Gaules, et leurs soldats extrêmements bien équipés, certainement mieux que les Romains eux-mêmes ! Malgré tout Lemarseillix n'est pas encore prêt, et il doit mettre à profit le peu de temps qu'il lui reste pour lever autant d'hommes que possible.


Palpatus va devoir prendre garde et ne pas sous estimer ses adversaires !



La situation en Gaule au moment du renouvellement de la liste sénatoriale




En réalité le proconsul, ne s'en soucie guère, pour lui la Gaule ne présente plus de grande menace, et le nom de Lemarseillix est tombé dans l'oubli... pas pour bien longtemps !
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Dernière modification par Akmar Nibelung ; 03/11/2007 à 01h34.
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